Rejoignez-nous

International

Un tribunal groenlandais prolonge la détention du militant Paul Watson

Publié

,

le

Paul Watson, qui vit en France depuis plus d'un an, avait été appréhendé sur son navire en juillet, alors qu'il venait d'accoster à Nuuk (archives). (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

La justice groenlandaise a décidé jeudi du maintien en détention du militant écologiste américano-canadien Paul Watson. Le Japon demande son extradition dans une affaire liée à son combat pour la défense des baleines.

"Le tribunal du Groenland a décidé aujourd'hui que Paul Watson sera maintenu en détention jusqu'au 5 septembre 2024 afin de garantir sa présence au moment de la décision d'extradition", dont la date n'a pas été rendue publique, a annoncé la police dans un communiqué.

Le Japon a demandé son extradition le 31 juillet auprès du ministère danois de la Justice. Dans un mail envoyé à l'AFP jeudi, le ministre Peter Hummelgaard a assuré que "l'examen" de celle-ci était "actuellement en cours".

La défense du militant de 73 ans, qui demandait sa remise en liberté, estimait disproportionné son maintien en détention plus de trois semaines après son arrestation à Nuuk, la capitale du territoire autonome danois, le 21 juillet. Elle a fait appel de la décision de la cour.

A la sortie du tribunal de Nuuk, juste avant de monter dans une camionnette de la Police, Paul Watson a lancé à l'AFP que son maintien en détention augmentait la pression sur le Japon de mettre un terme à "ses activités illégales de chasse à la baleine".

"Scandaleux"

Fondateur de Sea Shepherd et de la fondation qui porte son nom en faveur des océans, Paul Watson, qui vivait en France depuis plus d'un an, a été appréhendé sur son navire, le John Paul DeJoria, après avoir accosté. Le bateau venait se ravitailler en carburant en vue "d'intercepter" le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord, selon la Fondation du capitaine Paul Watson (CPWF).

L'arrestation s'est faite sur la base d'une notice rouge d'Interpol émise en 2012, lorsque le Japon l'a accusé d'être co-responsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier nippon deux ans plus tôt dans le cadre d'une campagne menée par Sea Shepherd. Pour ses conseils, le mandat d'arrêt repose sur des données fallacieuses, ce qu'ils voulaient démontrer pendant l'audience en présentant des extraits vidéos des événements concernés.

"La cour a refusé de regarder les preuves vidéos de la série Whales Wars (qui suivait les activités de Sea Shepherd) qui montrent que les Japonais ont fabriqué des preuves, car ça ne les intéresse pas", a déploré auprès de l'AFP la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali.

"A la fin de l'audience, Paul a dit que ses deux petits garçons avaient plus besoin de lui que le Japon n'a besoin de sa vengeance", a-t-elle expliqué. Le militant s'est exprimé en anglais mais n'a pas eu le droit à un interprète, a relevé Mme Essemlali. "On trouve ça absolument scandaleux. Ce n'est pas du tout normal, on ne comprenait rien", a-t-elle dit.

En 2010, un Néo-Zélandais, Peter Bethune, avait déjà été condamné dans cette affaire à deux ans de prison avec sursis. Comme ce dernier, Paul Watson est accusé d'avoir blessé au visage un marin japonais en jetant une bombe puante - de l'acide butyrique - pour entraver le travail des baleiniers.

Pour l'avocate de M. Watson, Julie Stage, le matériel vidéo prouve que "le membre d'équipage qui, selon les autorités japonaises, a été blessé, n'était même pas présent lorsque la bombe puante a été lancée" à bord. En 2010, lors du procès de M. Bethune, ces extraits n'avaient pas été pris en compte par la justice nippone.

Le marin ne peut avoir été blessé qu'à cause du spray utilisé en direction des activistes par l'équipage, qui au moment du lancement de la boule puante avait quitté le pont, argue la défense.

"Présomption de culpabilité"

"Ces vidéos montrent que le Japon invente des faits pour obtenir l'extradition et la condamnation" de Paul Watson, a souligné Mme Stage, dénonçant un nouveau gage de la faillibilité du système judiciaire nippon.

Cette affaire "est une question de vengeance de la part du système juridique japonais et des autorités japonaises", a estimé un autre avocat de M. Watson, François Zimeray.

Ce spécialiste des droits humains affirme qu'au "Japon, il existe une présomption de culpabilité". "Les procureurs sont fiers d'annoncer qu'ils ont un taux de condamnation de 99,6%", a-t-il déploré.

L'arrestation et la détention du militant écologiste ont donné lieu à une vaste mobilisation à travers le monde. Une pétition demandant sa libération rassemble jusqu'à présent plus de 62'000 signatures. La présidence française a demandé aux autorités danoises de ne pas l'extrader.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Automobile: la marque DS pourrait faire revivre la Citroën DS

Publié

le

Un défilé de DS en 2005 à Paris, une voiture restée culte dont on dit que sa fameuse suspension hydraulique qa sauvé la vie du général De Gaulle lors de la tentative d'attentat du Petit Clamart. (© KEYSTONE/EPA/HALEY)

La marque française DS n'exclut pas de faire revivre la Citröen DS en version électrique, a indiqué son patron Olivier François dimanche à l'AFP.

La marque premium du groupe Stellantis présentait dimanche au Concours d'élégance de Compiègne (Oise) un prototype électrique inspiré de la Citroën SM, un coupé de luxe à moteur Maserati lancé en 1970.

"On aurait pu vous proposer quelque chose inspiré par la DS de 1955, c'est ce que tout le monde attend", a souligné Olivier François, directeur de DS, Fiat mais aussi directeur marketing de Stellantis.

"Je pense que c'est exactement la direction dans laquelle il faudra aller. On y travaille. (...) On va le faire, mais pas tout de suite", a précisé M. François. "On vous montre à travers la SM ce qu'on fera à travers la DS".

La marque lancée par Peugeot-Citroën en 2014 a encore du mal dix ans après à se faire une place sur le marché du haut de gamme, face à ses concurrentes allemandes comme BMW ou Mercedes. Elle a immatriculé 20'706 voitures en Europe au premier semestre, soit une baisse de 20,8% sur un an.

DS compte renouveler sa gamme avec trois nouveaux modèles, dont un nouveau "porte-étendard" dès l'automne 2024, soit une grosse berline électrique dotée de 700 kilomètres d'autonomie.

La marque compte s'améliorer sur le critère de la "satisfaction client" (qualité du produit, vente, entretien). Et elle veut convaincre des acheteurs à la recherche de "sérénité", en termes de confort, de silence mais aussi d'autonomie électrique, a souligné M. François.

Rechercher l'ADN

Le prototype présenté dimanche à Chantilly reprend notamment la "cote de prestige" de la Citroën SM, avec un espace très large entre la roue avant et le pare-brise qui lui donne des airs élancés à la Ferrari.

Certains éléments de cette nouvelle SM seront repris sur le modèle porte-drapeau de DS: une plaque de verre couvrant les projecteurs sur toute la face avant, avec un logo lumineux, et une carrosserie très aérodynamique qui améliore l'autonomie.

Olivier François compte proposer ensuite des "voitures beaucoup plus enracinées dans l'ADN intemporel de la marque". "Dans un monde du tout électrifié, où les Chinois arrivent, où Tesla s'est imposé comme une nouvelle marque leader, il faut essayer de proposer quelque chose de frais, de captivant, mais en allant chercher ce que toutes les marques que je viens de citer n'ont pas: l'histoire, l'ADN, le côté romantique, iconique et artistique", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les Houthis yéménites tirent un missile dans le centre d'Israël

Publié

le

La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un tir de missile revendiqué par les rebelles Houthis du Yémen a visé dimanche le centre d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza. Le Hamas a salué l'action, affirmant qu'Israël "ne sera pas en sécurité tant qu'il ne cessera pas son agression" à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que les Houthis paieront "un lourd tribut" après leur "tentative de nuire" à Israël. Un responsable du Hamas palestinien a lui affirmé que ce tir de missile montre les "limites" des défenses israéliennes, ajoutant que la capacité du mouvement à se battre contre Israël reste "élevée" malgré les pertes subies.

"La capacité de la résistance à continuer est élevée", a insisté Oussama Hamdane dans un entretien, en ajoutant que malgré "les martyrs et les sacrifices", le mouvement bénéficie d'une "accumulation d'expériences et de la mobilisation de nouvelles générations".

Aucun blessé

Les rebelles houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, depuis le début de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza déclenchée par l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Un missile sol-sol "tiré depuis le Yémen" est "tombé dans une zone dégagée", a indiqué l'armée israélienne, ajoutant qu'"aucun blessé n'a été signalé". Plus tard, elle a dit que selon une enquête préliminaire le missile s'était "probablement désintégré".

Position militaire ciblée

Les Houthis ont eux indiqué que l'attaque, menée "avec un nouveau missile balistique hypersonique", ciblait une position militaire à Jaffa, dans l'agglomération de Tel-Aviv, et avait atteint sa cible.

"L'ennemi israélien doit s'attendre à d'autres frappes (...) à l'approche du premier anniversaire de l'opération bénie du 7 octobre", ont-ils ajouté. La police israélienne a fait état de son côté de la chute d'un "fragment d'un missile d'interception", dans la région de Shéphélah (centre).

Des secouristes éteignaient dans la matinée un incendie près de la ville de Lod (centre), provoqué par la chute de débris du missile, d'après un photographe de l'AFP.

Echange d'hostilités

En juillet dernier, les Houthis avaient mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. En représailles, Israël a bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis.

Les rebelles houthis ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans le golfe d'Aden et la mer Rouge, perturbant le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial.

Les Houthis font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

Autre front au nord

Affirmant, comme les Houthis, agir en solidarité avec les Palestiniens, le mouvement islamiste libanais a ouvert un front à la frontière avec Israël, échangeant des tirs quasi quotidiennement depuis le 7 octobre.

Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. "Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que nos résidents rentrent chez eux en toute sécurité", a affirmé dimanche Netanyahu.

"Nous menons une campagne à plusieurs niveaux contre l'axe du mal de l'Iran qui s'efforce de nous détruire", a-t-il poursuivi. "Le statu quo ne peut pas durer. Il faut changer l'équilibre des forces à notre frontière nord."

Dimanche, l'armée israélienne a largué des tracts demandant à des habitants d'une région libanaise proche de la frontière avec Israël d'évacuer, selon l'agence officielle libanaise ANI.

L'armée a cependant annoncé qu'il s'agissait d'une "initiative" d'une de ses brigades qui "n'avait pas été approuvée par le commandement".

Nouvelles attaques sur Gaza

Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza, où plusieurs attaques aériennes nocturnes et des tirs d'artillerie ont été signalés, selon des journalistes de l'AFP et la Défense civile de Gaza.

Au moins 24 personnes y ont été tuées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. La Défense civile gazaoui a indiqué qu'au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque contre une maison dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).

Plus au nord, dans le camp de réfugiés de Jabalia, une personne a été tuée et trois autres blessées lors d'une attaque contre une maison, selon la même source.

Otages tués dans une attaque israélienne

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Celle-ci a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une attaque israélienne.

Ces attaques ont fait au moins 41'206 morts au total dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, qui ne précise pas la part de combattants et de civils tués.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Typhon Yagi: le bilan des inondations monte à 113 morts en Birmanie

Publié

le

Le typhon meurtrier Yagi a déversé le week-end dernier de fortes pluies sur l'Asie du Sud-Est. Il a provoqué des glissements de terrain et des inondations, comme ici dans une ville du sud de la Birmanie. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/NYEIN CHAN NAING)

Le bilan des inondations provoquées par le typhon Yagi en Birmanie est passé à 113 morts, a annoncé dimanche la junte. Plus de 320'000 personnes ont été déplacées.

Ce bilan demeure provisoire car les informations sont parcellaires en raison des routes et des ponts endommagés ainsi que des lignes téléphoniques et Internet coupés.

Les inondations et les glissements de terrain qui ont suivi le passage du Yagi, qui a frappé la région le week-end dernier, ont fait au total plus de 400 morts, essentiellement en Birmanie et au Vietnam, mais aussi au Laos et en Thaïlande, selon les chiffres officiels.

Un homme a raconté à l'AFP comment, à l'aide de cordes, il a tenté le 10 septembre de sauver des personnes prises au piège par la montée des eaux qui ont atteint quatre mètres dans la ville de Kalaw, dans l'Etat de Shan, situé dans le centre de la Birmanie.

"Le courant était très fort et certains bâtiments ont même été détruits", a-t-il expliqué, affirmant avoir vu des meubles emportés par les flots.

"Je pouvais voir au loin des familles prises au piège, debout sur les toits de leurs maisons", se souvient cet homme qui travaille pour une ONG locale. "J'ai entendu dire qu'il y avait 40 corps à l'hôpital".

A une trentaine de kilomètres de là, au lac Inle, très touristique, le niveau des eaux a atteint le deuxième étage des maisons sur pilotis, selon un habitant venu aider sa famille à évacuer.

Villages submergés

Dans des zones proches du lac, "des villages entiers ont été submergés", a-t-il témoigné dimanche auprès de l'AFP, en demandant à rester anonyme.

"Les personnes âgées assurent que c'est le niveau d'eau le plus élevé jamais vu", a-t-il ajouté.

Des véhicules transportant des volontaires ont afflué vers le nord depuis le centre de Rangoun pour atteindre les zones sinistrées de Taungoo dans la région de Bago et autour de la capitale Naypyidaw, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les camions étaient chargés de palettes d'eau en bouteille, de vêtements et de nourriture séchée et certains transportaient des bateaux sur leur toit.

Les rivières Sittaung et Bago, qui traversent le centre et le sud du pays, étaient toujours toutes deux au-dessus des niveaux dangereux dimanche, selon les médias d'Etat.

Terres agricoles inondées

Cette catastrophe aggrave la misère en Birmanie qui a basculé dans la crise humanitaire, sécuritaire et politique depuis le coup d'Etat de février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi. Plus de 2,7 millions d'habitants ont été obligés de quitter leur maison en raison du conflit civil en cours.

Les résidents du camp de déplacés de Yado, dans l'est de l'Etat de Karen, ont été contraints de fuir leurs habitations temporaires après que des torrents d'eau ont déferlé sur le camp.

Belto, un résident du camp, a déclaré que les eaux avaient emporté sa maison, ainsi que sa soeur qui se trouvait à l'intérieur pour tenter de récupérer leur argent.

"Elle a été emportée par l'eau... et elle a été blessée", a-t-il déclaré samedi à l'AFP. "Nous sommes déjà des personnes déplacées des zones de guerre et après les inondations, il ne nous reste plus rien... Mais nous ne sommes pas les seuls à faire face à ce sort, toutes les familles sont confrontées à des difficultés".

Le bureau météorologique thaïlandais a mis en garde dimanche contre de nouvelles précipitations abondantes dans les provinces situées le long du Mékong, selon les médias d'Etat.

Les autorités vietnamiennes ont donné dimanche un bilan actualisé de 281 morts et 67 disparus.

Aide internationale demandée

Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a demandé samedi de l'aide internationale pour faire face à ces inondations, une démarche rare, le pouvoir ayant entravé par le passé l'aide humanitaire en provenance de l'étranger.

L'an passé, il avait suspendu les autorisations de voyage de membres d'ONG qui tentaient de venir en aide au million de victimes du cyclone Mocha, dans l'ouest du pays.

Les scientifiques affirment que le changement climatique rend la mousson, qui s'abat sur l'Asie du Sud-Est de juin à septembre, encore plus forte et plus irrégulière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

La famille royale souhaite un joyeux anniversaire au prince Harry

Publié

le

Le prince Harry fête son anniversaire dimanche en Californie avec ses deux enfants et sa femme Meghan. Le couple (ici en 2017) y est installé depuis 2020. (© KEYSTONE/AP/Matt Dunham)

Après des années de tensions, la famille royale britannique a présenté dimanche ses meilleurs voeux d'anniversaire au prince Harry, qui fête ses 40 ans. Une première depuis 2021.

Le premier message a été publié tôt dimanche sur le compte officiel de la famille royale. "Nous souhaitons au duc de Sussex un très bon anniversaire", dit le message écrit sur la plateforme X.

Il a été suivi d'un autre message, tout aussi laconique, publié sur le compte X du prince William et de son épouse, la princesse Kate. Selon les médias britanniques, le dernier message du genre date de 2021.

L'année où le prince Harry et son épouse Meghan ont affirmé dans une interview fracassante chez la papesse des médias américains, Oprah Winfrey, qu'un membre de la famille royale s'était interrogé, lorsque Meghan était enceinte, sur la couleur de peau qu'aurait leur fils Archie.

Le Suppléant

Le coup de grâce est venu début 2023 avec la publication de "Spare" (le Suppléant), autobiographie du prince sans concession et sans filtre, très critique envers la famille royale.

Signe de ces tensions, la dernière apparition publique entre le prince Harry et son frère William remonte à septembre 2022, pour l'enterrement de la reine Elizabeth II. Il avait revu son père, Charles III, très brièvement en février dernier lors de l'annonce de son cancer.

"Anxieux à 30 ans, enthousiaste à 40"

"J'étais anxieux à 30 ans, je suis enthousiaste à 40 ans", avait déclaré vendredi le prince dans un communiqué à la BBC, sans faire aucune mention de sa famille.

Le prince Harry fête son anniversaire dimanche en Californie avec ses deux enfants et sa femme Meghan. Le couple y est installé depuis 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Espagne rejette les accusations vénézuéliennes de complot

Publié

le

L'opposant vénézuélien Edmundo González Urrutia s'est réfugié à Madrid, dans un contexte de fortes tensions entre l'Espagne et le Venezuela. Des manifestations de soutien à M. González ont été organisées dans la capitale espagnole, comme ici mardi passé. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Andrea Comas)

L'Espagne "nie et rejette catégoriquement" les accusations des autorités vénézuéliennes affirmant qu'elle serait "impliquée dans une opération de déstabilisation politique" au Venezuela, a indiqué dimanche une source au ministère espagnol des Affaires étrangères.

Cette déclaration à l'AFP intervient après que les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir arrêté trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque. Ils sont accusés d'être liés à un complot présumé visant à "déstabiliser" le pays.

Caracas a aussi fait état de la saisie de quelque 400 fusils en provenance des États-Unis.

Le gouvernement espagnol a par ailleurs "confirmé" que les deux Espagnols détenus ne faisaient pas partie de ses services de renseignement, le CNI, ou d'un "quelconque autre organisme public", selon cette même source. Madrid "défend une solution démocratique et pacifique au Venezuela", a ajouté la source.

Washington nie aussi toute implication

Washington, dont les relations avec Caracas sont exécrables, avait également très vite démenti toute "implication" américaine dans un "complot" visant à "renverser" le président Nicolas Maduro.

La diplomatie américaine avait répondu samedi soir, par la voix d'un porte-parole du département d'Etat, avoir été informée de la "détention" par Caracas d'un "militaire américain". Le porte-parole a aussi évoqué des "informations non confirmées sur la détention de deux autres ressortissants américains".

Mais "prétendre qu'il y aurait une implication des Etats-Unis dans un complot pour renverser Maduro est catégoriquement faux. Les Etats-Unis continuent de soutenir une solution démocratique à la crise politique au Venezuela", avait écrit dans un courriel ce porte-parole.

Selon le ministre vénézuélien de l'Intérieur Diosdado Cabello, le président Nicolas Maduro était la cible de ce plan présumé, en même temps que d'autres responsables de l'exécutif. La réélection de M. Maduro le 28 juillet est contestée par l'opposition et une partie de la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture