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La terre a tremblé à Constance en Allemagne

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La terre n'avait jamais tremblé aussi fort dans la région de Constance en Allemagne, tout près de la frontière suisse, depuis le début des mesures. (©Service sismologique suisse)

Un séisme d'une magnitude de 3,7 s'est produit dans la nuit de lundi à mardi à environ 10 kilomètres au nord-ouest de Constance en Allemagne, près de la frontière suisse. Il a été suivi de plusieurs répliques. La terre n'avait jamais tremblé aussi fort dans la région.

Le séisme s'est produit à 01h17 à une profondeur de 4 kilomètres, a indiqué le Service sismologique suisse (SED) à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Il a été précédé d'une secousse de magnitude 2,9 à 01h06 et suivi de plusieurs répliques dont la plus forte a été mesurée à 02h42 à une magnitude de 3,2.

Le SED a reçu une douzaine d'appels de la population attestant avoir ressenti la secousse principale. En règle générale, on ne s'attend toutefois pas à des dégâts pour un séisme de cette magnitude.

D'après le SED, la région n'est guère active sur le plan sismique. Le dernier tremblement de terre perceptible enregistré s'y est produit en 1976 avec une magnitude de 2,6. D'autres séismes pourraient avoir lieu dans les prochaines heures, voire prochains jours. "Des tremblements de terre d'une ampleur similaire, voire supérieure, sont peu probables, mais ne peuvent être exclus", note ainsi le SED.

Plus de 700 en 2019

Plus de 700 tremblements de terre ont été enregistrés en Suisse depuis le début de l'année 2019, détaille le site internet du SED. La plupart avaient une magnitude inférieure à 2,5, valeur à partir de laquelle les séismes sont ressentis par la population.

En 2018, plus de 900 séismes ont été enregistrés en Suisse et seuls 25 d'entre eux avaient une magnitude de 2,5 ou plus, avait indiqué le SED en janvier. Sur la durée, toutes les régions de Suisse subissent des séismes, avait-il aussi précisé. Par ailleurs, un séisme de magnitude 6 ou plus, avec de lourdes conséquences, ne se produit que tous les 50 à 150 ans sur le territoire helvétique.

Le SED, rattaché à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), est l'institution fédérale compétente en matière de tremblements de terre. Il suit l'activité sismique en Suisse et dans les régions limitrophes avec plus de 100 stations de mesure. Il évalue aussi le risque sismique dans le pays et informe les autorités et le public en cas d'événement. Le SED compte environ 70 employés.

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Genève

Un taux de participation historiquement bas qui questionne

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La chancellerie d'Etat était "très déçue" du taux de participation enregistré dimanche. Il a atteint seulement 28,21%. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le taux de participation a atteint dimanche 28,21%, un niveau historiquement bas, selon la chancelière d'Etat Michèle Righetti-El Zayadi. Ce score interpelle le Conseil d'Etat qui se demande "si la démocratie directe n'est pas en train de péricliter".

"Les gens en ont marre de voter", a relevé dimanche devant la presse la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet. Les Genevois ont été appelés aux urnes en février pour des votations fédérales, en mars pour les élections municipales et en avril pour le deuxième tour des élections municipales.

Ce taux "très décevant" peut s'expliquer par l'absence d'objet fédéral et par le fait que le peuple a déjà beaucoup voté cette année, a précisé la chancelière. Il faut remonter à 1999 pour retrouver un taux de participation aussi bas pour des votations cantonales.

La chancellerie va poursuivre ses efforts pour motiver la population à voter. Elle intervient notamment dans les écoles pour encourager les jeunes faire usage de ce droit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tsahal débute une "vaste opération terrestre" à Gaza

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Une "vaste offensive terrestre" est en cours à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé dimanche lancer de "vastes opérations terrestres" dans la bande de Gaza, en parallèle de négociations indirectes à Doha pour obtenir un cessez-le-feu. Tsahal avait intensifié ses bombardements samedi.

Cette annonce intervient au lendemain de l'intensification par l'armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza visant à obtenir, selon elle, la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l'international.

Alors que des négociations indirectes se tiennent à Doha pour obtenir un cessez-le-feu, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive de son armée, tout en affirmant que l'accord devrait inclure l'"exil" du Hamas et le "désarmement" du territoire assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement palestinien.

"L'équipe de négociation à Doha s'efforce d'épuiser toutes les possibilités d'accord", a indiqué le bureau de M. Netanyahu, "que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l'émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d'une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l'exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza".

Plan pour la conquête de Gaza

Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour "la conquête" de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.

Le jour de l'annonce par l'armée de l'expansion de ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise "sans condition préalable" des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.

Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec "une grande flexibilité".

50 tués

Jusque-là, le Hamas s'est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.

Israël a repris le 18 mars ses bombardements, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. Depuis le 2 mars, il bloque l'entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza.

Dimanche, au moins 50 personnes ont été tués par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, évoquant un "bilan préliminaire". Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués.

"Tous sont morts"

Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui.

A l'hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l'AFP. A côté, des proches pleurent. A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes.

"Je n'étais pas là", raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. "Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte".

L'armée israélienne n'a pas commenté ces attaques dans l'immédiat.

Hôpitaux hors service

Dans le nord de Gaza, "tous les hôpitaux publics sont désormais hors service", a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.

"L'occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l'hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l'arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l'hôpital à fermer", a-t-il ajouté.

Après l'expansion de l'offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut "arrêter le massacre à Gaza", a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Ca suffit", a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Troinex accepte la nouvelle passerelle sur la Drize

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Troinex va remplacer la passerelle actuelle sur la Drize par un nouvel ouvrage. Le crédit d'engagement pour sa réalisation, de 2,458 millions, a été accepté dans les urnes dimanche (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Troinex va construire une nouvelle passerelle pour les piétons et les cyclistes sur la Drize. Le crédit d'engagement pour sa réalisation, de 2,458 millions, a été accepté par 50,75% des votants dimanche. Le taux de participation s'est élevé à 44,02%.

Voté à l'unanimité en juin 2024 par le Conseil municipal, ce crédit était attaqué par voie référendaire. L'objectif de la commune est de remplacer la passerelle du Vidollet-la-Forge, qui ne peut pas être emprunté par les personnes à mobilité réduites ni les poussettes et ne respecte les normes pour faire face aux crues centennales de la rivière.

Longue de 25 mètres, la nouvelle passerelle offrira un accès facilité et sécurisé vers l'école, la nouvelle zone sportive et les commerces, avec un passage piéton sur la route de Troinex, en lien avec de nouveaux quartiers où vivent désormais un tiers des habitants de la commune. Elle ralliera ces nouveaux quartiers au centre du village.

Autorisation en force

Alors que le crédit accepté dimanche s'élève à 2,458 millions, la passerelle et les aménagements annexes devraient finalement ne coûter qu'un million de francs à la commune. Différentes subventions et une participation d'un million de francs de la part du promoteur immobilier du Parc des Crêts allègeront la facture.

Des riverains ont lancé le référendum, fustigeant le "budget exorbitant et disproportionné" de l'ouvrage ainsi qu'une "altération irrémédiable d'un coin de nature". Ils craignent aussi "la confrontation cycles-riverains, cycles-piétons, voire la prévisible confrontation avec des cyclomoteurs", un aspect qui n'a pas été pris en compte dans la réflexion autour de ce projet, selon eux.

Les autorités ont longuement travaillé sur ce projet, l'adaptant en fonction notamment des emprises foncières. La passerelle, qui bénéficie d'une autorisation de construire en force, a été conçue par l'architecte genevois Pierre-Alain Dupraz.

En novembre, les Troinésiens s'étaient déjà prononcés sur un projet d'aménagement. Ils avaient refusé le plan localisé de quartier "Lullin" qui prévoyait 134 logements. Les référendaires dénonçaient alors un projet surdimensionné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le village vaudois de Perroy révoque son syndic

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Les citoyens de la commune de Perroy ont accepté dimanche de révoquer leur syndic (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La population de Perroy ne veut plus de son syndic. Dans une votation inédite dans le canton de Vaud, elle a largement accepté dimanche de révoquer Didier Haldimann, accusé d'avoir profité de sa fonction à des fins personnels.

Au total, 556 électeurs perrolans ont voté pour la révocation de leur syndic, tandis qu'ils ont été seulement 25 à le soutenir. Le taux de participation a atteint 52% dans le petit village de la Côte (1600 habitants).

Didier Haldimann, qui n'assiste plus aux séances de la Municipalité depuis 2022, avait été élu en février 2020, devenant syndic en juillet de la même année. En 2021 à la suite de dénonciations, une enquête administrative a été menée à son encontre. Celle-ci a révélé des conflits d'intérêts sur certains dossiers et conclu que le syndic n'avait pas respecté les règles en matière de récusation.

La Municipalité et le Conseil communal ont ensuite demandé l'ouverture d'une procédure de révocation auprès du Conseil d'Etat vaudois. Celui-ci est entré en matière en avril 2024, estimant que la population devait se prononcer sur le sort du syndic. Didier Haldimann s'est opposé à cette décision, mais sans succès, ses recours auprès du Tribunal cantonal puis du Tribunal fédéral ayant été rejetés.

Confiance rompue

La Municipalité justifie la révocation du syndic au motif qu'il s'est "détourné de sa mission publique pour défendre ses intérêts privés, ce dont ont été témoins ses collègues", écrivent les autorités perrolanes dans la brochure explicative au vote.

Son absence "sans justification" de la Municipalité depuis presque trois ans est aussi avancée. L'exécutif évoque encore une confiance "rompue de façon irrémédiable".

De son côté, Didier Haldimann a toujours contesté les accusations et dénoncé une enquête administrative "à charge". S'exprimant lui aussi aux électeurs dans la brochure du vote, il regrette ne pas pouvoir "se défendre concrètement", étant toujours soumis au secret de fonction. Il explique aussi son absence de longue durée pour des raisons de santé.

Jamais encore une commune vaudoise n'avait dû voter pour révoquer son syndic. Théâtre de cette première historique, Perroy souhaite désormais "retrouver la sérénité" et "ouvrir un nouveau chapitre de stabilité politique", espère la Municipalité. Une élection complémentaire est programmée le 29 juin pour repourvoir l'exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lucens et Curtilles fusionnent dans la Broye vaudoise

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Le canton de Vaud comptera une commune de moins après la fusion entre Lucens et Curtilles (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La population Lucens (environ 4800 habitants) et Curtilles (300) a accepté dimanche la fusion des deux communes de la Broye vaudoise. Le mariage entrera en vigueur en 2027: la nouvelle commune prendra le nom et les armoiries de Lucens, tandis que Curtilles conservera son nom de localité.

Dimanche, Lucens a dit "oui" à 85%, Curtilles à 75%. Les deux conseils communaux avaient déjà plébiscité la fusion en mars dernier.

Pour ses partisans, cette fusion suit une logique territoriale qui vient concrétiser les nombreuses collaborations déjà existantes. Pour Curtilles plus particulièrement, cela permet de répondre "à la difficulté chronique de repourvoir les postes à la municipalité", peut-on lire dans la brochure explicative au vote.

A noter que Lucens avait déjà fusionné avec ses voisines d'Oulens-sur-Lucens en 2011, puis de Brenles, Chesalles-sur-Moudon, Cremin, Forel-sur-Lucens et Sarzens en 2017. Pas intéressée jusqu'ici, Curtilles avait initié les démarches en 2023 auprès de sa grande voisine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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