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Les USA veulent mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah

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Des bombardements à Tyr et à Nabatiyeh, deux villes du sud du Liban, ont visé selon l'agence libanaise ANI des bureaux de la société Al-Qard al-Hassan, déjà frappée dimanche par l'aviation israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth et à Baalbeck. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Israël a annoncé lundi avoir attaqué environ 300 cibles du Hezbollah au Liban en 24 heures après avoir élargi son offensive contre le groupe pro-iranien en visant son système financier. Les USA affirment oeuvrer pour mettre fin "au plus vite" à la guerre dans ce pays.

Dans la soirée, une nouvelle attaque a été menée sur la banlieue sud de Beyrouth, selon l'agence de presse libanaise ANI, après un appel de l'armée à en évacuer des secteurs. Elle a fait trois morts, selon des secouristes affiliés au Hezbollah.

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de six personnes tuées, dont un enfant, à Baalbeck, dans l'est, et de quatre secouristes liés au Hezbollah morts en 24 heures dans le sud dans des raids israéliens.

"Dizaines de millions de dollars"

L'armée israélienne a affirmé avoir visé un bunker de la formation islamiste contenant "des dizaines de millions de dollars" dans le cadre d'une "série de frappes de précision contre les intérêts financiers du Hezbollah".

Plus tôt, elle avait indiqué avoir frappé près de 30 cibles liées à l'organisme financier Al-Qard al-Hassan, proche du Hezbollah, contre lequel elle a entamé des frappes dimanche à travers le Liban.

La formation islamiste libanaise a elle revendiqué des tirs de roquette sur une base des services de renseignements israéliens dans la "banlieue de Tel-Aviv". L'armée israélienne a annoncé qu'environ 170 projectiles avaient été tirés par le Hezbollah depuis le Liban.

S'appuyer sur une résolution de l'ONU

En visite à Beyrouth, l'émissaire américain, Amos Hochstein, a affirmé que Washington oeuvrait pour un règlement "au plus vite" du conflit, en s'appuyant sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah, en 2006.

La résolution stipule que seules les forces de maintien de la paix et l'armée libanaise soient déployées dans le sud du Liban, dont elle prévoit le retrait des forces armées non étatiques.

M. Hochstein a déploré que personne n'ait rien fait" pour la "mettre en oeuvre". Le Hezbollah a de fait maintenu une présence dans le sud du Liban, où Israël a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.

Il a aussi affirmé qu'il n'était "pas dans l'intérêt du Liban" de lier son sort "à d'autres conflits dans la région", en allusion à l'engagement du Hezbollah à continuer à combattre Israël tant que se poursuivrait son offensive contre son allié du Hamas dans la bande de Gaza.

Blinken mardi en Israël

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, doit entamer mardi en Israël une nouvelle tournée au Proche-Orient, pour tenter de relancer les négociations indirectes en vue d'un cessez-le-feu à Gaza, et éviter une escalade régionale. Cela alors qu'Israël a juré de riposter à l'attaque de missiles lancée sur son sol par l'Iran le 1er octobre.

La police israélienne a annoncé lundi avoir arrêté sept Israéliens accusés d'espionnage pour le compte de Téhéran.

Finul: Berlin veut des explications

L'Allemagne a pour sa part demandé à Israël des explications après que la Force de paix de l'ONU au Liban a dénoncé dimanche la destruction "délibérée" par l'armée israélienne d'une de ses tours d'observation.

La Finul avait la semaine dernière dénoncé des tirs israéliens "répétés" sur ses positions.

L'ONU condamne Israël

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a condamné lundi les "dégâts considérables aux installations civiles" causés par les attaques israéliennes ayant visé le groupe Al-Qard al-Hassan..

Soumise à des sanctions américaines, cette institution financière fait partie du réseau d'associations, écoles et hôpitaux mis en place par le Hezbollah dans ses bastions de la banlieue sud de Beyrouth, du sud et de l'est du Liban.

Israël poursuit parallèlement ses opérations terrestres dans le sud du Liban, dont elle veut repousser le Hezbollah pour permettre le retour d'environ 60'000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs de roquettes du mouvement libanais depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023.

Des combats faisaient rage dans le village frontalier de Aïta el-Chaab, où l'armée israélienne a dynamité des maisons, selon l'ANI. Le Hezbollah dit avoir visé des soldats israéliens dans ce village.

Près de 1500 morts

Au moins 1489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. A la mi-octobre, l'ONU recensait près de 700'000 déplacés.

Une frappe israélienne visant une voiture a par ailleurs fait deux morts à Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une cérémonie se tenait à proximité à la mémoire du chef du Hamas Yahya Sinouar, assassiné par des soldats israéliens dans la bande de Gaza le 16 octobre.

Gaza: "fui sans rien emporter"

Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne mène depuis le 6 octobre une offensive dans le secteur de Jabalia, dans le nord, où elle affirme vouloir venir à bout de combattants du Hamas.

Quatre Palestiniens ont été tués lundi dans des bombardements, selon la Défense civile. Des témoins ont affirmé que l'armée avait fait exploser plusieurs maisons à Jabalia.

Des dizaines de milliers de personnes ont fui cette région, où environ 400'000 personnes étaient piégées la semaine dernière, selon l'Unrwa, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

"Il y avait des bombes fumigènes et des grenades assourdissantes, nous avons fui avec nos enfants sans rien emporter, ni lait, ni couches, ni couvertures ou matelas", a raconté à l'AFP Shaima Naseer, une trentenaire venue chercher refuge dans la ville de Gaza, sa fillette de neuf mois dans les bras.

"Recoloniser la bande de Gaza"

De l'autre côté de la frontière, plusieurs centaines de militants israéliens d'extrême droite, dont des députés et ministres, ont manifesté pour le retour des colons juifs dans le territoire palestinien ravagé.

Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, a affirmé qu'il continuerait à se battre malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar.

Au moins 42'603 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne menée en représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouvelle hausse de l'inflation aux États-Unis en novembre

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L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump. (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

L'inflation s'est accélérée en novembre aux États-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, et les craintes grandissent de voir la courbe rester sur cette trajectoire, compliquant la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7% sur un an en novembre, contre 2,6% en octobre, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.

Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%.

Ces évolutions sont conformes aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie reste stable sur un mois, à 0,3%, mais s'accélère également sur un an, à 2,7% contre 2,6% en octobre.

Les prix à la consommation avaient rebondi en octobre, pour la première fois depuis le mois de mars et les hausses de droits de douane promises par Donald Trump pourraient contribuer à faire repartir les prix à la hausse.

Les entreprises américaines se montrent d'ailleurs inquiètes d'un rebond de l'inflation, en raison notamment de cette politique, a récemment mis en lumière le Livre beige de la Fed, une enquête réalisée auprès de dirigeants.

Ce rebond des prix incite à la prudence, les responsables de la Banque centrale américaine, la Fed, qui se réunissent la semaine prochaine et devront décider s'ils abaissent de nouveau les taux, pour la troisième fois de suite, ou s'ils font une pause.

"Le succès n'est pas assuré"

Une baisse des taux d'un quart de point est majoritairement attendue par les acteurs du marché lors de la prochaine réunion du Comité monétaire de la Fed (FOMC), selon l'évaluation de CME Group.

Les taux se situent dans une fourchette de 4,50 à 4,75%, après avoir été abaissés d'un demi-point de pourcentage en septembre, puis d'un quart de point en novembre.

Le président de la Fed Jerome Powell a ainsi estimé, le 4 décembre, que la banque centrale "pouvait se permettre d'être un peu plus prudente" au sujet des baisses de taux du fait de la vigueur de l'économie.

Plusieurs responsables de la Fed se sont inquiétés récemment de voir la courbe de l'inflation repartir vers le haut.

Les risques liés à l'inflation restent "plus importants" que ceux liés au chômage, a déclaré Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, mettant en avant "de possibles perturbations des chaînes d'approvisionnement dues aux grèves et aux tensions géopolitiques plus fréquentes dans le monde".

Elle estime que "les tensions commerciales accrues et les dépenses gouvernementales expansionnistes" exercent également une pression sur les prix.

Mais pour Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, "le succès n'est pas assuré", alors que "le processus de désinflation a ralenti".

Les hausses de taux de la Fed ont pour effet de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises et doivent donc desserrer la pression sur les prix. Mais cela risque de faire grimper le taux de chômage, qui était en novembre de 4,2%.

L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les droits de toutes les confessions "garantis" en Syrie

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Un mouvement de retour en Syrie a démarré en Turquie, où de nombreux Syriens se sont réfugiés après le début de la guerre en 2011. (© KEYSTONE/AP/Khalil Hamra)

Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, tout juste nommé, a assuré mercredi que la coalition dirigée par les islamistes "garantira" les droits de toutes les confessions. Il a appelé les millions de Syriens exilés à rentrer au pays.

Reconnaissant "le comportement erroné de certains groupes islamistes", M. Bachir a insisté, dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera, sur le fait que "la signification de l'islam (...) a été déformée".

"C'est précisément parce que nous sommes islamiques que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie", a-t-il souligné, au lendemain de sa nomination, pour diriger le gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

A la tête de l'alliance rebelle qui a mis fin dimanche, en s'emparant de Damas, à un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Assad, le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le djihadisme. Mais il reste classé terroriste par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.

"Reconstruire" le pays

M. Bachir a appelé les Syriens de l'étranger - dont quelque six millions, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011 - à rentrer chez eux pour "reconstruire" et faire "prospérer" le pays où sunnites, alaouites, chrétiens ou encore Kurdes cohabitent difficilement.

Morcelée par 13 ans de guerre civile, qui a fait plus d'un demi-million de morts, "la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez", a-t-il dit, après que plusieurs pays, dont, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche ou le Royaume-Uni, ont décidé un gel des procédures de demandes d'asile de ressortissants syriens.

Le pays "ne va pas se retrouver dans une autre" guerre, avait assuré la veille Abou Mohammad al-Jolani, le chef de HTS, qui a mené l'offensive rebelle lancée le 27 novembre et qui a fait basculer le pays.

"Vivre normalement"

A Damas, où flotte le drapeau de la révolution, vert, blanc et noir, la vie reprend doucement son cours. Venue retrouver des amies dans un café, Rania Diab, une médecin de 64 ans, nourrit l'espoir "qu'on puisse vivre normalement dans notre pays, que nos libertés soient préservées".

Mais pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus happés par des décennies de féroce répression. Venu de Deraa, dans le sud, Nabil Hariri examine dans la morgue d'un hôpital de la capitale des photos de cadavres, à la recherche de son frère, arrêté en 2014 à 13 ans à peine. "Quand on se noie, on s'accroche à n'importe quoi", dit cet homme de 39 ans.

Depuis 2011, plus de 100'000 personnes ont péri dans les prisons syriennes, estimait en 2022 l'Observatoire syrien des droits de l'homme, OSDH. Plusieurs capitales étrangères et l'ONU ont pris acte des signaux envoyés par le nouveau pouvoir, tout en soulignant qu'ils devaient être traduits en actes.

Washington a indiqué qu'elle "reconnaîtrait et soutiendrait pleinement un futur gouvernement syrien issu d'un processus (politique) inclusif", tandis que l'Union européenne fait état "d'énormes défis" à venir et espéré que la Syrie ne répète pas les "scénarios terrifiants" de l'Irak, de la Libye et de l'Afghanistan.

Le Kremlin, soutien jusque là du pouvoir déchu, a souhaité une situation "stabilisée le plus vite possible", indiquant être "en contact" avec les nouvelles autorités, notamment concernant l'avenir des deux bases militaires russes dans le pays. Le Qatar a annoncé la réouverture prochaine de son ambassade en Syrie, avec laquelle il avait rompu les liens sous l'ancien pouvoir.

Trêve sur le front kurde

Sur le terrain, experts et capitales étrangères mettent toutefois en garde contre les rivalités et conflits ouverts entre les différentes factions rebelles.

Dans le nord-est de la Syrie, où des combats entre forces prokurdes et proturcs ont fait 218 morts en trois jours, selon l'OSDH, "nous sommes parvenus via une médiation américaine à un accord de cessez-le-feu à Manbij", a déclaré Mazloum Abdi, commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes et soutenues par Washington.

"Notre but est de parvenir au cessez-le-feu dans toute la Syrie pour commencer un processus politique en faveur de l'avenir du pays", a-t-il mis en avant, précisant que les combattants affiliés au FDS, "se retireront de la zone dès que possible". Mardi soir, les rebelles avaient affirmé s'être emparés de la ville de Deir Ezzor, dans l'est du pays, dont les forces kurdes s'étaient retirées, selon l'OSDH.

Israël affiche de son côté sa détermination à ne permettre "à aucune force hostile de s'établir à sa frontière" en Syrie, selon les mots de son Premier ministre, Benjamin Netanyahu. L'armée israélienne a dit avoir mené en 48 heures des centaines de frappes dans plusieurs villes du pays voisin, contre des sites militaires stratégiques "pour empêcher qu'ils ne tombent aux mains d'éléments terroristes".

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussi ordonné à ses troupes d'établir "une zone exempte d'armes et de menaces" dans le sud de la Syrie, où l'armée a pris position dans la zone tampon à la lisière de la partie du Golan syrien occupée par Israël. Mardi, l'OSDH a par ailleurs rapporté que 55 soldats syriens qui avaient pris la fuite pendant l'offensive rebelle avaient été exécutés par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) dans le désert du centre syrien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TUI confirme en 2024 avec des résultats en forte hausse

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Dans son activité de compagnie aérienne en Europe, le groupe TUI a aussi amélioré ses résultats "dans un contexte de forte concurrence" et de "prix plus élevés". Il a franchi la barre des 20 millions de clients. (© KEYSTONE/DPA/MORITZ FRANKENBERG)

Le numéro 1 mondial du tourisme TUI a vu son bénéfice net s'envoler en 2024, soutenu par des ventes record. Le géant allemand se montre toutefois légèrement plus prudent pour 2025, sur la base des chiffres publiés mercredi.

A l'issue de l'exercice décalé achevé en septembre, le bénéfice net part du groupe a grimpé de 65,8% pour atteindre 507,1 millions d'euros, dépassant les niveaux pré-Covid. Les experts de la plateforme Factset s'étaient toutefois montrés plus optimistes, tablant sur 550 millions d'euros.

Pendant la pandémie en 2020, l'entreprise de Hanovre avait été sauvée de la faillite grâce à une aide publique de 4,3 milliards d'euros, qu'il a remboursée en 2023. Lors de l'exercice écoulé, les ventes du tour-opérateur allemand ont augmenté de 11,3%, atteignant un niveau historique de 23,0 milliards d'euros, corrigé de la variation des prix, a également annoncé le groupe dans un communiqué.

Le résultat opérationnel ajusté s'est établi à 1,3 milliard d'euros, en hausse de 35,4%, notamment grâce au dynamisme des offres de croisière, en progression de 58,6%. La croissance de ce segment résulte d'"investissements dans de nouvelles constructions", avec l'augmentation de la flotte du groupe à 17 navires, précise le communiqué.

Dans son activité de compagnie aérienne en Europe, le groupe TUI a aussi amélioré ses résultats "dans un contexte de forte concurrence" et de "prix plus élevés". Il a franchi la barre des 20 millions de clients.

Mais ses performances en Europe de l'Ouest ont fortement chuté, en raison d'une "baisse de la fréquentation sur les long-courriers au départ des Pays-Bas et de la Belgique" et de "coûts liés à la transformation" numérique au sein de l'entreprise. Pour 2025, le tour-opérateur s'attend à ce que la dynamique ralentisse légèrement, avec une croissance de 5 à 10% du chiffre d'affaires et de 7 à 10% du résultat opérationnel ajusté.

Sur le marché aérien, le directeur général Sebastian Ebel espère notamment "réduire (la) dépendance régionale vis-à-vis de l'Europe, à une époque où la conjoncture européenne connaît peu ou pas de croissance".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Macron: la coalition qui soutenait Barnier n'a pas pu être élargie

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Emmanuel Macron a engagé des discussions avec le PS, les communistes et les écologistes (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Le président français Emmanuel Macron a affirmé mercredi que le "socle" de partis qui soutenait l'exécutif de Michel Barnier n'avait pu "en l'état" être élargi, a rapporté la porte-parole du gouvernement. Cette coalition réunissait le camp présidentiel et la droite.

Lors du Conseil des ministres, M. Macron a "insisté sur le fait qu'il n'y avait pas actuellement de socle plus large que celui qui est en place aujourd'hui. Et qu'il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s'accorder sur un principe de non censure", a-t-elle déclaré à la presse.

Des discussions sont engagées avec les socialistes, les communistes et les écologistes. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a assuré mercredi que le nouveau Premier ministre "ne peut pas être (le centriste) François Bayrou" qui incarnerait une "continuité" du macronisme. Il veut un Premier ministre "issu de la gauche".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Zalando rachète son rival About you pour 1,2 milliard d'euros

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Zalando entend payer 6,50 euros par action About You, soit deux-tiers de plus que sa valeur à la clôture de la bourse de Francfort mardi, et acquérir à terme 100% des parts (archives). (© KEYSTONE/DPA/BODO MARKS)

Zalando va acquérir son rival national About You pour environ 1,1 milliard d'euros (1,02 milliard de francs). L'opération doit permettre au géant allemand de la mode en ligne de mieux résister à la concurrence des acteurs chinois à bas prix du secteur.

"Zalando et About You unissent leurs forces pour façonner ensemble le commerce de la mode en ligne et du lifestyle en Europe", indique un communiqué des entreprises. Zalando entend payer 6,50 euros par action About You, soit deux-tiers de plus que sa valeur à la clôture de la bourse de Francfort mardi, et acquérir à terme 100% des parts.

Le titre de Zalando lâchait 6,1% mercredi vers 10h00, les investisseurs faisant part de leur mécontentement sur cette opération. Actionnaire majoritaire d'About You avec 73% des parts, le groupe de commerce de détail hambourgeois Otto va céder toute sa participation à Zalando.

La transaction devrait être finalisée à l'été 2025, après avoir satisfait les réglementations nécessaires, selon le communiqué. Pépite du commerce en ligne allemand, About You a été fondée en 2014 et se distingue notamment par ses nombreuses collaborations avec des vedettes.

Les deux entreprises allemandes espèrent créer un leader européen capable de tenir tête aux chinois Shein et Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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