Un volcan du nord de l'Indonésie est à nouveau entré en éruption vendredi, propulsant une colonne de cendres dans le ciel, quelques jours après des éruptions qui ont contraint à l'évacuation de milliers d'habitants d'une île voisine.
Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, rejetant dans une lumière incandescente une lave couleur de feu et un nuage de cendres.
Bien que les autorités aient déclaré vendredi matin que le volcan avait commencé à se calmer, elles avaient maintenu le plus haut niveau d'alerte, synonyme de haute activité volcanique, et décrété l'évacuation dans une zone d'exclusion de six kilomètres de rayon.
Mais à 17h06 (11h21 suisses) le volcan s'est à nouveau réveillé, propulsant selon l'Agence de volcanologie de l'archipel son panache de fumée à 400 mètres au-dessus du cratère.
"J'ai été très surpris que le volcan entre à nouveau en éruption. Nous sommes effrayés", a dit Riko, 30 ans, qui habite l'île voisine de Tagulandang, où la population s'était affairée dans la matinée à déblayer avec l'aide de l'armée les débris volcaniques retombés ces derniers jours dans la zone.
Selon l'Agence de volcanologie locale, le nuage de cendres grises craché vendredi par le mont Ruang se déplaçait cette fois vers le sud.
Aéroport fermé
L'Agence de volcanologie avait prévenu du risque persistant de projections rocheuses, de masses d'air chaud et de coulées de lave.
Nombre de maisons étaient vides, et il n'y avait pas d'électricité dans une partie de l'île avant même la nouvelle éruption.
Plus de 6000 habitants avaient été évacués vers le versant opposé de l'île, hébergés pour certain dans des églises ou des écoles, selon Joikon Sakunde, un responsable des services d'urgence.
La fermeture de l'aéroport international de Manado City, à plus de 100 km du volcan, avait également été prolongée jusqu'à vendredi soir.
Les autorités avaient averti y compris sur le risque de tsunami en cas d'effondrement d'un pan entier du volcan dans la mer.
En 2018, une violente éruption de l'Anak Krakatoa, situé entre les îles principales de Java et Sumatra, avait engendré un tsunami responsable de plus de 400 morts et de milliers de blessés.
L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Sidney
14 juillet 2018 à 22 h 17 min
Les mots sont importants : l’abolitionnisme, ce n’est pas « interdire la prostitution », ça c’est le prohibitionnisme qui criminalise la personne prostituée et l’acheteur, même si, concrètement, c’est la personne prostituée qui est poursuivie.
Quant à la légalisation, c’est entériner l’idée qu’il y a deux sortes de femmes : les prostituées, qu’on peut louer comme objet sexuel, et les femmes honorables, qui sont toujours menacées de passer dans l’autre catégorie. C’est aussi organiser et cacher l’esclavage sexuel.
Sous couvert de défendre le « droit de se prostituer », c’est bien un droit des hommes à avoir toujours des femmes (et des hommes) à disposition pour leurs envies sexuelles que défend Aspasie.
Non, il n’y a pas de liberté à être prostituées. La grande majorité est forcée par un proxénète, et la minorité indépendante l’est par la précarité. La liberté est du côté des acheteurs : où, quand, comment, avec laquelle ?
Une étude menée à Sévelin et publiée en 2011 dans la Revue Médicale Suisse met en évidence que 96% des prostituées interrogées sont d’origine étrangère, 66% sans titre de séjour valable.
Quant au « choix », le documentaire IMPASSE de la réalisatrice Elise Shubs montre une réalité glaçante.
« Toutes les femmes qu’elle y a rencontrées ont été jetées sur le trottoir, contraintes par un réseau, un village, une famille ou un époux. » https://www.24heures.ch/.../La-chevre-le.../story/20715700
L’abolitionnisme rassemble des gens de tout âge, des croyants, des laïcs, des femmes, des hommes.
Etre abolitionniste, c’est refuser que l’intime soit commercialisé, c’est travailler à l'émergence d'une société plus juste.