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Actualité

Le GTE se mobilise contre la préférence cantonale genevoise

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Le Groupement Transfrontalier Européen (GTE)  se mobilise contre la charte signée entre les associations faitières des employeurs à Genève et l'Office cantonal de l'Emploi (OCE). Il juge cette charte populiste, xénophobe et contraire aux accords de libre circulation entre la Suisse et l'Union Européenne.

« La préférence cantonale genevoise dans les entreprises privées est discriminatoire ». C’est le message adressé à la presse ce lundi par le Groupement Transfrontalier Européen. Pour l'entité, la coupe est pleine. Il réagit à la signature jeudi dernier d’une convention entre les associations faitières des employeurs à Genève et l’office cantonal de l’emploi. Cette charte est censée instaurer la préférence cantonale dans les entreprises privées sur une base volontaire.

Le GTE estime que cette convention contribue à générer des tensions autour des frontaliers alors que leurs conditions de travail se détériorent petit à petit. Les détails de Michel Charrat, président du Groupement Transfrontalier Européen.

Michel CharratPrésident du Groupement Transfrontalier Européen

 

La cohésion sociale en danger

L'apparition de cette convention alors qu'il existe déjà une forte tension autour des frontaliers n'aide pas à apaiser cette situation délétère. Pour Michel Charrat, à terme cela pourrait mettre en péril la cohésion sociale de la région.

Michel CharratPrésident du Groupement Transfrontalier Européen

Le GTE ne comprend pas comment dans un tel contexte des employeurs dits responsables peuvent accentuer ce climat tendu. Surtout qu'une pénurie de main d'oeuvre est annoncée dans les années à venir liée aux départs en retraite des baby-boomers.

Quid des accords bilatéraux?

Selon le GTE, cette charte en plus d'aller à l'encontre des accords bilatéraux signés entre la Suisse et l'Union Européenne, tombe mal puisque dans 3 mois le peuple suisse devra se prononcer sur les accords bilatéraux. Une chronologie qui inquiète Michel Charrat.

Michel CharratPrésident du Groupement Transfrontalier Européen

Pour le Groupement Transfrontalier Européen, la position de la Fédération des Entreprises Romandes (FER) qui a signé l'accord ne suit aucune logique. Si la convention bafoue les accords bilatéraux, la FER ne cesse de mettre en avant les bienfaits de la libre circulation des personnes et des travailleurs.

Plaider sa cause devant l'UE

Le Groupement Transfrontalier Européen déplore également qu’aucun élu genevois n’ait pris la parole pour s’opposer à cette démarche. Il va prendre contact au plus vite avec les représentants de l'UE, de la Confédération et de l'Etat français. Sa volonté est de faire remonter à la Commission Européenne les difficultés rencontrées et lui demander d'être intransigeante avec les autorités helvétiques.

Aujourd'hui, 123'650 travailleurs frontaliers travaillent dans une entreprise du canton de Genève. Parmi eux, 87'000 frontaliers ont un permis G (autorisations de travail pour les frontaliers).

Suisse

Eglise catholique: L'adjoint de Charles Morerod se met en retrait

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CREDIT: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO
Les accusations d'abus sexuels continuent d'ébranler l'Eglise catholique en Suisse. A la suite d'un signalement en justice, Bernard Sonney, le vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, a décidé de se mettre en retrait de sa fonction.

Le vicaire général, soit l'adjoint direct de l'évêque Charles Morerod, a préféré se retirer le temps de l'enquête, a indiqué vendredi le diocèse devant la presse à Fribourg. Le signalement provient de la lettre d'une victime présumée, envoyée à Mgr Morerod.

Le diocèse a aussi annoncé vendredi avoir suspendu un prêtre dans le canton de Neuchâtel. Son identité et la nature des faits, signalés par un évêque étranger, n'ont pas été précisées.

Mgr Morerod, opéré mi-septembre à la suite d'un saignement intracrânien et toujours convalescent, était absent vendredi devant la presse. Egalement privé de son vicaire général, le diocèse est actuellement dépourvu de prêtre au sein de sa gouvernance. Un comité de gestion, formé de quatre laïcs, a été mis en place ad intérim.

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Genève

Huit recours contre le prolongement du tram vers Saint-Julien (F)

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Le premier tronçon de l'extension du tram 15 en direction de Saint-Julien (F), ici en travaux du côté des Cherpines, sera mis en service en décembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, huit recours ont été déposés auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) contre le second tronçon du projet d'extension du tram 15 entre la zone industrielle de Plan-les-Ouates (ZIPLO) et Saint-Julien (F). Le canton pourrait demander la levée de l'effet suspensif.

Les recours visent la décision d'approbation des plans relative au second tronçon du projet délivrée par l'Office fédéral des transports le 10 juillet 2023, précise vendredi Sébastien Deshusses, porte-parole de l'Office cantonal des transports. Il confirmait une information de la Tribune de Genève.

Ce type de recours entraîne un effet suspensif. Si celui-ci n'est pas levé, ces recours entraîneraient un retard de plusieurs mois sur le début des travaux. Le démarrage de la construction de cette infrastructure est prévu à l'horizon du deuxième semestre 2024.

La première partie du tronçon, entre les Palettes et ZIPLO, où les travaux battent encore leur plein, sera mise en service en décembre. Le prolongement du tram 15 permettra à terme de relier au Léman Express les communes de Lancy, Plan-les-Ouates, Confignon, Perly-Certoux et de Saint-Julien grâce à la gare de Lancy-Pont-Rouge.

Selon Léman Bleu et la Tribune de Genève, des commerçants s'opposent au tracé tel qu'il est prévu entre ZIPLO et Saint-Julien (F). Ils craignent pour la survie de leurs commerces si le trafic de transit est complètement supprimé avec le passage du tram sur la route de Saint-Julien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aldi ne répercutera pas la hausse de la TVA à sa clientèle

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Aldi ne répercutera pas la hausse de la TVA en 2024. (Archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le détaillant Aldi ne compte pas répercuter sur ses produits la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2024 en Suisse, dans un contexte marqué par l'inflation et le ralentissement de la conjoncture.

Cette mesure est limitée à une année.

"En 2024, nos clients paieront l'ancienne TVA sur tout l'assortiment. Nous prenons en charge la différence pour eux", indique Jérôme Meyer, directeur d'Aldi Suisse, cité dans un communiqué publié vendredi.

La filiale helvétique du géant allemand, connu pour ses prix bas, rappelle que pour les produits alimentaires et d'autres biens de consommation courants, la taxation passera à 2,6%, contre 2,5% actuellement, et pour les autres produits il s'inscrira à 8,1%, après 7,7%.

Les tarifs resteront également inchangés pour la clientèle d'Aldi Mobile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Mobilité

Coup d'envoi des travaux de la première étape sur sol vaudois

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La 3e correction du Rhône est le plus grand projet de protection contre les crues en Suisse (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les travaux sur territoire vaudois de la troisième correction du Rhône (R3) ont débuté. Les autorités ont présenté vendredi à Ollon, dans le Chablais, le projet de réaménagement complet du fleuve entre Lavey et le lac Léman.

"La 3e correction du Rhône est le plus grand chantier fluvial de Suisse et même l'un des plus grands d'Europe", a déclaré le conseiller d'Etat vaudois de l'environnement Vassilis Venizelos. "Il s'agit de protéger des milliers de personnes d'inondations et des dégâts potentiels évalués à 2 milliards de francs tout en donnant un gros coup de pouce à la biodiversité", a-t-il affirmé.

Après 20 ans de planification, ce chantier inédit se déclinera en sept étapes principales, sur 30 km, jusqu'en 2040. Il affectera les deux berges du Rhône, soit les territoires vaudois et valaisans.

Nouvelle digue

La première étape concerne notamment la construction d'une nouvelle digue de 1,5 km (3,5 m de haut et 20 m de large) sur les communes d'Ollon et de Bex, autour de la forêt des Grandes Iles, de l'embouchure de la Gryonne jusqu'au pont de la Moutonnerie à St-Triphon. Elle mesurera 3,5 m de hauteur pour près de 25 m de largeur. Elle a débuté le 4 septembre dernier.

C'est dans ce secteur en particulier que la digue actuelle, vieille de 80 ans, menace de céder en cas de fortes crues, fragilisée par l'érosion. L'objectif consiste à protéger en particulier la zone industrielle d'Aigle, forte de quelque 5500 emplois, contre les inondations.

"Il ne faudrait que cinq heures pour que cette zone, située à moins de 8 km en aval, se retrouve sous deux mètres d'eaux", a expliqué Marianne Gfeller, responsable de la section R3 à la Direction générale de l'environnement du Département de M. Venizelos.

Revitaliser et renaturer

"Ce premier réaménagement permettra aussi d'entamer des travaux de revitalisation et de renaturation du fleuve en favorisant la biodiversité qui l'entoure", a ajouté Mme Gfeller. Quant à la digue actuelle, elle disparaîtra complètement dans quelques années.

Le financement de cette première intervention, entièrement sur sol vaudois et qui s'achèvera en automne 2025, se monte à 20 millions de francs. Il est assuré par la Confédération, les Cantons de Vaud et du Valais, ainsi que les communes concernées. A terme, l'ensemble de la correction du Rhône sur les 30 km du fleuve dans le Chablais, entre Bex et Yvorne, est estimé à 730 millions de francs.

Les six autres étapes concernent notamment l'élargissement de la digue actuelle dans différents secteurs, passant de 60 à 95 m, la construction d'un palier hydroélectrique à Massongex, la revitalisation et la renaturation de plusieurs zones, dont le delta de l'embouchure du Rhône. Elles seront échelonnées de 2024 à 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Fréquentation des salles obscures: une hausse de 30% en un an

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Les salles de cinéma se battent bec et ongles pour continuer d'exister. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Les amateurs du 7e art semblent reprendre le chemin des salles obscures. Cette année, leur fréquentation a grimpé de 30% par rapport à 2022, passant de 6 à 7,8 millions d'entrées, selon ProCinéma, l’association des exploitants de salles et des distributeurs.

Il ne manque que 10% pour retrouver les chiffres d’avant la pandémie. "Nous espérons retrouver l'année prochaine les résultats de 2019", déclare René Gerber, secrétaire général de ProCinema dans une communiqué, publié en fin de semaine.

Les blockbusters restent les locomotives. "Avatar: La voie de l’eau" a enregistré plus d’un million d’entrées, "Barbie", 640’000, et "Super Mario Bros. Movie", 560’000. Avec une part de marché de 5,6% (419’058 entrées), le film suisse se maintient à son niveau habituel.

Places assises en légère baisse

Le nombre de salles de cinéma reste à peu près constant depuis 2019, avant le début de la pandémie: ProCinema en dénombre 605 contre 609 il y a quatre ans. Les places assises n'ont que marginalement diminué, passant de 101'739 (2019) à 97'455 (2023).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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