Les représentants des propriétaires du groupe énergétique Axpo veulent renoncer jusqu'à nouvel ordre à leur dividende. Une partie doit à la place être investie de manière ciblée dans le développement des énergies renouvelables.
Afin de renforcer l'assise financière de l'entreprise argovienne, les représentants des propriétaires ont, lors de leur réunion de vendredi, "laissé entrevoir leur intention de renoncer jusqu'à nouvel ordre à un dividende".
C'est ce qu'ont indiqué dimanche les cantons de Zurich (un des deux plus gros actionnaires avec 18% des parts), Argovie, Schaffhouse, Glaris et Zoug ainsi que les entreprises électriques du canton de Zurich (EKZ/l'autre actionnaire principal), de Thurgovie (EKT), les St.Gallisch-Appenzellische Kraftwerke AG (SAK) et AEW Energie.
Parallèlement, ils ont annoncé leur intention d'accélérer le développement des énergies renouvelables indigènes et d'investir à cet effet une partie des futurs dividendes dans des projets correspondants.
En tant que plus grand producteur d'énergie renouvelable, Axpo continuera d'apporter sa contribution, est-il précisé. Les projets de développement des énergies renouvelables en Suisse contribuent fortement à la sécurité de l'approvisionnement.
Le directeur des finances zurichois Ernst Stocker (UDC) a confirmé à la NZZ am Sonntag qu'aucun dividende ne serait versé jusqu'à nouvel ordre. "Toute autre chose serait déplacé", selon lui. En outre, il s'attend à ce qu"aucun autre contrat augmentant le risque de liquidité ne soit conclu en cette période de turbulences".
Plan de sauvetage
La décision d'Axpo est liée au mécanisme de sauvetage des fournisseurs d'électricité prévu par le Conseil fédéral. Le message a été envoyé au Parlement mercredi et le Conseil d'Etat débattra de la loi urgente lors de la session d'été. Un parachute de 10 milliards de francs - entre autres pour les trois entreprises d'importance systémique Axpo, Alpiq et FMB - doit permettre de garantir la sécurité d'approvisionnement en Suisse.
Ce plan trouve son origine dans l'explosion des prix de l'électricité en décembre dernier, multipliés par huit ou neuf en l'espace de quelques jours. Le groupe Alpiq - deuxième fournisseur d'électricité de Suisse en termes de chiffre d'affaires - a demandé une aide financière à la Confédération à titre préventif en raison du manque de liquidités qui le menaçait. Il a ensuite retiré sa demande car ses actionnaires ont mis des liquidités temporaires à disposition.
La situation incertaine s'est encore aggravée avec la guerre en Ukraine. Elle s'amplifierait si les livraisons de gaz russe devaient cesser. C'est pourquoi le Conseil fédéral entend anticiper le pire des cas, "qui, espérons-le, ne se produira jamais", comme le déclarait la ministre de l'énergie Simonetta Sommaruga à la mi-avril, lors de la présentation du plan de sauvetage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sidney
14 juillet 2018 à 22 h 17 min
Les mots sont importants : l’abolitionnisme, ce n’est pas « interdire la prostitution », ça c’est le prohibitionnisme qui criminalise la personne prostituée et l’acheteur, même si, concrètement, c’est la personne prostituée qui est poursuivie.
Quant à la légalisation, c’est entériner l’idée qu’il y a deux sortes de femmes : les prostituées, qu’on peut louer comme objet sexuel, et les femmes honorables, qui sont toujours menacées de passer dans l’autre catégorie. C’est aussi organiser et cacher l’esclavage sexuel.
Sous couvert de défendre le « droit de se prostituer », c’est bien un droit des hommes à avoir toujours des femmes (et des hommes) à disposition pour leurs envies sexuelles que défend Aspasie.
Non, il n’y a pas de liberté à être prostituées. La grande majorité est forcée par un proxénète, et la minorité indépendante l’est par la précarité. La liberté est du côté des acheteurs : où, quand, comment, avec laquelle ?
Une étude menée à Sévelin et publiée en 2011 dans la Revue Médicale Suisse met en évidence que 96% des prostituées interrogées sont d’origine étrangère, 66% sans titre de séjour valable.
Quant au « choix », le documentaire IMPASSE de la réalisatrice Elise Shubs montre une réalité glaçante.
« Toutes les femmes qu’elle y a rencontrées ont été jetées sur le trottoir, contraintes par un réseau, un village, une famille ou un époux. » https://www.24heures.ch/.../La-chevre-le.../story/20715700
L’abolitionnisme rassemble des gens de tout âge, des croyants, des laïcs, des femmes, des hommes.
Etre abolitionniste, c’est refuser que l’intime soit commercialisé, c’est travailler à l'émergence d'une société plus juste.