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Actualité

Le projet de budget 2021 de la Ville de Genève plombé par RFFA

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Conseil administratif ville GE@Judith Monfrini

La réforme de la fiscalité des entreprises, RFFA, affecte le résultat du projet de budget 2021 de la Ville de Genève. Un déficit de 49,3 millions de francs est prévu, le maximum que permet la Loi sur les communes genevoises. 

Sans surprise la réforme de la fiscalité des entreprises plombe le projet de budget 2021 de la ville de Genève. Le déficit prévu est de 49,3 millions de francs. La perte sur les impôts des personnes morales est de 27,3 millions. Et elle n’est pas compensée par les impôts sur les personnes physiques qui augmentent  pourtant de 17, 4 millions. Le conseil administratif maintient néanmoins ses priorités, notamment  la transition écologique. En assainissant son patrimoine administratif, musée, école et équipement sportif, ainsi que son patrimoine financier, comprenez ses immeubles locatifs. Les prestations à la population sont aussi maintenues. Ecoutez le Conseiller administratif chargé des finances, Alfonso Gomez.

Alfonso GomezConseiller administratif chargé des finances - Ville de Genève

L'assainissement des immeubles est nécessaire, non seulement c'est une obligation légale mais ils en ont bien besoin. Alfonso Gomez.

Alfonso GomezConseiller administratif chargé des finances - Ville de Genève

L’enveloppe pour le parascolaire augmente de 2,1 millions qui seront versés au GIAPP. 300'000 supplémentaires sont accordés au sport.  En octobre, des réajustements pourraient avoir lieu parce que ce budget ne tient pas compte de la crise sanitaire. Alfonso Gomez.

Alfonso GomezConseiller administratif chargé des finances - Ville de Genève

Quant aux charges, elles augmentent de 3, 8 millions pour un total de 504.7 millions. Une augmentation de 23,5 postes est prévue l'an prochain. En revanche, les annuités des fonctionnaires seront bloquées.

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Genève

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a développé un bateau de dépollution polyvalent capable de collecter des déchets flottants. Un premier modèle de cette embarcation innovante est actif à Bali en Indonésie où la pollution plastique est alarmante (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Modula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Modula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swisscom écope d'une amende de 18,4 millions pour la fibre

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Swisscom devra développer son réseau de fibre optique de manière à ce que des tiers puissent utiliser cette infrastructure et avoir mis en conformité ou désactivé d'ici fin 2025 les raccordements effectués au préalable selon ses propres préférences (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Comco a infligé une amende de 18,4 millions de francs à Swisscom, dans le cadre de la procédure autour du développement du réseau de fibre optique du géant bleu. L'opérateur a entravé l'accès de ses concurrents audit réseau, violant ainsi le droit des cartels.

La modification en 2020 des modalités de construction du réseau empêchait en effet l'accès direct des concurrents, limitant les possibilités pour ces derniers à la seule distribution de services Swisscom sous leur propre marque, détaille jeudi la Commission de la concurrence (Comco).

L'amende est assortie d'une injonction faite à Swisscom de développer à l'avenir son réseau de fibre optique de manière à ce que des tiers puissent utiliser cette infrastructure, garantissant ainsi la diversité de l'offre en matière d'accès à l'internet filaire en Suisse. L'opérateur historique devra aussi d'ici fin 2025 avoir mis en conformité ou désactivé les raccordements effectués au préalable selon ses propres préférences.

La décision peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral. S'il se réserve le droit de porter l'affaire en plus haute instance, Swisscom rappelle aussi dans une prise de position s'être engagé à l'automne 2022 déjà à poursuivre le développement de son réseau conformément aux directives de la Comco, ainsi qu'à mettre en conformité ses installations existantes.

L'amende demeure sans effet sur les perspectives à court terme du groupe, des provisions ayant été constituées pour cette éventualité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Anglo American cible d'une offre de rachat par BHP

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Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON)

Le groupe minier britannique Anglo American s'envolait de plus de 12% jeudi en début de séance à Londres. L'entreprise a auparavait fait part d'une proposition de rachat "non sollicitée" de son concurrent australien BHP.

Anglo American était en hausse de 12,83% à 2488 pence jeudi vers 09h15.

La société anglo-australienne BHP, dont le siège est en Australie, affiche une valorisation boursière d'environ 148 milliards de dollars, Celle d'Anglo American, firme établie à Londres, atteint près de 36 milliards de dollars.

L'opération pourrait donc déboucher sur l'une des plus importantes transactions dans ce secteur depuis des années.

"Le conseil d'administration examine actuellement cette proposition avec ses conseillers", a indiqué Anglo American dans un communiqué, ajoutant qu'"il n'y a aucune certitude qu'une offre sera faite, ni quant aux conditions dans lesquelles une telle offre pourrait être faite".

"Dans l'attente d'autres annonces, les actionnaires d'Anglo American ne doivent prendre aucune mesure", selon le géant britannique qui n'a pas communiqué le montant de cette offre "non sollicitée" devant être formulée avant la date limite du 22 mai.

La proposition de BHP impliquerait une cession par Anglo American de ses activités de production de platine et de minerai de fer en Afrique du Sud.

Le géant anglo-australien, l'une des plus grandes entreprises minières au monde, a récemment connu une chute de son bénéfice suite à la baisse des cours mondiaux du nickel et à des compensations versées à la suite d'une catastrophe minière survenue en 2015 au Brésil.

Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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