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La revue de presse de votre dimanche

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C'est parti pour un tour d'horizon des journaux suisses de ce dimanche 19 avril. Au programme, le déconfinement et le Covid-19. Et aussi, l'économie suisse toujours attractive et des soucis en Suisse pour Ronaldinho.

LE MATIN DIMANCHE/SONNTAGSZEITUNG/NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSBLICK: Le Conseil fédéral a présenté cette semaine les étapes du déconfinement. Et le plan du gouvernement ne convainc pas tout le monde, en particulier en ce qui concerne la restauration. La présidente du gouvernement zurichois Carmen Walker Späh déplore dans la NZZ am Sonntag que les coiffeurs puissent rouvrir le 27 avril mais pas les librairies. Elle trouve également incompréhensible que les grandes surfaces puissent proposer toute leur gamme de produits, mais que les magasins spécialisés doivent rester fermés. Les restaurants devraient aussi pouvoir rouvrir plus rapidement, estime l'élue PLR. Rien que pour l'économie zurichoise, les pertes se chiffrent en milliards, souligne-t-elle. Il devrait être possible pour les établissements de restauration de rouvrir au moins partiellement le 11 mars, plaide également le conseiller national Leo Müller (PDC/LU) dans la SonntagsZeitung. "Je n'exclus pas que les restaurants puissent rouvrir dans quelques semaines peut-être", indique pour sa part le ministre de l'économie Guy Parmelin dans une interview avec Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "Cela dépend de l'évolution de la situation", ajoute-t-il. Le Vaudois précise que la situation est évaluée en permanence et que le Conseil fédéral peut "effectuer un bilan circonstancié à chacune de ses séances hebdomadaires". "Nous n'avons pas besoin de vagues promesses, nous avons besoin de clarté maintenant", insiste le président de Gastro Villde de Berne et alentours dans le SonntagsBlick. Guy Parmelin rappelle en outre que l'aide octroyée par la Confédération est une aide d'urgence et ne doit pas "devenir un oreiller de paresse". Les secteurs qui pourront rouvrir devront donc s'en passer rapidement.

NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSZEITUNG: Pour faire face à l'épidémie de Covid-19, le Conseil fédéral a l'intention d'acheter du matériel pour un montant allant jusqu'à 2,24 milliards de francs, rapportent la NZZ am Sonntag et la SonntagsZeitung en se basant notamment sur une demande confidentielle que le Conseil fédéral a adressée aux délégations des finances du Parlement. Dans les quatre prochains mois, le gouvernement veut se procurer 550 millions de masques de protection de toutes sortes. Il souhaite également acheter 1000 nouveaux respirateurs, 8 millions de kits de dépistage, 190 millions de gants jetables ainsi que 48 millions d'unités de désinfectant pour les mains. Selon la SonntagsZeitung, les prix calculés par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour se procurer le matériel sont sources d'inquiétude car dans certains cas les prix proposés sont quatre fois plus élevés que ce que d'autres entreprises paieraient pour les mêmes marchandises.

SONNTAGSBLICK: Le taux de mortalité du Covid-19 est plus élevé en Suisse romande et au Tessin qu'en Suisse alémanique, rapporte le SonntagsBlick. C'est au Tessin qu'il est le plus élevé avec 53,5 décès pour 100'000 habitants. En Suisse romande il se situe à 24,7 alors qu'il n'est que de 6,2 outre-Sarine. Selon Olivia Keiser, épidémiologiste à l'Université de Genève, la facteur temps a joué un rôle majeur dans cette évolution. "Au Tessin et en Suisse romande, l'épidémie a commencé plus tôt. La Suisse alémanique a donc bénéficié d'un avantage temporel", indique-t-elle. Les mesures de lutte contre l'épidémie ont permis d'y éviter des dommages plus importants.

NZZ AM SONNTAG: S'ils tombent gravement malades à cause du coronavirus, la plupart des résidents souhaitent rester dans leur EMS, rapporte la NZZ am Sonntag. En cas de complications, les personnes âgées préfèrent même y mourir plutôt qu'à l'hôpital. Le journal a effectué un sondage auprès d'établissements de soins, des services de soins à domicile et des états-majors de crise cantonaux étant donné qu'il n'existe pas d'obligation fédérale de mentionner le lieu de décès. Dans le canton de Vaud, jusqu'à jeudi 187 personnes sont décédées dans un EMS. Seules quelques-unes ont été transférées à l'hôpital, selon l'état-major de crise cantonal. Dans le canton de Bâle-Ville, sur les 18 résidents d'EMS décédés jusqu'à vendedi, seuls quatres sont morts à l'hôpital. Dans le canton de Zurich, 87 pensionnaires d'EMS sont décédés des suite du coronavirus, dont 47 dans leur environnement familier.

Et pour changer un peu de sujet:

LE MATIN DIMANCHE/NZZ AM SONNTAG: Le site d'informations alémanique Watson veut créer une antenne en Suisse romande, rapportent Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag. Le lancement est prévu pour janvier 2021. La rédaction, composée de 20 journalistes, sera dirigée par Sandra Jean, ancienne directrice des rédactions du Nouvelliste et ancienne rédactrice en chef du Matin Dimanche. Le directeur de Watson Michael Wanner souhaite ancrer la rédaction en Suisse romande et cherche pour ce faire des investisseurs régionaux pour cofinancer le projet. Des pistes ont été lancées du côtés d'investisseurs privés et de fondations mais "si on ne trouve pas l'investisseur idéal, on peut aussi se lancer seul", indique Michael Wanner dans Le Matin Dimanche. Dans la NZZ am Sonntag, il précise les raisons de cette expansion de l'autre côté des la barrière de röstis: le bon développement du portail en Suisse alémanique, la volonté du secteur publicitaire de lancer des campagnes simultanées dans les deux régions linguistiques et l'appauvrissement journalistique subi par la Suisse romande ces dernières années.

NZZ AM SONNTAG: Les actionnaires étrangers prédominent dans les entreprises suisses, rapporte la NZZ am Sonntag. Le journal se base sur une étude menée par le cabinet d'audit et de conseil EY. Il a examiné la structure de propriété des 30 plus grandes sociétés cotées en bourse du pays. Seuls 27 % du capital sont entre les mains d'actionnaires nationaux. En revanche, 37 % des actions sont détenues par des investisseurs étrangers, dont la plupart viennent des Etats-Unis. L'origine du reste du capital ne peut pas être clairement déterminée.

SONNTAGSZEITUNG: Ronaldo "Ronaldinho" de Assis Moreira a des problèmes non seulement avec les autorités paraguayennes, mais aussi suisses, rapporte la SonntagsZeitung. En cause, une fondation créée par l'ancien footballeur qui a son siège à la Bahnhofstrasse à Zurich. La Ronaldinho Foundation veut promouvoir la santé et l'accès aux médicaments pour les nécessiteux, mais elle n'a plus donné d'informations sur le projet depuis un certain temps. Les auditeurs de la fondation ont démissioné car, malgré des demandes répétées concernant les comptes annuels notamment, ils n'ont aucune réponse. Fin janvier, le registre du commerce zurichois a donné trente jours à la fondation pour remédier aux lacunes organisationnelles, un délai qui a expiré.

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International

Des milliers de personnes évacuées en raison des feux de forêt

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Le Canada a déjà dû faire face à d'impressionnants incendies l'été dernier (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/DARRYL DYCK)

Des milliers de personnes ont dû être évacuées dans l'Ouest canadien, où des centaines de feux de forêt font rage dimanche. La saison des incendies qui a débuté en avance s'annonce difficile, selon les autorités fédérales.

"Les feux sont vraiment tout autour de nous, de l'ouest au nord-est", déplore avec effroi auprès de l'AFP le maire de Fort Nelson, Rob Fraser, implorant la centaine d'habitants restés sur place à quitter cette ville du nord-est de la Colombie-Britannique.

Face à ce brasier hors de contrôle, près de 3500 personnes ont dû être déplacées 400 km plus au sud vendredi soir. Après avoir presque doublé en superficie dans la journée de dimanche, l'incendie qui s'étend désormais sur plus de 4000 hectares pourrait bien toucher les habitations dès lundi matin, estime le service d'incendies de la province (BCWS).

"Les prochaines 48 heures seront éprouvantes en raison des vents d'ouest prévus et des combustibles extrêmement secs et volatils dans la région", a déclaré Ben Boghean du BCWS, ajoutant que les 70 pompiers intervenant sur ce feu pourraient également être en danger. Selon l'expert, les "multiples années de sécheresse" qui ont touché la région et "le peu de neige reçu cet hiver" sont la raison derrière cette avancée incontrôlée.

"Températures supérieures à la normale"

Dans la province voisine de l'Alberta, 44 incendies font rage, dont un en particulier situé à une quinzaine de kilomètres de Fort McMurray, obligeant les habitants à se préparer à une éventuelle évacuation.

Cette ville du nord-ouest de la province, située en pleine forêt boréale et connue pour l'exploitation de ses sables bitumineux, avait déjà été ravagée en mai 2016, forçant les 90'000 habitants à quitter précipitamment la région.

Cet incendie reste la plus grosse catastrophe de l'histoire du Canada avec plus de 2500 bâtiments détruits et un coût de près de 10 milliards de dollars canadiens. D'autres ordres d'évacuations ont également été émis ce week-end pour des petites agglomérations en Alberta et au Manitoba tandis que les vents violents ont poussé la fumée à travers l'ouest du pays, faisant suffoquer plusieurs grandes villes. La qualité de l'air y pose ainsi des risques "très élevés", selon le gouvernement fédéral.

Lors d'une mise à jour diffusée mercredi, Ottawa prévoyait que des "températures supérieures à la normale" dans les prochains mois, cumulées à des "conditions de sécheresse", allaient "exacerber le risque et l'intensité des feux de forêt". En 2023, le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire. Les incendies, qui ont touché le pays d'est en ouest, ont brûlé plus de 15 millions d'hectares, ont coûté la vie à huit pompiers et poussé les autorités à évacuer 230'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes sur Gaza, commémorations en Israël assombries par la guerre

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Des frappes ont été constatées dans différents secteurs de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Les frappes israéliennes se multiplient tôt lundi dans la bande de Gaza alors qu'Israël se prépare à célébrer "sans paix" son anniversaire. Celui-ci est assombri cette année par plus de sept mois de guerre contre le Hamas.

Aux premières heures après minuit, des équipes de l'AFP ont fait état de frappes dans différents secteurs de Gaza, où, selon l'ONU, il n'y a plus "d'endroit sûr" pour les quelque 2,4 millions d'habitants.

Les frappes visaient en particulier la ville de Rafah (sud), peuplées à elle seule par 1,4 million de Palestiniens, en majorité déplacés par les bombardements et les combats. Faisant fi des mises en garde américaine et européenne qui craignent de nombreuses victimes civiles, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut lancer une vaste offensive terrestre à Rafah qu'il considère comme le dernier bastion du Hamas.

Au cours de la dernière semaine, les forces israéliennes ont appelé la population dans l'est de Rafah à quitter la ville et mené sur place des opérations "ciblées" contre le mouvement islamiste. Une vaste opération sur Rafah risquerait de créer le "chaos", "l'anarchie" et "d'énormes dégâts" pour la population civile "sans résoudre le problème du Hamas, a encore prévenu dimanche le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Il restera toujours des milliers de membres armés du Hamas", même après une opération à Rafah, d'autant que le mouvement islamiste armé est "revenu dans les zones qu'Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès", a ajouté M. Blinken dans un entretien à la chaîne NBC.

"L'enfer"

A pied, à bord de véhicules ou des triporteurs, des Palestiniens continuent de fuir des secteurs de Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs dans le territoire palestinien. "Nous avons vécu l'enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre", a raconté à l'AFP Mohammed Hamad, 24 ans, qui fait partie des 300'000 Palestiniens qui, selon Israël, ont fui les zones de l'est de Rafah visées par les bombardements après les ordres d'évacuation de l'armée.

La branche armée du Hamas a elle revendiqué des tirs d'obus sur des soldats et des véhicules israéliens près du passage de Rafah. "Les autorités israéliennes continuent d'émettre des ordres de déplacement forcé (...) Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n'importe où", a écrit sur X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. "Parler de zones sûres est faux et trompeur. Aucun endroit n'est sûr à Gaza", a-t-il dit.

"Faire capoter" la trêve

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut "faire capoter" les pourparlers sur une trêve et une libération d'otages retenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas. Le mouvement islamiste avait affirmé avoir accepté une proposition des médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- sur une trêve, mais Israël avait répondu que la proposition acceptée était "loin de (ses) exigences".

Le patron de l'ONU Antonio Guterres a appelé de nouveau à un cessez-le-feu et à la libération des otages, lors d'une conférence à Koweït où des donateurs se sont engagés à verser plus de 2 milliards de dollars sur deux ans pour les opérations humanitaires à Gaza.

L'Egypte, hostile à une opération à Rafah, a elle dit vouloir s'associer à l'Afrique du Sud dans sa demande à la Cour internationale du justice d'imposer de nouvelles mesures d'urgence à Israël, compte tenu de "l'étendue des attaques israéliennes contre les civils palestiniens" en riposte au 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël avaient lancé une attaque qui a fait plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

Dès après cette attaque, Israël a lancé une vaste opération à Gaza qui a provoqué une catastrophe humanitaire et un lourd bilan humain: 35.034 de morts en majorité des civils selon le ministère de la Santé du Hamas. L'armée israélienne a déploré la perte de 272 de ses soldats dans la campagne militaire à Gaza.

"Ni paix, ni silence"

Après avoir retenti une première fois dimanche soir, les sirènes doivent à nouveau résonner lundi à 11h00 locales (10h00 en Suisse), pour marquer le début des commémorations annuelles pour les soldats tombés pour la défense du pays et les victimes d'attentats, à la veille de son 76e anniversaire assombri par la guerre à Gaza.

Elle seront suivies d'une série de cérémonies dans les cimetières militaires d'Israël. Le recueillement cédera la place dans la soirée de lundi à mardi aux célébrations marquant le jour de l'Indépendance, anniversaire de la proclamation de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948. Une partie des festivités a été annulée cette année en raison de la guerre.

"Ce soir, nous n'avons ni paix ni silence" dans nos coeurs, a déclaré le président Isaac Herzog lors d'une cérémonie au mur des Lamentations, à Jérusalem. A ses côtés, le chef de l'armée, Herzi Halevi, a déclaré porter "la responsabilité de l'échec de notre mission de protection des citoyens de l'Etat d'Israël le 7 octobre.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer de leur coté la Nakba, la "Catastrophe" qu'a été pour eux la création d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La victoire de Nemo profite à l'Eurovision, selon les médias

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La presse suisse s'est montrée impressionnée par l'affirmation de soi que Nemo a transmis avec assurance et sincérité. (© KEYSTONE/AP/Jessica Gow)

Les commentateurs des médias en Suisse et à l'étranger ont accueilli le triomphe de Nemo à l'Eurovision avec beaucoup de respect. La consécration de l'artiste de 24 ans est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver pour relancer le concours de l'Eurovision.

Nemo "a rappelé à l'Europe, à la planète, que la sincérité et l'humilité mêlées au talent conduisent à ces sommets que seuls des êtres d'exception savent atteindre", commente Le Journal du Jura, basé à Bienne, la ville d'origine de l'artiste non binaire.

"La victoire de Nemo n'est pas anodine", écrit Le Temps, soulignant une forme d'audace de l'artiste dans l'affirmation de soi. "Nemo n'est pas un Ignazio Cassis de la musique, il ne cherche pas à agir dans le monde sans aucun goût ni aucune forme d'aspérité; il raconte les cheminements d'une minorité, avec franchise", peut-on lire.

"Nemo a fait voler en éclats le complexe helvétique", abondent les médias ESH, mentionnant des précédentes propositions suisses "trop polies, trop sages". "Tout en restant parfaitement fidèle à qui iel est, humble, sincère et vrai, Nemo a montré qu'on peut sortir du cadre sans le casser pour autant", précisent-ils.

Défendre une identité de genre différente n'a rien d'une sinécure, soulignent le 24 Heures et la Tribune de Genève. "A Malmö, en plus d'une chanson de qualité, "The Code", Nemo a bousculé des décennies de caractères formatés", écrivent les deux titres lémaniques.

"Caisse de résonance des conflits"

Pour le Tages-Anzeiger, le concours de l'Eurovision s'est transformé en une caisse de résonance des crises et conflits, suscitant bien des polémiques. "Mais c'est finalement la personne de coeur Nemo qui a donné le signal le plus fort et, espérons-le, le plus durable."

Le média en ligne Watson rappelle que la controverse autour de la candidate israélienne a dominé à Malmö et a peut-être aidé la Suisse. Au milieu de ce tohu-bohu, le public et les jurys ont simplement voulu voir quelque chose de bien gagner". Nemo a fait du super boulot - "Maximum Respect".

Pour Blick.ch, Nemo a offert la "folie Eurovision" à Malmö. Et la Neue Zürcher Zeitung, revenant sur les manifestations anti-israéliennes, rappelle que le concours musical n'a jamais été apolitique.

"La classe musicale"

Pour la Weltwoche, Nemo a gagné de manière méritée. "Bien que l'événement organisé à Malmö, en Suède, ait largement fait penser à un mélange de fête costumée, de freak show et de 'stresstest' pour les oreilles, c'est la classe musicale qui s'est finalement imposée."

L'Eurovision, avec ses "costumes absurdes" et ses "moments loufoques", semble étrangement fédérer les publics à l'heure de la fragmentation des réseaux sociaux, remarque La Liberté.

A l'étranger aussi, les médias ont commenté la performance suisse. Le New York Times écrit que les protestations en amont de l'Eurovision ont finalement cédé la place au spectacle. La chanson de Nemo a été saluée par le célèbre journal comme "un morceau accrocheur".

Le journal espagnol El Mundo n'a pas tari d'éloges: "Avec une Masterclass en chant et en acrobatie de cirque", Nemo a "conquis" toute l'Europe. Pour la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", "Nemo s'est surpassé". "Ni elle ni lui, mais simplement Nemo". Pour le journal italien "La Repubblica", la chanson "The Code" était une "ode à la liberté des genres".

Dans une édition du concours chargé politiquement, "c'est finalement le seul pays prétendument neutre qui a gagné", écrit la Süddeutsche Zeitung, "avec une prestation empreinte d'un très grand sens de l'équilibre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pedro Sánchez gagne son pari en Catalogne face aux indépendantistes

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Cette victoire est "une étape pour tous les Catalans, quoi qu'ils pensent", a réagi l'ancien ministre socialiste Salvador Illa. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Les partis indépendantistes, qui dirigent depuis une décennie la Catalogne, ont perdu dimanche leur majorité lors d'un scrutin régional. Il a été remporté par les socialistes du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.

Menés par Salvador Illa, ancien ministre de la Santé durant la pandémie de Covid-19, les socialistes catalans ont remporté 42 sièges au Parlement régional qui en compte 135. C'est neuf de plus que lors du dernier scrutin de février 2021.

Saluant un résultat "historique" sur X, Pedro Sánchez a estimé qu'une "nouvelle étape (s'ouvrait) en Catalogne". "Une étape pour tous les Catalans, quoi qu'ils pensent", a renchéri, sous les acclamations de ses partisans, M. Illa, qui reste toutefois loin de la majorité et va devoir entamer dès lundi des négociations avec de potentiels alliés pour espérer diriger la région.

Ce résultat est une victoire pour Pedro Sánchez qui entendait prouver que la politique de détente menée en Catalogne depuis son arrivée au pouvoir en 2018 a porté ses fruits et entraîné une diminution du sentiment séparatiste dans cette région de huit millions d'habitants qui est l'un des moteurs économiques et industriels du pays.

Le Premier ministre a notamment gracié en 2021 les dirigeants indépendantistes condamnés à la prison et a accepté en fin d'année dernière de faire adopter une loi d'amnistie pour tous les séparatistes poursuivis par la justice, dont Carles Puigdemont, en échange du soutien de leurs partis à sa reconduction pour un nouveau mandat de quatre ans.

Ce résultat représente aussi une bouffée d'air pour le socialiste au moment où son mandat a été fragilisé par l'ouverture d'une enquête judiciaire contre son épouse face à laquelle il a songé à démissionner.

Plus de majorité indépendantiste

Gagnant plus de 200'000 voix, les socialistes ont réussi à priver de majorité les indépendantistes qui gouvernaient dans la région depuis une décennie et avaient tenté de faire sécession de l'Espagne en octobre 2017, alors que Carles Puigdemont était à la tête du gouvernement régional.

Les trois formations séparatistes disposant jusqu'ici de la majorité des sièges au parlement régional n'en ont obtenu dimanche que 59 sièges contre 74 en février 2021. Si la formation de Carles Puigdemont, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), a gagné du terrain en obtenant 35 sièges (+3), le parti modéré ERC (Gauche républicaine de Catalogne) de l'actuel président régional Pere Aragonès s'est effondré à 20 sièges (-13) comme la CUP, formation d'extrême gauche indépendantiste.

Même en comptant les deux sièges d'Alliance catalane, une nouvelle formation séparatiste d'extrême droite avec qui Junts, ERC et la CUP ont assuré refuser de s'allier, les indépendantistes restent loin de la majorité absolue de 68 sièges. M. Puigdemont - qui a fait campagne depuis le sud de la France alors qu'il est toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt en Espagne - avait assuré qu'il se retirerait de la politique locale en cas d'échec.

Négociations

Vainqueur du scrutin, le socialiste Salvador Illa est toutefois loin de la majorité et va devoir trouver des soutiens pour se faire investir président régional. En 2021, M. Illa avait déjà remporté les régionales mais n'y était pas parvenu dans un Parlement majoritairement indépendantiste.

L'hypothèse la plus citée par les analystes est un accord avec l'extrême gauche, qui gouverne en Espagne avec M. Sánchez, et ERC, le parti le plus modéré chez les indépendantistes. Ces trois partis détiennent ensemble tout juste la majorité absolue avec 68 sièges.

Ce scrutin a été marqué par ailleurs par une percée des conservateurs du Parti Populaire (PP), qui ont obtenu 15 sièges contre 3 en 2021 tandis que le parti d'extrême droite Vox s'est maintenu avec 11 sièges.

Ces deux formations, profondément anti-indépendantistes, sont vent debout contre la politique catalane de Pedro Sánchez et contre la loi d'amnistie qui doit être adoptée définitivement par les députés espagnols d'ici quelques semaines et permettre le retour de Carles Puigdemont en Catalogne. Elles accusent le Premier ministre, soutenu au Parlement espagnol par Junts et ERC, d'être devenu leur "otage" dans le simple but de se maintenir au pouvoir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine limoge son ministre de la Défense Sergueï Choïgou

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Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou (à gauche) avec le président Vladimir Poutine lors de la parade militaire du 9 mai jeudi, célébrée chaque année en Russie pour marquer la victoire soviétique contre Hitler. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAEL KLIMENTYEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a été limogé dimanche soir par Vladimir Poutine lors d'un remaniement surprise en profondeur. Cette décision intervient quelques jours après l'investiture du président russe pour un cinquième mandat au Kremlin.

En fonction depuis 2012, Sergueï Choïgou est remplacé par Andreï Belooussov et devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev. Ce dernier est démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin.

Ce remaniement intervient au moment où l'armée russe avance dans la région ukrainienne de Kharkiv, quelques jours après avoir lancé un assaut terrestre, et accentue sa pression dans le Donbass, autour de Tchassiv Iar.

Choïgou incarnait la stabilité

"Choïgou continuera à travailler dans ce domaine, qu'il connaît bien, qu'il connaît très bien de l'intérieur, avec ses collègues et ses partenaires sur son ancien lieu de travail", a rapidement justifié le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.

Sergueï Choïgou était ministre de la Défense en Russie depuis 2012 et incarnait la stabilité des différents gouvernements sous Vladimir Poutine, tout comme le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui conserve son poste de ministre des Affaires étrangères.

Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, après l'offensive initiale du 24 février de cette année-là, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou, en dépit des critiques d'une partie de l'aile va-t'en-guerre de l'armée.

Cela avait notamment été le cas à l'issue de la révolte avortée des combattants du groupe paramilitaire de Wagner, menés par Evguéni Prigojine, en juin 2023.

D'autres conservent leur poste

Andreï Belooussov, son remplaçant, a une formation d'économiste et aucun bagage militaire. Il était premier vice-président du dernier gouvernement depuis 2020 et un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années.

Le futur rôle de Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de Sécurité depuis 2008 et avant cela patron du FSB sous les deux premiers mandats de Vladimir Poutine au Kremlin, sera lui communiqué "dans les prochains jours", a précisé par ailleurs Dmitri Peskov.

Le patron du renseignement extérieur (SVR), Sergueï Narychkine, conserve lui ses prérogatives, ainsi que le chef des puissants services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov.

Les représentants de la Douma d'Etat et du Conseil de la Fédération, les deux chambres du Parlement russe, doivent entériner lundi et mardi ces changements, une formalité tant elles sont dominées par Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition tolérée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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