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Maersk: chute du bénéfice net suite aux attaques en mer Rouge

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Au cours des trois premiers mois de l'année, le fleuron scandinave du transport de conteneurs, numéro deux du secteur, a dégagé un bénéfice net divisé par 13 à 177 millions de dollars (161,4 millions de francs) (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé jeudi un important recul de son bénéfice net au premier trimestre, marqué par la situation en mer Rouge où les attaques des rebelles Houthis l'ont obligé à ne plus naviguer dans la zone.

Au cours des trois premiers mois de l'année, le fleuron scandinave du transport de conteneurs, numéro deux du secteur, a dégagé un bénéfice net divisé par 13 à 177 millions de dollars (161,4 millions de francs) et a réalisé un chiffre d'affaires de 12,35 milliards de dollars, en baisse de 13%, légèrement en-deçà du consensus de Factset (12,448 milliards de dollars).

Le premier trimestre "s'est déroulé exactement comme nous l'avions prévu", a assuré le PDG du groupe, Vincent Clerc, cité dans un communiqué.

Dans le secteur du transport maritime, le coeur de métier de Maersk, les volumes chargés ont augmenté de 7,5% sur un an, grâce à une hausse de la demande principalement sur la route Asie-Europe, en Amérique du Nord et en Europe.

Le taux de fret moyen a toutefois reculé de 18% en glissement annuel mais a augmenté de 23% par rapport au quatrième trimestre 2023, à cause de la situation en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Depuis décembre, les attaques des rebelles Houthis en mer Rouge produisent une remontée brutale des taux de fret.

Maersk et de nombreux autres transporteurs ont décidé d'interrompre leur trafic dans cette zone pour un itinéraire alternatif autour du cap sud-africain de Bonne-Espérance, plus long d'environ deux semaines et plus coûteux.

Selon le FMI, le transport maritime de conteneurs par la mer Rouge a chuté de près de 30% sur un an. Avant le conflit, entre 12 et 15% du trafic mondial transitait par cet axe, d'après des chiffres de l'Union européenne.

Pour Maersk, qui se félicite d'une demande en hausse pour le transport de conteneurs, le réacheminement par le cap de Bonne Espérance a entraîné une hausse des coûts d'exploitation de 7% par rapport au premier trimestre 2023.

Sur l'ensemble de 2024, le groupe qui va fêter ses 120 ans, a revu ses prévisions à la hausse et table désormais sur un résultat brut d'exploitation (EBITDA) entre 4 et 6 milliards de dollars (entre 3,73 et 5,58 milliards d'euros), contre une fourchette située entre 1 et 6 milliards de dollars annoncées précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Plus d'un tiers des zones humides de Méditerranée menacées

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Les flamants roses se retrouvent en difficulté dans leur habitat naturel en cas de montée des eaux. (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Plus d'un tiers des zones humides du bassin méditerranéen sont menacées par les risques de submersion marine causés par le réchauffement climatique, qui risque de détruire un habitat précieux pour les oiseaux côtiers, alerte vendredi une étude scientifique.

Les zones humides côtières figurent parmi les zones les plus menacées par le réchauffement climatique: en raison de la montée des eaux, plus de la moitié d'entre elles dans le monde pourraient disparaître sous les eaux d'ici 2100, ont déjà montré de précédentes études.

Cette nouvelle étude, parue dans la revue Conservation Biology, a modélisé les futurs risques de submersion en fonction des différents scénarios du Giec (le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU) sur 938 sites côtiers du pourtour méditerranéen.

Elle révèle que 34,4% de ces sites, soit 320 zones humides côtières, sont menacées de disparition d'ici à 2100 par la hausse du niveau de la mer, même dans les scénarios climatiques les plus optimistes (avec un réchauffement de +1,8 degré).

Dans les scénarios pessimistes (jusqu'à +4,4 degrés), ce chiffre pourrait monter à 495, soit plus de la moitié.

Le parc naturel régional de Camargue, plus grande zone humide française, "pourrait par exemple subir la submersion d'une surface de terre équivalente à quatre fois la superficie de Paris", indique un communiqué du Museum national d'histoire naturelle, qui a participé à l'étude avec l'Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes de la Tour du Valat.

Flamants roses

Parmi ces zones menacées, figurent entre 54,1% et 60,7% de sites d'importance internationale pour les oiseaux d'eau, comme les flamants roses, les avocettes élégantes ou le canard chipeau, notamment lors de la période d'hivernage ou de nidification. Ces oiseaux ne disposant pas d'habitat alternatif, ces menaces pourraient "affecter négativement" leur nombre et les écosystèmes qui y sont associés.

"Ces chiffres sont sans doute sous-estimés", notent les auteurs de l'étude, soulignant que de nombreuses zones côtières, notamment en Espagne, n'ont pas été incluses et que d'autres menaces (érosion côtière, salinisation, surtourisme...) n'ont pas été prises en compte.

Pour toutes ces raisons, ils recommandent "la mise en place urgente de mesures d'adaptation" dans ces sites, comme la construction de digues mais surtout, plus efficaces à long terme, la mise en place de solutions fondées sur la nature (fixation de dunes avec de la végétation) ou encore une extension des aires protégées pour lutter notamment contre une urbanisation non maitrisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'épisode mondial de blanchissement des coraux s'aggrave

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La grande barrière de corail est touchée par l'épisode de blanchissement (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'épisode massif de blanchissement des coraux dans le monde, provoqué par la température record des océans, continue de s'étendre et de s'aggraver, a alerté jeudi une agence gouvernementale américaine. Le phénomène menace la survie de récifs de coraux.

L'agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait annoncé à la mi-avril que le monde subissait un nouvel épisode massif de blanchissement des coraux. Il s'agit du quatrième enregistré depuis 1998.

Le phénomène a déjà été confirmé dans 62 pays et territoires, à la fois dans l'hémisphère nord et sud. "Je suis très inquiet pour l'état des récifs de coraux dans le monde", a déclaré Derek Manzello, coordinateur du programme dédié aux coraux de NOAA.

Depuis l'annonce de ce nouvel épisode il y a un mois, "neufs autres pays et territoires ont rapporté un blanchiment sévère des coraux, notamment l'Inde et le Sri Lanka", a-t-il dit. "Cela illustre que cet événement croît en taille et en impact".

Nouvelles zones touchées

Pas moins de 60,5% de la surface des récifs coralliens du monde ont été touchés par un stress thermique durant les 12 derniers mois, un record sur un an, selon NOAA. Mais l'épisode précédent de blanchissement massif mondial, qui avait eu lieu entre 2014 et 2017, reste le pire en matière d'impact cumulatif et de durée, du moins pour le moment, a-t-il dit.

Il est prévu que l'épisode actuel persiste et gagne de nouvelles zones durant l'été. Les Caraïbes commencent notamment déjà à voir la chaleur s'accumuler, extrêmement tôt dans l'année.

La grande barrière de corail, au nord-est de l'Australie, est touchée. L'accès à l'île de Pling en Thaïlande et au parc national côtier de l'île de Phuket a été fermé la semaine dernière pour tenter de protéger les coraux. Cet événement "ne se produirait pas sans le changement climatique", a martelé Derek Manzello.

Les océans enregistrent des températures records depuis des mois: le mois dernier a été le plus chaud dans les mers pour un mois d'avril, représentant le 13e mois consécutif de record mensuel. L'accumulation de chaleur "a été particulièrement extrême et sans précédent dans l'océan Atlantique", a souligné Derek Manzello.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Grand Theft Auto VI" sortira à l'automne 2025

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Sorti il y a dix ans, le volet précédent, "GTA V", s'est vendu à plus de 200 millions d'exemplaires (archives). (© KEYSTONE/DPA/SWEN PFÖRTNER)

L'éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, la maison mère de Rockstar Games, a annoncé jeudi que le très attendu jeu vidéo "Grand Theft Auto VI" sortirait à l'automne 2025. Pour la première fois, la franchise aura un personnage principal féminin.

"Les consommateurs attendent ce titre avec une impatience sans précédent et nos attentes quant à son succès commercial ne cessent de croître", a déclaré Take-Two Interactive dans son communiqué de résultats trimestriels.

La bande-annonce sortie en décembre a montré des courses-poursuites, des fêtes sur des yachts. Le jeu vidéo va ainsi revenir à "Vice City", un cadre inspiré de Miami, et promet à nouveau aux fans de jouer aux gangsters, des villas de Floride à la prison.

Polémiques

La vidéo de promotion avait été vue plus de 42 millions de fois sur YouTube près de sept heures après sa mise en ligne.

Sorti il y a dix ans, le volet précédent, "GTA V", s'est vendu à plus de 200 millions d'exemplaires.

Son succès n'a pas été exempt de polémiques, notamment en raison de l'aspect sulfureux du jeu qui met en scène des individus aux comportements délictueux et qui incite, selon ses détracteurs, les joueurs à reproduire dans la vie réelle les actes de leur personnage. Take-Two a rejeté ces accusations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Moscou dit avoir neutralisé plus de 100 drones ukrainiens

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La région frontalière russe est régulièrement frappée par l'armée ukrainienne (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Russie a affirmé avoir détruit ou intercepté plus de 100 drones ukrainiens dans la nuit de jeudi à vendredi. Les attaques étaient dirigées contre le sud-ouest du territoire russe et la Crimée annexée.

Dans un communiqué, le ministère russe de la défense a affirmé avoir neutralisé 51 drones aériens et six drones navals attaquant la Crimée, 44 drones aériens au-dessus de la région de Krasnodar et six autres au-dessus de celle de Belgorod.

Dans cette même région frontalière de Belgorod, une mère et son enfant de quatre ans ont été tués dans une attaque ukrainienne sur le village de d'Oktiabrski, avaient annoncé un peu plus tôt le gouverneur. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été touchée par un drone.

La mère est décédée sur place et son enfant de 4 ans a succombé à ses blessures à l'hôpital, a déclaré le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. Un autre drone a visé une station-service près du village de Bessonovka.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La pluie freine l'avancée d'un feu près d'une ville canadienne

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Le feu n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray. (© KEYSTONE/AP/Jeff McIntosh)

La pluie a permis de freiner la progression d'un immense brasier qui menace la ville pétrolière de Fort McMurray, dans l'ouest du Canada ont déclaré les autorités jeudi. Le feu reste cependant toujours hors de contrôle.

Il a déjà brûlé près de 21'000 hectares de forêt et entraîné l'évacuation de milliers de personnes, en ce mois de mai marqué par la sécheresse.

L'incendie n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray, a indiqué la porte-parole des pompiers de l'Alberta, principale région productrice de pétrole. Il se trouvait toujours jeudi à environ 4,5 kilomètres de la ville.

"Grâce aux températures plus fraîches et aux vents réduits", les pompiers ont pu "faire des progrès", a-t-elle expliqué, indiquant qu'il faudra néanmoins "du temps et du travail pour éteindre un feu de forêt de cette taille", probablement des mois. "Les prochains jours seront très importants", a estimé le maire Sandy Bowman.

6000 habitants évacués

L'ordre d'évacuation visant plus de 6000 habitants devrait rester en place en fin de semaine et pourrait être levé dès mardi prochain, selon le chef des pompiers de la région.

Les mines de sables bitumineux ne sont pas menacées dans l'immédiat, mais la production de plus de 2 millions de barils par jour pourrait être compromise si la situation s'aggrave.

Les compagnies pétrolières, comme Suncor, Canadian Natural Resources et Syncrude n'ont pas encore signalé d'impact sur leurs activités près de Fort McMurray, d'après une note du cabinet Rystad Energy. Mais certaines, comme la multinationale Imperial Oil, ont déclaré cette semaine avoir réduit leurs effectifs sur place.

Après un printemps et un été 2023 dramatiques, le Canada craint une nouvelle saison des feux dévastatrice. La sécheresse sévit dans de nombreuses régions et le mois de mai est déjà marqué par de premiers feux violents et l'évacuation de milliers de personnes dans l'ouest du pays.

L'Alberta enregistre ainsi actuellement plus de 40 feux actifs et la province voisine de Colombie-Britannique plus de 120. Dans cette dernière, les émissions de gaz à effet de serre dues aux incendies ont atteint un nouveau record en mai, à 15 mégatonnes de carbone, selon l'observatoire européen Copernicus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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