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Actualité

"Je ne considère pas Esther Alder coupable, si ce n'est peut être de légèreté"

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Nicolas Walder, président des Verts genevois

La gestion des notes de frais des conseillers administratifs. Tel est le menu de la séance plénière du Conseil municipal de la Ville de Genève. Une séance qui se tient à l’organisation météorologique mondiale et qui s'annonce orageuse. Parmi les magistrats décriés, le PDC Guillaume Barazzone arrive en tête mais, la Verte Esther Alder a aussi essuyé des critiques. Notamment en raison de ses notes de taxis. Des sommes beaucoup plus élevées que ses collègues.

Marie Prieur

Avec 3000 francs en 2017, Esther Alder arrive en deuxième position des plus dépensiers en frais de taxis. Guillaume Barazzone dépasse lui les 3900 francs. Mais, si on jette un œil aux années précédentes, on constate qu’Esther Alder remporte la palme. En 2015, ses frais de taxis ont atteint des sommets: soit 7600 fran cs. Dans son audit portant sur 2017, la cour des comptes a relevé que certaines courses concerne des déplacements en pleine journée entre le domicile d’Esther Alder et son bureau. Pour la cour des comptes, on est plus, je cite, dans le “confort personnel” que dans le bon usage des deniers publics.

D’autant que la conseillère administrative verte bénéficie d’un abonnement TPG, d’un abonnement demi tarif CFF et d’une place de parking. Et que, comme les 4 autres magistrats, elle peut solliciter l’un des chauffeurs avec voitures à disposition du Conseil administratif. De quoi susciter la grogne populaire.

Lors de la conférence de presse de l'exécutif de la Ville de Genève, Sandrine Salerno était venue au secours d’Esther Alder rappelant qu’elle doit concilier sa charge d’élue et sa vie de famille. Mais aussi, qu’en tant que conseillère administrative, Esther Alder doit parfois, dans la même journée être à un bout puis à l’autre de la Ville. En tenue de représentation. Difficile dans ce cas d’opter pour le vélo.

Qu’en disent les Verts? Ceux que nous avons contacté sont plutôt compréhensifs. L’un d’eux souligne que: “Ce n'est pas parce qu’on est écolo qu’on doit tout le temps être à pied. La voiture est parfois indispensable!” Un autre élu ajoute: “Esther Alder se déplace comme elle peut! Et d’ailleurs, le taxi est moins cher que la voiture avec chauffeur.”

Le comité directeur des Verts s’est réuni lundi soir et a évoqué le sujet. Nicolas Walder, le président des Verts genevois était l'invité du journal de midi: 

Nicolas WalderPrésident des Verts genevois

@marie_prieur

Economie

La BNS réduit ses achats de devises en 2022

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La Banque nationale suisse a accru ses ventes de devises en 2022, ce afin de garantir la stabilité des prix. (archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Banque nationale suisse (BNS) a accru ses ventes de devises en 2022, ce afin de garantir des conditions monétaires appropriées à la stabilité des prix.

Alors que ces dernières années, l'institut d'émission avait acquis davantage de devises qu'elle en avait vendu, la tendance s'est inversée l'an dernier dans un contexte d'inflation.

Sur l'ensemble de l'année 2022, le résultat des transactions est une sortie nette de 22,3 milliards de francs de devises, indique la BNS mardi dans son rapport annuel. Pour rappel, elle avait acquis pour 21,1 milliards de francs de devises en 2021 et pour 110 milliards en 2020, dans l'intention de freiner l'appréciation du franc.

Si l'instrument principal de lutte contre l'inflation a été le relèvement les taux d'intérêt par l'intermédiaire de la rémunération des avoirs à vue, les ventes de devises y ont également contribué.

Suite à ces ventes de devises mais en raison également des pertes de cours, les réserves monétaires de la BNS ont reculé à 853 milliards de francs au 31 décembre 2022, contre 1015 milliards un an plus tôt. A fin 2007, ces réserves n'étaient que de 85 milliards. L'augmentation enregistrée sur cette période s'explique par des achats de devises pour empêcher l'appréciation du francs, rappelle la BNS.

L'augmentation des réserves monétaires ces dernières années avait eu pour conséquence une expansion du bilan, qui s'est mathématiquement contracté en 2022 sous l'effet à la fois des moins-values sur les placements ainsi que des ventes de devises. Il a ainsi reculé de 175,4 milliards de francs pour s'inscrire à 881,4 milliards. Les placements en monnaies étrangères ont régressé de 166 milliards.

A noter que la politique de la BNS a évolué en cours d'année. Au cours des neuf premiers mois de 2022, elle avait en effet acheté pour 5 milliards de francs de devises, mais en a vendu pour 27 milliards entre octobre et décembre.

Enfin Thomas Jordan, président de l'institut d'émission, a perçu une rémunération de 1,036 million de francs en 2022, contre 945'000 francs en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les exportations horlogères ont encore progressé en février

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Les exportations horlogères ont poursuivi leur vigoureuse croissance en février, grâce à la vigueur des Etats-Unis, premier marché pour les garde-temps helvétiques. (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les exportations horlogères ont poursuivi leur vigoureuse croissance en février. Elles ont bondi en l'espace d'un an de 12,2% à 2,2 milliards de francs, portées à la fois par les montres bon marché et le très haut de gamme.

A l'image de janvier, la vigueur des Etats-Unis, premier marché étranger des garde-temps helvétiques, a représenté un important soutien, alors que la Chine a renoué avec les chiffres noirs.

Tous les principaux marchés se sont inscrits en hausse, les livraisons atteignant en février un très haut niveau, commente mardi la Fédération de l'industrie horlogère (FH).

Les quelque 37'900 montres en métaux précieux exportées sur le mois sous revue, sur un total de 1,27 million de pièces, ont généré des recettes de 752 millions de francs, 11,7% de plus qu'en février 2022, alors que les garde-temps bimétallique ont bondi de 12,8% à 376,5 millions et la catégorie autres métaux à crû de 27% à 124,5 millions. Mais la palme de la croissance est revenue au segment des autres matières, dont les exportations se sont envolées de 62,6% à 77,3 millions de francs.

Ventilées selon les prix, les exportations de montres valant entre 200 et 500 francs ont une nouvelle fois affiché un repli significatif de 18% en valeur et en volume, une tendance fortement baissière qui se poursuit depuis quatre ans pour ce segment. Bénéficiant de la dynamique continue de la catégorie "autres matières", les garde-temps de moins de 200 francs ont vu leur résultat progresser de 12,3%, confirmant une nouvelle fois le rebond affiché l'an dernier. Ceux de plus de 500 francs ont présenté une expansion comparable, soit de 13,8%.

Amorce de reprise en Chine

Les exportations vers les Etats-Unis, premier débouché de l'horlogerie helvétique, ont grimpé à 345,9 millions de francs, en hausse de 15,5%. Celles à destination de la Chine ont retrouvé des couleurs, s'étoffant de 8,2% à 253,9 millions et retrouvant leur place de 2e marché pour les montres suisses, après quatre mois de creux et malgré un effet de base défavorable, note la faîtière.

La FH juge la performance annonciatrice du redressement des livraisons vers l'Empire du Milieu, d'autant plus que le troisième marché des montres suisse, Hong Kong, a vu les livraisons décoller de 22,2% à 213,2 millions de francs. Les autres principaux marchés asiatique tels que Singapour (+17,3%) et les Emirats arabes unis (+15,3%) ont également fortement augmenté. Les livraisons vers le Japon ont elles crû de 6,7% à 147,2 millions. En revanche, celles à destination de la Corée du Sud se sont contractées de 11,3%.

Pour l'ensemble de l'Europe, les exportations ont gagné 6,1%. Les livraisons vers les principaux marchés du Vieux Continent, à savoir le Royaume-Uni (+12,2%), l'Allemagne (+13,4%) et le France (+20,3%) ont augmenté plus fortement que les débouchés plus petits. Les exportations vers l'Italie ont crû de 5%, alors que celles vers l'Espagne ont fléchi de 1,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Partners Group soigne ses actionnaires malgré des gains en repli

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Partners Group a bouclé 2022 sur des résultats en baisse marquée, tant sur le plan opérationnel que net. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Partners Group a bouclé 2022 sur des résultats en baisse marquée, tant sur le plan opérationnel que net. Les actionnaires ne s'en verront pas moins proposer un dividende relevé.

Les recettes se sont effritées de 28,8% à 1,87 milliard de francs, essentiellement en raison de l'effondrement de plus de trois quarts des commissions liées à la performance, dont la part est retombée à 14% du total, explique le gestionnaire d'actifs zougois mardi dans un communiqué.

Les charges d'exploitation ont été réduites de près d'un quart (-24%) à 740 millions de francs, débouchant sur un résultat opérationnel (Ebit) de 1,13 milliard, en recul de 31,4%, pour une marge correspondante de 60,5%, en repli de 2,3 points de pourcentage (pp).

Le bénéfice net selon la norme comptable IFRS s'est contracté dans les mêmes proportions, dépassant de justesse le milliard de francs. Les actionnaires ne s'en verront pas moins proposer un dividende de 37 francs par action au titre de l'exercice écoulé, en hausse de 12% par rapport à celui de l'année précédente, ce qui correspond à un ratio de distribution de 95%.

Les chiffres publiés s'inscrivent dans le haut des projections du consensus AWP, à l'exception de l'Ebit, ressorti en dessous des estimations les plus conservatrices. La générosité du groupe envers ses actionnaires en revanche a clairement dépassé les attentes.

Dans la foulée de la publication de ses résultats, la direction de Partners Group a confirmé son objectif de 17 à 22 milliards de dollars de demande de la part de la clientèle pour 2023, ainsi qu'un retour de la part des commissions liées à la performance dans un couloir de 20 à 30% du total des recettes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Des ateliers pour aider les jeunes à déclarer leurs impôts

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À Plan-les-Ouates, un taxateur est présent lors d'ateliers pour aider les jeunes à faire leur déclaration d'impôts.

A Genève, les jeunes sont aidés à remplir leurs premiers déclarations d’impôts grâce à des ateliers organisés dans de nombreuses communes du Canton.

Attention, derniers jours pour remplir sa déclaration d'impôts. Dans le canton de Genève, le délai est fixé au 31 mars. 22 communes Genevoises aident les jeunes dans cette démarche administrative toujours redoutée.

Des ateliers ont été co-organisés avec l'Administration Fiscale Cantonale pendant les mois de février et de mars.

2023 est pour beaucoup de jeunes le cap des 18 ans et donc celui de la déclaration d'impôts. Alors pour passer outre la phobie administrative, cesser de reporter au lendemain les tâches administratives et procéder à sa déclaration d'impôts à Genève, des taxateurs de l'AFC se sont mis à disposition pendant plusieurs heures des jeunes pour répondre aux interrogations des jeunes.

Gratuitement, les 18-25 ans ont pu valider leurs inscriptions aux différents démarches en ligne et être guidés pour effectuer leurs déclarations d'impôts.

Reportage de Léna Ailloud

Une campagne de sensibilisation avait été lancée sur les réseaux sociaux pour encourager les jeunes contribuables à remplir leur déclaration d'impôt. L'objectif est d'éviter une taxation d'office très souvent pénalisante.

À Carouge, Cologny, Perly, Meyrin, Plan-les-Ouates, Troinex ou encore Veyrier, les ateliers ont rencontré un franc succès.

L'administration fiscale cantonale qui rappelle que tout citoyen peut être aidé en ligne ou directement au guichet, rue du Stand.

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Suisse

Dominic Stricker: 100 points pour le Graal.

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Dominic Stricker prêt pour le top 100 (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Aux portes du top 100 de l'ATP, Dominic Stricker se bat pour obtenir des points et entrer directement dans le tableau de Roland-Garros. Mais pour ça il doit gagner à Bienne.

"Je n'en fais pas une obsession. Mais le sujet est toutefois bien présent dans ma tête." Le cerveau de Dominic Stricker (ATP 118) a fait tous les calculs depuis longtemps. Il lui manque une bonne centaine de points ATP pour figurer dans le tableau principal de Roland-Garros.

Le gaucher tentera de les gagner cette semaine au Challenger de Bienne qui assure justement 100 points ATP à son vainqueur. Tête de série no 1, Dominic Stricker entrera en lice ce mardi face au Kazakh Beibit Zhhukayev (ATP 343). S'il devait échouer à Bienne, il lui resterait une dernière chance la semaine prochaine à Lille.

"Je sais ce qui m'attend, explique-t-il. Je sais que tout le monde peut battre tout le monde dans un Challenger. Je sais aussi que je joue bien depuis le début de l'année. La clé est de le faire en pleine possession de ses moyens." Le Bernois avoue, ainsi, traîner depuis des semaines une inflammation au pied qui l'a notamment diminué il y a dix jours en demi-finale du Challenger de Lugano. Comme son camarade de promotion Leandro Riedi, contraint de déclarer forfait pour les qualifications du Masters 1000 de Miami en raison d'une fracture de fatigue - le diagnostic doit toutefois être affiné -, le physique est peut-être le pire adversaire de Dominic Stricker.

"Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic"

Sur le plan du tennis, le champion juniors de Roland-Garros 2020 rallie tous les suffrages. Swiss Tennis a cru très vite en ses capacités pour le soutenir pleinement depuis des années et deux coaches de renom, l'Allemand Dieter Kindlmann et le Suédois Peter Lundgren, lui apportent désormais leur concours. Ancien mentor d'Angelique Kerber, Dieter Kindlmann est son coach principal. Quant à Peter Lundgren, qui a oeuvré on le sait aux côtés de Roger Federer et de Stan Wawrinka, il est à l'essai pour une troisième et dernière semaine. "Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic, dit-il. Il frappe à la porte du top 100. Il va d'ailleurs y entrer très prochainement. Il doit très vite nourrir l'ambition de figurer parmi les 50 premiers joueurs mondiaux."

Cette accession dans le top 100 est aujourd'hui une nécessité. Un joueur assure tous ses frais seulement s'il a l'assurance de disputer les quatre tournois du Grand Chelem. Or aujourd'hui, Dominic Stricker doit rétribuer un coach principal et peut-être un pigiste de luxe. Comme pour Roger Federer il y a plus de vingt ans, le temps est venu pour Dominic Stricker de voler de ses propres ailes sans le soutien financier de Swiss Tennis. "Oui, Dominic devient son propre entrepreneur, souligne le responsable du sport d'élite au sein de Swiss Tennis, Alessandro Greco. A lui de rétribuer ses entraîneurs désormais. Mais Swiss Tennis sera toujours à ses côtés pour lui offrir, s'il le désire, des coups de main dans le domaine de l'entraînement physique notamment."

Une réalité assimilée

Le Bernois a assimilé cette réalité économique depuis un certain temps. C'est pourquoi il avait fait le choix en décembre dernier de s'aligner en Arabie saoudite dans une exhibition lucrative qui lui a permis d'assurer ses arrières. "Cette question financière ne me prend pas la tête. Je les ai définies, dit-il avec force. Le tennis demeure ma priorité. Et je veux croire que les apports de Dieter Kindlmann et de Peter Lundgren vont m'aider à passer des paliers." Le premier est connu. Dans un monde idéal, il sera franchi dimanche après la finale du Challenger de Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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