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L'état d'urgence décrété dans toute la Suisse jusqu'au 19 avril

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KEYSTONE/Peter Klaunzer

Toute la Suisse est en état d'urgence jusqu'au 19 avril à cause du coronavirus. Seuls les commerces de première nécessité pourront rester ouverts. Le Conseil fédéral a décrété lundi l'état de situation extraordinaire, prenant ainsi seul les commandes de la crise.

"Une réaction forte s'impose dans tout le pays", a déclaré la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. "C'est le seul moyen de parvenir à surmonter cette crise. Ce n'est pas facile, mais il y a des moyens pour rester proches les uns des autres tout en gardant la distance".

"Prenez les mesures d'hygiène et de distance au sérieux", a-t-elle affirmé. "Nous ne vous laissons pas seuls. Nous ferons tout pour que les personnes gravement malades puissent continuer à être soignées dans notre pays". La présidente a également salué l'entraide dont fait preuve la population.

Les règles seront désormais identiques dans tous les cantons. Toutes les manifestations publiques ou privées sont interdites dès lundi à minuit. Tous les magasins, restaurants, bars et établissements de divertissements et de loisirs sont fermés jusqu’au 19 avril, à l’exception notamment des magasins d’alimentation et des établissements de santé.

Doivent également fermer leurs portes les établissements dont les prestations impliquent un contact rapproché avec les clients, comme les salons de coiffure et autres centres esthétiques. Les magasins d’alimentation, les cantines d’entreprises, les services de petite restauration à l’emporter et de livraison de repas ainsi que les pharmacies restent ouverts, de même que les stations-service, les gares, les banques, les offices de poste, les hôtels, les administrations publiques et les services du domaine social.

Jusqu'à 8000 militaires

Le Conseil fédéral estime que les autorités civiles vont avoir nettement plus besoin de l’armée ces prochains jours et semaines. Il prévoit de mettre jusqu’à 8000 militaires au service du système de santé, de la logistique et de la sécurité jusqu'à fin juin.

S’agissant du soutien aux services de santé, les 3000 militaires disponibles vont immédiatement être mis à disposition. L’ampleur du recours à l’armée va dépendre de l’évolution de la situation et des demandes des autorités compétentes. Les troupes en service régulier seront les premières à être mobilisées.

Des contrôles aux frontières

Le Conseil fédéral a par ailleurs décidé d'établir, dès ce soir minuit, des contrôles aux frontières allemandes, françaises et autrichiennes. L'entrée sur le sol helvétique ne sera autorisée que pour les Suisses, les personnes disposant d'un permis de séjour et celles voyageant pour le travail. Le transit et le transport de marchandises restent autorisés.

Dans cette optique, les douanes secondaires sont fermées à toutes les frontières, de manière à canaliser le trafic sur les douanes principales. La mesure vise à protéger la population suisse et à préserver les capacités du système suisse de santé.

Cantons précurseurs

Une série de cantons avaient déjà durci leurs mesures de protection. Le Tessin a bouclé samedi tous les restaurants, bars et magasins, à l'exception des épiceries et pharmacies. Il a été suivi dimanche par le Jura, Neuchâtel, Bâle-Campagne et les Grisons et lundi par le Valais, Genève et Vaud.

Comme dans les pays voisins, le dispositif des autorités suisses va crescendo. Jusqu'à lundi, la Confédération a agi dans le cadre d'une "situation particulière" selon la loi sur les épidémies qui lui permet d'ordonner des mesures en concertation avec les cantons.

Vendredi, le gouvernement a annoncé la fermeture de toutes les écoles, l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes (et même 50 dans les restaurants et discothèques) et la fermeture partielle de la frontière tessinoise avec l'Italie. Une semaine avant, il avait interdit les manifestations de plus de 1000 personnes.

La Suisse est particulièrement frappée par l'épidémie. Plus de 2200 personnes ont été contaminées dans le pays et une vingtaine de personnes sont décédées. Par million d'habitants, la Suisse est le deuxième pays le plus touché du monde après l'Italie.

Développement suit

ATS/MH

2 Commentaires

2 Comments

  1. Vallverdu

    16 mars 2020 à 18 h 31 min

    Bonjour a tous
    J'aimerais mettre en avant les gens du bâtiment.
    2 cas sur mon chantier à ce jour et aucune décision prise part la DT du chantier ni de la part mon patron.
    Qui doit les faires fermer ?
    Sinon rien ne les obligent..
    Et dans le monde du bâtiment je crois que l'on passera à côté de toute ses prevention.
    Sur mon chantier 50 personnes mangent face à face dans 40 mètres carré, aucunes actions de faites.
    Ils ne respectent pas ce que le médecin cantonal impose à tous.
    Si vous avez des numéros a appelé je suis preneur.

  2. Essellier Christine

    16 mars 2020 à 19 h 23 min

    Et que dites vous qu'il ny a pas de désinfectant pour les mains et pas de masques depuis le début de la crise que l'on soit une personne à risque ou pas même plus de gants et vous dites qu'on nous laisse pas tombé ????

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International

Venezuela: l'opposition appelle à une nouvelle manifestation

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La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection de Nicolas Maduro. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection controversée du président Nicolas Maduro et exiger la reconnaissance de son candidat exilé en Espagne.

Deux mois après les élections, "le 28 septembre, les Vénézuéliens feront grand bruit dans le monde (...) nous élèverons nos voix pour qu'Edmundo Gonzalez soit reconnu par le monde comme président du Venezuela; Pour que Maduro comprenne qu'il s'en va; Pour les crimes contre l'humanité", a lancé Mme Machado sur ses réseaux sociaux.

Edmundo Gonzalez Urrutia, menacé de prison dans son pays, est exilé depuis une semaine en Espagne, qui lui a accordé l'asile et où il a rencontré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

L'opposition affirme que M. Gonzalez Urrutia a remporté l'élection présidentielle avec plus de 60% des voix, se basant sur les procès-verbaux du vote fournis par ses scrutateurs.

M. Maduro a de son côté été proclamé vainqueur avec 52% des suffrages par le Conseil national électoral (CNE), puis sa victoire a été validée par la Cour suprême. Les deux institutions sont accusées d'être inféodées au pouvoir.

Après l'annonce de la réélection de Nicolas Maduro, des manifestations spontanées ont fait 27 morts et 192 blessés et quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Les pays de l'Union européenne se sont refusés jusqu'à présent à reconnaître un vainqueur, tandis que Washington a reconnu M. Gonzalez Urrutia.

Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé jeudi des sanctions contre 16 proches de M. Maduro pour "entrave" au déroulement de la présidentielle.

Caracas a de son côté fait état samedi de l'arrestation de trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque accusés de complot pour "déstabiliser" le pays.

La diplomatie américaine a rejeté dans la soirée des accusations "catégoriquement fausses" du Venezuela sur une "implication" des Etats-Unis dans quelconque complot visant à renverser le président Maduro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Haïti: 24 morts dans l'explosion d'un camion-citerne

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Une vingtaine de personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées dans l'explosion d'un camion en Haïti. (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Vingt-quatre personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées, dont certaines gravement brûlées, dans l'explosion d'un camion-citerne en Haïti, a annoncé à l'AFP la Protection civile de ce pays des Caraïbes en partie sous la coupe de bandes armées.

La détonation s'est produite, selon des témoins, alors que les victimes tentaient de collecter du carburant qui s'écoulait du camion-citerne accidenté dans l'arrondissement de Miragoâne, dans le sud-ouest du pays.

Le Premier ministre par intérim, Garry Conille, a convoqué une réunion d'urgence à la suite de ce drame, a indiqué à l'AFP Emmanuel Pierre, responsable national de la Protection civile.

D'après ce responsable haïtien, d'autres corps calcinés ont été découverts dans la soirée près du lieu de l'explosion, faisant grimper le bilan de 16 à 24 tués. Une quarantaine de personnes ont été blessées, dont la moitié très grièvement.

Dix-neuf sont des grands brûlés, qui devaient être transférés vers des hôpitaux spécialisés de la capitale Port-au-Prince grâce à un vol co-organisé par le ministère de la Santé publique et l'ONG Médecins sans frontières (MSF). Mais six seulement ont pu être évacués samedi soir, a précisé M. Pierre.

Les autres, brûlés à 80%, sont intransportables et doivent être soignés sur place, à l'hôpital Sainte Thérèse de Miragoâne. Il s'agit d'une ville portuaire située à une centaine de kilomètres de Port-au-Prince.

Le 5 septembre, le ministre américain des Affaires étrangères Antony Blinken avait insisté sur la nécessité pour les responsables haïtiens de s'engager rapidement sur la voie des élections, lors d'une rare visite sous très haute sécurité dans ce pays en crise multidimensionnelle profonde et ravagé par la violence des gangs.

Il avait annoncé une nouvelle tranche d'aide humanitaire de 45 millions de dollars en faveur d'Haïti en exhortant d'autres pays à contribuer au financement de la force internationale attendue depuis des mois dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Pour le patron des CFF fermer des gares est une option à long terme

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'exclut pas à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il toutefois affirmé dans une interview publiée dimanche par la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré le Fribourgeois. "Les générations futures devront en décider".

Même si des gares seront fermées, il y aura toujours des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur des CFF.

Les petites gares freinent le système

Pour lui, il est clair que la mobilité va changer à long terme. Dans le passé déjà, Vincent Ducrot avait demandé une discussion sur la question des arrêts dans les petites gares.

Les CFF doivent fixer des priorités: "Les arrêts fréquents des trains ralentissent le système et utilisent beaucoup de capacité du réseau", a-t-il déclaré.

Vincent Ducrot demande au monde politique de se concentrer sur l'offre pour les voyageurs plutôt que sur l'infrastructure. Il faut d'abord déterminer où il faut une cadence plus dense ou une liaison plus rapide. "Ensuite, nous devons décider quelle infrastructure est nécessaire pour quelle offre".

Un exemple typique est la cadence à la demi-heure entre Berne et Lucerne: "Nous ne pouvons malheureusement pas l'introduire avant 2035, car l'infrastructure est insuffisante."

Cadence au quart d'heure

Même en ce qui concerne la fermeture éventuelle de gares, Vincent Ducrot fait une analyse en se basant sur les besoins de la clientèle. Au début de l'année, le Fribourgeois s'était déjà prononcé en faveur d'une cadence au quart d'heure dans les n½uds ferroviaires à partir de 2035.

Pour l'avenir, le patron des CFF souhaite un système qui sollicite moins le rail au niveau local. Le rail est fort sur les moyennes et longues distances, a-t-il encore souligné. "Mais au final, c'est la politique qui décide".

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Pour le patron des CFF, la fermeture des gares est une option

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré M. Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même des gares qui seront fermées continueront d'offrir des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur général des CFF

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'OMS déplore le manque de tests de Mpox en RDC

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Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC). (© KEYSTONE/EPA/MOISE KASEREKA)

Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a regretté samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier rapport de situation.

"La couverture de la RDC en tests reste faible, en raison d'une capacité de test limitée, a déclaré l'agence de santé des Nations Unies dans sa dernière mise à jour.

"En raison de l'accès limité aux tests de laboratoire dans les zones reculées, seuls 40% environ des cas suspects ont été testés en 2024 (contre 9% en 2023), et parmi eux, environ 55% ont été testés positifs", ajoute l'OMS.

Les trois pays ayant signalé le plus grand nombre de cas suspects au cours de l'année jusqu'au 8 septembre sont la RDC, suivie du Burundi (1489 cas suspects, aucun décès) et du Nigéria (935 cas suspects, aucun décès). Le 14 août, l'OMS a déclaré une situation d'urgence internationale concernant le Mpox.

En ce qui concerne la disponibilité des vaccins au niveau mondial, l'OMS a déclaré que plus de 3,6 millions de doses avaient été promises, dont plus de 620'000 doses de vaccin MVA-BN par les pays européens, les Etats-Unis et le fabricant Bavarian Nordic.

Le Japon a promis trois millions de doses du vaccin LC16. A ce jour, 265'000 doses de vaccin MVA-BN ont été livrées à Kinshasa et 10'000 au Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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