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Nombre de cas et d'hospitalisation en baisse

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La Suisse compte vendredi 2300 nouveaux cas de coronavirus en deux jours (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse compte vendredi 2300 cas supplémentaires de coronavirus en 48 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En une semaine, le nombre de cas et d'hospitalisation a baissé, alors que le nombre de tests effectués a stagné.

Durant la semaine 18, du 3 au 9 mai, 10'317 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés, contre 11'918 la semaine précédente, indique vendredi l'OFSP dans son rapport hebdomadaire. La tendance est donc à la baisse avec une diminution de 13%.

Les hospitalisations ont également diminué. Jusqu'ici, 280 hospitalisations liées au Covid-19 ont été déclarées pour la semaine sous revue, contre 381 la semaine précédente. Le nombre moyen de patients en soins intensifs est lui passé de 253 à 220.

Le nombre de décès a lui aussi baissé, de 60 à 35. En dépit des déclarations tardives attendues, l'OFSP s'attend à une diminution par rapport à la semaine passée. Aucun décès n'a été déclaré pour les groupes d'âge entre 0 et 59 ans. La plupart d'entre eux concernaient les plus de 80 ans, bien que le taux de mortalité dans ce groupe d'âge ait baissé.

Stagnation des tests

Du côté des tests, la tendance est à la stagnation. Leur nombre a diminué de 3,5% par rapport à la semaine dernière. En semaine 18, 177'142 tests ont été effectués. Près des trois quarts étaient des tests PCR (74%) et près d'un quart des tests rapides (26%). La proportion de résultats positifs a diminué de 8,3% à 7,2% pour les tests PCR et de 4,5% à 4,1% pour les tests rapides antigéniques.

La proportion de variants pertinents du virus s'élève à 89%.

Concernant les tranches d'âge, les groupes de 10 à 19 ans ont été les plus touchés et les personnes de 80 ans et plus ont été les moins affectées. Après avoir stagné depuis la semaine 9, le taux d'incidence dans cette classe d'âge a désormais nettement diminué.

Les chiffres ont également continué à diminuer pour les autres tranches d'âge après avoir augmenté pendant plusieurs semaines. L'âge médian de tous les cas de Covid-19 confirmés en laboratoire est de 36 ans. Depuis plusieurs mois, ce chiffre se situe en dessous des 40 ans.

Taux de reproduction à 0,90

Durant les dernières 48 heures, les résultats de 57'422 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,01%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 18'893, soit 218,55 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,90. Les patients Covid-19 occupent 21,00% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 67,80%.

Au total 3'511'492 doses de vaccin ont été administrées et 1'184'138 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 3'956'025 doses de vaccins

Quant aux variants du coronavirus, 43'189 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à ce jour, dont 17'508 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 246 au variant sud-africain (B.1.351) et 17 au variant brésilien (P.1). Dans 25'418 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Depuis le début de la pandémie, 679'510 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'273'942 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'179 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 28'144.

Le pays dénombre par ailleurs 3091 personnes en isolement et 4957 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 1235 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

600 fonctionnaires inquiets défilent dans les rues de Genève

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(© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une partie de la fonction publique genevoise s'est retrouvée dans la rue mardi. Environ 600 personnes ont défilé pour demander au Conseil d'Etat et à la majorité de droite du parlement de cesser leurs "attaques" contre la fonction publique.

Pour faire face à l'inflation et à la hausse des primes d'assurance maladie, qui atteint presque 10% au bout du lac, les syndicats des fonctionnaires genevois réclament une indexation salariale de 5% en 2024. Pour le moment, le gouvernement ne propose qu'une adaptation des salaires de 1%.

L'autre principale revendication des manifestants est le vote par le Grand Conseil genevois des 356 nouveaux postes prévus par le projet de budget 2024. En commission, 50% de ces 356 postes ont été coupés. Les subventions passées "à la moulinette" en commission doivent aussi être rétablies. Elles concernent l'Avivo et l'Hospice général.

Présenté la semaine dernière par le gouvernement, le plan financier quadriennal est également critiqué par les syndicats des fonctionnaires. Ainsi, les annuités doivent être supprimées une année sur deux et aucune indexation n'est prévue jusqu'en 2027, critique la présidente du Cartel intersyndical Geneviève Preti.

"Nous avons affaire à des attaques tous azimuts", déplore Mme Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Face à un Grand Conseil qui semble inflexible, est-ce l'heure pour les syndicats de durcir le ton? La réponse de Geneviève Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Le Grand Conseil entamera son débat sur le projet de budget 2024 de l'Etat de Genève le jeudi 14 décembre. L'assemblée du personnel qui s'est tenue juste avant la manifestation a voté à l'unanimité un appel à manifester devant l'Hôtel-de-Ville ce jour-là.

MH avec Keystone-ATS

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Culture

La saison d'alpage inscrite au patrimoine culturel immatériel

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Mener du bétail en estivage sur des pâturages d’altitude est une tradition vivante attestée au moins depuis le Moyen Age (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Unesco a inscrit mardi la saison d'alpage sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature avait été déposée en mars 2022 par la Suisse.

Tradition emblématique des zones de montagne suisses, la saison d'alpage rassemble des savoir-faire, coutumes et rituels autour de l'économie alpestre, souligne l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué.

Cette tradition remonte au Moyen Age. "Elle a été constamment adaptée aux conditions climatiques, sociales et économiques locales et continue à être la pratique utilisée pour réaliser des produits alimentaires de qualité pour laquelle la Suisse est connue", ajoute l'OFC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abbaye de St-Maurice: une aide extérieure laïque "indispensable"

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A la fin novembre, plus d'une dizaine de personnes ont signalé aux autorités de poursuite pénale valaisannes des "potentiels abus liés à l'abbaye de St-Maurice ou au milieu ecclésial" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'administrateur apostolique nommé par le pape François pour diriger l'abbaye de Saint-Maurice après la révélation de cas d'abus sexuels entend demander une aide extérieure pour traiter l'affaire. Il lui semble "indispensable" de faire appel à des laïcs.

"Il faut que la lumière complète soit faite sur ces situations, par respect pour les victimes, c'est le moins que l'on puisse faire, mais aussi pour éviter de fausses accusations et pour prendre toutes les mesures nécessaires", déclare le chanoine Jean-Michel Girard dans une interview publiée mardi soir sur le site du Nouvelliste.

A ses yeux, "une enquête extérieure et une véritable analyse de ce qui s'est passé me semblent indispensables. Comme nous n'avons pas été capables de faire la lumière par nous-mêmes sur ces cas (d'abus sexuels), il me semble évident qu'il faut avoir l'humilité de demander une aide externe", ajoute-t-il.

Et d'expliquer que l'abbaye a "besoin de gens plus compétents que nous, avec plus de recul et avec un point de vue plus neutre sur la situation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

Des ateliers pour bien utiliser l'IA pendant ses études

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Credit KEYSTONE - MICHAEL DWYER

 “L’IA et études: duo gagnant?”, c’est le thème d’une série d’ateliers qui commence mercredi à l’Université de Genève.

Comment bien utiliser l'intelligence artificielle pendant ses études?

Pour aider les étudiants à maîtriser ces nouvelles technologies, l’Unige lance une série de trois ateliers: “l’IA et études: duo gagnant?”. Le premier a lieu ce mercredi.

L’objectif: connaître les bases d'utilisation des outils comme Chat GPT pour un rendu efficace. Par exemple, savoir donner dès le départ les bonnes instructions à l’outil et mettre les bons ingrédients. C’est que nous explique Jehan Laliberté, expert IA. C’est lui qui va dispenser les ateliers de l’Unige:

Jehan LalibertéExpert IA

Aujourd’hui l'intelligence artificielle suscite souvent des craintes dans les milieux éducatifs. Mais pour Jehan Laliberté, il faut justement la comprendre pour mieux l’utiliser:

Jehan LalibertéExpert IA

Si vous êtes intéressés par les ateliers, il faut s’inscrire en amont

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Genève

Genève veut davantage intégrer les élèves à besoins

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Anne Hiltpold, la nouvelle conseillère d'Etat en charge de l'Instruction publique genevoise, veut que les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement soient davantage intégrés dans l'enseignement régulier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le canton de Genève veut davantage intégrer les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement dans l'enseignement régulier. Pour la nouvelle magistrate en charge de l'Instruction publique, Anne Hiltpold, l'enjeu se situe au tout début de la scolarité.

Depuis plusieurs années, le canton connaît une hausse du nombre d'élèves à besoins spécifiques. Ceux-ci n'ont pas été tous scolarisés à la dernière rentrée par manque de places. "Il est exclu que la rentrée 2024 soit aussi compliquée", a déclaré mardi devant les médias la conseillère d'Etat en charge du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

"Co-intervention"

D'où l'élaboration d'un plan d'action qui va se déployer progressivement durant les trois prochaines années scolaires. Il mise en premier lieu sur l'entrée à l'école régulière d'un maximum d'enfants, compte tenu de l'importante marge de progression dans le développement des élèves entre 4 et 6 ans.

Leur prise en charge sera améliorée grâce à la présence d'un adulte en plus de l'enseignant. Cette "co-intervention" nécessitera 94 postes supplémentaires, selon Anne Hiltpold.

Le plan vise aussi à améliorer la transition entre le préscolaire et le scolaire et à réserver l'accès à l'éducation précoce spécialisée individuelle en école et à l'enseignement spécialisés aux élèves de 1P et 2P avec les besoins les plus importants.

Porosité et proximité

Le DIP veut encore clarifier les critères et objectifs des mesures de pédagogie spécialisée et leur efficacité. En 2022-2023, 7,1% des élèves - tous degrés confondus - ont bénéficié des 7622 mesures octroyées en logopédie, psychomotricité ou encore en enseignement spécialisé. Ces mesures ne permettent toutefois pas de compenser entièrement les désavantages, selon le service de recherche en éducation.

Le retour vers l'enseignement régulier est ainsi peu fréquent: le taux était de 6% en 2022, contre 12% en 1991. Afin de remédier à cette situation, le plan d'action prévoit de développer les classes spécialisées dans les 167 écoles primaires du canton. Une manière de favoriser la porosité et la proximité entre enseignements régulier et spécialisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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