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YB avec Villarreal, ManU et l'Atalanta

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Young Boys retrouvera Manchester United en Ligue des champions (© KEYSTONE/THOMAS HODEL)

Pas de Leo Messi ni de Cristiano Ronaldo au Stade de Suisse ! Les Young Boys ne croiseront pas la route d'un monstre sacré lors de la phase de poules de la Ligue des champions.

Effectué à Istanbul, le tirage au sort a placé les Bernois dans le groupe G avec Villarreal et Manchester United, les deux finalistes de la dernière Europa League, et l'Atalanta de Remo Freuler.

Voyage dans le temps

Les Young Boys ont l'impression de voyager dans le temps dans la mesure où ils avaient déjà affronté il y a trois ans lors de leur première participation en phase de poules Manchester United - défaites 3-0 et 1-0 -, un club italien - Juventus - et un club espagnol - Valence.

Sur le papier, la formation de David Wagner n'a aucune chance d'échapper à la quatrième place. Les Espagnols, les Anglais et les Italiens évoluent à un niveau que les Bernois peineront à atteindre.

Les Young Boys auraient sans doute préféré figurer dans le groupe A avec le PSG de Messi et le Manchester City sans doute de Ronaldo. Ou dans le groupe E qui réunit trois clubs mythiques avec le Bayern Munich, le FC Barcelone et Benfica.

Trois adversaires de premier plan

Détenteur de l'Europa League, le Villarreal d'Unai Emery, malgré son départ frileux en Liga - 0-0 contre Grenade et contre l'Espanyol - s'appuie sur un collectif de premier ordre. A Manchester United, Ole Solskjaer peut compter sur le brio de Paul Pogba et l'efficacité clinique de Bruno Fernandes.

Enfin, l'Atalanta pratique depuis plusieurs saisons le plus beau football de l'Italie sous la férule de Gian Piero Gasperini. Comme en 2018, les chances de qualification des Young Boys pour les huitièmes de finale, ou pour un repêchage en Europa League, apparaissent bien minimes.

Le groupe de la "mort" issu de ce tirage est sans aucun doute celui qui réunit l'Atlético Madrid, Liverpool, le FC Porto et le Milan AC.

Composition des groupes

Le tirage de la phase de poules. Groupe A: Manchester City, Paris Saint-Germain, Leipzig, Bruges. Groupe B: Atlético Madrid, Liverpool, Porto, Milan AC. Groupe C: Sporting Lisbonne, Borussia Dortmund, Ajax Amsterdam, Besiktas Istanbul. Groupe D: Inter Milan, Real Madrid, Shakhtar Donetsk, Sheriff Tiraspol. Groupe E: Bayern Munich, FC Barcelone, Benfica Lisbonne, Dynamo Kiev. Groupe F: Villarreal, Manchester United, Atalanta Bergame, YOUNG BOYS. Groupe G: Lille, FC Séville, Salzbourg, Wolfsburg. Groupe H: Chelsea, Juventus Turin, Zenit St-Pétersbourg, Malmö.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Des parlementaires israélien et palestinien ont discuté à Genève

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La conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pourrait se rendre dans les prochains mois dans le cadre d'une mission de l'Union interparlementaire (UIP) au Proche-Orient avec certains homologues (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des parlementaires israélien et palestinien se sont réunis autour de la même table à Genève. Une mission dans le cadre de l'Union interparlementaire (UIP) pourrait avoir lieu dans les prochains mois.

Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, l'Assemblée de cette organisation a donné lieu à une rare réunion actuellement, dimanche dernier, entre un parlementaire israélien et son collègue palestinien. Ceux-ci sont membres du Comité de l'UIP sur le Proche-Orient, dont fait partie aussi la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE).

"La discussion a été très courte" en raison d'une séance en plénière qui suivait, a-t-elle affirmé à Keystone-ATS. "Ils parlent ou plutôt ils s'engueulent, mais c'est déjà se parler", fait remarquer de son côté son collègue Laurent Wehrli (PLR/VD), membre du bureau de la Commission Paix et sécurité de l'UIP et qui a siégé dans ce comité avant la Genevoise.

Il dit avoir oeuvré pour que la Suisse conserve un siège. "Depuis plusieurs années, c'est l'un des seuls formats où les deux parties se rencontrent encore. Et c'est toujours le cas", salue-t-il. Et d'ajouter que "quand on se parle directement, c'est autre chose".

Sur la table actuellement, la date d'une mission du comité dans la région. La Knesset, le Parlement israélien, affirme ne pas pouvoir l'accueillir avant juillet. Etant donné la situation dans la bande de Gaza, les Palestiniens, soutenus par d'autres, souhaiteraient que cette mission puisse avoir lieu plus tôt.

Pas à la place de gouvernements

L'objectif est de pouvoir rencontrer des parlementaires et d'autres responsables à Jérusalem et Ramallah. Mais aussi peut-être à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Amman.

Face au blocage entre gouvernements, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU où il aura fallu six mois jusqu'à lundi pour une résolution appelant à un cessez-le-feu, les parlementaires mettent en avant une approche plus informelle. Sans pour autant régler les divisions entre exécutifs.

"Ce n'est pas notre mission qui aboutira à un cessez-le-feu", admet Mme Fehlmann Rielle. "Notre rôle est plutôt d'établir un dialogue et de discuter de l'après-guerre".

Là encore, son collègue acquiesce. "Il ne faut pas penser que les parlements puissent remplacer les exécutifs", insiste M. Wehrli, raison pour laquelle la date n'aurait, selon lui, que des conséquences symboliques. D'autant plus que dans la phase actuelle, il doute que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "se sente obligé d'écouter ce que des parlementaires auraient à lui dire s'il les recevait".

La diplomatie parlementaire peut en revanche être "complémentaire", ajoute-t-il. Ces personnes votent les financements et ont par conséquent une influence. Et parfois, elles se retrouvent ensuite au gouvernement, affirme le conseiller national.

Plusieurs textes rejetés

La présidente de l'UIP Tulia Ackson s'est rendue fin novembre dans la région. "Il y a vraiment une volonté du Comité d'y aller", insiste Mme Fehlmann Rielle qui n'exclut pas que ses collègues de l'Etat hébreu cherchent à jouer la montre. "Ils ont proposé un calendrier" et devront assumer s'ils ne participent pas alors que la mission est finalisée, dit-elle.

Comme au Conseil de sécurité de l'ONU, les divisions en plénière restent importantes à l'UIP. Lors de l'Assemblée, à laquelle participaient des centaines de parlementaires de plus de 130 pays, la délégation israélienne a renoncé à un projet de résolution qui demandait la libération des otages retenus par le Hamas.

Deux autres textes ont été rejetés. L'un, sud-africain, appelait à l'application des ordonnances d'urgence prises par la Cour internationale de justice (CIJ) et l'autre, danois et soutenu par le groupe européen, demandait un cessez-le-feu. Dans une déclaration mercredi après-midi "au nom des parlementaires du monde entier", Mme Ackson et le secrétaire général de l'UIP Martin Chungong appellent toutefois à un "cessez-le-feu immédiat" et à aider urgemment les populations.

Avancée sur d'autres conflits

Plus largement, des exemples montrent l'intérêt d'une diplomatie parlementaire. Il y a quelques jours, les présidents des parlements arménien et azerbaïdjanais ont discuté à Genève grâce aux bons offices de l'organisation. M. Wehrli est lui désormais membre d'un dispositif pour faciliter le rapprochement entre collègues chypriotes turcs et chypriotes grecs. Un mécanisme de dialogue entre eux, notamment en cas d'urgence pour les deux communautés comme des incendies, a été établi.

Même constat sur l'Assemblée de l'UIP. "Cela fait chaud au coeur de se dire qu'il y a un lieu en Suisse où des parlementaires de pays ennemis se retrouvent en paix", glisse M. Wehrli.

"La diplomatie parlementaire est un vrai complément de l'ONU et d'autres instances multilatérales", renchérit M. Chungong. "Au-delà de l'effet d'annonce", les Arméniens et Azerbaïdjanais veulent poursuivre leur dialogue facilité par l'organisation, dit-il. Et de revendiquer une approche "plus discrète", "plus informelle" que la diplomatie gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Toujours plus de Suisses vivent dans les pays d'Europe

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Les Suisses de l'étranger se retrouvent dans l'Organisation des Suisses de l'étranger, dont on voit ici une image du dernier congrès à St-Gall (Archives). (© Keystone/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse est une nation d'expatriés. Les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique montrent en effet que la communauté helvétique à l'étranger a augmenté de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente. Près des deux tiers vivaient en Europe.

Et plus d'un quart résidait en France, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Au 31 décembre 2023, 813'400 Suisses étaient inscrits auprès d'une représentation à l'étranger. En 2022, la population des Suisses de l'étranger avait déjà augmenté de 1,5%.

C'est en Asie que la communauté des expatriés a le plus crû (3,1%), suivie par l'Europe (1,9%), l'Océanie (1,2%), l'Amérique du Nord (1%) et l'Amérique latine avec les Caraïbes (0,4%). Seule l'Afrique a connu une baisse de 0,2%.

L'OFS n'attribue que partiellement cette évolution aux mouvements migratoires. La différence entre les naissances et les décès ainsi que les naturalisations y ont contribué. Les trois quarts des Suisses de l'étranger ont plusieurs nationalités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Etats-Unis: Quatre morts dans une attaque au couteau

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L'assaillant a sévi en divers endroits de Rockford, ci-contre (Archives). (© KEYSTONE/AP Rockford Register Star/SCOTT P. YATES)

Quatre personnes, dont une adolescente, ont été tuées et au moins cinq blessées après l'attaque au couteau de la part d'un homme à différents endroits de Rockford, dans l'Etat de l'Illinois, a indiqué la police américaine.

Un suspect de 22 ans a été placé en garde à vue suite à ces attaques qui ont eu lieu mercredi, a précisé dans un communiqué la police de la ville située à environ 150 km au nord-ouest de Chicago.

Le communiqué ne mentionne aucun mobile possible.

Parmi les personnes tuées figurent une jeune fille de 15 ans, une femme de 63 ans et deux hommes âgés de 49 et 22 ans, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Elimination de terroristes identifiés en ligne jugée problématique

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L’analyse des réseaux sociaux est devenue un outil incontournable de traçage numérique. Elle devient problématique au regard du droit lorsqu'elle guide à elle seule des opérations militaires délibérément létales. Ici, une frappe de drone contre le véhicule d'un leader taliban en 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP/ABDUL SALAM KHAN)

L'élimination de terroristes identifiés en ligne est jugée problématique au regard du droit international. Cette pratique conduit probablement à de nombreuses bavures, selon une étude de juristes et sociologues de l'Université de Genève.

"L'analyse des réseaux sociaux ne devrait pas être l'outil prédominant, voire le seul outil employé pour des prises de décision aussi définitives qu'une élimination physique", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal of Conflict and Security Law.

En analysant un corpus de rapports et d'articles académiques, émanant d'historiens, de juristes ou de journalistes, l'équipe a évalué à quelle fréquence, comment et à quelles fins l'analyse des réseaux sociaux (ARS) est utilisée dans les opérations antiterroristes.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, de telles opérations sont souvent assimilées - au regard du droit - aux conflits internationaux. Mais comme le fait remarquer Michael Moncrieff, premier auteur de l'étude, les combats contre Al-Qaïda en Afghanistan ou le groupe Etat islamique (EI) en Syrie ne sont pas de même nature qu'un conflit traditionnel.

Savoir à qui l'on a affaire

Le droit humanitaire international impose de savoir à quel individu l'on a affaire. Surtout quand il s'agit de l'éliminer. Il établit une distinction fondamentale entre les forces combattantes, qui seules peuvent être légalement prises pour cible, et les autres.

De fait, certains groupes dits terroristes remplissent les critères d'un “groupe armé organisé", explique le chercheur, cité jeudi dans un communiqué du Fonds national suisse (FNS). Ils peuvent donc être considérés comme engagés dans un conflit armé.

La question devient épineuse lorsque c'est l'ARS qui est utilisée pour pallier un déficit d'information. L'appartenance d'un individu à un groupe donné est alors établie à partir du type de relation ou de la fréquence de ses contacts avec tel ou tel terroriste, avéré ou présumé.

D'un point de vue légal, de tels critères de proximité sont insuffisants pour incriminer un individu, estiment les auteurs. "Même si quelqu'un a des contacts répétés en ligne avec un terroriste, ça ne fait pas forcément de lui un membre du groupe", estime Michael Moncrieff.

Attaques de drone

L'emploi de l'ARS est jugé particulièrement problématique s'il guide à lui seul des opérations létales. Un raid de drone est par essence définitif. Plusieurs témoignages tendent à montrer que de telles bavures étaient relativement fréquentes, notamment en Afghanistan.

Selon certains experts, 90% des attaques de drones reposent au moins partiellement sur ces analyses. De même, des témoignages issus de plusieurs études suggèrent qu'il en faut parfois peu pour qu'un individu soit désigné terroriste et éliminé.

L'ARS n'est pas pour autant un instrument à proscrire dans la lutte antiterroriste, selon les auteurs. Elle peut s'avérer très utile pour comprendre les aspects organisationnels des groupes terroristes, anticiper leurs actions ou déterminer qui collabore avec qui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

En Chine, Xiaomi accélère dans le monde de la voiture électrique

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Xiaomi , numéro trois mondial du smartphone, s'est servi de son expérience dans ce domaine pour se lancer dans le créneau des véhicules électriques. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le géant chinois de l'électronique Xiaomi, qui prépare depuis des années son entrée dans l'automobile, commercialise jeudi sa première voiture électrique en Chine, où fait rage une guerre des prix sur ce marché très concurrentiel.

La marque est incontournable dans le pays pour les smartphones, tablettes tactiles, montres connectées, écouteurs, trottinettes ou encore les scooters mais aussi les autocuiseurs à riz intelligents.

Xiaomi, dont le siège se trouve à Pékin, avait annoncé en 2021 se lancer sur le créneau très convoité des véhicules électriques, sur lequel de nombreuses marques chinoises mettent le turbo.

Le groupe met sur le marché sa Xiaomi SU7 ("Speed Ultra" 7), une berline dont le design n'est pas sans rappeler celui d'une voiture de sport de luxe.

La SU7 est équipée d'une sonorisation qui "recrée le frisson de la conduite d'une voiture de sport", précise Xiaomi, qui sur ce créneau entre en concurrence frontale avec le champion chinois de l'électrique BYD et l'américain Tesla.

Avec cette arrivée dans l'automobile, "je mets ma réputation en jeu", a averti le patron de Xiaomi, Lei Jun, sur le réseau social X (ex-Twitter), alors que d'autres concurrents chinois ambitieux ont échoué à s'imposer.

Evergrande NEV, filiale du groupe immobilier criblé de dettes, se donnait ainsi à sa création en 2019 "trois à cinq ans" pour devenir le constructeur "le plus puissant" au monde dans le domaine de la voiture électrique.

La marque joue aujourd'hui sa survie, fragilisée par les déboires de sa maison mère et des ventes qui peinent à décoller. Evergrande NEV a annoncé mercredi n'avoir vendu que 1.389 véhicules au total.

Stratégie prix

Xiaomi n'a pas encore divulgué le prix de sa voiture. Mais son patron avait évoqué moins de 500'000 yuans (63'600 francs environ).

Des analystes s'attendent à ce que ce soit deux fois moins.

"La fourchette 200'000 - 250'000 yuans est à l'heure actuelle la tranche la plus concurrentielle en Chine pour les véhicules électriques", souligne l'un d'eux, Johnson Wan de la banque d'affaires Jefferies, interrogé par l'agence Bloomberg. Cela correspond à un prix entre 25'000 et 30'000 francs.

Xiaomi est le numéro trois mondial du smartphone. Son expérience dans ce domaine a servi de base pour l'automobile et en particulier pour déterminer les prix.

"Je pense que les premiers acheteurs (de SU7) seront nos utilisateurs de smartphones. Donc c'est notre stratégie", avait expliqué le mois dernier le président de Xiaomi, Lu Weibing, à la chaîne américaine CNBC.

Le lancement de la SU7 intervient après la publication mardi par BYD d'un bénéfice annuel record en 2023.

Le marché chinois de l'électrique a connu ces dernières années un développement à vitesse grand V, porté notamment par des subventions à l'achat, qui ont toutefois disparu fin décembre 2022.

Pour maintenir la cadence sur fond de ralentissement économique, des dizaines de constructeurs locaux se sont lancés dans une guerre des prix en Chine, au risque de fragiliser leur rentabilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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