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Manifestation dans la ville d'Orsk frappée par des inondations

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Les équipes de sauvetage ont évacués des habitants de la ville d'Orsk à l'aide de bateaux pneumatiques lundi. (© KEYSTONE/AP)

Des inondations historiques dans les régions russes de l'Oural et en Sibérie occidentale ont entraîné lundi des manifestations d'habitants à Orsk. Cette ville est la plus touchée par ce désastre d'une ampleur pas vue depuis des décennies.

Ces inondations ont été engendrées ces derniers jours par de fortes pluies associées à une hausse des températures, la fonte accrue des neiges et la débacle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves. Le ministère russe des Situations d'urgence a rapporté lundi matin qu'au moins 10'000 bâtiments résidentiels avaient été inondés.

La majorité des évacuations ont pour l'heure eu lieu dans la région d'Orenbourg, frontalière du Kazakhstan. Plus de 6500 personnes y ont été évacuées, a indiqué le ministère lundi après-midi.

La deuxième ville de la région, Orsk, a été en grande partie inondée après la rupture vendredi soir d'une digue près du fleuve Oural en crue. Des images montrent son centre-ville et des quartiers pavillonnaires recouverts d'eau, certaines maisons inondées jusqu'au toit.

"Une honte!"

C'est dans cette cité de 220'000 habitants que des manifestants se sont réunis lundi pour demander des comptes aux autorités.

Le média local Orsk.ru a diffusé une vidéo montrant plusieurs centaines de personnes réunies devant la mairie. Avant cela, le parquet régional avait mis en garde contre tout rassemblement illégal alors que l'état d'urgence est en place, en menaçant de poursuites judiciaires.

"Une honte! Une honte!", ont scandé des protestataires, selon une vidéo diffusée par le média russe RBK, qui affirme que certains manifestants exigent la démission du maire.

Les manifestations en Russie sont strictement encadrées et celles qui sont hostiles au pouvoir, depuis l'attaque contre l'Ukraine en février 2022, sont punies à coup d'arrestations, voire de peines de prison.

L'eau continue à monter par endroits

La région d'Orenbourg a promis des compensations financières aux sinistrés et le gouverneur, Denis Pasler, s'est entretenu à Orsk avec des protestataires, selon l'agence Ria Novosti. Avant ces protestations, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait estimé lundi que les habitants des régions inondées "supportaient stoïquement" cette épreuve et que "les pouvoirs locaux ne se plaignaient pas".

Malgré l'ampleur du sinistre, il avait aussi indiqué que le président Vladimir Poutine ne prévoyait pas de se rendre sur place.

A Orsk, neuf personnes ont été hospitalisées du fait des inondations et près d'une centaine d'autres se sont rendues dans des établissements médicaux pour recevoir des soins, selon le ministère local de la Santé.

Le niveau de l'eau continue d'augmenter dangereusement dans plusieurs régions. Selon les autorités locales, le niveau du fleuve à Orsk a baissé lundi matin de neuf centimètres, à 963 cm, mais il a grimpé de 16 centimètres dans la capitale régionale, Orenbourg (570'000 habitants), à 872 cm.

Pics attendus mercredi

L'agence météorologique officielle russe, Rosguidromet, a affirmé s'attendre à un pic mercredi des inondations à Orenbourg et dans ses environs. Les régions russes de Kourgan (Oural) et de Tioumen (Sibérie occidentale) ont instauré lundi l'état d'urgence, ont annoncé leurs gouverneurs.

La Russie est régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme des inondations ou des feux de forêts dévastateurs, accentués par les effets du changement climatique.

Ces importantes inondations touchent également le Kazakhstan voisin où le président Kassym-Jomart Tokaïev a déploré samedi "une catastrophe naturelle", "peut-être la plus grande, en termes d'ampleur et de conséquences, de ces 80 dernières années"

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Paris clôt son été olympique

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Paris a clos son été olympique dimanche soir (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques, la flamme s'étant éteinte peu avant 22h.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Norvège: un aigle attaque un bébé avant d'être abattu

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Selon le garde-chasse qui a tué l'animal, l'aigle a traité la fillette comme "une proie" (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Un aigle royal a attaqué dimanche une petite fille de 20 mois dans le centre de la Norvège. Cette attaque a obligé la mère et un voisin à combattre le rapace, finalement tué par un garde-chasse, ont rapporté les médias norvégiens.

La fillette jouait dans la ferme familiale de Trondelag lorsque l'aigle a plongé sur elle. Elle a dû recevoir des points de suture à l'arrière de la tête et son visage a été griffé par les serres du rapace, a raconté son père à la chaîne publique NRK.

"L'aigle a surgi de nulle part et a attrapé notre plus jeune fille", a raconté le père. "Sa mère s'est précipitée et a saisi l'aigle, mais elle a dû se battre pour le faire lâcher prise. Un voisin a également dû l'aider", a-t-il ajouté.

Le garde-chasse Per Kare Vinterdal, qui a tué l'aigle, a déclaré à NRK que l'aigle avait traité la fillette comme "une proie". Il a précisé que la mère et le voisin muni d'un bâton avaient réussi à éloigner l'animal de la petite fille, "mais qu'il revenait sans cesse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président algérien sortant Tebboune réélu avec 94,65% des voix

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (au centre) faisait face à deux autres candidats (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALGERIAN PRESIDENCY / HANDOUT)

Le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un deuxième mandat, a annoncé dimanche le président de l'autorité électorale (Anie). Il a récolté près de 95% des voix.

Sur un total de 5,630 millions de "votes enregistrés, 5,320 millions ont voté pour le candidat indépendant" Tebboune, "soit 94,65% des voix", a déclaré Mohamed Charfi.

Le président de l'Anie n'a pas fourni de nouveaux chiffres sur le taux de participation, après avoir annoncé dans la nuit "un taux moyen de 48% à la fermeture des bureaux" samedi à 20h00. Selon lui, "l'élection a été marquée par une large transparence" et a "reflété la maturité électorale du peuple".

"Violations" observées

Quelques heures plus tôt pourtant, l'un des candidats en lice, l'islamiste modéré Abdelaali Hassani, avait dénoncé "des violations" durant le scrutin.

Selon son équipe de campagne, il y aurait eu "des pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation. La même équipe a qualifié de "terme bizarre" le "taux moyen de participation" annoncé par l'Anie, faisant la moyenne des relevés des différentes régions.

L'affluence était un enjeu majeur du scrutin alors que la victoire de M. Tebboune ne faisait guère de doute pour les experts. Mis à part le candidat islamiste, l'autre concurrent était Youcef Aouchiche, le président du Front des forces socialistes, plus vieux parti d'opposition, ancré en Kabylie (est).

Pour son premier mandat, M. Tebboune avait remporté l'élection de décembre 2019 avec 58% des suffrages mais une participation de moins de 40%. Le vote s'était tenu en plein Hirak, mouvement prodémocratie réclamant un changement du système en vigueur depuis l'indépendance de la France en 1962. De nombreux partis avaient appelé au boycott.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Boeing: accord préliminaire pour éviter la grève à Seattle

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Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne. (© KEYSTONE/AP/TED S. WARREN)

La direction de Boeing et les responsables syndicaux se sont mis d'accord sur une importante hausse de salaire qui permettrait d'éviter une grève dans la région de Seattle, ont annoncé dimanche les deux parties. L'accord doit encore être ratifié par les salariés.

Il prévoit une hausse des salaires de 25% sur la durée de la nouvelle convention collective, selon Boeing et le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) District 751, qui représente plus de 30'000 employés de l'avionneur américain dans cette région.

Autres dispositions clés du texte: une réduction du coût des soins de santé pour les salariés, une baisse des heures supplémentaires obligatoires, douze semaines de congé parental rémunéré et l'engagement de construire le prochain avion de Boeing dans la région de Puget Sound si le contrat est ratifié cette semaine, selon un document de Boeing.

Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne.

"Le meilleur contrat"

Alors que M. Ortberg avait promis de "réinitialiser" les relations avec le syndicat, IAM-District 751 avait jugé vendredi que les deux parties étaient "très éloignées".

Dans un message adressé à ses membres, le président du syndicat, Jon Holden, a déclaré que "la force, la solidarité et l'unité" du syndicat avaient permis d'obtenir "le meilleur contrat que nous ayons jamais eu".

M. Holden a intimé à ses membres d'examiner avec attention la proposition. "Nous sommes prêts à nous battre si nécessaire, mais nous pensons que cette proposition bénéficiera à tous nos membres et à notre avenir", a-t-il dit dans un message. "Ce vote est maintenant entre vos mains, comme il se doit", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les croisiéristes allant à Mykonos et Santorin paieront 20 euros

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L'an dernier, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Virtanen)

La Grèce va imposer une participation de 20 euros aux croisiéristes faisant halte dans les îles très populaires de Mykonos et Santorin, a annoncé dimanche le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Santorin est une escale clef des croisières en Grèce pour ses célèbres couchers de soleil. L'île frôle toutefois la saturation et les autorités envisagent d'en restreindre l'accès.

"La Grèce n'a pas de problème structurel de surtourisme. Elle a un problème dans certaines destinations, certaines semaines ou certains mois de l'année", a commenté M. Mitsotakis, lors d'une conférence de presse tenue à une foire internationale.

"L'industrie de la croisière a mis sous pression Mykonos et Santorin, donc le tarif sera de 20 euros", a-t-il ajouté sans préciser quand cette mesure entrera en vigueur.

"Mettre des freins"

En 2023, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants, selon l'association des ports grecs. Sur le nombre record de 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l'an dernier, 3,4 millions - soit un visiteur sur dix - se sont rendus à Santorin.

Le Premier ministre entend "intervenir sur le nombre de navires arrivant en même temps à une destination". Il juge nécessaire "de mettre des freins sur des îles où nous considérons que les limites des infrastructures sont testées".

Dans un récent entretien estival à l'AFP, la ministre du Tourisme Olga Kefalogianni avait estimé qu'il fallait établir "des quotas", les autorités locales ayant déjà fixé pour l'an prochain une limite de 8.000 croisiéristes par jour à Santorin.

"Il est impossible pour une île comme Santorin... de voir arriver cinq navires de croisière en même temps", avait estimé la ministre du Tourisme.

La Grèce a connu l'an dernier une affluence record, ce malgré des incendies meurtriers et une longue vague de chaleur. Selon Mme Kefalogianni 2024 devrait constituer "une autre année record".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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