Au Musée Rath à Genève, l'exposition "Elles. Artistes aborigènes contemporaines" présente les oeuvres de femmes autochtones reconnues, en collaboration avec la Fondation Opale. A travers leurs peintures colorées, elles rendent hommage à leurs racines et livrent quelques secrets de leurs mythologies, à voir dès jeudi, jusqu'au 19 avril.
Au centre de l'exposition, une immense toile aux motifs symboliques et vibrants a été réalisée par un collectif de femmes aborigènes en Australie. Chacune, assise sur la toile posée au sol, y a peint une histoire liée à leur mythologie, à une dimension parallèle. Car si "pour nous ces peintures sont abstraites, il n'en est rien pour les artistes", glisse Georges Petitjean, curateur de l'exposition, lors de l'inauguration mercredi.
Dans les croyances de ces communautés très diverses, cette dimension parallèle a un nom intraduisible, selon le curateur, qui propose de l'appeler "rêve". Ce monde englobe toute la création de l'univers, y compris les esprits de leurs ancêtres qui leur soufflent des histoires. Chaque artiste est alors responsable de les transmettre, par des poèmes racontés mais aussi par la peinture, qu'elles pratiquent d'ailleurs souvent en chantant, glisse Georges Petitjean.
Lien à la terre
Emily Kam Kngwarray raconte ses histoires dans des tons doux et ronds, exposés au rez-de-chaussée. L'artiste, aussi exposée à la Tate Modern à Londres cette année, a commencé à peindre vers la fin des années 80 au crépuscule de sa vie, comme plusieurs artistes de l'exposition. Elle produira près de 5000 oeuvres avant sa mort en 1996. Cette "coloriste naturelle", selon Georges Petitjean, exprime à travers ses couleurs son lien primordial à la terre.
Ses toiles contrastent avec les couleurs vives, presque fluorescentes, de l'artiste Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, juste à côté. Cette artiste a aussi commencé à peindre tard, vers ses 80 ans, juste après être retournée sur son île natale qu'elle avait dû fuir très jeune. La peintre contemporaine, amatrice de grandes toiles et à la renommée internationale, est décédée en 2015.
Laissant de côté l'acrylique sur toile, l'exposition présente au sous-sol de la peinture sur écorces. Sous forme de tableaux d'abord, qui représentent notamment les sensations de la pluie, en tous cas toujours des "mouvements perpétuels". Au centre se dressent des poteaux funéraires creusés par les termites, sur lesquels des serpents, symboles puissants de création parmi le monde du "rêve", glissent sur des tapis de nénuphars.
Voix politique
"La date de naissance des artistes exposées est souvent inconnue, ce qui souligne le côté politique de leur art et de leur existence", appuie Samuel Gross, deuxième curateur de l'exposition. En Australie, les Aborigènes n'étaient pas considérés comme des citoyens avant 1967, ce qui leur rend encore aujourd'hui très difficile d'obtenir un passeport, selon le curateur.
"L'art leur a donné une voix", ajoute Georges Petitjean. Leurs peintures, comme les peintures collectives, ont même été utilisées pour prouver devant les juges australiens leur lien avec leur terre, étant donné que ces cultures n'avaient pas de trace écrite. La transmission de leurs connaissances passait d'abord par les poèmes oraux, rappelle le curateur.
Les peintures exposées au Musée Rath sont aujourd'hui créées spécialement pour être présentées au grand public, souligne Georges Petitjean. Avant d'ajouter que ces oeuvres ne permettent que d'effleurer la surface du "noyau de leurs connaissances, réservé aux initiés".
Avec Keystone-ATS
Jean Labbe
23 mars 2021 à 12 h 05 min
Bravo pour votre tentative très louable de venir en aide aux jeunes et aux étudiants mais ce qui est dommage c’est que pour que votre message soit entendu vous devez probablement (j’espere) vous-même vous censurer et éviter de raconter que toute cette crise sanitaire est une fumisterie. Une année après que des milliers de médecins aient insisté pour dire que les antibiotiques fonctionnaient, Olivier Véran a admis qu’on peut donner des antibiotiques comme traitement!!! Plus de la moitié des décès du Covid auraient probablement pu être évités si on avait laissé les médecins de ville faire leur boulot plutôt que de dire aux gens de rester à la maison et de prendre du Doliprane!
Il a été établi dernièrement qu’après les rassemblements sur les bords de la Seine après le déconfinement en mai dernier, après la fête de la musique et sa grande proximité festive ainsi qu’après la rave party avec plus de 2000 jeunes dans un hangar près de de Rennes, il n’y a eu aucune contamination, aucun cluster qui en a résulté.
La meilleure chose à faire pour les jeunes qui n’ont rien à craindre de cette maladie, c’est de la contracter pour développer l’immunité naturelle et devenir ainsi un véritable rempart contre la diffusion du virus. En ce sens il ne devrait y avoir aucun lieu interdit pour les jeunes!
Nous n’avons pas à avoir peur. Cette maladie n’a rien à voir avec la grande peste ou le MERS. Le gouvernement et les médias ont généré une psychose collective en faisant tout pour que la situation devienne le plus dramatique possible, y compris laisser mourir des gens.
Ce ne sont pas des consultations de psychologues dont les étudiants ont besoin mais que la vie reprenne ses droits et qu’on retourne à ce qui était notre quotidien avant toute cette folie.
Et parler du bonheur bien sûr est une chose importante, contrairement à ce que vous affirmez. Il nous faut être plus que jamais philosophe et affirmer collectivement les valeurs qui nous importent: l’amour, l’amitié, le partage, la nature, la justice, la liberté, la fraternité, et notre bonheur, celui de nos enfants, de nos petits-enfants, de nos aînés.
Nous ne voulons pas du Grand Reset de Klaus Schwab. Toute cette crise sanitaire a été justement instrumentalisée pour justifier le déploiement de la quatrième révolution industrielle avec la 5G et l’intelligence artificielle. Nous ne voulons pas de ce monde hyper connecté et de ce transhumanisme. Leur idée de ce que sera L’Humanité ne correspond pas à ce que nous voulons.
Le côté positif de tout cela, c’est que l’empressement des élites et des gouvernements à mettre en place un nouvel ordre mondial a favorisé un saut quantique dans la prise de conscience planétaire de la corruption prévalente au sommet de notre société. Nous avons là une opportunité inespérée dans l’histoire de l’humanité de reprendre en mains notre destin. C’est ce que je nous souhaite et que je souhaite surtout à mon fils et à ses ami.es.