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International

Les recherches continuent après le crash d'hélicoptères japonais

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Les deux hélicoptères patrouilleurs SH-60K se sont abîmés dans l'océan Pacifique avec quatre personnes à bord chacun. (© KEYSTONE/AP)

D'importantes recherches en mer se poursuivaient lundi au Japon après le crash ce week-end de deux hélicoptères des forces d'autodéfense japonaises, probablement entrés en collision lors d'un exercice nocturne. L'accident a fait un mort et sept disparus.

Dix navires et cinq aéronefs de la force maritime d'autodéfense japonaise sont mobilisés pour ces opérations, ainsi que des éléments de la force aérienne d'autodéfense et des gardes-côtes nippons, selon un officier de la marine. "Nous menons des opérations de recherches 24 heures sur 24".

Les deux hélicoptères patrouilleurs SH-60K se sont abîmés en mer avec quatre personnes à bord chacun. Ils participaient au moment de l'accident à un exercice nocturne de lutte anti-sous-marine dans l'océan Pacifique, à plusieurs centaines de kilomètres au sud de Tokyo.

Un soldat retrouvé

Un seul membre d'équipage, décédé, a été retrouvé pour l'heure, ainsi que des débris des appareils et leurs enregistreurs de vol. Les données de ces enregistreurs éloignent pour l'instant l'hypothèse d'un accident causé par des problèmes techniques, a souligné le ministre de la défense Minoru Kihara.

En raison de ce drame, le chef d'état-major des forces maritimes d'autodéfense, l'amiral Ryo Sakai, a annulé un déplacement en Chine, où il devait participer à un congrès naval international sur le Pacifique occidental.

"Il est extrêmement regrettable que nous ayons perdu du personnel important qui participait à un entraînement très dur, tard dans la nuit", a déclaré lundi le premier ministre japonais Fumio Kishida.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Eurovision: tensions entre police et manifestants propalestiniens

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Plus d'une centaine de manifestants propalestiniens ont protesté samedi autour de la Malmö Arena, en Suède, contre la participation d'Israël à la finale de l'Eurovision. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et emmené certains activistes dans des camions de police. (© KEYSTONE/EPA/Johan Nilsson/TT)

La police dispersait samedi des manifestants propalestiniens autour de la Malmö Arena, dans le sud de la Suède, où se déroulait la finale de l'Eurovision, a constaté l'AFP.

Autour de la salle de spectacle, des policiers embarquaient des manifestants vers les nombreux camions présents, une scène relativement inhabituelle dans le pays scandinave.

Plus d'une centaine de manifestants ont brandi des drapeaux au rythme des slogans "Libérez la Palestine". Certains portaient un keffieh, parfois enroulé autour du visage.

Les policiers, qui ont confirmé avoir utilisé du gaz lacrymogène, cherchaient à repousser les manifestants vers une place où un rassemblement propalestinien a été autorisé, sans que personne n'y assiste.

"Ils m'ont aspergé de gaz lacrymogène au visage, m'ont poussée", a dit à l'AFP Sara Bo, 26 ans, montrant ses yeux rougis. La militante pour le climat, Greta Thunberg, était parmi les manifestants maismais s'est tenue à l'écart . Avec des membres de son groupe, elle s'est assise en cercle, entourée de policiers.

Dans l'après-midi, quelque 5000 personnes ont défilé paisiblement à travers la ville, où vit la majorité de la population suédoise d'origine palestinienne, pour protester contre la participation israélienne au concours de musique, rendez-vous annuel de la pop européenne qui se veut apolitique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Géorgie: manifestations contre une loi controversée

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Des démonstrations ont lieu en Géorgie contre le projet de loi sur "l'"influence étrangère" depuis qu'il a été voté en deuxième lecture par le Parlement début mai. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Tbilissi pour protester une nouvelle fois contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère". Voulu par le gouvernement géorgien, le texte est critiqué par les États-Unis et l'UE.

Dans la foule, qui convergeait vers la place de l'Europe, des manifestants arboraient les drapeaux de la Géorgie et de l'Union européenne, que Tbilissi dit vouloir rejoindre, malgré ce texte que ses détracteurs jugent similaire à une législation russe utilisée contre l'opposition.

"Géorgie! Géorgie!", ont scandé les nombreux manifestants qui marchaient le long du fleuve Koura, malgré une forte averse, a constaté une journaliste de l'AFP. Parmi les personnes présentes, Mariam Meunargia dit être venue pour montrer que son pays veut "simplement faire partie de la société européenne". "Nous protégeons notre avenir européen", veut-elle croire.

"Tout va empirer"

La Géorgie, petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'UE. Car ce texte s'inspire d'une législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le projet de loi doit encore passer très prochainement en troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Dans le centre-ville de Tbilissi, une impressionnante foule s'est rassemblée la nuit tombée pour afficher son opposition, un important dispositif policier ayant été installé plus tôt dans la journée. "Non à la loi russe!", "Non à la dictature russe!", criaient les manifestants.

"Nous n'avons pas besoin de retourner dans l'Union soviétique", a dénoncé Lela Tsiklauri, une professeure de géorgien de 38 ans venue manifester, en avertissant que "tout va empirer dans notre pays si cette loi est adoptée".

Menaces

Ces derniers jours, de nombreux militants travaillant pour des ONG et autres groupes de défense des droits ont dit avoir reçu des menaces au téléphone.

Plus tôt samedi, la militante féministe Baia Pataraia avait ainsi montré à l'AFP des graffitis orange sur la porte de sa maison et à l'intérieur de son immeuble, où l'on pouvait lire "lesbienne mangeuse de subventions". "C'est pour nous terroriser", fustigeait-elle à l'intérieur de son appartement, se disant pas surprise de telles provocations mais tout de même déterminée à participer au grand rassemblement dans la soirée.

Si la loi controversée est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère". Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Projet ressorti du placard

La loi sur "l'influence étrangère" avait d'abord été présentée par le Rêve géorgien en 2023. Mais des manifestations massives avaient déjà forcé le gouvernement à la mettre au placard. Son retour, début avril, a ainsi créé la surprise et la colère de nombreux Géorgiens.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives, en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre 2023, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes de ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des écologistes manifestent contre l'usine Tesla près de Berlin

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Les manifestants écologistes qui ont défilé samedi devant l'usine Tesla à Grünheide, au sud-est de Berlin, s'opposent au projet d'agrandissement. Ils sont notamment inquiets des effets sur la forêt environnante et la nappe phréatique. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Plus d'un millier de manifestants écologistes ont de nouveau manifesté samedi contre le projet de Tesla d'agrandir son usine de voitures électriques implantée depuis 2022 à Grünheide, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Berlin, selon la police.

Accompagné d'un important dispositif policier, les manifestants - 2000 selon les organisateurs - ont brandi des banderoles. On pouvait par exemple y lire "Grünheide dit non merci Tesla" ou l'inscription "pour une meilleure vie au delà du capitalisme", munie d'un dessin d'une Tesla en train de brûler.

Week-end d'action

Selon un vidéaste de l'AFP sur place, de petites bagarres entre quelques militants et des policiers ont eu lieu au tout début de la manifestation mais la situation s'est calmée après quelques minutes.

Issus d'un collectif d'associations de protection de l'environnement, parmi lesquelles Extinction Rebellion, Nabu et Robin des Bois, les manifestants ont entamé depuis mercredi un week-end prolongé d'actions en établissant notamment un camp non loin de l'usine.

Vendredi, plusieurs d'entre eux avaient tenté de s'introduire sur le site de Tesla mais la police les avait repoussés. Un porte-parole des forces de l'ordre avait fait état de blessés des deux côtés.

Protéger la forêt et la nappe phréatique

Depuis février des militants écologistes s'insurgent régulièrement contre le projet d'agrandissement de l'usine Tesla. Ils appellent à la sécurité de "l'approvisionnement en eau" et à "une réelle protection du climat", en protestant contre les "solutions capitalistes bidon" d'Elon Musk.

Le milliardaire américain souhaite agrandir de 170 hectares l'usine de Grünheide afin d'y doubler la production, pour atteindre un million de véhicules électriques par an.

Cette "Gigafactory", la seule de Tesla en Europe, occupe déjà environ 300 hectares, sur lesquels travaillent environ 12'000 personnes. C'est d'elle que sort le "Model Y", SUV phare de Tesla pour le marché européen.

Le projet a hérissé les écologistes et les habitants, qui s'inquiètent pour la forêt environnante et la nappe phréatique, ou encore d'une augmentation du trafic routier dans la région. Un référendum local, à valeur uniquement consultative, s'y est opposé avec 60% d'avis négatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crues subites en Afghanistan, plus de 300 morts

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Terribles inondations au nord de l'Afghanistan. (© KEYSTONE/AP/Mehrab Ibrahimi)

Plus de 300 personnes ont péri lors de crues subites dans la province septentrionale de Baghlan en Afghanistan, a annoncé samedi une agence de l'ONU à l'AFP. Un état d'urgence était décrété dans tout le nord-est du pays.

"Nous pouvons confirmer, au vu des informations disponibles, que 311 personnes ont été tuées dans la province de Baghlan", a déclaré Rana Deraz, une porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). Au moins "2011 maisons ont été détruites et 2.800 endommagées", a-t-elle ajouté.

Les secours s'activaient samedi à Baghlan, où l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), autre agence onusienne, avait auparavant annoncé à l'AFP d'un bilan provisoire de 200 morts.

"L'OIM s'en tient à 200 morts pour l'instant", a indiqué un porte-parole de l'agence, alors que de nombreux bilans contradictoires circulent depuis que, vendredi, des rivières de boue ont soudainement englouti des milliers d'habitations et d'hectares de cultures.

Le ministère de la Défense a annoncé que l'état d'urgence avait été décrété dans les vastes régions du nord-est touchées par de graves inondations.

Les autorités talibanes font état pour leur part de "131 morts et plus d'une centaine blessés".

"Beaucoup de personnes sont portées disparues", a encore dit à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Abdul Mateen Qani, sans fournir de chiffre.

Des survivants tentaient de marcher dans des rues recouvertes de boue et chargées de débris, a constaté un photographe de l'AFP à Laqayi.

Des habitants portaient des dépouilles avant leur inhumation et un véhicule apportait de la nourriture et de l'eau aux habitants de cette localité du district de Baghlan-i-Markazi.

"Où amener ma famille?"

Certains tentaient de déblayer des maisons dont les murs extérieurs étaient recouverts de boue presque jusqu'au toit.

La lourdeur du bilan s'explique notamment par le fait que "les gens tendent à habiter près des cours d'eau", a expliqué à l'AFP Mohammad Khater, vice-directeur d'OCHA, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU.

Les inondations en ce printemps anormalement pluvieux ont touché d'autres provinces d'Afghanistan, l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique du monde mais aussi l'un des plus mal préparés à ses conséquences d'après les scientifiques.

Le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid, avait évoqué sur X des victimes et des inondations à Baghlan mais aussi dans les provinces du Badakhshan (nord-est), de Ghor (centre-ouest) et de Hérat (ouest).

Le ministère de la Défense a indiqué samedi que "les opérations de distribution de nourriture, médicaments et kits de premiers soins aux victimes avaient démarré".

"L'armée de l'air a commencé a évacuer des habitants à la faveur de l'amélioration de la météo" et transféré plus d'une centaine de blessés dans des hôpitaux, a-t-il ajouté.

Jan Mohammad Din Mohammad, un habitant de Pol-e Khomri, capitale de Baghlan, a expliqué à l'AFP que la maison qu'il avait bâtie de ses mains avait été totalement détruite.

"On m'a appelé pour dire que ma maison était inondée", a dit cet homme de 45 ans, "le temps que j'arrive, je ne pouvais plus rien faire". "J'ai vu ma famille courir vers les collines. Ma maison et toute ma vie ont été emportées. C'était inimaginable".

Il a fait état de trois morts, dont deux enfants de huit et 16 ans, dans son quartier où les gens "ont beaucoup souffert". "Je ne sais pas où amener ma famille", a-t-il ajouté au sujet de sa femme, leurs six enfants, sa mère et sa soeur handicapée.

"Pertes financières gigantesques"

Par ailleurs les autorités de gestion des catastrophes de la province de Takhar, voisine de Baghlan, ont fait état de 20 morts et de 14 blessés vendredi.

"En plus des pertes humaines, ces inondations ont provoqué de gigantesques pertes financières", a dit à l'AFP un responsable de ce département.

Le rapporteur spécial de l'ONU pour les droits humains en Afghanistan, Richard Bennett, a estimé sur X que ces inondations "était un signe clair de la vulnérabilité de l'Afghanistan face à la crise climatique".

La porte-parole de l'Union européenne, Nabila Massrali, s'est dite "choquée" face à la perte de "centaines de vies".

Depuis la mi-avril, des crues subites et des inondations ont déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays et aucune région n'a été épargnée.

Elles ont également détruit des centaines de maisons et submergé de nombreuses terres agricoles dans un pays où 80% des plus de 40 millions d'Afghans dépendent de l'agriculture pour leur survie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël bombarde Gaza et ordonne de nouvelles évacuations à Rafah

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Quelque 300'000 Palestiniens ont quitté les quartiers est de Rafah depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a mené samedi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza, notamment à Rafah. Elle a ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

Des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état samedi de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas.

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population menacée de famine.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34'971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Nous sommes perdus"

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins.

Des bombardements ont également touché le nord de la bande de Gaza, un territoire pauvre d'environ 40 kilomètres de long et 10 de large où vivent quelque 2,4 millions d'habitants.

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mènent depuis mardi des incursions dans l'est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés par l'armée aux habitants de la zone. Environ 300'000 Palestiniens ont quitté les quartiers est depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée.

Un nouvel ordre similaire samedi indique que les zones désignées dans l'est de Rafah ont été "le théâtre d'activités terroristes du Hamas".

Des journalistes palestiniens ont été ensuite vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur. "Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?", déplore Wissam Yassin, une journaliste.

Décès d'un otage selon le Hamas

Les ordres d'évacuation ont été qualifiés d'"inacceptables" par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a appelé Israël à ne pas mener une "opération terrestre à Rafah". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une "catastrophe humanitaire colossale" en cas d'assaut à Rafah, ville considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Le président américain, Joe Biden, a menacé lui de cesser certaines livraisons d'armes à Israël, dont les Etats-Unis sont le plus proche allié, en cas d'offensive majeure.

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, la branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Elle a imputé sa mort à des "blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois". Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages.

Tirs de roquettes

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", selon le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Samedi, de nouvelles roquettes ont été tirées de Rafah vers le passage d'aides de Kerem Shalom près de Rafah, selon l'armée.

A des milliers de kilomètres de là, la guerre à Gaza qui agite plusieurs universités dans le monde, s'est invitée aussi à l'Eurovision de la chanson qui se tient à Malmö en Suède, sur fond de protestation contre la participation israélienne au concours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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