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Actualité

La Suisse romande lance les campagnes de vaccination

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Une patiente recevant la première dose du vaccin contre le coronavirus dans le canton de Fribourg. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Alors que la Suisse enregistrait quelque 10'000 cas supplémentaires de coronavirus sur quatre jours, les campagnes de vaccination débutent un peu partout en Suisse romande. A Bâle, un grand centre a ouvert ses portes en présence du ministre de la santé Alain Berset, préoccupé par la mutation du virus.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé lundi 10'087 cas supplémentaires de coronavirus en 96 heures. Dans le même temps, 244 personnes ont perdu la vie et 482 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 12,21%.

Premiers vaccinés

La campagne de vaccination a débuté lundi matin à Genève. Le premier Genevois a être vacciné est un médecin à la retraite âgé de 80 ans qui réside dans un immeuble avec encadrement pour personnes âgées.

Au total, ce sont quinze personnes de cet immeuble qui ont souhaité être les premières à bénéficier du vaccin sur les 43 locataires de plus de 75 ans. La vaccination sera proposée ces prochaines semaines aux 1500 locataires des 26 immeubles de l’Institution genevoise de maintien à domicile (IMAD).

Dans le canton de Neuchâtel, Jean-François, 75 ans, est le premier citoyen vacciné. Il a reçu une première dose au Mycorama de Cernier dans un centre spécialement aménagé. Environ 250 personnes seront vaccinées d'ici mercredi. Dès le début du mois de janvier, le canton devrait recevoir des lots d'environ mille doses par semaine.

En Valais aussi

Le Valais devait suivre lundi après-midi. Cinq personnes devaient recevoir à Martigny la première dose du vaccin contre le coronavirus, a indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'Hôpital du Valais.

D'autres patients du service de gériatrie de l'établissement, qui ont "donné leur accord écrit et éclairé", seront pris en charge dès mardi sur les sites de Sierre, Martigny et Saint-Maurice. Les patients des EMS suivront, selon le plan cantonal. Le Valais dispose, pour commencer, de 3900 doses, soit de quoi vacciner 1950 personnes.

Dans le canton de Fribourg, la première vaccination était également annoncée pour lundi après-midi, à Cottens. Le canton dévoilera son dispositif de vaccination mardi.

Inquiétudes de Berset

Enfin à Bâle, le ministre de la santé Alain Berset a accompagné l'ouverture d'un grand centre de vaccination sis dans le centre des congrès. M. Berset s'est dit "prudemment optimiste" face à la crise lors de la visite du centre de vaccination.

Mais la mutation du coronavirus constatée en Grande-Bretagne est préoccupante, selon Alain Berset. Sans entrer dans les détails, il a évoqué un renforcement des mesures, "si l'on n'arrive pas à maîtriser la dissémination de la souche mutante". Il part du principe que le Conseil fédéral ne prendra pas de décisions cette semaine - mais en ces temps plein de surprises, on ne peut rien exclure.

L'ouverture du centre de vaccination à Bâle est une étape importante dans la gestion de la crise du Covid-19, a lancé de son côté le directeur de la santé bâlois Lukas Engelberger (PDC). Dans une première phase, 1900 doses de vaccin seront administrées d'ici le 30 décembre à des personnes de plus de 65 ans.

Dans une deuxième phase, du 4 au 13 janvier, seules les personnes âgées de plus de 75 ans pourront se faire vacciner. Le canton mettra 3000 doses à disposition. La demande est énorme, a assuré Lukas Engelberger, par ailleurs président de la conférence des directeurs cantonaux de la santé.

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Football

Yverdon-Sport: à Bienne jusqu'au 22 septembre ?

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Yverdon devrait pouvoir jouer la saison prochaine en Super-League. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Interdit de séjour à Sion pour un exil dicté par la rénovation de son stade, Yverdon-Sport ne désarme pas. Selon "La Région", le club est en passe de trouver une solution pour évoluer en Super League.

Une séance de crise organisée par la Municipalité a, ainsi, apporté les réponses espérées. Selon François Armada, municipal en charge du service des bâtiments, le stade d'Yverdon sera en mesure d'accueillir des rencontres de Super League dès le 22 septembre. "Toutes les parties ont bien pris conscience des enjeux: mandataires, entreprises, ville, club et Swiss Football League", se félicite l'édile.

"La Région" précise que le Champion de Challenge League pourrait disputer ses premières rencontres agendées à domicile à Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Pas de retour au "monde d'avant" pour le patron de la BNS

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Le président de la BNS Thomas Jordan craint une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, ce qui risque de rendre plus difficile selon lui le retour à un taux d'inflation inférieur à 2% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan estime que la politique monétaire ultra-accommodante de cette dernière décennie appartient définitivement au passé. Mais il met en garde contre l'acceptation de l'inflation comme une fatalité.

La pandémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine ont chamboulé le contexte dans lequel évoluaient jusqu'alors les banques centrales. "Nous devons composer avec une économie plus fragmentée, dans un environnement marqué par de nombreuses incertitudes", a signalé le banquier central à l'occasion d'un colloque qui s'est tenu mercredi soir à Lugano.

Rappelant que la BNS a appliqué pendant des années des taux négatifs, il considère que le taux directeur actuel - relevé en mars à 1,50% - n'est "pas très élevé", surtout en comparaison internationale. Ce niveau présente une base saine pour la stabilité du système financier, récemment mise à l'épreuve par la crise bancaire qui a précipité la chute de Credit Suisse.

Insistant sur la priorité absolue que représente la lutte contre l'inflation, qui a atteint son apogée à 3,5% sur un an l'été dernier, Thomas Jordan s'est félicité de ce que la BNS avait laissé le franc s'apprécier "relativement tôt", même si cela n'a pas suffi à éviter quatre relèvements de taux au cours des douze derniers mois.

Il craint désormais de voir s'installer une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, qui risque de rendre plus difficile le retour à un taux inférieur à 2%, conformément aux objectifs que s'est fixés l'institut d'émission. "Face à l'inflation, nous sommes sur la bonne voie, mais la lutte n'est pas encore terminée", a-t-il ajouté.

Distributions aux cantons: "secondaires"

De son côté, le directeur général (CEO) de la Banque des règlements internationaux (BRI) Agustín Carstens a insisté sur le fait qu'en plus de leur mandat consistant à garantir la stabilité des prix, les banques centrales doivent également veiller à ne pas étouffer la croissance économique. Or pour être durable, celle-ci doit provenir de la consommation privée et pas de mesures fiscales ponctuelles destinées à atténuer l'impact de l'inflation.

L'ancien gouverneur de la Banque du Mexique a souligné que les décisions de politique monétaire mettent généralement des mois à déployer pleinement leurs effets, tout en affirmant que jusqu'ici, leur impact sur l'activité économique mondiale s'est avéré moindre que ce qu'il craignait.

Les deux dirigeants se sont rejoints quant à la nécessité d'indépendance des banques centrales face aux tentatives de les soumettre à des considérations de politique fiscale. A ce propos, Thomas Jordan a expliqué que la qualité d'une politique monétaire ne se mesure pas à la performance financière, et que la perte historique essuyée par la BNS l'année dernière (plus de 132 milliards de francs) était largement attendue au vu de l'évolution des marchés.

Le Bernois a qualifié de "produit secondaire" la distribution de bénéfices aux collectivités publiques, avant de lancer que "la seule manière d'assurer une certaine régularité serait de ramener cette valeur à zéro". Face à la perspective de voir les fonds propres de la BNS glisser en territoire négatif, il s'est voulu rassurant, tout en reconnaissant que cette éventualité pourrait agir comme un frein sur la politique monétaire.

Credit Suisse: les risques du "bank run"

Revenant sur la débâcle de Credit Suisse et son absorption dans l'urgence par UBS, Thomas Jordan a une nouvelle fois souligné les conséquences imprévisibles sur l'économie helvétique et mondiale d'un "bank run" (panique bancaire) rendu d'autant plus probable par les moyens actuels, qui permettent des sorties massives de fonds dans des temps très courts.

Pour Agustín Carsten, les déboires de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été exacerbés par le resserrement monétaire. "Il n'y a pas de protection contre les défaillances au niveau de la direction ou de la surveillance du conseil d'administration", a affirmé la patron de la BRI.

Selon lui, il serait possible de renforcer encore les tests de solvabilité, mais il ne voit pas d'urgence à un nouveau tour de vis réglementaire, dans la mesure où les dispositions en matière de liquidités - connues sous le nom de Bâle III - introduites dans le sillage de la crise bancaire de 2008 ne sont toujours pas pleinement appliquées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Lonza s'offre la biotech néerlandaise Synaffix

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L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lonza acquiert la société biotechnologique amstellodamoise Synaffix. Le sous-traitant rhénano-valaisan de l'industrie pharmaceutique déboursera pour ce faire un montant initial de 100 millions d'euros (97 millions de francs ), assorti de versements d'étapes.

Ces paiements supplémentaires pourront totaliser 60 millions de francs, a précisé jeudi Lonza. L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix, indique un communiqué.

Selon une récente estimation relayée par Lonza, le marché des ADC est amené à franchir le cap des 22 milliards de dollars d'ici 2030 Synaffix continuera d'opérer sous son appellation actuelle et de développer ses activités sur son site d'Oss.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

La condamnation d'Yves Allegro est définitive

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Les faits s'étaient déroulés en octobre 2014 lors d'un stage à Tallinn (archives). (© KEYSTONE/AP/Pavel Golovkin)

Le Tribunal fédéral rejette le recours de l'ancien joueur de tennis Yves Allegro condamné pour contrainte sexuelle. La peine de 20 mois de prison avec sursis, prononcée par la justice valaisanne, est définitive.

Les faits s'étaient déroulés en octobre 2014 à Tallinn, en Estonie, lors d'un congrès auquel le condamné participait en tant que coach pour Swiss Tennis. A l'issue d'une soirée très arrosée, l'intéressé avait passé la nuit en compagnie d'une déléguée autrichienne.

Après une période d'amnésie, la victime s'était souvenue de rapports sexuels non consentis et dégradants. Elle portait aussi de nombreux hématomes. En 2022, Yves Allegro a été condamné à 20 mois par le Tribunal cantonal valaisan.

Dans un long arrêt, le Tribunal fédéral rejette les griefs de l'ancien tennisman. L'appréciation des preuves et des expertises par la justice valaisanne n'apparaît pas arbitraire. Les lésions et les hématomes présentés par la victime ne sauraient s'expliquer par des chutes au cours de la soirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Leclanché, dans le rouge en 2022, optimiste pour l'avenir

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Le fabricant de batteries Leclanché, basé à Yverdon, est plus optimiste pour l'avenir. Son carnet de commandes s'est étoffé, notamment dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le fabricant yverdonnois de batteries Leclanché a, comme annoncé début mai, essuyé une grosse perte nette en 2022. Un accord passé avec les créanciers a toutefois redressé la marge financière et permettra d'améliorer les résultats à l'avenir, selon la direction.

Dans son rapport annuel publié mercredi soir, l'entreprise indique avoir réalisé une perte nette de 85,6 millions de francs l'an dernier, après une perte de 80 millions en 2021. Selon les chiffres non audités de début mai, la perte nette se montait à 87 millions de francs.

Au niveau du résultat d'exploitation Ebitda, la perte est de 57,5 millions de francs, après une perte de 44,9 millions un an plus tôt. D'importants investissements dans les capacités de production et la recherche et développement ont mobilisé beaucoup d'argent, justifie le groupe.

Hausse des commandes

Le carnet de commandes s'est étoffé, mais cela ne se ressent pas encore sur le chiffre d'affaires qui a atteint 18,0 (18,9) millions de francs l'an dernier.

La somme du bilan a légèrement augmenté à 90,8 millions de francs. Les fonds propres restent en revanche négatifs (-51,3 millions). Le taux d'endettement a été réduit grâce à un accord de 88 millions de francs passé avec les actionnaires majoritaires.

La nouvelle direction se targue d'avoir obtenu des améliorations, notamment au niveau des conditions de paiement pour les clients, à une augmentation de capital et à un partenariat conclu avec le fabricant américain de moteurs diesel et à gaz Cummins.

L'augmentation des commandes fermes dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux offre une bonne base, a déclaré le directeur général Pierre Blanc, cité dans le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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