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La revue de presse de votre dimanche

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C'est parti pour un tour d'horizon des journaux suisses de ce dimanche 19 avril. Au programme, le déconfinement et le Covid-19. Et aussi, l'économie suisse toujours attractive et des soucis en Suisse pour Ronaldinho.

LE MATIN DIMANCHE/SONNTAGSZEITUNG/NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSBLICK: Le Conseil fédéral a présenté cette semaine les étapes du déconfinement. Et le plan du gouvernement ne convainc pas tout le monde, en particulier en ce qui concerne la restauration. La présidente du gouvernement zurichois Carmen Walker Späh déplore dans la NZZ am Sonntag que les coiffeurs puissent rouvrir le 27 avril mais pas les librairies. Elle trouve également incompréhensible que les grandes surfaces puissent proposer toute leur gamme de produits, mais que les magasins spécialisés doivent rester fermés. Les restaurants devraient aussi pouvoir rouvrir plus rapidement, estime l'élue PLR. Rien que pour l'économie zurichoise, les pertes se chiffrent en milliards, souligne-t-elle. Il devrait être possible pour les établissements de restauration de rouvrir au moins partiellement le 11 mars, plaide également le conseiller national Leo Müller (PDC/LU) dans la SonntagsZeitung. "Je n'exclus pas que les restaurants puissent rouvrir dans quelques semaines peut-être", indique pour sa part le ministre de l'économie Guy Parmelin dans une interview avec Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "Cela dépend de l'évolution de la situation", ajoute-t-il. Le Vaudois précise que la situation est évaluée en permanence et que le Conseil fédéral peut "effectuer un bilan circonstancié à chacune de ses séances hebdomadaires". "Nous n'avons pas besoin de vagues promesses, nous avons besoin de clarté maintenant", insiste le président de Gastro Villde de Berne et alentours dans le SonntagsBlick. Guy Parmelin rappelle en outre que l'aide octroyée par la Confédération est une aide d'urgence et ne doit pas "devenir un oreiller de paresse". Les secteurs qui pourront rouvrir devront donc s'en passer rapidement.

NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSZEITUNG: Pour faire face à l'épidémie de Covid-19, le Conseil fédéral a l'intention d'acheter du matériel pour un montant allant jusqu'à 2,24 milliards de francs, rapportent la NZZ am Sonntag et la SonntagsZeitung en se basant notamment sur une demande confidentielle que le Conseil fédéral a adressée aux délégations des finances du Parlement. Dans les quatre prochains mois, le gouvernement veut se procurer 550 millions de masques de protection de toutes sortes. Il souhaite également acheter 1000 nouveaux respirateurs, 8 millions de kits de dépistage, 190 millions de gants jetables ainsi que 48 millions d'unités de désinfectant pour les mains. Selon la SonntagsZeitung, les prix calculés par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour se procurer le matériel sont sources d'inquiétude car dans certains cas les prix proposés sont quatre fois plus élevés que ce que d'autres entreprises paieraient pour les mêmes marchandises.

SONNTAGSBLICK: Le taux de mortalité du Covid-19 est plus élevé en Suisse romande et au Tessin qu'en Suisse alémanique, rapporte le SonntagsBlick. C'est au Tessin qu'il est le plus élevé avec 53,5 décès pour 100'000 habitants. En Suisse romande il se situe à 24,7 alors qu'il n'est que de 6,2 outre-Sarine. Selon Olivia Keiser, épidémiologiste à l'Université de Genève, la facteur temps a joué un rôle majeur dans cette évolution. "Au Tessin et en Suisse romande, l'épidémie a commencé plus tôt. La Suisse alémanique a donc bénéficié d'un avantage temporel", indique-t-elle. Les mesures de lutte contre l'épidémie ont permis d'y éviter des dommages plus importants.

NZZ AM SONNTAG: S'ils tombent gravement malades à cause du coronavirus, la plupart des résidents souhaitent rester dans leur EMS, rapporte la NZZ am Sonntag. En cas de complications, les personnes âgées préfèrent même y mourir plutôt qu'à l'hôpital. Le journal a effectué un sondage auprès d'établissements de soins, des services de soins à domicile et des états-majors de crise cantonaux étant donné qu'il n'existe pas d'obligation fédérale de mentionner le lieu de décès. Dans le canton de Vaud, jusqu'à jeudi 187 personnes sont décédées dans un EMS. Seules quelques-unes ont été transférées à l'hôpital, selon l'état-major de crise cantonal. Dans le canton de Bâle-Ville, sur les 18 résidents d'EMS décédés jusqu'à vendedi, seuls quatres sont morts à l'hôpital. Dans le canton de Zurich, 87 pensionnaires d'EMS sont décédés des suite du coronavirus, dont 47 dans leur environnement familier.

Et pour changer un peu de sujet:

LE MATIN DIMANCHE/NZZ AM SONNTAG: Le site d'informations alémanique Watson veut créer une antenne en Suisse romande, rapportent Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag. Le lancement est prévu pour janvier 2021. La rédaction, composée de 20 journalistes, sera dirigée par Sandra Jean, ancienne directrice des rédactions du Nouvelliste et ancienne rédactrice en chef du Matin Dimanche. Le directeur de Watson Michael Wanner souhaite ancrer la rédaction en Suisse romande et cherche pour ce faire des investisseurs régionaux pour cofinancer le projet. Des pistes ont été lancées du côtés d'investisseurs privés et de fondations mais "si on ne trouve pas l'investisseur idéal, on peut aussi se lancer seul", indique Michael Wanner dans Le Matin Dimanche. Dans la NZZ am Sonntag, il précise les raisons de cette expansion de l'autre côté des la barrière de röstis: le bon développement du portail en Suisse alémanique, la volonté du secteur publicitaire de lancer des campagnes simultanées dans les deux régions linguistiques et l'appauvrissement journalistique subi par la Suisse romande ces dernières années.

NZZ AM SONNTAG: Les actionnaires étrangers prédominent dans les entreprises suisses, rapporte la NZZ am Sonntag. Le journal se base sur une étude menée par le cabinet d'audit et de conseil EY. Il a examiné la structure de propriété des 30 plus grandes sociétés cotées en bourse du pays. Seuls 27 % du capital sont entre les mains d'actionnaires nationaux. En revanche, 37 % des actions sont détenues par des investisseurs étrangers, dont la plupart viennent des Etats-Unis. L'origine du reste du capital ne peut pas être clairement déterminée.

SONNTAGSZEITUNG: Ronaldo "Ronaldinho" de Assis Moreira a des problèmes non seulement avec les autorités paraguayennes, mais aussi suisses, rapporte la SonntagsZeitung. En cause, une fondation créée par l'ancien footballeur qui a son siège à la Bahnhofstrasse à Zurich. La Ronaldinho Foundation veut promouvoir la santé et l'accès aux médicaments pour les nécessiteux, mais elle n'a plus donné d'informations sur le projet depuis un certain temps. Les auditeurs de la fondation ont démissioné car, malgré des demandes répétées concernant les comptes annuels notamment, ils n'ont aucune réponse. Fin janvier, le registre du commerce zurichois a donné trente jours à la fondation pour remédier aux lacunes organisationnelles, un délai qui a expiré.

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Suisse

Comparis s'attend à une hausse de 6% des primes d'assurance maladie

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Selon Comparis, la pandémie de coronavirus n'explique que partiellement la fluctuation extraordinairement élevée des coûts entre 2021 et 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les primes de l'assurance maladie de base devraient augmenter en moyenne de 6% l'an prochain, selon les prévisions de Comparis. De nombreux assurés pourraient même voir leur prime bondir de plus de 10%, pour la deuxième année consécutive.

Pour le comparateur en ligne, cette nouvelle forte hausse est due à la réduction des réserves, "imposée par la politique". En conséquence, de nombreuses caisses ont réduit "excessivement" leurs réserves au moyen de primes "bien inférieures aux coûts", regrette-t-il mardi dans un communiqué.

Nombre de caisses maladie "manquent maintenant d'un matelas financier pour amortir les fluctuations actuelles des coûts", explique Felix Schneuwly, expert Assurance maladie chez Comparis, cité dans le communiqué.

Sans cette réduction des réserves, "les primes n'auraient augmenté que d'environ 2,5% par an et par personne ces dernières années et continueraient de croître aujourd'hui dans ce domaine", affirme Comparis.

Selon Felix Schneuwly, ces chiffres s'appuient sur les prévisions de Comparis et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF) qui fait état d'une croissance de l'ensemble des coûts de la santé en Suisse de 2,9% en 2022, 3,6% pour cette année et 3,1% pour l'an prochain.

La croissance de la part des coûts déterminante pour les primes d'assurance maladie s'élève cette année à 3,4% par rapport à l'année précédente. Comme souvent, la hausse des coûts publiée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) est plus élevée au premier trimestre qu'au dernier trimestre.

Un coussin de réserve

Pour le comparateur en ligne, la pandémie de Covid-19 n'explique que partiellement la fluctuation "extraordinairement élevée" des coûts entre 2021 et 2023. Et de mettre en cause d'autres facteurs, comme des lourdeurs administratives, l'absence de médicaments bon marché, la hausse du nombre de psychothérapies ou encore la mise en oeuvre de l'initiative sur les soins infirmiers.

A plus long terme, l'expert en assurance maladie Felix Schneuwly s'attend à ce que la courbe des coûts s'aplatisse de nouveau et à ce que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilise ces prochaines années dans une fourchette légèrement inférieure à 3%.

Pour éviter que toute fluctuation des coûts n'entraîne systématiquement une fluctuation des primes, les assureurs maladie ont de nouveau besoin d'un coussin de réserve supérieur au minimum légal, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VIDEO - Quelle est votre intuition de votre empreinte carbone ?

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Une fondue ou un aller-retour à Barcelone ? Deux chercheurs de l'EPFL ont développé un site interactif pour mesurer comment les gens perçoivent leur empreinte carbone. Benjamin Smadja et Elsa Duperray ont rempli le questionnaire en ligne qui permet de comparer différentes actions du quotidien.

L'achat de viande de poulet locale pendant un an libère-t-il plus ou moins de CO2 qu'une douche quotidienne de 10 minutes pendant une année ? En matière d'émissions sur une année, est-il préférable de jouer au tennis ou de consulter sa boîte e-mails ? La commande de chaussures en ligne pollue-t-elle plus ou moins que le visionnage d'une saison de la série "Game of Thrones" ?

Tel est le genre de questions contenues dans le quiz Climpact. L'objectif consiste à savoir comment les gens perçoivent l'empreinte carbone de leurs actions, indique mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

"Le modèle que nous avons développé convertit les comparaisons de l'empreinte carbone de différentes actions en une échelle absolue. Nous pouvons ainsi comparer la perception à celle de l'empreinte carbone réelle", explique l'un des chercheurs à l'origine du projet, Victor Kristof, cité dans le communiqué.

Impact sous-estimé

Il souligne que si l'on sait que la Suisse produit 45 millions de tonnes de CO2 par an, cela ne révèle pas grand-chose "sur les détails de la vie quotidienne des gens et sur la manière dont ils peuvent réduire leur impact."

Au total, Victor Kristof et son compère Lucas Maystre ont effectué leurs calculs pour 52 actions, soumises aux visiteurs du site web Climpact. Outre un volet éducatif, le quiz vise à démontrer que la perception de l'impact carbone n'est pas toujours bonne.

"Nous espérons montrer aux pouvoirs publics que nombreuses sont les personnes à sous-estimer l'impact de certaines de leurs actions qui ont une empreinte carbone importante", indique Victor Kristof. Et d'ajouter que cela est particulièrement vrai, selon les premiers résultats du quiz, pour le chauffage des logements.

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Politique

Vers une loi fédérale pour mettre en oeuvre l'initiative anti-burqa

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La loi sur la dissimulation du visage dans l'espace public prévoit une amende de 1000 francs aux contrevenants (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Il devrait être interdit de se dissimuler le visage en public en Suisse. Le Conseil des Etats a adopté lundi par 36 voix contre 8 le projet de loi du gouvernement mettant en ½uvre au niveau fédéral l'initiative anti-burqa. Le National doit encore se prononcer.

Le Conseil des Etats était entré déjà en matière en mars dernier sur le projet. Il avait finalement opté pour une loi fédérale plutôt que de laisser aux cantons le soin de régler les exceptions et amendes dans leurs lois sur la police. Lundi, les sénateurs ont planché sur le détail de la loi qu'ils ont acceptée sans changement.

Le projet du gouvernement interdit de se dissimuler le visage en public. Yeux, nez et bouche doivent être visibles, dans tous les espaces publics ou privés accessibles au public. Les contrevenants seront passibles d'une amende d'ordre de maximum 1000 francs.

Des exceptions sont prévues pour les avions, les locaux consulaires ou de culte. Ainsi que lors de manifestations, sous conditions et si les autorités le permettent. Il en va ici de la liberté d'opinion et de la liberté de manifestation.

La gauche aurait voulu autoriser la dissimulation du visage lorsque "d'autres intérêts légitimes" le justifient. Cette réglementation est en vigueur dans le canton de Berne sans que cela pose problème, a relevé Hans Stöckli (PS/BE). Selon lui, on augmente la sécurité juridique. Mais cette formulation est jugée trop ouverte et difficilement praticable pour la police. La proposition a passé à la trappe par 29 voix contre 12.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Kühne+Nagel remplacera Credit Suisse au SMI

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Alerte Info (© )

Le logisticien Kühne+Nagel remplacera dès le 13 juin Credit Suisse au sein du Swiss Market Index (SMI). La banque aux deux voiles doit être décotée à Zurich comme à New York, dans le sillage de la finalisation annoncée de sa reprise par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Genève

VIDEO - La Suisse pas très active pour le climat ? Genève s'active pourtant

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La Suisse est en retard sur l'UE en matière de réduction des émissions de CO2, estime Reto Knutti (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'absence de centrales à charbon en Suisse ne fait pas du pays un modèle pour la baisse des émissions de CO2, indique le climatologue Reto Knutti. Des actions sont pourtant prises du côté de Genève, nous expliquent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Elle se trouve même derrière l'Union européenne (UE), ajoute-t-il dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit le CO2 d'environ 20%. Pour arriver à zéro en à peine 30 ans, il faut aller quatre fois plus vite".

"Regardez la Chine ou les Etats-Unis. Les deux ont reconnu depuis longtemps que le tournant énergétique est un gain économique", relève le scientifique, soulignant que la Chine deviendra probablement neutre en CO2 plus rapidement que la Suisse.

Selon le professeur de physique climatique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), il ne faut pas parler uniquement des coûts en matière de protection du climat, mais aussi des avantages. "C'est comme si un patient en phase terminale refusait un médicament parce qu'il pourrait avoir des effets secondaires".

Source : ats

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