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International

Unilever: bénéfice 2024 pénalisé par son désengagement de Russie

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Unilever, connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a vu son chiffre d'affaires augmenter à 60,8 milliards d'euros (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

Unilever a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 11% à 5,7 milliards d'euros (environ 5,4 milliards de francs), pénalisé par des "pertes" liées notamment à son départ de Russie et par son plan de restructuration.

Le géant britannique des produits d'hygiène, cosmétique et alimentation, qui a dévoilé il y a un an un plan stratégique pour relancer sa performance, avait annoncé en octobre la cession au groupe Arnest, le plus grand fabricant russe de cosmétiques, de ses actifs en Russie.

Le groupe connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a en revanche vu son chiffre d'affaires augmenter de presque 2% l'an dernier, à 60,8 milliards d'euros.

Il met en avant également une augmentation de sa marge brute et annonce un programme de rachat d'actions de 1,5 milliard d'euros ainsi qu'une hausse de son dividende.

Mais "la croissance du marché a ralenti tout au long de 2024" et "nous prévoyons un début d'année 2025 ralenti", avant une amélioration de l'activité par la suite, a-t-il prévenu.

Le directeur général Hein Schumacher s'est félicité de cette "année d'activité significative". "Nous nous sommes concentrés sur la transformation d'Unilever en une entreprise constamment plus performante", a-t-il fait valoir.

Sous pression pour améliorer les performances, notamment de la part de l'investisseur activiste et milliardaire américain Nelson Peltz, qui siège au conseil d'administration depuis 2022, Hein Schumacher avait dévoilé il y a un an un plan pour se focaliser sur 30 marques "motrices" représentant conjointement 70% des recettes de l'entreprise.

En mars, Unilever avait annoncé que le groupe allait scinder sa division des glaces (qui compte les marques Ben & Jerry's ou Magnum notamment) et lancer pour doper ses marges un plan d'économies prévoyant 7500 suppressions d'emplois, soit près de 6% des effectifs.

Si ce plan "est en avance" sur les prévisions, il pèse sur le résultat: "les coûts de restructuration, y compris le programme d'accélération de la productivité, ont augmenté à 850 millions d'euros, soit 1,4% du chiffre d'affaires du groupe en 2024", a-t-il précisé.

La séparation de sa division glaces devrait "être achevée d'ici la fin de 2025". La nouvelle entité restera basée à Amsterdam et sera cotée séparément, après scission, à Amsterdam, Londres et New York, comme Unilever.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'Autorité palestinienne fustige un projet israélien en Cisjordanie

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"Cette décision est un autre clou dans le cercueil qu'Israël prépare pour la seule chance d'un avenir de paix, de 2 États pour 2 peuples", a réagi l'ONG israélienne anticolonisation La paix maintenant. Ici, des enfants près de véhicules brûlés par des colons israéliens à Al-Bireh, près de Ramallah. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

L'Autorité palestinienne a dénoncé dimanche la décision du gouvernement israélien d'approuver la séparation de 13 quartiers de colonies déjà existantes en Cisjordanie occupée. Cela afin de leur permettre de devenir à terme des colonies à part entière.

La Cisjordanie est un territoire palestinien, occupé par Israël depuis 1967, où vivent environ trois millions de Palestiniens aux côtés de près d'un demi-million d'Israéliens vivant dans des colonies, considérées comme illégales par le droit international.

Cette décision du gouvernement israélien "est un mépris flagrant des résolutions internationales", détaille un communiqué du ministère des Affaires étrangères palestinien.

"Escalade sans précédent"

Rappelant notamment les opérations de l'armée israélienne en cours dans le nord de la Cisjordanie, le ministère s'alarme d'une "escalade sans précédent dans la confiscation des terres palestiniennes".

"Cette décision est un autre clou dans le cercueil que le gouvernement d'Israël prépare pour la seule chance d'un avenir de paix et de sécurité, de deux États pour deux peuples", a réagi l'ONG israélienne anticolonisation La paix maintenant.

"Mensonge d'Israël exposé"

Elle souligne également que cette décision "expose le mensonge de longue date d'Israël" selon lequel aucune nouvelle colonie n'a été créée depuis les accords d'Oslo, seulement des nouveaux quartiers de colonies déjà existantes.

De son côté, le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, qui est à l'origine de ce projet, a salué sur son compte Telegram "un autre pas vers la normalisation" des colonies israéliennes en Cisjordanie.

Annexer la Cisjordanie

Cette figure de l'extrême-droite israélienne ne cache pas son désir de voir la Cisjordanie annexée par Israël - comme l'est déjà Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville, occupée et annexée par Israël depuis 1967 en violation du droit international.

"La reconnaissance de chacun (des quartiers) comme village indépendant en pratique est un pas important qui aidera grandement à leur développement", a affirmé M. Smotrich qui évoque une "révolution" en cours.

"Au lieu de nous cacher et de nous excuser, nous levons le drapeau, nous construisons et nous nous installons", conclut-il, "c'est un autre pas important vers la souveraineté effective en Judée-Samarie", le nom employé par Israël pour la Cisjordanie.

"Projet de remplacement raciste"

Le Hamas a "fermement condamné" les propos de M. Smotrich, estimant qu'ils prouvaient que la colonisation était un "projet de remplacement raciste".

Les 13 quartiers se trouvent aux quatre coins de la Cisjordanie, certains dans la continuité territoriale de la colonie dont ils dépendent, d'autres beaucoup plus loin. Leur reconnaissance comme communes indépendantes selon la loi israélienne n'est pas encore officielle.

"Normalisation"

Célébrant aussi une "normalisation" de la colonisation, un long communiqué du Conseil de Yesha, la principale organisation représentative des colons de Cisjordanie, a remercié M. Smotrich.

Fin novembre 2024, La paix maintenant dénombrait 147 colonies reconnues par les autorités israéliennes en Cisjordanie, ainsi que 224 avant-postes établis sans l'aval des autorités.

L'année 2023 avait marqué un record pour l'avancée des colonies israéliennes en Cisjordanie, avec le plus grand nombre de permis de construire délivrés depuis 30 ans, selon l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Le pape de retour au Vatican après avoir remercié les fidèles

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Le pape François a remercié les fidèles réunis devant l'hôpital Gemelli de Rome. (© Keystone/AP/Andrew Medichini)

Le pape François est rentré au Vatican dimanche après plus de cinq semaines d'hospitalisation pour une double pneumonie. Avant de quitter l'hôpital, il a remercié depuis un balcon les centaines de fidèles venus le saluer.

"Merci à tous", a déclaré le pontife argentin de 88 ans d'une voix faible lors de cette brève apparition publique en fauteuil roulant, la première depuis le 14 février. Il a été accueilli par les applaudissements nourris des fidèles massés devant l'hôpital.

"Je vois cette dame avec des fleurs jaunes, comme elle est gentille", a-t-il simplement ajouté, les traits tirés, avant de lever les bras et les deux pouces.

Appel pour Gaza

Quelques minutes plus tard, la voiture blanche le transportant a ralenti au moment de quitter l'hôpital pour que François, assis sur le siège passager avant, puisse saluer les fidèles venus l'encourager. Toujours affaibli, il est alimenté en oxygène par les narines. Le véhicule est arrivé au Vatican peu avant 13h00.

Dans sa prière dominicale de l'Angélus, le pape a exigé la fin "immédiate" des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, ainsi que la reprise du dialogue pour arriver à la libération de "tous les otages" et à un "cessez-le-feu définitif". Il a également exhorté l'Arménie et l'Azerbaïdjan à signer "le plus rapidement possible" l'accord de paix tout récemment négocié entre les deux pays.

"Très heureux"

L'annonce surprise de ce retour tant attendu, à l'issue de la quatrième et plus longue hospitalisation du souverain pontife depuis son élection en 2013, avait été faite samedi soir par son équipe médicale.

A l'annonce de sa sortie, le pape était "très content", "cela faisait trois-quatre jours qu'il nous demandait quand il pourrait rentrer", a raconté son médecin Sergio Alfieri lors d'une conférence de presse.

Une fois au Vatican, il devra effectuer "une longue convalescence" d'"au moins deux mois", a averti le Pr Alfieri. "L'hôpital, même si cela peut paraître étrange, est le pire endroit où faire sa convalescence car c'est le lieu où on contracte le plus d'infections", a-t-il expliqué.

La sortie du pape, dont l'état était en constante amélioration depuis deux semaines mais qui a "maigri" selon ses médecins, était très attendue alors que les interrogations s'étaient multipliées sur sa capacité à reprendre ses activités.

La perspective d'un retour rapide à la normale a été écartée par le Pr Alfieri: "la convalescence est par définition une période de récupération, donc il est clair que durant la période de convalescence, il ne pourra pas honorer ses rendez-vous quotidiens habituels".

"Il faudra du temps"

Après avoir été placé pendant plusieurs semaines sous assistance respiratoire, le souverain pontife devra poursuivre les séances de rééducation pour retrouver le plein usage de sa voix.

"Lorsque vous souffrez d'une pneumonie bilatérale, vos poumons ont été endommagés et vos muscles respiratoires ont également été en difficulté", a expliqué le Pr Alfieri. "Il faudra du temps pour que la voix redevienne la même."

Sujet à des infections respiratoires après avoir subi l'ablation d'une partie d'un poumon dans sa jeunesse, François n'a été déclaré hors de danger par ses médecins qu'au bout de presque un mois d'hospitalisation.

Deux moments "très critiques"

Jorge Bergoglio a notamment connu deux moments "très critiques lors desquels sa vie a été en danger", mais "n'a jamais été intubé" et est toujours resté "conscient et alerte", ont précisé ses médecins.

Il a notamment été en proie à des crises respiratoires aiguës, dont une avec vomissements, qui ont nécessité l'aspiration d'abondantes sécrétions dans ses poumons et a dû subir une transfusion sanguine.

Le pape, qui a reçu des messages de soutien, des dessins et des prières du monde entier, n'était plus réapparu en public depuis le 14 février, le Vatican ayant seulement publié le 16 mars une photo de lui, de trois quarts dos priant dans la chapelle de son appartement, alimentant les spéculations.

Le Vatican avait aussi diffusé le 6 mars un court message audio dans lequel le pape remerciait d'une voix affaiblie les fidèles pour leurs prières.

La maladie et la longue hospitalisation de François - 37 jours au total - ont soulevé des questions sur la personne qui pourrait diriger les événements religieux menant à Pâques, célébré cette année le 20 avril. Le Vatican a indiqué mercredi qu'aucune décision n'avait été prise à cet égard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes sur Kiev: Zelensky appelle à faire "pression" sur Moscou

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Volodymyr Zelensky (à gauche) réclame à nouveau "davantage de systèmes de défense aérienne et un soutien réel" des Occidentaux face à la Russie. (© KEYSTONE/EPA/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT HANDOUT)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dimanche ses alliés à faire "pression" sur Moscou pour "mettre fin" à son invasion. Des frappes russes ont fait trois morts à Kiev avant des discussions parrainées par les Etats-Unis en Arabie saoudite.

Initialement prévues concomitamment lundi entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, ces discussions pourraient avoir lieu l'une après l'autre. M. Zelensky a en effet ayant évoqué samedi sans donner de détails "une rencontre" dès dimanche entre les délégations venues de Kiev et de Washington.

En parallèle de ces discussions diplomatiques pour parvenir à une fin de la guerre, déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, l'armée de Moscou continue de pilonner les villes et villages ukrainiens.

Armes réclamées

Dans la nuit de samedi à dimanche, c'est la capitale Kiev qui a été la cible d'une attaque "massive" de drones russes, selon les autorités locales.

Dans la foulée, Volodymyr Zelensky a réclamé à nouveau "davantage de systèmes de défense aérienne et un soutien réel" des Occidentaux. Trois personnes ont trouvé la mort, dont son père et sa fille, et dix autres ont été blessées, dont un enfant de moins d'un an, selon l'administration militaire de Kiev sur Telegram.

Plusieurs quartiers de Kiev ont été ciblés par ces attaques qui ont touché notamment des immeubles d'habitation et provoqué des incendies importants, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

"Efforts de paix sapés"

L'administration de la région de Kiev a, de son côté, fait état de deux blessés à Boutcha, près de la capitale. Deux autres personnes ont également été blessées à Kherson, dans le sud, selon son chef local Roman Mrotchko.

"La terreur systématique et délibérée de la Russie contre les civils contredit ses propres déclarations sur la paix et sape les efforts de paix déployés par les Etats-Unis et d'autres partenaires", a dénoncé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.

Le chef du bureau présidentiel, Andriï Iermak, s'est lui aussi montré très critique: "La Russie ne cesse pas le feu, (le président russe Vladimir) Poutine veut tuer davantage de civils, il faut y mettre un terme", a-t-il dit sur Telegram.

Pour répondre aux bombardements russes, l'Ukraine tente de dérégler la logistique des forces de Moscou en attaquant des cibles militaires ou énergétiques directement sur le sol russe. Le ministre russe de la Défense a affirmé avoir repoussé dans la nuit 59 drones ukrainiens.

Sur le terrain, où elle progresse face à une armée ukrainienne en difficulté, l'armée russe a dit dimanche avoir repris la localité de Sribné dans l'Est ukrainien.

Divergences

En coulisses, le président américain Donald Trump s'active depuis son retour à la Maison Blanche pour mettre un terme à la guerre. Il a repris contact avec M. Poutine, officiellement à deux reprises, dont cette semaine, rompant avec la politique d'isolement menée par les Occidentaux contre le président russe et reprenant même les éléments de langage du Kremlin quant aux causes de l'invasion russe.

Des discussions américano-ukrainiennes et américano-russes sont attendues dans les prochaines heures en Arabie saoudite en vue d'une potentielle trêve des hostilités visant les infrastructures énergétiques.

"Le plan était de commencer avec (nous), les Ukrainiens aujourd'hui, puis avec les Russes demain, et ensuite peut-être à nouveau avec nous, s'ils acceptent le cessez-le-feu", a précisé un haut responsable ukrainien, sous couvert de l'anonymat. Le calendrier exact des réunions restait toutefois imprécis et était encore susceptible de changer, selon cette source au fait des discussions.

Si l'Ukraine se dit "prête" à un cessez-le-feu complet, le Kremlin, dont l'armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, assurant s'être uniquement mis d'accord à ce stade avec Washington sur les frappes sur les sites énergétiques.

Symbole de ces divergences, la délégation ukrainienne sera menée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, tandis que Vladimir Poutine a décidé d'envoyer un sénateur ex-diplomate de carrière et un cadre du FSB, des profils moins élevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le maire d'Istanbul démis et incarcéré

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Champion de l'opposition turque, le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu (au centre) incarnait jusqu'ici la principale menace du président Recep Tayyip Erdogan (archives). (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Le maire d'opposition d'Istanbul Ekrem Imamoglu, accusé de "corruption", a été incarcéré dimanche à la prison de Marmara, également connue sous le nom de prison de Silivri, en lisière d'Istanbul, a annoncé son parti.

L'édile, arrêté mercredi, a été conduit dans cette prison en même temps que plusieurs co-accusés, selon les médias turcs.

"Ekrem Imamoglu, maire de la municipalité métropolitaine d'Istanbul (...) a été suspendu de ses fonctions", a auparavant annoncé le ministère dans un communiqué.

Dans une déclaration transmise par ses avocats, M. Imamoglu a dénoncé "une exécution sans procès". "Le processus judiciaire en cours est loin d'être équitable. C'est une exécution sans procès", a-t-il accusé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël lance une offensive dans le sud de la bande de Gaza

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Emmenant quelques affaires, des familles palestiniennes, plusieurs fois déplacées par la guerre, ont été contraintes de nouveau à fuir, à pied ou à bord de charrettes tirées par des ânes. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'armée israélienne a lancé dimanche une offensive dans le sud de la bande de Gaza et poursuivi ses opérations ailleurs dans le territoire palestinien. Cela cinq jours après avoir rompu le cessez-le-feu avec le Hamas.

Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Dans le même temps, Israël a repris ses frappes meurtrières contre le Hezbollah pro-iranien au Liban voisin, et a intercepté un nouveau missile tiré par les rebelles houthis du Yémen en direction de son territoire.

Palestiniens de nouveau forcé à fuir

Sur des affichettes larguées par drone à Rafah dans le sud de Gaza, l'armée israélienne a lancé un appel à évacuer le quartier de Tel al-Sultan, avant de l'encercler et d'y frapper, selon elle. "des organisations terroristes".

Emmenant quelques affaires, des familles palestiniennes, plusieurs fois déplacées par la guerre, ont été contraintes de nouveau à fuir la ville, à pied ou à bord de charrettes tirées par des ânes.

"Ils ont tiré sur nous toute la nuit et nous ont ordonnés de partir au matin. Puis ils nous ont tiré dessus dans la rue", a raconté Aïda Abou Shahir, une déplacée, en fuyant Rafah.

"J'ai perdu la trace de ma fille, de son mari et de leurs enfants dans la rue, et je ne sais plus où ils sont. Que Dieu ait pitié de nous", s'exclame-t-elle.

L'armée a aussi dit avoir lancé des opérations à Beit Hanoun, dans le nord du territoire, durant lesquelles "des avions de combat ont frappé plusieurs cibles du Hamas".

Bombardements massifs

Après des semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de poursuivre la trêve, Israël souhaitant en changer les termes, ce pays a rompu celle-ci le 18 mars avec des bombardements massifs sur Gaza suivis d'opérations terrestres, afin de forcer le mouvement palestinien à rendre les 58 otages israéliens qu'il détient encore.

L'accord de trêve arraché par les médiateurs après des mois de tractations difficiles était entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.

Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque du Hamas, 58 sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l'armée israélienne.

Plus de 50'000 morts

L'offensive lancée par Israël a fait au total 50'021 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.

La Défense civile, principale organisation de secours de Gaza, a aussi fait état de plus de 50'000 morts.

Ni eau ni électricité

Pour faire pression sur le Hamas, Israël avait coupé l'entrée de l'aide humanitaire le 2 mars, puis cessé de fournir en électricité la principale station de dessalement d'eau, aggravant une situation déjà catastrophique pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza assiégés par Israël depuis plus de 17 mois.

L'armée israélienne a en outre confirmé avoir "éliminé" samedi un haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil, avec sa femme dans la région de Khan Younès (sud de Gaza). Sa mort a été confirmée par le Hamas. Il s'agit du troisième membre du bureau politique du Hamas tué depuis le 18 mars.

Le pape François a exigé dimanche la fin "immédiate" des attaques israéliennes, à la veille d'une visite de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas en Israël et dans les territoires palestiniens.

Israël bombarde aussi au Liban

Sur le front nord, l'armée israélienne a poursuivi ses frappes dimanche dans le sud du Liban voisin, où elle a affirmé avoir tué un membre du Hezbollah.

La veille, Israël a mené des raids intenses contre des cibles du Hezbollah libanais en riposte à l'interception de roquettes tirées depuis le Liban. Le Hezbollah a démenti sa responsabilité dans les tirs de roquettes.

Cette escalade est la plus violente depuis le début, le 27 novembre, du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre l'armée israélienne et le Hezbollah, un allié du Hamas.

"On a entendu une puissante frappe. Cela nous a rappelé les moments difficiles de la guerre dans le sud, notamment à Tyr. Les gens ont peur que la situation n'empire davantage", a déclaré Qassem Istanbouli, un habitant de Tyr.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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