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Le monde de demain: un bracelet suisse en test contre le Covid-19

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Photo: AVA

De la fertilité au Covid-19, il n’y a qu’un pas ou plutôt il n’y qu’un bracelet… 

Benoît RouchaleauLe monde de demain

Oui c’est l’histoire de la start-up suisse à succès AVA Women qui s’est fait connaître depuis 2014 avec son bracelet de suivi d’ovulation et qui s’invite depuis quelques jours dans la lutte contre le coronavirus. Leur bracelet biométrique sert habituellement à suivre les cycles de fertilité pour les femmes: il peut à la fois mesurer la température de la peau, le pouls et la fréquence respiratoire, ainsi que le débit sanguin ou la variabilité du rythme cardiaque pendant le sommeil. Autant de données qui peuvent aussi être particulièrement utiles en période de pandémie pour détecter en temps réel les nouvelles infections dues au Covid-19. Le bracelet peut ainsi devenir un système de détection et de monitoring pour savoir quand les personnes qui le porte doivent consulter ou se faire soigner. On peut même envisager la création d’un algorithme qui permettrait l'identification du nouveau coronavirus à un stade précoce, même en l'absence des symptômes classiques de la maladie, comme la fièvre, la toux sèche et des difficultés respiratoires.

Est-ce que des scientifiques envisagent inclure ce  bracelet dans leurs recherches?

Oui le bracelet va justement être utilisé dans le cadre d’une grande étude scientifique de dépistage numérique au Liechtenstein pour vérifier si la détection précoce du Covid-19 est possible avec ce bracelet sensoriel et ainsi contrôler l’évolution de l’épidémie de coronavirus sur le territoire. La principauté a commencé à équiper 2200 personnes de ce bracelet “Made in Swiss”. Cela représente environ 5 % de la population. Les testeurs sont âgés de 33 à 51 ans, ils sont tous volontaires. Les premiers résultats de l'étude nommée “COVI-GAPP” sont attendus à l'automne, dans l’éventualité d’une deuxième vague d'infection au second semestre 2020.

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Politique

Blonay: projet "En Praz Grisoud" refusé massivement dans les urnes

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Les habitants de Blonay ont refusé dimanche le plan d'affectation "En Praz-Grisoud". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "En Praz Grisoud" a été refusé massivement dimanche à Blonay-Saint-Légier (VD). Plus de 66% des votants ont glissé un nom dans l'urne. La participation a avoisiné les 52%.

Le plan d'affectation (PA) prévoyait la construction de 70 logements dans huit bâtiments sur une parcelle verte de 18'000 m2 appartenant à la multinationale Nestlé. Le projet était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal et a été soumis à un référendum spontané.

Dans un communiqué publié dimanche, la Municipalité prend acte de ce refus à 66,3% par les citoyens de la commune. "Après Montreux, Jongny et Pully, il est évident que l'application de la Loi sur l'Aménagement du Territoire (LAT) pose des défis majeurs lors de sa mise en oeuvre au niveau communal", a réagi le syndic Alain Bovay, cité dans le communiqué.

"Désormais, la constructibilité de la parcelle 'En Praz Grisoud' sera gérée dans le cadre du Plan d’affectation communal actuellement en cours d'élaboration. Dans ce contexte, des consultations participatives seront organisées et la population sera conviée à y prendre part, comme cela a été le cas jusqu’à présent", annonce-t-il.

Signal fort

Les opposants réunis dans un comité citoyen et un comité interpartis s'opposaient entre autres à une trop forte densification. "Ce résultat est un signal fort adressé à la Municipalité: en refusant le projet, la population exprime son souhait d'introduire un moratoire dans la frénésie du développement immobilier de la commune", a relevé le groupe des Vert.e.s de Blonay-Saint-Légier dans un communiqué publié à l'issue du scrutin.

Le débat public, politique et la participation de la société civile doivent remplacer la course aux projets immobiliers privés concoctés en milieu fermé et sans coordination, ajoute-t-il. Blonay-Saint-Légier s'inscrit ainsi dans la ligne des votations du 18 juin à Montreux et à Crissier où la population a également refusé de très importants projets de densification, relèvent encore les Verts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Valposchiavo récompensée par les gastronomes

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La région de Poschiavo a plus d'un charme (archives). (© KEYSTONE/ARNO BALZARINI)

Valposchiavo a été désignée Région suisse du goût 2024 au terme de la 23e édition de la Semaine suisse du goût qui s’est conclue dimanche. Cette vallée italophone des Grisons est distinguée notamment pour sa large gamme de produits locaux.

"Valposchiavo peut s’enorgueillir d’une agriculture innovante et d’un secteur agroalimentaire solide", relève Kaspar Howald, directeur de Valposchiavo Turismo, dans un communiqué des organisateurs de la Fondation pour la promotion du goût. Cette région succède au palmarès à la ville de Fribourg, lauréate en 2023.

Les organisateurs revendiquent pour cette semaine une participation en hausse, estimée à 620’000 personnes. Plusieurs milliers de rencontres ont été proposées dans tout le pays auprès de producteurs, dans les écoles, des lieux de goût et lors de fêtes locales.

L’événement se présente comme le plus grand rendez-vous populaire de l’alimentation en Suisse. La prochaine édition aura lieu du 12 au 22 septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

St-Sulpice (VD): le plan d'affectation "Sus le Jordil" refusé

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Le corps électoral de St-Sulpice (VD) a refusé dimanche le projet de quartier "Sus le Jordil" (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "Sus le Jordil" a été refusé dimanche par la population de St-Sulpice lors d'un référendum. Lancé voici plus de dix ans, il prévoyait la construction de 153 logements pouvant accueillir 310 habitants sur un terrain privé.

Le projet a été refusé par 836 voix contre et 724 pour, a communiqué Michelle Fournier, secrétaire municipale, à Keystone-ATS. Le taux de participation s'est élevé à 57,8%.

"La Municipalité estime que c'est une occasion manquée de profiter d'un quartier bien pensé avec une densification relativement modérée", a déclaré le syndic Etienne Dubuis à Keystone-ATS. "Le jour où la commune devra revoir son plan d'affectation et qu'elle le soumettra au canton, un taux d'occupation du sol plus élevé sera exigé", a-t-il relevé.

Et de rappeler qu'une option serait que le propriétaire attribue le terrain à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants pour y installer des portakabin, ce qui ne nécessite pas l'aval de la commune. "C'est une possibilité qui a déjà été évoquée, cela s'est déjà produit dans plusieurs communes", a expliqué le syndic. Patrimonium, représentant du propriétaire privé, prend pour l'heure acte de la décision, a indiqué la société.

Le projet était en élaboration depuis plusieurs années. Suite aux nombreuses oppositions, il avait été remanié. Les appartements devaient notamment attribués en priorité aux Serpelious. Les espaces verts devaient occuper 85% de la surface du terrain. Le plan d'affectation était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal. Il avait fait l'objet d'un référendum.

De leur côté, les opposants s'inquiétaient de la densification que provoquerait ce projet dans la commune de 4900 habitants. Leurs arguments étaient également liés au surplus de trafic et à la pression sur les infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Cantons, hautes écoles et gauche critiquent l'enveloppe 2025-2028

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Les hautes écoles jugent insuffisant le financement prévu par le Conseil fédéral pour la période 2025-2028 et craignent une perte de leur compétitivité (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet du Conseil fédéral mis en consultation jusqu'à ce dimanche prévoit 29,7 milliards de francs pour la formation, la recherche et l'innovation en 2025-2028. Pour les cantons, les hautes écoles et la gauche, c'est insuffisant pour garantir la compétitivité.

Le message du Conseil fédéral sur l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation pour la période 2025 à 2028 (message FRI) était le premier soumis à une procédure de consultation publique. Pour ses critiques, l'objectif de croissance du financement de 2% en moyenne en termes nominaux ne tient pas compte du contexte d'inflation et des nouveaux défis.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) dénonce les coupes budgétaires et réclame une croissance des moyens d'au moins 2,5%, à l'instar des partis de la gauche. Swissuniversities craint "un démantèlement douloureux des prestations", rejoint par le Conseil des EPF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Fitnesspark Malley ferme soudainement ses portes

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Le Fitnesspark Malley mettra la clé sous le paillasson le 30 septembre, dix jours après avoir annoncé sa fermeture (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fitnesspark Malley à Prilly (VD) met la clé sous le paillasson au 30 septembre. Le personnel et les membres en ont été informés mercredi dernier. Le site représentait "depuis plusieurs années un défi financier important", selon son propriétaire movemi, appartenant au groupe Migros. La chaîne Let's Go reprend le flambeau.

"Nous avons décidé de renoncer à l'emplacement actuel du Fitnesspark Malley", écrit movemi sur le site internet du club. En cause notamment, "des coûts d'entretien et d'infrastructures disproportionnés ainsi que les conséquences de la pandémie".

"En outre, par rapport à d'autres studios, le nombre de membres à Malley n'a cessé de diminuer au lieu de croître. Malgré diverses mesures d'optimisation, nous n'avons pas réussi à obtenir des résultats permettant de maintenir une situation économique viable", justifie l'entreprise, qui réunit depuis 2022 sous un même toit les marques Activ Fitness et Fitnesspark.

Créé en 2001, le studio de Malley, doté d'une piscine et d'espaces bien-être, se présentait comme la "plus grande salle d'entraînement de Romandie". Il emploie 55 collaborateurs et compte quelque 1800 membres.

Vives réactions

L'annonce de la fermeture à court terme du lieu a fait l'effet d'une bombe auprès du personnel. "Nous avons été convoqués pour une séance mercredi dernier. Nous sommes sous le choc, on est perdu quant à notre futur", a déclaré dimanche un collaborateur à Keystone-ATS. La nouvelle a également provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment la méthode "inacceptable" et s'inquiètent pour les employés.

Interrogé par Keystone-ATS sur la soudaineté de l'annonce, movemi explique notamment que "les contrats entre Let's Go et le bailleur ont été signés à très court terme, de sorte que nous n'avons malheureusement pas eu la possibilité de communiquer avec une plus grande anticipation".

L'employeur affirme soutenir "activement les collaborateurs concernés dans la recherche d'une solution de succession. Nous évaluons notamment les possibilités au sein de movemi, comme par exemple un passage au format Activ Fitness".

"En outre, les entreprises Migros environnantes ont été informées en conséquence, afin que le plus grand nombre possible de nos collaborateurs puissent être réemployés au sein de Migros et dans des entreprises partenaires".

Plus en Suisse romande

Fitnesspark Malley était le seul club de la marque en Suisse romande, les seize autres se situant Outre-Sarine. "Si l'on considère un horizon à court terme, nous nous concentrons actuellement en Suisse romande sur le format Activ Fitness. Toutefois, nous sommes constamment à la recherche de sites potentiels dans la région, et cela vaut pour les deux formats", précise movemi.

À partir du 1er octobre 2023, Let's Go reprend l'installation et la gère de manière autonome.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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