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La place financière suisse investit trop dans les énergies fossiles

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Les banques, les caisses de pension ou les assurances peuvent davantage investir dans des projets climato-compatibles (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH REICHWEIN)

La place financière helvétique investit encore trop dans la production d'énergies fossiles, selon un test publié jeudi. Les portefeuilles des établissements financiers ont progressé en matière climatique, mais des améliorations sont encore nécessaires.

A l'initiative de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les acteurs du marché financier suisse ont fait analyser la compatibilité climatique de leurs portefeuilles. Au total, 133 établissements ont pris part au test de compatibilité climatique PACTA.

Des progrès

Il ressort du test que des progrès ont été réalisés pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris en matière climatique. Un tiers des participants se sont dotés d'une stratégie climatique et ont fixé des objectifs concrets pour 2050 ou plus tôt.

Les investissements dans les combustibles fossiles ont diminué par rapport au dernier test de 2020. Un tiers des biens immobiliers testés sont chauffés aux énergies renouvelables, contre un quart en 2020. Les caisses de pension disent vouloir augmenter cette part d'un quart, et les assurances de 15%.

Dans le domaine hypothécaire, environ un créancier sur dix propose des incitations pour les assainissements énergétiques des bâtiments. Le marché financier joue un rôle dans la transition énergétique, souligne l'OFEV.

Et du potentiel

La place financière n'a en revanche pas entièrement exploité sa marge de manoeuvre dans le domaine des assainissements énergétiques. Les investissements dans les entreprises extractrices d'agents fossiles se poursuivent, note encore l'OFEV.

Pour l'office, un dialogue coordonné pourrait inciter les entreprises à adapter leurs plans de transition. Il propose une norme correspondante pour soutenir l'effort climatique.

Intervention étatique

"Les investissements de la place financière suisse ne sont toujours pas compatibles avec l'objectif d'éviter à tout prix de dépasser les points de basculement du système climatique", critique vendredi Peter Haberstich, spécialiste du climat et des marchés financiers chez Greenpeace.

Aux yeux de l'ONG, trop de banques, des gestionnaires de fortune, d'assurances et de caisses de pension investissent encore dans des entreprises impliquées dans des secteurs destructeurs pour le climat. Les mesures volontaires ne mènent à rien.

Seules 15% des institutions se sont fixé des objectifs climatiques avec des objectifs intermédiaires pour 2025 et 2030, s'alarme l'ONG. Seules quelques institutions luttent réellement et activement contre la crise climatique. Mais elles doivent inciter les entreprises dans lesquelles elles investissent à réduire leurs émissions, demande encore Greenpeace.

Une intervention des autorités politiques est nécessaire. Il faut fixer des objectifs climatiques contraignants avec une trajectoire de réduction scientifiquement fondée pour les émissions de gaz à effet de serre. Les acteurs financiers doivent rendre compte de leurs progrès en toute transparence.

"Comportement irresponsable"

La réaction n'est guère différente au WWF suisse. "Investir dans des entreprises qui continuent de promouvoir les énergies fossiles (...) est un comportement irresponsable. Il est grand temps que la place financière suisse participe aux engagements nationaux pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat", déclare Stephan Kellenberger, expert en finance durable au WWF Suisse dans un communiqué de l'organisation.

En Suisse, les établissements financiers chauffent en outre encore leur parc immobilier aux deux tiers avec des combustibles fossiles. Le rapport de l’OFEV montre qu’entre les promesses du secteur financier et les mesures effectivement mises en ½uvre, le fossé est immense, réagit le WWF suisse. Outre les acteurs de la finance, ceux de la politique sont aussi appelés à réagir pour que les premiers prennent enfin le chemin de la neutralité climatique.

BNS déclassée

L'Alliance climatique suisse révèle encore que la Banque nationale suisse (BNS) a glissé dans le classement des banques centrales. Elle a obtenu des résultats nettement moins bons, tout comme l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).

Par rapport à 2021, la Suisse perd trois places et recule à "une peu glorieuse onzième place", écrit l'alliance dans un communiqué. Elle se classe dans la deuxième moitié de la liste, loin derrière le reste des pays européens. L'Alliance climatique appelle le Parlement à prendre ses responsabilités et à corriger "l'erreur de positionnement de la BNS".

Le prochain test de compatibilité est prévu en 2024. Les participants sont libres d’utiliser les résultats à l'interne seulement ou de les publier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

6e succès pour Lausanne, Fribourg gagne aussi, pas Genève

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Le LHC a pu célébrer sa 6e victoire de rang (© KEYSTONE/PostFinance/GEORGIOS KEFALAS)

Lausanne a signé un sixième succès de rang en National League. Les Vaudois ont battu Ajoie 4-3 ap à Porrentruy.

Deux points pour le LHC. Les mauvaises langues diront: seulement. Car il est vrai que les Lions auraient dû quitter le Jura avec trois points de plus. Après le 2-3 de Riat à la 46e, les joueurs de Geoff Ward ont bénéficié de plus d'une minute à 5 contre 3. Et malgré un siège en règle du but ajoulot, les Lausannois ne sont pas parvenus à prendre ce deuxième but d'écart qui aurait certainement démoralisé leurs adversaires.

Au lieu de ça, les Jurassiens se sont accrochés et ont fini par égaliser à la 56e grâce à Hazen. Pour les Ajoulots, cette venue de Lausanne était à traiter comme un back to back avec une bonne semaine de préparation. Ils ont obtenu un point car au cours de la prolongation, les Finlandais du LHC ont fait leur boulot. Haapala a trouvé Suomela pour le deuxième point vaudois. Lausanne conserve bien entendu sa 4e place.

Genève battu bêtement

Celui qui comprend la saison de Genève est prié de s'expliquer immédiatement. Quand on a l'impression que le club du bout du Léman va relever la tête, il replonge dans ses travers. Recevoir Langnau, sans être méprisant envers les Emmentalois, devrait signifier trois points pour les Aigles. Pas forcément trois points faciles, mais trois points quand même. Genève s'est incliné 2-0. Et pourtant le club entraîné par Jan Cadieux dispose d'une force de frappe offensive à même de mettre en difficulté les Tigres.

Seulement les stars genevoises sont restées muettes. Au contraire des "nobodies" emmentalois que sont Meier et Erni, deux défenseurs qui n'ont par exemple pas le prestige de Tim Berni, Simon Le Coultre ou Roger Karrer.

Echangé contre Marco Maurer pour le mois de décembre, Julius Honka a fait ses débuts avec les Grenat. Mais le défenseur finlandais n'a pas franchement aidé ses nouvelles couleurs. Sans commettre d'erreurs majeures cela dit, alors que Robert Mayer s'est en quelque sorte fabriqué le 0-1 sur un tir de Noah Meier qui n'était pas ultra dangereux.

Le champion pointe au 10e rang actuellement. Clairement indigne de ce que l'on attend d'un club qui a soulevé la coupe au printemps dernier.

Fribourg va mieux

Fribourg semble avoir vraiment mis fin à sa série négative. A Rapperswil, les Dragons ont réussi à repartir avec la totalité de l'enjeu (4-1). Sans parler de piège, ce déplacement en terres saint-galloises avait tout de la possible peau de banane. Parce que Rapperswil broie du noir en championnat et que Fribourg traverse une période un peu moins faste qu'en début de saison.

Seulement les joueurs de Christian Dubé ont su se montrer solides et consciencieux. Même s'ils ont encaissé le 1-1 en laissant trop d'espace à Albrecht, les Fribourgeois ont globalement retrouvé leur aplomb défensif. Et devant, DiDomenico (quel but!) et Wallmark ont mené la charge, même si le but de la victoire sera le 1-2 de Bykov à la 27e.

Bienne ne va pas bien. Les Seelandais ont courbé l'échine à domicile face au leader Zurich. Les Lions se sont imposés 3-2. Une réussite en power-play de Derek Grant à la 53e a permis aux Zurichois de l'emporter. Bienne croupit à la 11e place à six longueurs de Genève. L'entraîneur Petri Matikainen est-il en danger?

Dans les autres matches, Davos a écrasé Berne 7-0, tandis que Lugano a fait sien le derby tessinois en dominant Ambri 5-0. A noter que la ligne Carr-Thürkauf-Granlund a encore fait des dégâts. Le dernier match de la soirée a vu Kloten s'imposer 3-2 ap à Zoug. Assez surprenant, mais les Aviateurs restent sur trois victoires sur leurs quatre derniers matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage mardi, 206 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 4, 10, 14, 38 et 50 et les étoiles 9 et 12.

Lors du prochain tirage mardi, 206 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les entreprises genevoises questionnent les défis de l'IA

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A Genève, une étude est lancée pour étudier l'impact de l'intelligence artificielle sur l'économie (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, les entrepreneurs du canton avaient rendez-vous vendredi pour évoquer les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) à l'occasion de la 9e édition du Forum économie numérique (FEN). Ils ont pu participer à des ateliers pratiques pour apprendre notamment à concevoir un agent conversationnel.

Il était aussi possible de tester le fonctionnement du "machine learning" (auto-apprentissage de la machine), de découvrir les opportunités offertes par l'IA dans les ressources humaines et d'apprendre à générer un "prompt" (instruction donnée à l'IA), indique le Départemement de l'économie et de l'emploi dans un communiqué.

Le canton tient à accompagner les entreprises dans la transition numérique. Dans cette optique, le DEE a dévoilé vendredi une série de guides pratiques. Ces fascicules portent sur les thématiques suivantes: cyber-risques, intelligence artificielle, blockchain, open data, protection des données et responsabilité numérique des entreprises.

Elaborés en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et la Haute école de gestion de Genève (HEG), ces guides proposent une approche des thématiques de façon vulgarisée afin de faciliter leur compréhension et leur adoption au sein des entreprises. Dès janvier 2024, le DEE proposera aussi gratuitement deux nouvelles formations d'une journée sur l'IA et la blockchain à la HEG Genève.

Enfin, le DEE a annoncé qu'il lançait une étude sur les impacts de l'IA sur l'économie genevoise. Il veut notamment évaluer les mesures nécessaires pour accompagner l'adoption de l'IA dans les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La COP28 à Dubai, le dernier moment pour agir, selon Alain Berset

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Lors de la 28e conférence de l'ONU sur les changements climatiques à Dubai, Alain Berset a insisté sur le fait que l’objectif de 1,5 degré ne peut être atteint que si tous les pays s’engagent (archives). (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

A Dubai, Alain Berset a estimé que la COP28 est le dernier moment pour agir et atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré. La Suisse promet quelque 170 millions de francs en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique.

La Suisse attend des mesures pour pallier les lacunes en matière de réduction des émissions de CO2, d'adaptation aux changements climatiques et de financement, a déclaré vendredi Alain Berset, selon un communiqué du DFI. Elle escompte aussi des décisions en vue de sortir du charbon d’ici 2040 et du pétrole et du gaz d’ici 2050.

La Suisse allouera sur quatre ans 135 millions de francs au Fonds vert pour le climat, 15 millions au Fonds d'adaptation au changement climatique, autant au volet climat de la Banque africaine de développement, 5 millions au Fonds pour l'Amazonie et 1 million au réseau Santiago.

Le président de la Confédération participe jusqu’à samedi aux discussions. Le conseiller fédéral Albert Rösti est lui aussi attendu à la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine

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La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.

L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".

La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.

"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.

Pénurie de main-d'oeuvre

S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.

"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.

Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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