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Le pape commence à se passer d'assistance respiratoire

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Le pape est dans un état "stationnaire", selon le dernier bulletin de santé du pape. (© KEYSTONE/AP/Domenico Stinellis)

Les médecins du pape, hospitalisé à Rome depuis plus d'un mois pour une double pneumonie, réduisent progressivement son assistance en oxygène. Le souverain pontife peut désormais se passer du soutien respiratoire pour de "courts moments", a annoncé lundi le Vatican.

Le souverain pontife, âgé de 88 ans, se trouve toujours dans un état "stationnaire" et a passé la journée entre repos, prière, kinésithérapie motrice et respiratoire et "un peu de travail", a déclaré le service de presse du Vatican aux journalistes dans la soirée.

L'équipe médicale de l'hôpital Gemelli réduit progressivement le temps passé sous assistance en oxygène, dont il bénéficie via des canules nasales dans la journée et un masque couvrant le nez et la bouche la nuit.

Le flux d'oxygène, jusqu'ici décrit comme "à haut débit", est désormais alterné avec un flux réduit et le pape peut même s'en passer pour de "courts moments", notamment lorsqu'il se déplace, a-t-on précisé de même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Groenland ne sera pas une propriété à vendre (Premier ministre)

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La première ministre danoise Mette Frederiksen a reçu son homologue du Groenland Jens-Frederik Nielsen à Copenhague. (© KEYSTONE/EPA/MADS CLAUS RASMUSSEN)

Le nouveau Premier ministre du Groenland a affirmé dimanche que cette vaste île arctique ne serait jamais une "propriété" à vendre. Il a jugé "irrespectueux" les propos américains sur une annexion de ce territoire autonome danois.

Les tensions sont fortes entre Washington et Copenhague depuis que Donald Trump a, à plusieurs reprises, averti qu'il voulait prendre le contrôle de ce territoire autonome danois, invoquant des raisons de sécurité et refusant d'exclure le recours à la force pour s'en emparer.

"Nous ne serons jamais, au grand jamais, une propriété que quiconque peut acheter et c'est le message qu'il me semble le plus important de comprendre", a déclaré Jens-Frederik Nielsen devant la presse, au côté de la Première ministre danoise Mette Frederiksen.

Il s'agit de sa première visite au Danemark depuis qu'il a pris la tête d'un gouvernement de coalition, après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre droit, Les Démocrates.

"Rester unis"

"Nous nous trouvons désormais dans une situation où nous devons rester unis", a encore dit M. Nielsen, avant d'estimer que "les propos des Etats-Unis n'ont pas été respectueux". "Je suis tout à fait d'accord", a renchéri Mme Frederiksen.

Quand Donald Trump dit vouloir acheter le Groenland, ce n'est "pas une blague", avait assuré fin janvier le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio,

"Je pense que nous en avons besoin pour la paix internationale et, si nous ne l'avons pas, cela constituera une menace majeure pour notre monde. Je pense donc que le Groenland est très important pour la paix internationale", a dit M. Trump jeudi aux journalistes.

Son vice-président, JD Vance, s'est quant à lui rendu le 28 mars sur la base militaire américaine de Pituffik, un déplacement que tant le Danemark que le Groenland ont perçu comme une provocation. M. Vance avait alors accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas y avoir suffisamment investi.

Appel au "respect mutuel"

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, avait alors affirmé: "Nous sommes ouverts aux critiques, mais permettez-moi d'être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles sont formulées."

Jens-Frederik Nielsen avait pour sa part déclaré: "les Etats-Unis n'obtiendront pas le Groenland. Nous n'appartenons à personne d'autre. Nous décidons de notre propre avenir".

Dimanche, M. Nielsen a toutefois réaffirmé que son gouvernement était disposé à approfondir les liens avec les Etats-Unis. "Nous sommes prêts à un partenariat solide, nous sommes prêts à davantage de développement mais nous voulons le respect", a-t-il lancé. "On ne peut pas avoir de partenaire sans respect mutuel".

Sa visite de deux jours au Danemark intervient après celle début avril dans l'île de la Première ministre danoise qui avait alors martelé, s'adressant aux dirigeants américains: "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays".

Visite royale

Dans un communiqué annonçant la visite de M. Nielsen, le gouvernement danois a souligné cette semaine que la coopération bilatérale serait au centre des entretiens. "Nous devons nous soutenir mutuellement dans la situation de politique étrangère difficile dans laquelle se trouvent actuellement le Groenland et le Royaume" du Danemark, a insisté Mette Frederiksen.

A Copenhague, M. Nielsen rencontrera aussi le roi Frederik X et des membres du Parlement. La Maison royale du Danemark a fait savoir que le roi partirait lundi pour le Groenland où il doit rester jusqu'à jeudi.

Selon les sondages, la grande majorité des 57'000 habitants de ce territoire autonome danois souhaitent leur indépendance et ne veulent pas qu'il soit annexé par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Lettre de Napoléon sur l'arrestation de Pie VII vendue 26'360 euros

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Véritable "man½uvre politique", cette missive datée du 23 juillet 1809, raturée et signée "Napole", probable diminutif de Napoleone, était estimée entre 12'000 et 15'000 euros. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Une lettre de Napoléon feignant de désapprouver l'arrestation du pape Pie VII, qu'il avait pourtant ordonnée, a été vendue 26'360 euros aux enchères à Fontainebleau dimanche, a annoncé la maison de vente Osenat, qui l'organisait.

Véritable "man½uvre politique", cette missive datée du 23 juillet 1809, raturée et signée "Napole", probable diminutif de Napoleone, était estimée entre 12'000 et 15'000 euros, avait auparavant indiqué à l'AFP Jean-Christophe Chataignier, associé et directeur du département Empire au sein de la maison de vente.

"Cette arrestation est un des événements qui va marquer le règne de Napoléon sur le plan politique et religieux. Napoléon sait que cette lettre va être diffusée et qu'elle est destinée à toutes les autorités", explique le spécialiste.

"Sans mes ordres et contre mon gré"

Elle s'adresse à l'archichancelier Jean-Jacques-Régis Cambacérès. "C'est sans mes ordres et contre mon gré qu'on a fait sortir le pape de Rome ; c'est encore sans mes ordres et contre mon gré qu'on le fait entrer en France. Mais je ne suis instruit de cela que dix ou douze jours après que c'est exécuté. Du moment que je saurai le pape stationnaire quelque part, & que mes intentions pourront être connues à tems (sic) et exécutées, je verrai les mesures que j'aurai à prendre...", écrit Napoléon.

"Il veut montrer son autorité sans être désavoué et, plutôt que de dire 'contre ma volonté', il écrit 'sans ma volonté+' Il ne devait pas apparaître comme celui ayant fait arrêter le pape, c'est historique et hyperstratégique", souligne M. Chataignier.

Refus de Pie VII de s'associer au blocus

Devant le refus de Pie VII de s'associer à la politique du blocus continental, Napoléon Ier va enchaîner plusieurs "coups de force": il prend l'autorité sur le pape en occupant une partie des États pontificaux, notamment les ports, envoie ses troupes dans Rome le 2 février 1808, et fait chasser les cardinaux étrangers en mars.

Le pape finira par être arrêté au Vatican fin juillet 1809, détenu à Grenoble et envoyé en Italie le 1er août, pour être placé en résidence surveillée à Savone puis à Fontainebleau à la demande de Napoléon.

"L'empereur entend ainsi affirmer encore un peu plus son emprise sur la religion catholique qu'il a orchestrée dès son sacre à Notre-Dame, où il se couronne lui-même alors que cette tâche revient normalement au souverain pontife", rappelle le spécialiste.

Les enchères napoléoniennes font florès, plus de deux siècles après la mort de "l'Empereur des Français", décédé en exil en 1821, à 51 ans, après avoir dominé l'Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Une attaque à la voiture-bélier fait neuf morts à Vancouver

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La police a sécurisé les lieux de l'attaque. (© KEYSTONE/AP/Rich Lam)

Un automobiliste a tué neuf personnes et fait plus de vingt blessés samedi soir en fonçant avec sa voiture dans la foule d'un festival de la communauté philippine de Vancouver, au Canada. Les autorités excluent un "acte terroriste" en pleine campagne électorale.

"Neuf personnes sont mortes et plus de vingt personnes ont été blessées dans ce que la police de Vancouver décrit comme une attaque à la voiture-bélier", a déclaré le Premier ministre Mark Carney, très ému lors d'une allocution dimanche matin. Cette attaque est intervenue au cours du dernier week-end de campagne électorale dans le pays, avant les élections législatives de lundi.

L'assaillant, un homme seul selon les autorités, a été maîtrisé par la foule avant d'être arrêté par la police, qui a déclaré être "convaincue que cet incident n'était pas un acte de terrorisme".

Elle n'a pas donné plus d'explication sur les motivations possibles de l'auteur, un homme de 30 ans connu des services de police. Il n'y a "pas de menace active", a souligné Mark Carney.

Des corps "écrasés"

L'incident s'est produit peu après 20h00 samedi (05h00 suisses dimanche) dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique, où des membres de la communauté philippine s'étaient rassemblés pour célébrer la journée Lapu-Lapu. La "foule était dense" à l'endroit frappé, selon la police.

Abigail Andiso a raconté au journal local Vancouver Sun, qu'elle se trouvait avec des amis au festival lorsqu'elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements. "Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place", a-t-elle déclaré.

Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l'AFP montrent un SUV noir dont l'avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour. Et à quelques mètres, des secouristes qui s'occupent de personnes allongées sur le sol.

De nombreuses communautés asiatiques, notamment chinoise, indienne et philippine, vivent dans l'ouest du Canada, pour beaucoup autour de Vancouver, grande ville de l'ouest du pays.

"Terrible tragédie"

Dimanche, le roi Charles III, chef d'Etat du Canada, s'est dit "profondément attristé" par cette "terrible tragédie". Le président français Emmanuel Macron a dit sa "solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine".

De son côté, le président des Philippines, Ferdinand Marcos, a déclaré dans un communiqué qu'il était "complètement bouleversé d'apprendre ce terrible incident".

"Mes pensées vont à la communauté philippine et à toutes les victimes visées par cette attaque insensée", a commenté sur X Pierre Poilievre, chef de file des conservateurs et principal opposant à Mark Carney pour les législatives.

Le candidat du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) Jagmeet Singh, qui se trouvait au festival peu avant le drame, a dit ne pas pouvoir "s'empêcher de penser aux enfants qui y étaient, qui y avaient du plaisir".

Tension en hausse

"Nous cherchons encore les mots pour exprimer le profond chagrin provoqué par cette tragédie insensée", ont réagi les organisateurs du festival sur Instagram.

La journée Lapu-Lapu est célébrée aux Philippines en mémoire du chef indigène Lapulapu, qui mena ses hommes à la défaite de l'explorateur portugais Ferdinand Magellan lors de la bataille de 1521.

Ce drame fait monter la tension à quelques heures du scrutin de lundi. La campagne électorale a été dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d'annexion.

Le Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages. Il a modifié le programme de son dernier jour de campagne en raison de l'attaque à Vancouver.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Premier ministre du Groenland au Danemark pour parler coopération

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Le nouveau Premier ministre du Groenland Jens-Frederik Nielsen entame dimanche sa première visite officielle au Danemark (archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

Le nouveau Premier ministre du Groenland, territoire autonome danois convoité par le président américain Donald Trump, entame dimanche sa première visite officielle au Danemark, centrée selon lui sur la coopération et sur "la situation géopolitique".

Ce sera la première visite officielle au Danemark de Jens-Frederik Nielsen, qui dirige un gouvernement de coalition après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre-droit, Les Démocrates.

Cette visite de deux jours intervient après celle effectuée début avril dans le territoire de l'Arctique par la Première ministre danoise Mette Frederiksen. Au cours de cette visite, Mme Frederiksen avait déclaré, s'adressant aux Etats-Unis: "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays."

"D'abord et avant tout, je reprendrai les discussions avec la Première ministre sur la situation géopolitique et la coopération," a déclaré cette semaine M. Nielsen dans un communiqué.

"Il est important, dans le contexte actuel, que nous fassions des plans pour notre coopération future", a-t-il souligné.

Les tensions sont fortes entre les Etats-Unis et le Danemark depuis que le président Trump a à plusieurs reprises déclaré qu'il voulait prendre le contrôle de l'île. Le président américain a invoqué des raisons de sécurité, refusant d'exclure le recours à la force pour s'emparer du territoire arctique.

Dans un communiqué annonçant la visite de M. Nielsen, le gouvernement danois a souligné cette semaine que la coopération entre le Groenland et le Danemark serait au centre des entretiens.

"Nous devons nous soutenir mutuellement dans la situation de politique étrangère difficile dans laquelle se trouvent actuellement le Groenland et le Royaume" du Danemark, a déclaré la Première ministre danoise.

"Ouverts aux critiques"

Le vice-président américain JD Vance a effectué le 28 mars une visite dans le territoire arctique que le Danemark comme le Groenland ont perçue comme une provocation. Au cours de cette visite à la base militaire américaine de Pituffik, M. Vance avait accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas avoir suffisamment investi dans l'immense île arctique.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, avait alors posté sur les réseaux sociaux: "Nous sommes ouverts aux critiques, mais permettez-moi d'être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles sont formulées."

Jens-Frederik Nielsen avait pour sa part déclaré dans un message sur Facebook que "les Etats-Unis n'obtiendront pas le Groenland. Nous n'appartenons à personne d'autre. Nous décidons de notre propre avenir".

Au cours de sa visite à Copenhague, M. Nielsen rencontrera également le roi Frederik X et des membres du Parlement.

La Maison royale du Danemark a indiqué que le roi partirait lundi au Groenland où il doit rester jusqu'à jeudi.

Selon les sondages, une grande majorité des 57.000 habitants du Groenland souhaitent leur indépendance vis-à-vis du Danemark, mais ne veulent pas être annexés par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une foule fervente continue d'honorer la mémoire du pape François

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Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en son honneur a réuni, sous un soleil printanier, 200'000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents à Rome pour le Jubilé, année sainte de l'Eglise catholique. (© KEYSTONE/EPA/MASSIMO PERCOSSI)

La ferveur populaire restait vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles se recueillaient dans la basilique Sainte Marie Majeure. 200'000 personnes lui ont encore rendu hommage place Saint-Pierre.

"C'était très émouvant", a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. "Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés, ceux que les gouvernements négligent", ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.

François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré - comme sept papes avant lui - lors d'une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge et l'une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d'être inhumé.

A partir de 07h00, le public a pu accéder à sa tombe, dans la nef gauche de la basilique. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription "Franciscus" - François en latin -, est accrochée la croix du "bon pasteur", une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière.

Canonisation de Carlo Acutis

"Nous sommes venus avec notre fils aîné pour la canonisation de Carlo Acutis, mais nous nous sommes retrouvés aux funérailles du pape. C'était très émouvant, un moment rare", a également témoigné Raphaël De Mas Latrie, un Français de 45 ans, venu en famille à Sainte Marie Majeure pour "dire un dernier adieu à François".

Beaucoup des fidèles présents samedi à ses funérailles avaient déjà prévu d'être à Rome pour la canonisation de cet adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. La cérémonie a été reportée après le décès de François.

Messe place Saint-Pierre

Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en son honneur a réuni, sous un soleil printanier, 200'000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents à Rome pour le Jubilé, année sainte de l'Eglise catholique.

"Vous venez de partout: de tous les diocèses d'Italie, d'Europe, des États-Unis, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie, des Émirats arabes... Avec vous, le monde entier est vraiment présent!", leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, suscitant les applaudissements de la foule.

Le défunt pape "aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous pour vous saluer", a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le "témoin lumineux d'une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés".

Deuil de neuf jours

Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l'Histoire, auxquelles plus de 400'000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s'ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera "probablement" le 5 ou le 6 mai.

Conclave annoncé lundi?

Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d'une cinquième "congrégation générale" - une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.

Convoqués au conclave, les 135 cardinaux électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - auront pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l'Eglise catholique.

"Etre conscient des défis du monde"

François "était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j'espère qu'il aura l'esprit ouvert et qu'il sera conscient des défis du monde actuel", relève encore Tatiana Alva.

Pour la Péruvienne, "l'Église doit également reconnaître les dégâts qu'elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j'espère que le prochain pape poursuivra cet héritage".

Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d'Etat, a déferlé samedi à Rome pour les obsèques du "pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous", selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte Marie Majeure.

Rupture ou continuité ?

"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération (...). Toutes les avancées qu'il a faites sur l'écologie, sur l'avenir des jeunes, l'homosexualité... Il nous a redonné espoir en l'avenir, ça faisait du bien d'avoir une nouvelle voix plus moderne dans l'Eglise", a confié samedi à l'AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.

Si François a laissé l'image d'un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s'inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.

François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l'aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

"J'espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au coeur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont", espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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