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International

L'armée ukrainienne "tient bon" à Koursk, affirme Zelensky

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"En ce qui concerne l'opération de Koursk, la Russie a tenté de faire reculer nos positions, mais nous tenons bon", a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son allocution du soir. (© KEYSTONE/EPA COMPIC/KIMMO BRANDT)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que Kiev "tenait bon" face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk, où l'Ukraine tient depuis le mois d'août des pans entiers de territoires.

"En ce qui concerne l'opération de Koursk, la Russie a tenté de faire reculer nos positions, mais nous tenons bon", a déclaré M. Zelensky lors de son allocution du soir.

En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s'était engagé à poursuivre ses "actions" pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.

M. Zelensky a également expliqué samedi que la situation des forces ukrainiennes dans l'est de la région de Donetsk et dans le sud de Zaporijjia était "très difficile".

Selon Kiev, les attaques russes ont tué samedi deux personnes - un jeune de 19 ans dans une voiture civile et un retraité de 84 ans - à l'est de Donetsk.

L'armée ukrainienne, en difficulté face à l'armée russe dans l'est de l'Ukraine, avait lancé le 6 août une attaque d'ampleur dans la région de Koursk, la plus grande offensive en territoire russe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

Elle espérait notamment créer une zone tampon près de la frontière pour limiter les bombardements russes sur les localités frontalières ukrainiennes, tout en contraignant la Russie à redéployer ses unités qui sont à l'offensive près de Donetsk et ainsi freiner leurs avancées.

Mais les soldats russes continuent toujours de progresser dans l'est de l'Ukraine, en particulier en direction de Pokrovsk, un noeud logistique clé pour les forces ukrainiennes.

Après la surprise initiale de l'attaque contre la région de Koursk, le président russe Vladimir Poutine avait ordonné mi-août à son armée d'"expulser l'ennemi".

Un mois plus tard, le 12 septembre, les Russes avaient annoncé avoir repris du terrain en lançant une contre-offensive.

Au total, d'après les militaires russes, 14 villages, dont Novaïa Sorotchina et Pokrovskiï, ont été repris aux Ukrainiens, sur la centaine dont Kiev a dit avoir le contrôle.

Environ 150'000 civils ont fui les combats et les bombardements dans la région de Koursk en deux mois, selon les autorités russes.

L'Ukraine contrôle toujours des centaines de km2 de territoire russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Paul McCartney sort un morceau silencieux pour s'opposer à l'IA

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Paul McCartney va sortir un morceau silencieux pour s'opposer à un projet de loi assouplissant le droit d'auteur lié à l'IA. Photo: l'ex-Beatle au Hallenstadion à Zurich en 1989. (© KEYSTONE/CHRISTOPH RUCKSTUHL)

Paul McCartney va sortir un morceau silencieux en décembre, à l’occasion de la réédition d’un album lui aussi muet. Des artistes comme Hans Zimmer ou Kate Bush participent pour dénoncer un projet assouplissant le droit d’auteur lié à l’IA.

Le titre de McCartney intitulé "(Bonus Track)", le premier depuis cinq ans, est un enregistrement d'un "studio vide", avec une succession de bruits de bande magnétique et de cliquetis, d'une durée de deux minutes et 45 secondes.

Il sortira à l'occasion de la réédition en vinyle de l'album "Is This What We Want" ("Est-ce bien cela que nous voulons?") le 8 décembre, a annoncé dimanche le collectif du même nom sur son site.

"Ne pas légaliser le pillage musical"

Plus d'un millier d'artistes dont Annie Lennox, Damon Albarn, Jamiroquai ou Max Richter ont collaboré à cet album muet, sorti en février 2025, qui exhorte le gouvernement britannique à "ne pas légaliser le pillage musical au profit des entreprises d'IA".

"L'album comporte des enregistrements réalisés dans des studios et des salles de spectacle vides, illustrant l'impact que les propositions du gouvernement auraient, selon nous, sur les moyens de subsistance des musiciens", affirment-ils. Seulement un millier de copies en vinyle seront éditées, ont-ils ajouté.

L'ex-Beatle de 83 ans

L'ex-Beatle de 83 ans avait déjà, avec 400 artistes dont Elton John, Coldplay ou Dua Lipa, signé une lettre ouverte exhortant le gouvernement à protéger l'industrie musicale britannique.

L'exécutif travailliste défend un projet de loi, a priori présenté en 2026, visant à appliquer une exception à la loi sur le droit d'auteur pour faciliter l'utilisation des contenus créatifs afin d'entraîner des modèles d'IA.

Ces entreprises technologiques n'auraient plus besoin d'obtenir l'autorisation des auteurs ni de les rémunérer, ce qui suscite la colère de l'industrie musicale.

Selon une étude menée auprès d'artistes et de producteurs par l'association UK Music, publiée mercredi dernier, deux sondés sur trois estiment que l'IA constitue une menace à leur carrière.

Plus de neuf sur dix veulent que leur image et leur voix soient protégées, et demandent aussi à être rémunérés par les entreprises d'IA qui utilisent leurs créations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une galerie du Louvre ferme à cause d'une "fragilité" de l'édifice

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Une des galeries du Louvre va être fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a alerté sur la "particulière fragilité" de certaines poutres. (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Une des galeries du Louvre va être fermée au public "par mesure de précaution". Un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d’une aile du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre. Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

Dans son communiqué, le musée le plus visité au monde précise également que les bureaux situés au 2e étage de cette aile sud et réservés à des agents du musée seront, eux, évacués "au cours des trois prochains jours".

A l'appui de cette décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi, et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations afin de déterminer les causes de ces évolutions récentes et mener au plus tôt les travaux nécessaires".

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

Grande vétusté du musée parisien

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce spectaculaire casse, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Ces travaux ont été estimés par l'entourage du chef de l'Etat à quelque 800 millions d'euros, un montant revu nettement en hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui évoque un coût d'au moins 1,15 milliard d'euros.

Après avoir été interrogée par des sénateurs dans la foulée du casse du 19 octobre, Laurence des Cars est entendue mercredi matin par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

L'UE défend sa taxe carbone aux frontières à la COP30

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C'est par la voix de son commissaire au climat Wopke Hoekstra que l'UE a défendu sa taxe carbone aux frontières. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

L'heure est venue d'imposer une tarification du carbone la plus large possible, a défendu l'Union européenne lundi à la COP30, une réponse implicite aux attaques de la Chine et d'autres pays contre sa taxe carbone aux frontières.

"La tarification du carbone est une mesure que nous devons mettre en oeuvre avec le plus grand nombre possible, et le plus rapidement possible", a dit Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, à son arrivée à Belem, en Amazonie brésilienne, pour la seconde semaine de la conférence sur le climat de l'ONU.

"Vous connaissez tous la citation de Victor Hugo selon laquelle rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. Et c'est quelque chose que nous devons poursuivre", a encore affirmé le dirigeant, faisant semble-t-il allusion à cette citation de l'écrivain: "On résiste à l'invasion des armées; on ne résiste pas à l'invasion des idées".

Le mécanisme environnemental européen qui irrite nombre de pays étrangers s'est invité à la COP30. Pour verdir ses importations, l'UE a lancé en 2023 un "mécanisme d'ajustement carbone" aux frontières (CBAM), en phase de test avant de devenir pleinement opérationnel à partir de 2026.

Cette "taxe carbone" s'appliquera à l'acier, à l'aluminium, au ciment, aux engrais, à l'électricité et à l'hydrogène, des secteurs extrêmement polluants et exposés à une forte concurrence internationale. Elle vise à imposer aux importations un prix du carbone similaire à celui en vigueur en Europe, où les entreprises payent déjà pour polluer.

L'Europe met en avant un mécanisme "vertueux", qui incite le reste du monde à être plus exigeant en matière environnementale. Mais il est perçu par d'autres pays comme une barrière commerciale déguisée. Il est notamment dans le viseur des Etats-Unis et d'autres Etats tels que la Chine, l'Inde et la Bolivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Emirates commande des Boeing valant 38 milliards de dollars

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Emirates, basée à Dubaï, la compagnie aérienne la plus rentable au monde, était déjà le plus important client du Boeing 777. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Le groupe Emirates, propriétaire de la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient, a annoncé lundi, au premier jour du Salon aéronautique de Dubaï, avoir commandé 65 appareils Boeing 777X pour une valeur de 38 milliards de dollars (30,2 milliards de francs).

Les livraisons devraient commencer à partir du deuxième trimestre 2027 dans le cadre de ce contrat, qui inclut également 130 moteurs GE9X de General Electric.

"C'est un engagement à long terme qui soutient des centaines de milliers d'emplois manufacturiers à haute valeur ajoutée", a commenté le dirigeant d'Emirates, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, lors d'une conférence de presse.

Emirates, basée à Dubaï, la compagnie aérienne la plus rentable au monde, était déjà le plus important client du Boeing 777.

Elle a maintenant 315 avions gros-porteurs ou long-courriers Boeing en commande. La compagnie a exprimé sa frustration face aux retards répétés de livraisons du 777X, qui avaient déjà été repoussées de 2025 à 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La BCE met en garde contre la bulle technologique liée à l'IA

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Ces marchés financiers restent "vulnérables à des baisses soudaines de cours", alors que l'optimisme qui a suivi les places boursières mondiales après les creux d'avril "a encore fait grimper" le cours des actions de ces groupes déjà élevés, a déclaré le vice-président de l'institut monétaire. (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

La flambée des valeurs technologiques et la fragilité de leurs modèles économiques fondés sur l'IA accroissent les risques pour la stabilité financière, a mis en garde lundi un haut responsable de la Banque centrale européenne.

Les géants technologiques américains - Apple, Microsoft, Google, Amazon ou le fabricant de puces Nvidia - sont étroitement surveillés en raison de leurs valorisations élevées et des risques que cela fait peser sur la stabilité des marchés.

Ces marchés financiers restent "vulnérables à des baisses soudaines de cours", alors que l'optimisme qui a suivi les places boursières mondiales après les creux d'avril "a encore fait grimper" le cours des actions de ces groupes déjà élevés, a déclaré le vice-président de l'institut monétaire Luis de Guindos lors d'un congrès bancaire à Francfort.

Au centre de cette hausse, Luis de Guindos a pointé la montée en puissance de "quelques grands groupes technologiques américains", sans citer de noms, dont la valeur boursière et les liens entre eux ne cessent de croître.

Cette concentration expose les marchés boursiers mondiaux à des "risques liés à d'éventuels chocs", dus à des "modèles économiques fondés sur l'IA", qui pourraient défaillir, selon le banquier central.

À cela s'ajoute selon lui un "décalage apparent" entre "l'incertitude" entourant la politique économique mondiale - entre dérapages budgétaires publics et tarifs douaniers - et "la sérénité" affichée par les marchés.

Cela pourrait ouvrir la voie à "des retournements soudains du sentiment" chez les investisseurs.

De tels chocs pourraient mettre sous pression en particulier les acteurs non bancaires du système financier, de surcroît peu régulés : il peut s'agir de fonds d'investissement ouverts, dont la quantité d'actions peut être augmentée quotidiennement au gré des achats par les investisseurs, et des fonds d'investissement alternatifs (hedge funds).

Ces derniers, fortement endettés, présentent des risques de liquidité qui pourraient "provoquer des ventes forcées et accentuer les tensions sur les marchés", selon M de Guindos.

En octobre, le FMI a averti que les failles du secteur financier non bancaire - désormais responsable de près de la moitié des actifs mondiaux - pourraient rapidement se transmettre aux banques et amplifier une crise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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