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Environnement

Le monde de demain: des sacs plastiques... sans plastique!

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Une innovation genevoise pour lutter contre la pollution des sacs plastiques, c’est le monde de demain…

Benoît RouchaleauLe monde de demain

La meilleure alternative au sacs en plastique, c’est quand même le sac en plastique... sans plastique. Petite révolution que l’on doit à la start up genevoise Preserve et son sac soluble: il s’autodétruit en 5 minutes seulement dans de l’eau à 85 degrés, mieux même il se décompose entièrement dans la nature en l’espace de 180 jours. Au 1er regard, ils ressemblent aux autres sacs classiques, sauf que le secret de celui-ci, c’est qu’il est composé d’extraits de roches calcaires et de gaz naturels et non pas de pétrole, comme les sacs plastiques traditionnels. Le créateur genevois les trouve également plus efficaces que les alternatives biodégradables qui existent déjà en papier, en coton, en amidon de maïs ou à base de manioc. Et d’expliquer par exemple qu’un sac en coton doit être utilisé 54 fois avant d’avoir un impact positif sur l’environnement. Que le papier est synonyme de déforestation et que ceux faits à partir d’aliments ont un comme un “arrière-goût” alors qu’une partie de la population souffre de malnutrition. 

Est-ce qu’il est déjà disponible ce sac du futur? 

Il existe déjà 2 gammes et 5 modèles différents, plus ou moins grands, plus ou moins résistants. Notez au passage que les sacs sont certifiés pour être en contact avec les aliments et qu’ils sont aussi customisables.  Le jeune entrepreneur genevois cherche pour l’instant à les commercialiser directement auprès des chaînes de magasins qui seraient intéressées par cette approche écologique. Et à l’heure où l’on consomme 500 milliards de sacs en plastique chaque année à travers le monde et qu’une infime proportion est recyclée, le zéro plastique pourrait aussi être fantastique. 

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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Environnement

A Pentecôte, les caves ouvertes vaudoises arroseront tout le canton

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Les Caves ouvertes vaudoises font leur retour pour le week-end de la Pentecôte (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les caves ouvertes vaudoises reviennent samedi et dimanche prochains pour une 14e édition. Près de 250 vigneronnes et vignerons ouvriront leurs domaines à travers tout le canton.

L'événement est l'occasion de plonger au coeur des terroirs vaudois de Bonvillars, Chablais, Côtes de l'Orbe, la Côte, Lavaux ou Vully et de découvrir leurs nouveaux millésimes, indique l'Office des vins vaudois qui orchestre la manifestation.

Sur La Côte, plus de 100 vignerons participent. Vufflens-le-Château en accueillera notamment une dizaine sur la place du village avec plus de 70 vins à déguster. Le petit train des vignes reliant Morges à Vufflens ainsi que des navettes spécialement affrétées permettront aux visiteurs de se déplacer.

Dans le Chablais, les sept caves indépendantes d'Ollon ouvriront leurs portes au public. Douze producteurs se regrouperont dans le quartier historique du cloître à Aigle, où ils côtoieront boulangers et brasseurs locaux. Produits du terroir, groupes de musique, fanfare, sonneurs de cloche et cor des alpes seront également de la partie.

A Lavaux, un groupe de 70 bénévoles, les "Lavaux Angels", assumera pour la troisième année l'accueil des visiteurs aux gares de Cully, Chexbres et Grandvaux, afin de soulager les vignerons des tâches logistiques. Ils les orienteront dans les différents villages en fonction de l'affluence.

Les billets comprenant un verre de dégustation sont disponibles en ligne au prix de 40 francs, transports publics compris grâce aux cartes journalières Mobilis qui permettent de voyager dans tout le canton. Les sésames comprennent également un bon de réduction de 20 francs sur l'achat de six bouteilles en cave.

L'an dernier, la manifestation avait attiré plus de 80'000 visiteurs.

www.mescavesouvertes.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Un projet participatif pour évaluer la santé du lac Léman

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Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'EPFL a lancé un projet de science participative dans le but de mesurer l'état de santé du lac Léman, indique la haute école jeudi. Dans ce cadre, elle recherche des bénévoles possédant une embarcation pour récolter jusqu'en octobre 2025 des données sur la clarté des eaux du plus grand lac alpin.

 

Sur les quelque 500 bénévoles recherchés dans le cadre du projet Lémanscope, près de 270 ont déjà été trouvés, peut-on lire sur le site internet dédié. Dirigé par l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), le programme est mené en collaboration avec l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l'eau (Eawag), l'Université de Lausanne (UNIL) et l'Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL).

Lémanscope part d'un constat simple: face à des menaces difficilement prévisibles et à cause de données lacunaires, les scientifiques ont de la peine à poser un diagnostic formel sur la santé du plus grand plan d'eau douce d'Europe occidentale. Dérèglement climatique, pollutions, espèces invasives telles que la moule quagga sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la qualité des eaux.

L'absence d'un brassage complet du lac aussi. Ce phénomène - qui intervient d'habitude de manière naturelle, mais ne s'est plus produit depuis 12 ans - permet de mélanger les eaux profondes et de surface et ainsi répartir l'oxygène et les nutriments.

Face à ces incertitudes, les scientifiques cherchent des repères. Mesurer la transparence et la couleur des eaux donne des informations précieuses sur la santé d'un plan d'eau, selon eux. C'est là que les bénévoles entrent en scène: après inscription, ils reçoivent un outil scientifique appelé "disque de secchi" qu'ils doivent faire glisser au fond de l'eau jusqu'à ne plus le voir. Ils reportent ensuite les données mesurées dans une application à télécharger sur le téléphone portable.

Les mesures effectuées par les bénévoles sont ensuite transmises aux scientifiques et couplées aux données satellites. Elles contribuent in fine à une meilleure compréhension de l'état de santé du Léman, souligne l'EPFL.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Moudon fête le bio sous toutes ses formes

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Les visiteurs pourront se fournir en plantons bio ou participer à l'une des nombreuses activités au programme (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Foire agricole suisse bio et le Salon du vin suisse bio a lieu ce week-end à Moudon (VD). Marché aux plantons, dégustation de vin, jeu de l'oie géant: de nombreuses animations sont prévues pour tous les publics. BioVaud, l'association des productrices et producteurs bio du canton de Vaud, qui fête ses 30 ans cette année, est l'invité d'honneur.

Ces deux journées ont pour but de présenter "l'ensemble de la diversité de l'agriculture et de la viticulture biologiques", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les créatifs se réjouiront des ateliers chips d'ortie, semis de plantes, lactofermentation, saponification ou encore spagyrie.

Les plus grands pourront suivre le riche programme de conférences consacrées notamment aux bienfaits de l'ail noir, à la promotion de la traction animale ainsi qu'à l'assurance sociale alimentaire, pendant que les plus jeunes s'initieront au cirque, à la fabrication de papier végétal, écouteront des contes ou s'élanceront sur des tyroliennes à l'espace Biokids.

Plusieurs activités sont prévues pour les familles, comme une chasse au trésor, un atelier de tressage de panier et des balades avec des ânes. Des jongleurs et des musiciens égaieront les deux jours de la fête. Enfin, pour joindre l'utile à l'agréable, il sera possible de faire réviser son sécateur sur un stand dédié, durant toute la durée de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040, par la plantation de jeunes arbres de différentes espèces, et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre, notamment. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

"En mains privées"

En fonction du contexte urbain, la canopée ne pourra pas atteindre 30%, mais un minimum de 10% est visé. "Le but n'est pas de mettre des arbres partout", a relevé Antonio Hodgers. Les zones prioritaires répondent à trois critères: une densité de population de plus de 8500 habitants par kilomètre carré, une température ressentie de plus de 36 degrés et un taux de canopée inférieur à 10%.

 

Chaque commune urbaine dispose d'une fiche avec la canopée actuelle et le potentiel visé. "Le deux-tiers des surfaces avec le plus grand potentiel se trouve en mains privées", a souligné le magistrat. Comme la gestion du sous-sol et des réseaux qui s'y trouvent est ce qui coûte le plus cher, la moitié du financement des plantations sera prise en charge par le canton et les communes.

204 millions

Cette stratégie est accompagnée d'un projet de loi pour financer la première tranche de 50'000 arbres en cinq ans: 41 millions de francs pour la réalisation d'actions d'arborisation cantonales qui expérimentent des techniques innovantes et reproductibles, auxquels s'ajoutent 163 millions pour les communes et les acteurs privés.

Cette stratégie fait partie du contreprojet, adopté en septembre par le Grand Conseil, à l'initiative "Climat urbain" qui a été retirée depuis. Ce texte demandait que chaque année, pendant dix ans, 1% de la voie publique soit prise sur le trafic individuel motorisé pour être notamment transformé en espaces végétalisés. Il était jugé difficile à mettre en oeuvre en raison des canalisations et câblages en sous-sol.

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