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Première grève dans l'histoire de Samsung Electronics

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Les employés de Samsung ont posé des congés pour faire grève (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEON HEON-KYUN)

Les employés du géant sud-coréen Samsung Electronics se sont mis en grève pour la première fois de leur histoire vendredi, a indiqué à l'AFP le responsable d'un syndicat représentant des dizaines de milliers de personnes.

Samsung Electronics est l'un des plus grands fabricants mondiaux de smartphones et un des rares producteurs de cartes mémoire à forte valeur ajoutée utilisées pour l'intelligence artificielle (IA) générative. La direction négocie les salaires avec le syndicat depuis janvier mais les deux parties ne sont pas parvenues à un accord.

L'action collective de vendredi est "largement symbolique, mais c'est un début", a déclaré Lee Hyun-kuk, vice-président du syndicat national de Samsung Electronics. "Nous prévoyons d'autres grèves si la direction n'est pas disposée à communiquer ouvertement avec nous", a ajouté M. Lee interrogé par l'AFP, ajoutant qu'une grève générale n'est pas totale.

Le responsable de ce syndicat, Son Woo-mok, a affirmé que la "première grève chez Samsung Electronics" se déroulait en "utilisant des congés payés, et (...) de nombreux employés y participent". "Il est difficile de fournir un chiffre exact, mais d'après ce que j'ai constaté (...), il y a une différence significative par rapport à d'habitude", a-t-il ajouté.

Cette grève est le premier débrayage en Corée du Sud des employés de cette entreprise qui a affirmé être "engagée avec diligence dans des négociations avec le syndicat" et qu'elle "continuerait à l'être". "Il n'y a pas d'impact sur la production et les activités commerciales. Le taux d'utilisation des congés payés le 7 juin est inférieur à celui du 5 juin l'an passé", qui, comme vendredi, était entre un jour férié et un week-end, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"Pas d'impact"

"Respectez le travail!", ont scandé une dizaine de salariés qui ont manifesté vendredi matin devant le bureau principal de Samsung, au sud de Séoul. L'entreprise a proposé aux employés une augmentation de salaire de 5,1% cette année.

Le syndicat a déclaré à l'AFP vendredi être "prêt à examiner positivement" cette offre si Samsung offrait également un jour de congé annuel supplémentaire et des primes transparentes basées sur les performances. Samsung Electronics est la filiale phare du groupe géant Samsung, de loin le plus grand des empires familiaux en Corée du Sud, quatrième économie d'Asie.

La société d'études de marché TrendForce, basée à Taïwan, a affirmé que la grève n'aurait pas d'incidence sur la production de puces-mémoire -- DRAM et NAND Flash, et qu'il n'y aurait pas de pénurie. Samsung représente une part importante de la production mondiale de puces haut de gamme, mais la grève concerne les employés du siège, et non ceux travaillant sur les lignes de production, selon TrendForce.

"Enfin, la production de puces électroniques est fortement automatisée et requiert un minimum de main-d'oeuvre. Par conséquent, la grève n'aura pas d'impact conséquent sur l'offre future de puces mémoire", a estimé TrendForce. Ce mouvement est cependant historique, "puisque Samsung a résisté à la syndicalisation et est engagé dans des actions antisyndicales depuis très longtemps", a déclaré à l'AFP Vladimir Tikhonov, professeur d'études coréennes à l'université d'Oslo.

"Mot tabou"

Selon lui, cette action montre qu'il y a une tendance à l'émancipation des travailleurs en Corée du Sud. Pendant près de 50 ans, Samsung Electronics a oeuvré pour éviter la syndicalisation de ses employés avec parfois des méthodes violentes, selon des critiques.

Le fondateur de Samsung, Lee Byung-chul, décédé en 1987, était catégoriquement opposé aux syndicats, allant jusqu'à déclarer qu'il ne les autoriserait jamais de son vivant. Le premier syndicat de Samsung Electronics a vu le jour à la fin des années 2010.

En 2020, Lee Jae-yong, alors vice-président de Samsung Electronics et petit-fils du fondateur, a présenté ses excuses à "tous ceux qui ont souffert des problèmes de main-d'oeuvre chez Samsung", s'engageant à veiller à ce que la société "ne soit pas critiquée pour sa +gestion sans syndicat+".

Le syndicat national Samsung Electronics, qui compte environ 28.000 membres, soit plus d'un cinquième de l'effectif total de l'entreprise, affirme que le mot "grève" est un "mot tabou" au sein de ce géant.

"Nous demandons constamment à l'entreprise de respecter les questions liées au travail, de cesser d'opprimer les syndicats et d'éviter de prendre des décisions unilatérales sur des sujets aussi étroitement liés aux travailleurs", a déclaré à l'AFP le responsable du syndicat, M. Son. Les semi-conducteurs, présents aussi bien dans l'électroménager que dans les téléphones portables ou les voitures et l'armement sont le moteur de l'économie mondiale.

Le vice-président du syndicat a affirmé que le mouvement n'a pas pour objectif de perturber la production, "nous voulons simplement que Samsung entende notre voix".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Royaume-Uni: l'inflation repart à la hausse en janvier, à 3%

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Après un plus bas en trois ans en septembre, à 1,7%, l'inflation était remontée en octobre (2,3%) puis en novembre (2,6%), avant de redescendre légèrement en décembre (2,5%). (© KEYSTONE/AP/LEFTERIS PITARAKIS)

L'inflation est repartie à la hausse en janvier au Royaume-Uni, à 3% sur un an, un rebond supérieur aux attentes qui s'accompagne d'une croissance atone, plaçant la Banque d'Angleterre et le gouvernement travailliste dans une position délicate.

Ce chiffre publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS) est sensiblement supérieur aux anticipations des analystes consultés par Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 2,8%.

Il s'explique, selon l'économiste à l'ONS Grant Fitzner, "par une diminution moins importante que d'habitude des tarifs aériens à cette période de l'année" et par la hausse du coût des aliments et des boissons non alcoolisés.

De nouvelles règles de TVA sur les écoles privées, qui entraînent depuis janvier une hausse des frais de scolarité, contribuent également à ce rebond.

Après un plus bas en trois ans en septembre, à 1,7%, l'inflation était remontée en octobre (2,3%) puis en novembre (2,6%), avant de redescendre légèrement en décembre (2,5%).

"Je sais que des millions de familles ont encore du mal à joindre les deux bouts. C'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour stimuler la croissance économique", a déclaré mercredi la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué, sans réagir au chiffre en lui-même.

Cette hausse met un peu plus la pression sur la dirigeante car elle s'inscrit dans un contexte économique morose: le produit intérieur brut britannique n'a progressé que de 0,1% au quatrième trimestre, après une croissance nulle au troisième.

Le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui place la relance de l'activité comme sa priorité absolue, est sous pression depuis la présentation fin octobre de son budget - constitué d'une forte hausse des cotisations patronales ainsi que d'emprunts exceptionnels pour investir - qui n'a pas convaincu les entreprises.

Les Britanniques ont subi de plein fouet une hausse des prix très élevée ces dernières années, qui a culminé à 11,1% en octobre 2022, poussant la Banque d'Angleterre (BoE) à relever son taux directeur dès la fin de l'année 2021.

Constatant le ralentissement de l'inflation ces derniers mois, la banque centrale britannique a fini par concéder deux baisses de son taux en 2024, puis une nouvelle début février.

Son président Andrew Bailey a encore insisté mardi lors d'une conférence à Bruxelles sur sa volonté d'adopter une approche "graduelle" et "prudente" dans les futures baisses. "Nous faisons face à un pic temporaire de l'inflation", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, en visite à Fukushima

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Rafael Grossi a rencontré le ministre des affaires étrangères japonais Takeshi Iwaya. (© KEYSTONE/AP)

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi s'est rendu mercredi sur le site de la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima. Tokyo vient d'approuver un plan énergétique prévoyant un retour à l'énergie nucléaire.

L'AIEA supervise les efforts déployés par le Japon pour démanteler la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est), accidentée lors du tremblement de terre et du tsunami en mars 2011. La pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl avait provoqué la mort de 18'000 personnes.

M. Grossi est arrivé au Japon mardi, le jour où Tokyo a adopté un plan visant à accroître la dépendance à l'égard de l'énergie nucléaire dans l'optique de répondre à la demande croissante en énergie des usines d'intelligence artificielle.

"Au moment où le Japon s'engage dans un retour graduel de l'énergie nucléaire dans son mix énergétique, il est important que cela soit fait avec une sécurité totale et avec la confiance de la société", a-t-il déclaré après une réunion avec le ministre japonais des affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Zelensky: "on ne peut pas faire confiance" aux "menteurs" russes

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Volodymyr Zelensky a appelé à "mettre sous pression" les dirigeants russes. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu mercredi aux critiques lancées contre lui par Donald Trump. Il a martelé que les responsables russes étaient des "menteurs pathologiques" auxquels "on ne peut faire confiance".

"Nous ne devons jamais oublier que la Russie est dirigée par des menteurs pathologiques, on ne peut pas leur faire confiance et ils doivent être mis sous pression", a exhorté M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

Mardi, Donald Trump avait qualifié les discussions avec Moscou de "très bonnes". Il avait tancé son homologue ukrainien, sous-entendant qu'il était responsable de la guerre qui a débuté avec l'invasion russe de février 2022.

Volodymyr Zelensky doit rencontrer dans la matinée l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine, Keith Kellogg, arrivé mercredi à Kiev pour sa première visite depuis sa nomination à ce poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Glencore tombe dans le rouge en 2024

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Au final, il en résulte pour la multinationale une perte nette de 1,6 milliard. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le géant des matières premières Glencore a été moins rentable l'an dernier, selon des chiffres préliminaires. Le groupe zougois devrait au final annoncer une perte.

Selon des chiffres annuels préliminaires, les recettes de Glencore devraient s'enrober de 6% à 231 milliards de dollars en 2024, a indiqué mercredi le groupe zougois dans un communiqué.

Toutefois, le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) ajusté a dégringolé de 16% à 14,4 milliards de dollars, alors que l'excédent d'exploitation (Ebit) a chuté de 33% à 6,9 milliards. Ce recul est attribué à la baisse du prix du charbon, partiellement compensée par les activités liées au charbon sidérurgique de la division Elk Valley Resources (EVR) et des bénéfices annuels plus élevés dans les activités liées au zinc.

Au final, il en résulte pour la multinationale une perte nette de 1,6 milliard.

Le conseil d'administration proposera de verser un dividende ordinaire de 0,10 cents par action. Le géant minier a également annoncé un programme de rachat d'actions d'un milliard de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Une partie d'Odessa sans électricité après une attaque russe

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Le maire d'Odessa a évoqué "une attaque massive" russe "sur une zone densément peuplée" de la ville (archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Une "grande" zone résidentielle de la ville portuaire ukrainienne Odessa était sans chauffage ni électricité mercredi matin après une attaque "massive" russe, a annoncé son maire Guennadiï Troukhanov. L'assaut a fait au moins un blessé.

"Suite à une attaque ennemie, 14 écoles, 13 jardins d'enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage", a indiqué M. Troukhanov sur Telegram. Il a précisé qu'une clinique pour enfants et un jardin d'enfants avaient eux été "gravement endommagés" et qu'une personne "blessée" était actuellement hospitalisée.

Le maire a évoqué dans son communiqué "une attaque massive" russe "sur une zone densément peuplée", sans donner plus de détails sur la nature de cette frappe nocturne.

Cette nouvelle attaque russe intervient au lendemain de premiers pourparlers russo-américains en Arabie saoudite lors desquels Washington et Moscou se sont entendus pour nommer des négociateurs sur la guerre, sans la participation des Européens ni de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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