Les Etats-Unis restent "le plus grand allié" de l'Union européenne, a affirmé samedi la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Elle réagissait à la publication de la nouvelle stratégie de sécurité américaine anticipant l'"effacement civilisationnel" de l'Europe.
"Bien sûr, il y a beaucoup de critiques, mais je pense que certaines d'entre elles sont également fondées", a dit Mme Kallas lors d'une conférence à Doha. "Les Etats-Unis restent notre plus grand allié (...) nous n'avons pas toujours été d'accord sur différents sujets, mais je pense que le principe général reste le même. Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a-t-elle ajouté.
Selon elle, "l'Europe a sous-estimé son propre pouvoir. Vis-à-vis de la Russie, par exemple (...) nous devrions avoir davantage confiance en nous", a affirmé Mme Kallas.
L'administration Trump a publié vendredi un document qui redéfinit sa "Stratégie de sécurité nationale" en ligne avec l'approche du président américain consistant à mettre "l'Amérique d'abord".
Le document s'en prend vivement aux Européens. Il soutient les affirmations de l'extrême droite selon lesquelles le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration. Il met aussi en cause "son obsession infructueuse pour l'asphyxie réglementaire".
Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe. Responsables ukrainiens et américains se retrouvent samedi à Miami pour une troisième journée consécutive de pourparlers visant à mettre fin à plus de trois ans de guerre avec la Russie.
"Imposer des restrictions et des contraintes à l'Ukraine ne nous apportera pas une paix durable", a mis en garde la responsable européenne. "Si l'agression est récompensée, elle se reproduira, non seulement en Ukraine ou à Gaza, mais partout dans le monde", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Balthazar Boisseau
24 mars 2020 à 13 h 29 min
Il serait vraiment temps de mettre au point des unités de dépistage, qui circuleraient d'habitations en habitations, pour avoir des résultats concrets du nombre de porteurs virulente, afin que "seuls" ceux-ci soient pris en charge, les uns après les autres, dans des structures prévus à cet effet, en milieu hospitalier, ou dans des infrastructures annexes.
Pour pouvoir sérieusement endiguer cette épidémie, les membres de la population qui seraient en bonne santé pourraient continuer le confinement mais de manière plus réduite dans le temps, et ainsi reprendre leurs activités plus vite pour minimiser la récession qui se profile déjà.
Et ensuite, organiser un recensement de "volontaires" pour prêter "main-forte" à tout le personnel soignant pour soulager celui-ci.
Si de tel mesures sont prisent, pour ma part, je me sentirai plus utile qu'en restant enfermé chez-moi dans l'attente d'une organisation de première nécessité de ce type.
En vous remerciant de votre attention, courage à tous.