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Le National rejette la loi sur le CO2

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Les fronts se sont crispés mardi au Parlement autour de la politique climatique de la Suisse. Le Conseil national a rejeté par 92 voix contre 60 et 43 abstentions la loi sur le CO2 qui devait permettre de respecter les engagements de l'Accord de Paris sur le climat.

Le résultat du vote est peu surprenant. La version élaborée par le Conseil national n'a pas convaincu la gauche qui considère que les propositions de l'UDC et du PLR ont vidé de sa substance un projet peu ambitieux dès le départ. PDC, PBD et PVL ont également fait part de leurs réserves. L'UDC avait quant à elle déjà combattu l'entrée en matière.

Au final et après plus de dix heures de débats étalés sur quatre jours, seuls le PDC et le PLR ont voté en faveur du texte. Les Verts l'ont rejeté en bloc. Socialistes et bourgeois démocrates se sont pour la plupart abstenus.

La balle est désormais dans le camp du Conseil des Etats qui a la possibilité de corriger le tir. La ministre de l'environnement Doris Leuthard, dont c'était le dernier dossier défendu au Conseil national, n'aura pas réussi à faire passer ses propositions.

Décisions sur le fil

De nombreuses décisions prises sur le fil, et plusieurs fois grâce à la voix prépondérante de la présidente ont passablement modifié la proposition du Conseil fédéral. L'objectif de diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990 n'a pas été contesté et la limite du réchauffement planétaire a été abaissée à en-dessous de 2 degrés.

Mais le National a mis en place de nombreuses mesures moins contraignantes que celles exigées par l'Accord de Paris. Il a renoncé de justesse à inscrire un objectif de réduction en Suisse. Le gouvernement proposait que 60% des mesures de compensation des émissions soient nationales. Le conseil a également remplacé les objectifs de réduction dans la loi par la notion plus générale de valeur indicative.

Les parlementaires ont également rejeté à quelques voix près l'idée d'une taxe sur les billets d'avion au départ de la Suisse. Le couplage du système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre à celui de l’Union européenne ayant été adopté, les compagnies aériennes seraient passées à la caisse deux fois pour compenser les émissions polluantes, a estimé la majorité.

Hausse du prix de l'essence

Le Conseil national a fixé à 8 centimes par litre au maximum la hausse du prix de l'essence à la pompe due aux compensations d'émission de CO2 imposées aux importateurs. Il a divisé par deux le montant des sanctions pour les importateurs de carburants qui ne remplissent pas leurs obligations en matière de compensation des émissions de CO2.

Le Conseil national a aussi refusé de faire un geste en faveur des voitures électriques. Pas question que les importateurs puissent exempter ce type de véhicules de leur parc de véhicules neufs. Quant aux nouvelles voitures de tourisme, elles n'auraient pas dû dépasser la valeur moyenne de 95 grammes de CO2 par kilomètre entre 2021 et 2024.

La Chambre du peuple a accepté de relever la taxe CO2 sur le mazout à 210 francs par tonne selon l’évolution des émissions, contre 96 francs actuellement. Mais la droite a réussi à faire passer plusieurs exemptions en faveur des entreprises polluantes.

Un tiers au plus du produit de la taxe sur le CO2 aurait dû être affectée au financement de mesures de réduction des émissions des bâtiments. Les contributions auraient été allouées jusqu'en 2030.

Source ATS

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International

Orange: revenus en hausse au 1er trimestre

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L'Afrique et le Moyen-Orient ont été le principal moteur du groupe au 1er trimestre, avec une croissance de 11,1% sur un an. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le géant français des télécoms Orange a vu son chiffre d'affaires augmenter de 2,1% au premier trimestre. Les revenus ont notamment été portés par le dynamisme des activités en Afrique et au Moyen-Orient. Le groupe a dans la foulée confirmé ses objectifs pour 2024.

Sur les trois premiers mois de 2024, les revenus ont ainsi atteint 9,9 milliards d'euros et l'excédent brut d'exploitation après loyers (Ebitdaal), principal indicateur de rentabilité du groupe, est ressorti en hausse de 2,3%, à 2,4 milliards d'euros, a annoncé mercredi Orange.

"Orange réalise un très bon début d'année marqué par la finalisation de la transaction avec Masmovil pour créer Masorange" s'est félicitée Christel Heydemann, directrice Générale du groupe, citée dans le communiqué. La co-entreprise, détenue à parts égales par les deux opérateurs, a été créée le 26 mars et a donné naissance "au leader du marché espagnol en nombre de clients" selon la dirigeante.

Après ce premier trimestre, Orange a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année, qui incluent notamment une "légère croissance" de son excédent brut d'exploitation après loyers et un flux de trésorerie organique des activités télécoms supérieur à 3,3 milliards d'euros.

De janvier à mars, c'est la zone Afrique et Moyen-Orient qui a été le principal moteur du groupe, avec une croissance de 11,1% sur un an. Il s'agit du 4e trimestre consécutif où cette région affiche une croissance supérieure à 10%. En France, son principal marché, Orange a vu ses revenus augmenter pour la première fois depuis la fin 2022 puisqu'ils ont progressé de 0,8%.

La branche dédiée aux services aux entreprises Orange Business a pour sa part marqué un temps d'arrêt dans son redressement (-0,3%), malgré la forte dynamique des activités liées à la cybersécurité (+15,3%). Totem, la société européenne d'Orange qui détient et gère les infrastructures mobiles passives des tours de télécommunications en France et en Espagne, est quant à elle ressortie quasiment stable (+0,1%) avec un chiffre d'affaires de 174 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Une forêt en pleine ville...et comestible

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Des étudiantes genevoises ont imaginé une forêt urbaine comestible.

Des étudiantes genevoises ont imaginé une forêt urbaine comestible. Elle prendrait forme dans le futur quartier du PAV. 

Imaginez une forêt en pleine ville...

6000 mètres carrés de vert, dans le futur quartier du PAV. Plus précisément au niveau du quartier du Grosselin à Carouge. 

Un morceau de nature en pleine ville imaginée par trois étudiantes. Elles ont créé un projet de forêt urbaine comestible et ont été distinguées par le Prix Créagir 2024.

Ces trois étudiantes la HES-SO sont issues de différentes formations, musique, architecture ou sociale. 

Leur forêt urbaine comestible qui s’appelle "La Tête dans les arbres" doit maintenant être mise en avant. Car leur objectif maintenant est de faire circuler cette idée et convaincre des personnes influentes, comme des urbanistes qui travaillent sur le PAV, ou des spécialistes comme des experts en permaculture ou arboristes. 

Alors à quoi cela ressemblera cette forêt urbaine comestible dans l’imaginaire de Christelle Rajon, l’une des trois étudiantes à l’origine du projet?

Cette forêt urbaine comestible ne servira pas uniquement de “garde-manger” naturel. Ce sera aussi un lieu de vie car il y aura une dimension sociale avec la création d’une association. Christelle Rajon:

L’équipe lauréate du Prix Créagir 2024 est composée de Fanny Bassand (HEM), Christelle Rajon (HETS) et Iglal Hammad (HEPIA).

Le prix est doté de 6'000 francs.

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Santé

Les ventes de Kuros s'envolent

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Grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux, Kuros a vu ses ventes bondir au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La société de biotechnologie Kuros Biosciences a plus que doublé son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année, a indiqué mercredi le groupe zurichois dans un communiqué. Et ce grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux.

Les ventes directes de Magnetos ont bondi de 155% à 13,9 millions de francs au premier trimestre, selon le communiqué. Les ventes totales générées par les dispositifs médicaux se sont envolées de 75% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 13,9 millions également.

Kuros Biosciences a également annoncé un Ebitda de 3,9 millions de francs - l'année précédente, le résultat opérationnel avant intérêts et amortissements était de 0,5 million. La société estime ses liquidités à 13,7 millions à fin mars 2024 après 14,2 millions à fin 2023.

"Nous sommes extrêmement satisfaits de l'évolution du premier trimestre", a déclaré le directeur général Chris Fair. Magnetos a dépassé ses objectifs pour le premier trimestre de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Roche toujours en décroissance au 1er trimestre

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Roche a souffert du franc fort et de la concurrence des génériques au premier partiel. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mastodonte du médicament et du diagnostic Roche a encore souffert sur les trois premiers mois de l'année de l'évaporation des dernières recettes de la franchise Covid-19. La force du franc et la concurrence des génériques et biosimilaires ont aussi pesé.

Le chiffre d'affaires s'est ainsi affaissé de 6,0% à 14,40 milliards de francs, en recul de 6% sur un an. Apuré des effets de changes, la multinationale rhénane se calcule une croissance de 2% et reconduit sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice. Hors effet Covid-19, cette même croissance aurait atteint 7%.

L'essentiel de la disparition des dernières recettes réalisées dans la franchise Covid-19 aura été comptabilisé sur les trois premiers mois de l'année et la direction laisse augurer une embellie dès le deuxième partiel.

Le manque à gagner attribué aux génériques et biosimilaires s'est élevé à environ 400 millions et doit toujours atteindre 1,6 milliard sur l'ensemble de l'exercice.

Par division, la contribution du c½ur de métier Pharma s'est amenuisée de 5,9% à 10,92 milliards et celle de Diagnostics de 6,4% à 3,48 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mercredi. Les ventes de tests Covid-19 ont été divisées par trois à quelque 100 millions.

L'évolution des recettes chiffonne les attentes des analystes consultés par AWP. Les ventes de médicaments étaient en moyenne attendues à 14,55 milliards et celles des dispositifs de dépistage à 3,56 milliards.

Devant poser les fondations d'une nouvelle normalité après les années Covid-19, l'exercice en cours doit toujours marquer le retour d'une croissance hors effets de change devisée à 5%. L'excédent opérationnel doit suivre une courbe similaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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