Rejoignez-nous

International

L'Italie annonce reprendre son financement de l'UNRWA

Publié

,

le

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani (à gauche) a reçu son homologue palestinien Mohammad Mustafa à Rome. (© KEYSTONE/EPA/GIUSEPPE LAMI)

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annoncé samedi la reprise des financements en faveur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Il l'a dit après un entretien avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustapha à Rome.

"J'ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne d'un montant global de 35 millions d'euros (...) dont cinq seront alloués à l'Unrwa", a dit M. Tajani selon un communiqué.

"L'Italie a décidé de reprendre le financement de projets spécifiques destinés à l'assistance aux réfugiés palestiniens, mais seulement après des contrôles rigoureux qui garantissent que pas même un centime ne risque de servir à soutenir le terrorisme", a souligné M. Tajani.

Les 30 autres millions d'euros sont destinés à l'initiative "Food for Gaza" lancée par l'Italie en collaboration avec des agences onusiennes, précise le communiqué.

M. Mustapha, dont c'était le premier voyage en Europe depuis sa nomination à ce poste en mars dernier par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a rencontré par la suite la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni.

En crise

L'Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l'aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsque Israël a accusé une douzaine de ses 13'000 employés de Gaza d'être impliqués dans l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Cela a conduit de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal bailleur de fonds, et la Suisse, à suspendre brusquement le financement de l'agence, menaçant ainsi ses efforts d'acheminement de l'aide à Gaza, bien que plusieurs Etats aient depuis repris leurs versements.

Un examen indépendant de la situation de l'Unrwa, mené par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a mis en évidence certains "problèmes liés à la neutralité" de l'agence, mais a souligné qu'Israël n'avait pas encore fourni de preuves de ses principales accusations.

Créée en 1949, l'agence emploie environ 30'000 personnes dans les territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban et en Syrie.

Relancer le processus politique

M. Tajani a en outre confirmé à M. Mustapha "le plein soutien" de l'Italie à l'Autorité palestinienne (ANP). "En ce qui nous concerne, nous soutenons pleinement l'ANP. En tant que présidence en exercice du G7, nous travaillons pour une période de paix, nous demandons avec force un cessez-le-feu immédiat à Gaza", a-t-il dit.

Mme Meloni a pour sa part réitéré dans un message à l'issue de sa rencontre avec M. Mustapha "le soutien italien à tous les efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu durable, à la libération de tous les otages aux mains du Hamas et à un saut qualitatif dans l'assistance humanitaire à la population de Gaza".

La cheffe du gouvernement italien a en outre souligné "la nécessité de relancer un processus politique conduisant à une paix durable basée sur la solution de deux Etats".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Biden prone un cessez-le-feu à Gaza dans un message pour l'Aïd

Publié

le

Le président Joe Biden est favorable au plan de paix pour Gaza. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Joe Biden a défendu dimanche le plan de cessez-le-feu soutenu par son pays à Gaza dans un message aux musulmans pour l'Aïd el-Adha. Il y voit un moyen de venir en aide aux civils victimes des "horreurs de la guerre entre le Hamas et Israël".

"Trop de personnes innocentes ont été tuées, parmi lesquelles des milliers d'enfants. Des familles ont fui leurs foyers et vu leurs communautés détruites. Leur peine est immense", a écrit M. Biden dans un communiqué publié à l'occasion de la fête du sacrifice, la plus grande du calendrier musulman, aussi appelée Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice que Dieu réclama à Abraham en lui réclamant la vie de son fils, finalement épargné.

"Je crois fermement que la proposition de cessez-le-feu en trois phases formulée par Israël au Hamas et que soutient le Conseil de sécurité de l'ONU est le meilleur moyen de mettre un terme à la violence à Gaza et au bout du compte de faire cesser la guerre", a ajouté le président démocrate.

Joe Biden a annoncé le 31 mai un plan qui prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de la bande de Gaza, de la libération de certains otages et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Les Etats-Unis pressent Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, d'accepter formellement le projet, approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU la semaine dernière.

Dans son message, le numéro un américain a par ailleurs mis en avant les efforts américains visant à "défendre les droits d'autres communautés musulmanes", "confrontées aux persécutions" comme les Rohingyas en Birmanie ou les Ouïghours en Chine.

Il a également déclaré "travailler à aboutir à une résolution pacifique du terrible conflit au Soudan", qui voit s'opposer l'armée régulière à un groupe paramilitaire depuis avril 2023.

Sur le plan intérieur, M. Biden s'est par ailleurs engagé à réprimer l'islamophobie. Les Américains de confession musulmane représentent une communauté clé en matière électorale pour le démocrate, qui espère être reconduit à la Maison Blanche en novembre face à son rival républicain, l'ancien président Donald Trump.

"Mon gouvernement élabore une stratégie nationale pour faire face à l'islamophobie et aux formes similaires de biais et de discrimination qui touchent non seulement les musulmans, mais aussi les Arabes, les Sikhs et les Américains originaires d'Asie du Sud", a annoncé Joe Biden.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Environnement

Près de 16'000 bouchers amateurs de l'Aïd se blessent en Turquie

Publié

le

Les musulmans abattent un animal sacrifié, comme ce taureau à Istanbul, et partagent la viande en trois parties: une pour la famille, une pour les amis et les parents, et une pour les pauvres et les nécessiteux. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Près de seize mille bouchers amateurs se sont blessés dimanche en Turquie, au premier jour de la fête du sacrifice, l'Aïd el-Kebir, a indiqué le ministre de la Santé.

"Au premier jour de l'Aïd, environ 16'000 personnes se sont présentées dans les centres de santé à travers le pays en raison de blessures subies lors du sacrifice", a annoncé le ministre Fahretin Koca sur le réseau X.

En 2023, près de 30'000 personnes avaient été blessées au cours des quatre jours de célébrations en Turquie, selon le bilan officiel.

"Le fait que les sacrifices ne soient pas réalisés par des professionnels est responsable de ces situations", a estimé le ministre qui a appelé ceux qui n'ont pas encore sacrifié leurs animaux à faire attention".

Selon lui, 1274 personnes ont été blessées à Ankara, la capitale, 840 à Istanbul, la mégapole de l'Ouest et 416 à Izmir, sur la côté égéenne.

"Environ 16'000 personnes ne pourront pas profiter des fêtes autant qu'elles le souhaiteraient", a-t-il insisté.

Ce dimanche marquait le début de l'Aïd el-Kébir, la plus importante célébration du calendrier islamique également connue sous le nom d'Aïd al-Adha ou fête du sacrifice, qui commémore le sacrifice que Dieu réclama à Abraham, en lui réclamant la vie de son fils - finalement épargné.

A cette occasion, les Turcs sacrifient moutons et chèvres principalement et pour les plus riches, un boeuf.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Céline Dion se confie sur ses excès médicamenteux

Publié

le

Celine Dion s'est confiée dimanche soir à la télévision française sur ses "excès médicamenteux" (Archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/JACQUES BOISSINOT)

La chanteuse Céline Dion s'est confiée dimanche, lors d'un entretien avec TF1, sur ses excès avec "des médicaments très dangereux", avant la diffusion d'un documentaire évoquant la maladie qui l'éloigne de la scène.

La Canadienne de 56 ans se bat depuis des années contre le syndrome de la personne raide (SPR), une maladie auto-immune, sans remède connu, qui provoque douleurs aiguës, difficultés à se mouvoir et spasmes. Elle n'a pas pu donner de concert depuis 2020.

Amazon Prime Video diffusera à partir du 25 juin ce documentaire intitulé "Je suis: Céline Dion".

Quand la douleur est devenue trop forte, pour une raison qu'elle ignorait jusque fin 2022, a raconté la Québecoise à la chaîne de télévision française, "j'ai annulé beaucoup de spectacles, je me suis retrouvée à mentir, à prendre des médicaments... Peut-être je vais essayer un anti-inflammatoire, un antispasmodique ou quelque chose".

"J'ai commencé avec des petites choses, jusqu'à me rendre... avec des médicaments très dangereux, pour continuer", a-t-elle expliqué lors de cet entretien enregistré en mai à Las Vegas (Etats-Unis).

À la journaliste Anne-Claire Coudray qui lui demandait si elle avait pris "du Valium" (du diazépam, un benzodiazépine), Céline Dion a répondu: "Oui, entre autres".

"Ne souffrez pas seuls"

"Sans avoir de diagnostic. Donc, au début, ça aidait un peu. Mais très rapidement, il fallait que les doses montent", a-t-elle poursuivi. "Et quand on est rendu dans un niveau de médication dangereux et que ça ne fonctionne plus, on a deux choix: on continue ou on arrête de respirer et c'est terminé".

"Ne vivez pas des douleurs seul. (...) Acceptez d'en parler mais aussi de consulter. Ne souffrez pas seul", a exhorté la chanteuse.

Céline Dion, dont le nom a été avancé début juin par Le Canard enchaîné pour faire partie des artistes devant se produire à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet, a redit sa certitude de redonner des concerts un jour. "Je ne sais pas quand. Mais je vais revenir sur scène", a-t-elle affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

A Kiev, première Marche des fiertés depuis l'invasion russe

Publié

le

Des centaines de personnes, dont de nombreux militaires, ont participé à la Marche des fiertés à Kiev, la première depuis l'agression russe. (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Sous une pluie battante, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dimanche à Kiev pour la première Marche des fiertés homosexuelles depuis l'invasion russe, sous haute protection policière en raison de la guerre et des groupes nationalistes.

Peu après la dispersion de la marche, des militants nationalistes ont protesté en défilant dans la capitale ukrainienne, en proférant des insultes homophobes.

Par sécurité, le lieu et l'heure du départ de la manifestation n'ont été révélés que dimanche matin.

Au final, environ 500 personnes ont été recensées dans cette marche essentiellement statique dans un périmètre fermé, scandant "Armez l'Ukraine maintenant !" ou "Unis vers la victoire !"

Parmi les participants figuraient plusieurs militaires ouvertement homosexuels, dont le soldat Petro Zherukha, 28 ans, autorisé par son unité à participer à la Gay Pride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Kiev devrait réfléchir à la proposition de Poutine, dit le Kremlin

Publié

le

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a insisté dimanche sur la proposition de paix de Poutine (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/ALEXEY MAISHEV)

Le Kremlin a estimé dimanche que l'Ukraine devrait "réfléchir" à la proposition de paix formulée récemment par le président Vladimir Poutine, car la situation sur le front "s'aggrave" pour les forces ukrainiennes.

"La dynamique actuelle de la situation sur le front nous montre clairement qu'elle continuera à s'aggraver pour les Ukrainiens. Il est probable qu'un homme politique qui place les intérêts de la patrie au-dessus des siens et ceux de ses maîtres réfléchirait à une telle proposition", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en référence au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture