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Le prix de l'essence et du mazout ne baissera pas à court terme

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Les prix à la pompe ne risquent pas de redescendre de sitôt. Le National refuse également de baisser l'impôt sur les huiles minérales (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le pouvoir d'achat a de nouveau été au coeur des débats jeudi sous la Coupole. Après le Conseil des Etats, le National a largement rejeté une série de propositions de l'UDC prévoyant notamment une diminution des prix de l'essence et du mazout.

"Les prix de l'essence ont massivement augmenté. Le litre coûte jusqu'à 50 centimes plus cher. La population est particulièrement touchée. A la fin du mois, elle dispose toujours moins d'argent dans son portemonnaie", a constaté Walter Wobmann (UDC/SO). Les entreprises sentent aussi passer l'inflation.

La compétitivité helvétique en est affaiblie, a complété Christian Imark (UDC/SO). Les Suisses se rendent à l'étranger, où les autorités ont pris des mesures, pour faire le plein. La France ou encore l'Italie ont déjà décidé d'une réduction des prix à la pompe. La Suisse doit leur emboîter le pas.

Plusieurs motions, issues des rangs UDC, exigent une réduction de l'impôt sur les huiles minérales, prélevé sur les carburants et les combustibles. Dans un registre quelque peu différent, Walter Wobmann demande également un relèvement à 6000 francs de la déduction pour les frais de déplacement entre le domicile et le travail.

Hausse des marges de Tamoil

Des propositions qui ont fait monter au rideau la gauche. "Subventionner l'essence reviendrait à foncer droit dans le mur", a critiqué Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE). Cela ne ferait qu'aggraver le problème. "Une baisse des taxes sur l'essence entraîne en réalité une hausse des marges d'Esso, Shell ou Tamoil", a complété Samuel Bendahan (PS/VD).

L'augmentation des prix à la pompe n'est par ailleurs rien par rapport à celle des loyers ou des primes maladie, a continué le Vaudois. "Un chèque direct serait dix fois plus efficace pour aider les ménages modestes, et cinq fois plus efficace pour aider la classe moyenne. Même les personnes qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture seraient soulagées."

"S'émanciper du pétrole et du gaz est la seule chance de nous en sortir", a jugé quant à elle Delphine Klopfenstein Broggini. "Miser sur les énergies renouvelables permettra de stabiliser les prix, d'assurer l'approvisionnement et de réduire notre dépendance à l'étranger et notre participation au financement de la guerre."

Plutôt qu'une "mesure arrosoir" visant à réduire les taxes pour tout le monde et notamment les plus aisés, la Genevoise propose également des mesures plus ciblées sur les personnes qui en ont vraiment besoin, comme une hausse des subsides pour les primes maladie. Chacun peut aussi réduire sa facture en chauffant moins l'hiver, en faisant du covoiturage ou en privilégiant les transports publics.

Garder la tête froide

Le Centre et le PLR réfute également toute mesure non ciblée. Ils estiment en outre qu'il ne faut pas surréagir. "Dans un marché libéral, les prix fluctuent. L'Etat ne doit pas systématiquement intervenir au moindre changement", a relevé Damien Cottier (PLR/NE). Et de souligner que la situation économique de la Suisse reste bonne. Le taux d'inflation y est inférieur que dans d'autres pays.

Une inflation de 2,9% n'est pas une première, a abondé le ministre des finances Ueli Maurer. "L'économie est normalement en état de l'absorber." Une réduction de taxes sur l'essence et le mazout pourrait en outre coûter quelque 2,5 milliards sur une année, qui devront être compensés autre part dans le budget.

Conscient des défis liés à l'augmentation des prix de l'énergie, le gouvernement ne voit toutefois aucune nécessité de prendre des mesures dans l'immédiat. Un groupe de travail interdépartemental planche sur la question. Il examine en permanence les éventuelles mesures à prendre, leur financement et leurs conséquences.

Réductions volontaires

S'éloignant quelque peu de la thématique de l'essence, Barbara Schaffner (PVL/ZH) a quant à elle fait une autre proposition pour contenir les prix de l'énergie. Les entreprises réduisant d'elles-mêmes leur consommation devraient être rémunérées, à ses yeux. L'offre la plus avantageuse serait soutenue.

Une pénurie d'électricité pourrait coûter jusqu'à trois milliards de francs par jour. "Il faut tout faire pour que cela n'arrive pas", a-t-elle plaidé, pointant l'intérêt préventif de sa solution. Malgré le rejet du Conseil fédéral, elle a été suivie par 102 voix contre 84. Le Conseil des Etats devra encore l'approuver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

La neige surprend les citadins jeudi matin, à Berne notamment

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Il a neigé jusqu'en plaine en Suisse en certains endroits (illustration). (© KEYSTONE/DPA/FELIX KÄSTLE)

Une partie de la Suisse s'est réveillée sous un léger manteau blanc jeudi. Il a par endroits neigé jusqu'en plaine au nord des Alpes, par exemple sur la région bernoise. La Coupole fédérale avait des allures hivernales.

Des flocons sont aussi tombés à Zurich, mais insuffisamment pour que le sol reste recouvert, contrairement à Berne. MétéoSuisse précise que le mois d'avril est assez coutumier de ce genre de "douche froide". En quelques jours, les températures ont chuté de près de 30 degrés. La grande douceur du week-end denier a favorisé la végétation, qui prend aujourd'hui un coup de froid pouvait lui être dommageable.

Pas de neige en revanche du côté de Genève ou Lausanne, mais les sommets du Jura alentour étaient blancs.

Selon SRF Météo, il devrait neiger à une altitude entre 500 et 800 m jeudi en journée en mains endroits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Genève internationale s'active pour de meilleurs politiciens

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Des dizaines d'acteurs politiques émergents viendront chaque année à Genève pour être encadrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les campagnes électorales dans de nombreux pays montrent une méfiance envers les dirigeants politiques et un décalage avec les citoyens. Quatre organisations, dont trois de la Genève internationale, ont lancé une coalition pour de meilleurs responsables politiques.

Cette initiative pour "l'excellence dans le leadership politique" (LEiP) regroupe le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) la Fondation Kofi Annan et NexusVesting. Mais également la "Fondation apolitique", établie à Londres.

Dès mai, une vingtaine de jeunes acteurs politiques émergents du monde entier, dont une Suissesse, viendront à Genève pour être encadrés, ont affirmé jeudi à Keystone-ATS ces différentes entités. L'objectif est aussi d'investir dans la recherche sur le leadership politique face aux défis du 21e siècle, comme c'est déjà le cas pour le secteur privé.

"En comparaison avec d'autres branches, peu est fait pour identifier, préparer, soutenir et évaluer les responsables politiques", affirme le responsable du GCSP en charge du dispositif, Peter Cunningham. Alors que les discours sont de plus en plus "toxiques" sur la politique, selon lui, des campagnes publiques tenteront également de rapprocher dirigeants politiques et citoyens.

Une semaine du leadership politique sera elle organisée chaque année à Genève. Des sondages seront menés auprès de citoyens dans différents pays. Un dialogue sera porté avec des partis pour considérer "leurs défis, leurs besoins et leurs attentes".

"Le leadership politique aujourd'hui est dur. Peut-être plus dur que jamais", fait remarquer la directrice exécutive de la Fondation Kofi Annan, Corinne Momal-Vanian. Face aux questions auxquelles ils doivent répondre, les dirigeants doivent être armés de valeurs et d'outils. "Nous devons les soutenir. C'est ce que cette initiative souhaite faire", dit la directrice exécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Volumes de ventes en hausse pour Danone

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La cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 des comptes de Danone , a pesé sur le chiffre d'affaires publié (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Danone a confirmé jeudi ses objectifs pour 2024 après un chiffre d'affaires en baisse de 2,5% au premier trimestre sous l'effet de son retrait de Russie et des taux de change. Mais les volumes vendus par le géant français de l'alimentation ont crû.

La maison mère des yaourts Activia, des eaux Evian et des petits pots Blédina a écoulé sur la période pour 6,79 milliards d'euros (6,6 milliards de francs) de produits, ce qui est plus qu'attendu par les analystes de Bloomberg et FactSet, détaille un communiqué.

Le groupe a maintenu son objectif d'une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% pour l'année, assortie d'une "amélioration modérée de la marge opérationnelle courante".

C'est principalement la cession de ses activités en Russie, séparées dès juillet 2023 de ses comptes et pour lesquelles le groupe a obtenu en mars les autorisations russes requises pour les céder à un homme d'affaires lié au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui a pesé sur son chiffre d'affaires publié. L'effet des taux de change a aussi grevé son résultat.

Mais en ne prenant pas en compte ces éléments, le chiffre d'affaires de Danone a augmenté de 4,1%.

A données comparables, il a progressé dans toutes les zones où le groupe est présent, y compris ses trois zones clés Europe/Amérique du Nord/Chine, et dans toutes ses branches d'activité.

"Environnement difficile"

L'activité est portée par l'effet de l'augmentation du prix de ses produits (+2,9%) mais aussi, pour le deuxième trimestre consécutif, par une hausse des volumes (+1,2%).

Le groupe met en avant un "démarrage de l'année solide en Europe et en Amérique du Nord dans un contexte de normalisation des prix" et se félicite également d'un regain des ventes de sa marque de boissons Mizone en Chine

Le directeur général Antoine de Saint-Affrique a salué dans le communiqué "un bon début d'année" dans un "un environnement qui reste difficile".

Il a engagé depuis son arrivée à la tête du groupe en septembre 2021 une rationalisation du portefeuille des marques pour se délester d'activités jugées non essentielles ou moins performantes.

Cela s'est traduit depuis le début de l'année par la finalisation de la vente de Michel & Augustin ainsi que de ses activités de laits et produits laitiers Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis.

Danone prévoit de présenter "le prochain chapitre" de son plan stratégique lors d'une réunion avec les investisseurs en juin à Amsterdam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Les exportations horlogères chutent en mars

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Tous les principaux marchés des montres suisses sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les exportations horlogères suisses non ajustées ont baissé de 16,1% sur un an à 2,0 milliards de francs en mars, indiquent jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) et la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).

Les montres en acier ont essuyé le plus fort repli en francs de 28,2% à 642,3 millions, suivi des garde-temps en métaux précieux, en recul de 11,6% à 696,9 millions. Les matières bimétalliques et les autres matières ont suivi la même tendance avec une baisse respective de 6,6% à 347,4 millions et 2,9% à 78,4 millions. Seuls les autres métaux affichent une hausse de 8,5% à 139,8 millions.

Par catégorie de prix à l'export, les montres dont le montant est supérieur à 3000 francs ont faibli de 9,9%. Pour celles dont la valeur est en dessous de 500 francs, le recul est de 18,6%. Entre les deux, soit de 500 à 3000 francs, la baisse est encore plus forte, à 38,2%.

Tous les principaux marchés sont dans le négatif. Hong Kong (-44,2%) et la Chine (-41,5%) ont particulièrement pesé sur les exportations du secteur, souligne un communiqué.

Pour le premier trimestre dans son ensemble, les exportations de garde-temps ont reculé de 6,3% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le commerce extérieur suisse s'est affaibli au premier trimestre

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Les envois de biens suisses à l'étranger se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%) sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%) (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le commerce extérieur helvétique a montré des signes de faiblesse dans les deux directions du trafic de janvier à mars. Tant les exportations que les importations se sont contractées par rapport au dernier trimestre 2023 et après désaisonnalisation.

La balance commerciale boucle avec un excédent de 8,6 milliards de francs, selon le communiqué de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) publié jeudi.

Les envois de biens suisses à l'étranger "se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%)" sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%). Depuis leur niveau record du troisième trimestre 2022, elles accusent néanmoins une tendance clairement négative.

Au cours de la période sous revue, huit des onze groupes de marchandises ont accusé une baisse de leurs exportations. La bijouterie et joaillerie (-3,8%), l'horlogerie (-3,6%) et les instruments de précision (-4,1%) ont souffert, affichant une baisse cumulée de 677 millions de francs.

Le secteur machines et électronique a essuyé un quatrième revers trimestriel consécutif (-0,7%), quand le groupe phare, les produits chimiques et pharmaceutiques, a stagné. Dans ces derniers, le chiffre d'affaires des principes actifs a chuté de 3,9 milliards de francs (-81,1%), ce segment enregistrant par ailleurs une troisième baisse trimestrielle d'affilée. A l'inverse, les expéditions de matières premières et de base se sont accrues de 1,5 milliard de francs ou de 26,3%.

Les importations désaisonnalisées ont pour leur part fléchi de 1,9% (réel: -0,2%). Une spirale négative se dessine aussi depuis l'avant-dernier trimestre 2022, mais l'évolution s'est toutefois stabilisée au cours des trois derniers trimestres.

Cette baisse est à mettre en particulier sur le compte des produits chimiques et pharmaceutiques. Les importations de médicaments ont chuté de 1,3 milliard de francs ou de 12,3% sur un trimestre. La bijouterie et joaillerie ainsi que les véhicules, notamment les utilitaires routiers, ont en revanche affiché une hausse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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