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Taïwan: nouveaux séismes mardi matin, dont un de magnitude 6,3

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L'île de Taïwan est régulièrement la proie de secousses sismiques (archives). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL CENG)

L'île de Taïwan a été frappée par de nouveaux séismes mardi à l'aube. Le plus important, survenu dans l'est, a atteint une magnitude de 6,3, selon l'agence météorologique locale.

Celle-ci a précisé qu'un tremblement de terre de magnitude 6 s'était produit mardi à 02h26 (20h26 en Suisse lundi) et qu'il avait été suivi six minutes plus tard d'un autre de magnitude 6,3 dans la région orientale de Hualien.

L'Institut de géophysique américain, l'USGS, a pour sa part évalué la magnitude du premier 6,1 et celle du deuxième à 6.

Des journalistes de l'AFP dans la capitale Taipei ont ressenti ces secousses. "Je me lavais les mains et j'ai soudain éprouvé ce que je pensais être un vertige", a de son côté raconté à l'AFP Olivier Bonifacio, un touriste séjournant dans la capitale taïwanaise, dans le quartier de Da'an.

"Je suis entré dans ma chambre et j'ai remarqué que le bâtiment basculait, j'ai entendu le bureau grincer", a-t-il déclaré.

Tôt mardi matin, les pompiers de Hualien ont déclaré que des équipes avaient été dépêchées sur place. A 02h54, ils ont diffusé un communiqué soulignant qu'aucune victime n'avait pour le moment été signalée.

Séismes fréquents

La veille, un premier séisme, de magnitude 5,5, s'était produit vers 17H08 (09H08 GMT) et avait également été ressenti à Taipei.

Il avait été suivi, d'après des journalistes de l'AFP, d'une série de répliques, la plus intense vers 22H15 (14H15 GMT).

L'agence météorologique de Taïwan a évalué la magnitude de cette dernière à 5,9 et sa profondeur de 8,6 km, tandis que l'USGS a parlé d'une magnitude de 5,8.

"On a eu l'impression d'assister à l'un des plus forts séismes ou à l'une des plus fortes répliques depuis le grand tremblement de terre du début du mois", celui de magnitude 7,4 du 3 avril dont l'épicentre se trouvait dans la région de Hualien et qui a fait au moins 17 morts et plus de 1100 blessés, a témoigné un employé de l'AFP, tandis qu'un autre journaliste a dit que l'immeuble avait oscillé.

A 22h30, aucun dommage dû au séisme n'avait été signalé, ont assuré les pompiers.

L'île de Taïwan est régulièrement la proie de secousses sismiques car elle se trouve à proximité de la jonction de deux plaques tectoniques. Celui du 3 avril avait été suivi de centaines de répliques qui avaient causé des éboulements dans les environs de Hualien.

Ce séisme avait été le plus grave depuis le tremblement de terre de magnitude 7,6 qui avait frappé Taïwan en septembre 1999 et fait 2400 morts - la pire catastrophe de l'histoire moderne de cette île.

Des réglementations antisismiques plus strictes, y compris dans les normes de construction, et une large sensibilisation de la population semblent avoir évité une catastrophe majeure le 3 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le bilan du typhon Yagi porté à 9 morts au Vietnam

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La capitale vietnamienne Hanoi n'a pas été épargnée. (© KEYSTONE/EPA/LUONG THAI LINH)

Le super typhon Yagi a emporté des toits d'immeubles, coulé des bateaux et provoqué des glissements de terrain au Vietnam, portant le bilan à neuf morts dans le pays dimanche. Il avait auparavant dévasté plusieurs régions en Chine et aux Philippines.

Une famille de quatre personnes a été tuée dans un glissement de terrain dans la province montagneuse de Hoa Binh, dans le nord du Vietnam, dans la nuit de samedi à dimanche, selon un média d'Etat.

Le glissement de terrain s'est produit après plusieurs heures de fortes pluies provoquées par le typhon, lorsqu'un flanc de colline a cédé et a englouti une maison, a indiqué VNExpress, citant les autorités locales.

Le propriétaire de la maison, âgé de 51 ans, a pu s'échapper, mais sa femme, sa fille et ses deux petits-enfants ont été ensevelis, et leurs corps retrouvés peu après.

Yagi avait touché terre dans le nord du Vietnam samedi, avec des vents dépassant les 149 kilomètres/heure.

Quatre personnes ont trouvé la mort samedi lorsque des toitures se sont envolées, selon les autorités chargées de la gestion des catastrophes.

Dans la province de Hai Duong, un homme a été tué vendredi par la chute d'un arbre sous l'effet de vents violents.

50 cm d'eau

Plusieurs quartiers de la ville portuaire de Haiphong se trouvaient dimanche sous un demi-mètre d'eau, l'électricité était coupée, les lignes et les poteaux électriques étant endommagés, selon des journalistes de l'AFP.

Dans la baie d'Ha Long, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et situé à environ 70 kilomètres de la ville, les pêcheurs étaient sous le choc face aux dégâts du typhon dimanche matin.

Dans cette zone, au moins 23 bateaux ont été très endommagés ou ont coulé sur l'île de Tuan Chau, selon des habitants.

Pham Van Thanh, 51 ans, a expliqué que les membres d'équipage de son bateau de tourisme étaient restés à bord pendant la nuit. "Le vent nous poussait dans le dos, avec une telle pression qu'aucun bateau ne pouvait résister" a-t-il raconté à l'AFP. "Le premier a coulé. Puis l'un après l'autre".

"Je suis marin depuis plus de 20 ans et je n'ai jamais connu de typhon aussi puissant et violent", a-t-il observé.

Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi a traversé le sud de la Chine et les Philippines, faisant au moins 24 morts et des dizaines de blessés.

Selon une étude publiée en juillet, les typhons de la région se forment désormais plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Madrid accordera l'asile au candidat de l'opposition vénézuélienne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

L'Espagne accordera "naturellement" l'asile politique au candidat de l'opposition à la présidentielle au Venezuela, Edmundo González Urrutia, a affirmé dimanche matin le chef de la diplomatie espagnole.

Dans de brèves déclarations à la télévision espagnole lors d'une escale au sultanat d'Oman sur la route de la Chine, José Manuel Albares Albares a indiqué que M. González Urrutia, qui vole actuellement vers l'Espagne à bord d'un avion militaire espagnol "à sa demande", avait également "demandé à bénéficier du droit d'asile".

"Le gouvernement va naturellement le (...) lui accorder", a-t-il ajouté.

M. Albares a précisé avoir parlé avec M. González Urrutia alors qu'il se trouvait dans l'avion qui l'emmène vers l'Espagne.

"Il m'a transmis ses remerciements au gouvernement (espagnol) et à l'Espagne", a précisé le chef de la diplomatie espagnole, ajoutant que l'opposant vénézuélien allait "bien".

"La position du gouvernement espagnol n'a absolument pas changé par rapport à ce qu'elle était avant le départ d'Edmundo González" du Venezuela, a-t-il assuré, démentant ainsi qu'il y ait pu y avoir le moindre accord entre Madrid et le régime du président Nicolas Maduro.

L'Espagne, a-t-il dit, réitère "l'exigence que soient présentés les procès-verbaux" des bureaux de vote lors des élections présidentielles du 28 juillet et "qu'ils puissent être vérifiés", a poursuivi M. Albares.

"Prétendue victoire"

L'Espagne, a-t-il poursuivi, "ne va reconnaître aucune prétendue victoire" de M. Maduro si ces conditions ne sont pas remplies.

M. González, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet dans le cadre d'une enquête pour "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage".

Dans des déclarations samedi à Madrid lors d'une réunion de la direction du Parti socialiste, qu'il dirige, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait assuré que l'Espagne "(n'allait) pas abandonner" M. González Urrutia, qualifié de "héros".

Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin présidentiel du 28 juillet, qui a vu officiellement Nicolas Maduro reconduit pour un troisième mandat de six ans, une victoire contestée par l'opposition.

M. Sánchez, accompagné de M. Albares, fait actuellement route vers Pékin, où il doit entamer lundi une visite officielle d'une semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux morts et des blessés dans une frappe russe à Soumy

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L'attaque russe a été menée par les airs (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé plusieurs dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé dimanche matin les autorités ukrainiennes. La région de Soumy est frontalière à celle de Koursk, où Kiev mène une opération.

"Cette nuit [...] l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, dont deux enfants", a indiqué l'administration militaire de la région de Soumy sur le réseau Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état sur Telegram de maisons et de voitures détruites ou endommagées, tout comme l'administration militaire, qui a posté des photographies des destructions.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Kentucky: chasse à l'homme après une fusillade qui a fait 5 blessés

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L'autoroute I-75 a été fermée dans les deux sens de la circulation. (© KEYSTONE/AP/Camden Mink)

La police a lancé des recherches pour retrouver le suspect de tirs qui ont blessé cinq personnes près d'une autoroute dans le Kentucky aux Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales. La fusillade a provoqué un accident de voiture qui a fait d'autres blessés.

Le maire de la ville américaine de London n'a pas précisé leur nombre ni leur état de santé. Le tireur semble avoir dirigé ses tirs, qui n'étaient pas le fruit du hasard, a-t-il ajouté au Louisville Courier Journal, une radio locale affirmant que la fusillade avait été déclenchée "par une altercation entre deux voitures".

Les tirs ont eu lieu dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky. Le suspect a ouvert le feu d'un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis.

Des blessés graves

Il y a eu "plusieurs blessés graves", mais aucun décès n'a été confirmé, a rapporté la chaîne d'information locale WYMT, citant le bureau du shérif du comté de Laurel.

Un homme âgé de 32 ans est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation.

Le porte-parole de la police de l'Etat du Kentucky a affirmé au Louisville Courier Journal n'avoir "aucune idée de l'endroit où se trouve" le suspect.

Cette fusillade survient après qu'un adolescent de 14 ans a tué quatre personnes, deux élèves de son âge et deux enseignants, en ouvrant le feu mercredi dans son lycée de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Hezbollah tire des roquettes, Israël réplique

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Le Hezbollah libanais dit avoir tiré une salve de roquettes sur une ville du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le Hezbollah libanais et l'armée israélienne ont échangé des tirs transfrontaliers, ont indiqué les deux parties dimanche, au lendemain de l'annonce par le ministère libanais de la Santé de la mort de 3 secouristes tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, entrée dans son 12e mois, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière israélo-libanaise. Le mouvement islamiste libanais pro-iranien affirme soutenir ainsi son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

Le Hezbollah a indiqué tôt dimanche avoir "bombardé avec une salve de roquettes Kiryat Shmona", ville du nord d'Israël, "en réponse aux attaques de l'ennemi (...) et en particulier à l'attaque" qui a coûté la vie à des secouristes samedi dans le village de Froun.

Samedi, le ministère de la Santé libanais avait annoncé que trois secouristes avaient été tués et deux autres blessés, l'un grièvement, dans une frappe israélienne sur Froun.

Le ministère a indiqué que l'attaque a visé "une équipe de la Défense civile libanaise (qui) éteignait des incendies provoqués par les frappes israéliennes dans le village de Froun".

La Défense civile libanaise a indiqué de son côté que trois de ses employés avaient été tués dans "une frappe israélienne qui a visé un véhicule de pompiers après leur intervention sur l'incendie".

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné l'attaque, déclarant dans un communiqué samedi que "cette nouvelle agression contre le Liban était une violation flagrante des lois internationales".

Kibboutz visé

Le mouvement Amal, allié du Hezbollah, a par la suite déclaré que deux de ses membres figuraient parmi les victimes, tués "alors qu'ils accomplissaient leur devoir humanitaire".

Selon le ministère libanais de la Santé, cette attaque est "la deuxième du genre contre une équipe d'urgence en moins de 12 heures".

Par ailleurs, le Hezbollah a indiqué dimanche que ses combattants avaient également tiré des roquettes sur le kibboutz israélien de Shamir, près de Kiryat Shmona.

Le Hezbollah affirme en règle générale qu'il vise des positions militaires dans le nord d'Israël, tandis qu'Israël dit cibler les infrastructures et les combattants du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban.

Dimanche matin, l'armée israélienne a annoncé avoir mené une série de frappes aériennes sur des "bâtiments militaires du Hezbollah" et intercepté des projectiles tirés depuis le Liban au cours de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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