L'Italie s'avance avec la ferme volonté de jouer un football plus conforme à son rang lors de son huitième de finale de l'Euro face à la Suisse.
"Nous sommes désormais au c½ur de la compétition. Cela doit nous stimuler", espère son sélectionneur Luciano Spalletti.
Le "Mister" devra compenser samedi l'absence de ses deux "Suisses", l'ex-Bâlois Riccardo Calafiori qui est suspendu et l'ancien Sédunois Federico Dimarco qui est blessé. "Nous n'avons pas joué comme j'aurais pu l'espérer lors de la phase de poules, regrette le sélectionneur italien. Mais au final, nous nous sommes qualifiés. A l'ultime seconde certes. Mais de manière méritée."
Luciano Spalletti est pleinement conscient de la valeur de la Suisse. "Elle s'est qualifiée avec autorité. Elle a livré un grand match contre l'Allemagne. Elle est très forte dans les transitions. Très forte aussi sur le plan physique, a-t-il expliqué en conférence de presse. Face à la Suisse, nous ne pourrons pas nous permettre d'accuser les mêmes chutes de tension que lors de la phase de poules."
Donnarumma contre Sommer
Les Italiens ont, bien sûr, travaillé les tirs au but au cas où... "Mais arriver jusqu'aux tirs au but ne sera pas l'idéal, assure Luciano Spalletti. Il faudra tout faire pour gagner avant." Le Mister sait toutefois parfaitement que l'Italie a remporté la finale de la Coupe du monde 2006 dans ce même stade de Berlin dans cet exercice si particulier. La finale du dernier Euro également. Et que la présence dans la cage de Gianluigi Donnarumma confère aux Azzurri un avantage de taille.
On le sait, ce Suisse - Italie sera aussi le match des gardiens, Donnarumma contre Yann Sommer. "Je connais bien Sommer dans la mesure où il travaille à l'Inter avec Gianluca Spinelli qui fut mon entraîneur au PSG. Il a vraiment réussi une grande saison à l'Inter, souligne Gianluigi Donnarumma. Sommer est un grand gardien ! Il faudra être très fort pour le battre samedi."
Le capitaine de la Squadra, qui ne veut pas entrer dans le jeu des comparaisons à la question de savoir s'il est meilleur que le Bâlois, lâche un indice sur la marche à suivre pour battre la Suisse. "Nous avons concédé trop d'occasions lors de la phase de poules, beaucoup trop, dit-il. Samedi, il ne faudra pas encaisser de but, ne pas commettre la moindre erreur." On a compris le message: ce Suisse - Italie risque d'être un match très fermé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats