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International

Trois blessés lors d'une fusillade pendant une célébration de l'Aïd

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Une trentaine de coups de feu ont été entendus dans le parc où un millier de personnes étaient rassemblées. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Trois personnes ont été blessées mercredi lors d'une fusillade pendant une célébration de l'Aïd à Philadelphie, grande ville de la côte est des Etats-Unis, a annoncé la police. Elle évoque "deux factions" qui ont échangé des tirs dans un parc.

Les forces de l'ordre n'ont à ce stade rien dit qui laisse entendre que l'événement, marquant la fin du mois de jeûne sacré musulman du ramadan, ait pu être visé. "Nous avons beaucoup, beaucoup de chance aujourd'hui qu'il n'y ait pas eu davantage de personnes touchées par balle et que personne n'ait été tué", a dit à la presse le chef de la police, Kevin Bethel.

Vers 14h30 locales, alors qu'un millier de personnes étaient rassemblées dans un parc pour fêter l'Aïd, une trentaine de coups de feu ont été entendus, a-t-il affirmé. "Ce que nous savons, c'est qu'il semble y avoir eu deux factions à l'intérieur du parc qui ont échangé des tirs", a-t-il ajouté.

Trois personnes ont été blessées, dont un adolescent de 15 ans visé par une policière parce qu'il portait une arme, selon M. Bethel. Il a été atteint par l'agente à une épaule et à une jambe. Un homme de 22 ans a été atteint à l'estomac, probablement pendant la fusillade, et une autre personne s'est présentée à l'hôpital avec une blessure par balle aux mains, d'après la même source.

Cinq personnes sont en état d'arrestation, dont l'adolescent de 15 ans, et plusieurs armes ont été récupérées, selon la police. "L'Aïd devrait toujours être une période de joie pour nos voisins musulmans, et je pleure pour chaque membre de la communauté musulmane de Philadelphie dont la célébration a volé en éclats à cause de la violence des armes à feu aujourd'hui", a écrit sur X le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La nébuleuse de la Tête de cheval dévoilée par le télescope.

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Le téléscope a capturé la nébuleuse de la Tête de cheval. (© KEYSTONE/AP)

Le très puissant télescope James Webb a dévoilé les images les plus détaillées jamais prises de la nébuleuse de la Tête de cheval, l'un des objets cosmiques les plus reconnaissables, a annoncé lundi la Nasa.

Ces images montrent le haut de la "crinière" du cheval, révélant pour la première fois les structures plus petites formant le bord de la nébuleuse -- un gigantesque nuage de gaz et de poussières.

Située au sein de la proche constellation d'Orion, sa silhouette fait penser à une tête et une encolure de cheval, se dressant au-dessus de nuages.

James Webb, bijou d'ingénierie posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre, fonctionne dans l'infrarouge et est capable de révéler des détails ne pouvant être vus par d'autres télescopes.

Les observations révélées lundi ont permis aux astronomes de mieux comprendre comment ces nuages de poussière émettent et bloquent la lumière, ainsi que la "forme multidimensionnelle" de la nébuleuse, selon un communiqué de la Nasa. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics.

La nébuleuse de la Tête de cheval fascine les passionnées d'espace depuis sa découverte à la fin des années 1800.

Les nuages de gaz qui l'entouraient se sont dissipés, mais sa structure est elle restée présente et visible, car elle est constituée de matière plus épaisse.

Dans environ 5 millions d'années, elle se sera aussi désintégrée, selon les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

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Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: le chef de l'Otan en visite, frappe meurtrière à Odessa

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Déjà fortement bombardée au début des hostilités, comme ici il y a un peu plus de deux ans, Odessa a de nouveau été victime des frappes russes qui ont fait au moins quatre victimes (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Le secrétaire général de l'Otan, en visite à Kiev, et le président ukrainien ont insisté lundi sur la nécessité de livrer plus d'armes occidentales à l'Ukraine, les soldats russes profitant des ratés de l'assistance occidentale pour avancer sur le front.

Depuis l'échec de leur contre-offensive de l'été 2023, les Ukrainiens sont sur la défensive. La Russie a pris l'initiative et grignote du terrain dans l'est, malgré de lourdes pertes, depuis le début de l'année, face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions.

Les militaires russes effectuent parallèlement des frappes de missiles et de drones quasi quotidiennes sur des villes ukrainiennes et des infrastructures. Pour repousser ces attaques, Kiev demande aux Occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Lundi, encore, un tir de missile sur Odessa, un grand port de la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, a fait au moins quatre morts et 32 blessés, a annoncé le gouverneur régional Oleg Kiper.

"Sauver des vies"

Selon des données préliminaires, il s'agit de la frappe d'un missile balistique avec des sous-munitions, une arme qui libère de nombreuses petites charges explosives, a-t-il poursuivi, sur Telegram.

L'attaque a touché une des zones les "plus populaires" d'Odessa, "où les gens se promènent avec leurs enfants, leurs chiens, font du sport...", a-t-il dénoncé.

D'après le gouverneur, une enfant de quatre ans est dans un état "extrêmement grave", six adultes sont en soins intensifs et un homme est mort d'une crise cardiaque causée par l'attaque.

Sur des images diffusées par des médias ukrainiens, on peut voir un bâtiment en bord de mer en feu: il appartient à l'Académie juridique d'Odessa et est connu pour ressembler à un petit château.

Besoins rappelés

"Des livraisons d'armes à nos soldats dans les temps et des solutions dans les temps en termes de défense antiaérienne suffisante pour l'Ukraine sont ce dont nous avons besoin pour sauver des vies", a réagi le président Volodymyr Zelensky, dans son discours du soir.

Dans ce contexte difficile, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est rendu lundi dans la capitale ukrainienne, où il a rencontré M. Zelensky.

"Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille", a admis M. Stoltenberg, une allusion au retard considérable qu'ont pris les livraisons américaines et européennes d'équipements militaires.

"Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte", a-t-il assuré, soulignant que "davantage d'aide est en route" et que de nouvelles annonces d'aide sont attendues pour "bientôt".

M. Stoltenberg a en conséquence appelé les alliés à mettre en place "un engagement financier majeur et pluriannuel (...) pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme".

La Russie "doit comprendre qu'elle ne peut pas gagner", a encore dit le chef de l'Alliance atlantique.

Crainte d'une offensive russe

A ses côtés, M. Zelensky a exhorté les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes pour "faire échouer" la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou est, selon Kiev, en train de préparer.

"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a martelé M. Zelensky aux côtés de M. Stoltenberg, relevant que la Russie "tente de tirer profit" des retards dans l'aide occidentale.

"L'artillerie, (les obus de) calibre 155 mm, les armes de longue portée et la défense antiaérienne, principalement les systèmes Patriot. C'est ce que nos partenaires ont et ce qui devrait maintenant fonctionner ici en Ukraine pour détruire les ambitions terroristes de la Russie", a lancé le chef de l'Etat ukrainien.

Ces derniers jours, Moscou a revendiqué la conquête de plusieurs villages dans l'est de l'Ukraine.

Lundi, l'armée russe a dit avoir pris Semenivka, au nord-ouest d'Avdiïvka, une ville-forteresse prise par les Russes en février, et, la veille, elle avait revendiqué l'occupation de Novobakhmoutivka.

Dimanche, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes, supérieures en nombre et en armes, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a quant à lui prédit la semaine dernière que la situation empirerait autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Six ans après l'incendie de Mati, six personnes jugées coupables

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Six ans après l'incendie de Mati qui avait fait plus de 100 morts, six des 21 personnes jugées ont été condamnées à des peines de prison avec sursis. (© KEYSTONE/AP/THANASSIS STAVRAKIS)

Près de six ans après l'incendie de Mati, au nord-est d'Athènes, qui avait fait plus de cent morts, six des 21 personnes poursuivies ont été condamnées à des peines de prison avec sursis et 40'000 euros chacune pour homicides involontaires et négligence criminelle.

Le tribunal correctionnel d'Athènes a annoncé la sentence lundi. Parmi les responsables condamnés à payer ces 40'000 euros et qui n'iront pas en prison figurent notamment le chef des pompiers de l'époque, mais aucun des dirigeants politiques poursuivis.

Les maires des communes locales et la gouverneure de la région de l'Attique où s'est déroulé le drame ont été relaxés, provoquant la colère des proches des victimes présents au tribunal, selon la radio Skai.

Le 23 juillet 2018, autour de la ville balnéaire de Mati, la majorité des victimes avaient été piégées par les flammes alors qu'elles se trouvaient coincées dans les embouteillages en tentant de fuir la zone. D'autres se sont noyées en s'échappant par la mer. Au total, 104 personnes sont mortes et plusieurs dizaines d'autres ont été blessées, faisant de cet incendie le pire de l'histoire de Grèce.

Le gouvernement de l'époque, alors dirigé par le leader de gauche Alexis Tsipras, avait souligné la difficulté à évacuer les victimes ce jour-là avec des vents soufflant à près de 120 km/h.

Mais la police et les pompiers avaient livré des rapports contradictoires. Et la justice avait engagé des poursuites pour "négligence criminelle" contre 21 responsables du service d'incendies, de la police portuaire et de la protection civile ainsi que des autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

BYD: croissance ralentie au 1er trimestre

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Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris le titre de premier vendeur de véhicules électriques à BYD au 1er timestre, mais ce dernier conserve la tête sur son marché national. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

La croissance du groupe chinois BYD, qui dispute à l'américain Tesla le titre de premier constructeur mondial de voitures électriques, a ralenti au premier trimestre en raison d'une guerre des prix en Chine et de la pression réglementaire sur les marchés occidentaux.

Le bénéfice net de la firme de Shenzhen (sud) a augmenté de 10,6% à 4,57 milliards de yuans (590 millions d'euros), selon des résultats publiés lundi.

Le chiffre d'affaires des trois premiers mois de l'année a progressé de seulement 4,0% - son rythme le plus lent depuis quatre ans - à 124,94 milliards de yuans (16,1 milliards d'euros), quand les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur 135,53 milliards.

BYD ("Build Your Dreams") a dépassé Tesla au quatrième trimestre 2023 pour devenir le premier vendeur mondial de véhicules électriques. Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris ce titre au premier trimestre cette année, mais BYD reste fermement en tête sur son marché national, avec un tiers des ventes, contre 8% pour Tesla.

BYD, qui s'implante rapidement à l'étranger, a indiqué que ses dépenses de recherche-développement et marketing avaient fortement augmenté au premier trimestre.

Le marché chinois de la voiture électrique, en pointe, voit s'affronter 129 marques, mais 20 d'entre elles seulement ont 1% de parts de marché, selon des données compilées par Bloomberg. D'où une guerre des prix, et une course pour intégrer gadgets et options de personnalisation bon marché.

L'expansion rapide de la production chinoise de véhicules électriques inquiète les pays occidentaux, qui craignent pour l'avenir de leurs propres constructeurs.

Les régulateurs européens, en particulier, dénoncent une "surcapacité" industrielle chinoise créée par des subventions publiques excessives, qui pourrait inonder les marchés mondiaux de véhicules bon marché. L'Union européenne a lancé l'année dernière une enquête sur ces subventions, qui, selon elle, ont donné aux entreprises chinoises un avantage "injuste".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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