Le Parti populaire européen (PPE) a adopté mercredi une résolution sur la Suisse à une nette majorité, lors de son congrès à Rotterdam. La formation conservatrice y plaide pour une bonne relation entre la Suisse et l'Union européenne (UE).
La résolution a été lancée par le Parti populaire autrichien (ÖVP). Le député européen Lukas Mandl (ÖVP) s'est adressé avant le vote à l'assemblée plénière.
Le problème entre la Suisse et l'UE doit être enfin résolu, a-t-il déclaré en faisant référence à l'échec de l'accord-cadre et aux questions institutionnelles toujours non solutionnées. Une bonne coopération est une situation "gagnant-gagnant" pour les deux parties, a-t-il affirmé.
M. Mandl espère que la résolution contribuera "à ce que les négociations au Parlement européen, mais aussi dans les autres institutions, prennent de l'élan et soient menées de manière constructive, optimiste et confiante", a-t-il déclaré à Keystone-ATS. Car le texte met surtout l'accent sur les points positifs.
Schneider-Schneiter à l'origine de l'idée
La conseillère nationale Elisabeth Schneider-Schneiter (Centre/BL) représentait son parti au congrès de Rotterdam. "Je me réjouis de l'adoption claire de la résolution", a déclaré la politicienne, à l'origine de l'initiative, même si c'est l'ÖVP qui a lancé la résolution.
Grâce à celle-ci, de nombreux politiciens du PPE se sont penchés sur les relations entre la Suisse et l'UE. Mme Schneider-Schneiter a également pu profiter du congrès pour s'entretenir sur la Suisse avec des responsables tels que le commissaire européen Johannes Hahn ou Manfred Weber, le président du PPE nouvellement élu et chef de groupe au Parlement européen.
La Bâloise espère que cela permettra de mieux faire prendre conscience "que ce n'est qu'ensemble que l'on peut garantir la stabilité et la sécurité dans une Europe en crise". Une résolution rapide des questions institutionnelles en suspens est une condition préalable à cela.
Intérêt d'une bonne relation
Dans sa résolution, le PPE écrit qu'il est dans l'intérêt des deux parties de stabiliser la relation entre la Suisse et l'UE et de la développer sur la base de règles communes fortes. Il a dans ce contexte regretté l'interruption des négociations sur l'accord-cadre institutionnel.
Les deux parties ont en outre "un grand intérêt à ce que la Suisse soit à nouveau associée" au paquet Horizon Europe, qui comprend différents programmes de recherche, ainsi qu'au programme de formation de l'UE "Erasmus plus". Dans sa résolution, le parti conservateur rend également hommage à la reprise par la Suisse des sanctions de l'UE contre la Russie.
Enfin, le PPE demande aux deux parties d'éviter une nouvelle détérioration des relations bilatérales. Une nouvelle escalade pourrait en effet avoir des "conséquences drastiques et de longue durée".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats