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International

L'Allemagne interdit un centre "islamiste"

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L'Allemagne a interdit un centre islamiste proche du Hezbollah à Hambourg (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/HADI MIZBAN)

L'Allemagne a interdit mercredi le "Centre islamique de Hambourg", propriétaire d'une importante mosquée chiite, pour ses liens supposés avec le régime iranien et le mouvement libanais Hezbollah et la diffusion d'une idéologie antidémocratique.

L'interdiction vaut pour "le Centre islamique de Hambourg et ses organisations affiliées dans toute l'Allemagne, car il s'agit d'une organisation extrémiste islamiste, poursuivant des objectifs anti-constitutionnels", indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Des perquisitions ont été menées mercredi matin dans "53" propriétés lui appartenant dans tout le pays.

Ce centre diffuse une idéologie extrémiste "dirigée contre la dignité humaine, contre les droits des femmes, contre une justice indépendante et contre notre Etat démocratique", a dénoncé la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser citée dans le communiqué.

En outre, il soutient, avec ces organisations affiliées, "les terroristes du Hezbollah et propage un antisémitisme agressif", affirme encore la ministre.

Sous surveillance

Active dans toute l'Allemagne, la structure agit en "tant que représentant direct du 'Guide de la Révolution' iranien", affirme Berlin. Le Centre islamique de Hambourg (IZH) gère notamment la mosquée Imam Ali, également connue sous le nom de Mosquée bleue, dans la métropole du nord de l'Allemagne.

Lieu emblématique de l'islam chiite en Europe, les appels se sont multipliés ces dernières années pour que les autorités la ferment en raison de ses liens présumés avec l'Iran. Fondé par des immigrés iraniens en 1953, le Centre islamique de Hambourg était déjà surveillé par les services de renseignement allemand depuis plusieurs années.

Il possède des représentations à Berlin, Munich, Francfort notamment. Après l'attaque contre Israël du mouvement islamiste Hamas, dont le Hezbollah pro-iranien est un allié, le 7 octobre 2023, les députés du Bundestag avaient renouvelé leurs appels à fermer l'IZH.

De vastes perquisitions avaient été menées en novembre 2023. Le matériel saisi a permis de "confirmer les soupçons" des autorités allemandes, explique encore la ministre de l'Intérieur.

"Projet politique"

"Nous n'agissons pas contre une religion", précise Mme Faeser. "Nous faisons clairement la distinction entre les islamistes, contre lesquels nous agissons avec fermeté, et les nombreux musulmans qui font partie de notre pays et vivent leur foi. La pratique pacifique de la foi et de la religion chiites n'est expressément pas concernée par notre interdiction", ajoute-t-elle.

Le centre "veut donner l'impression d'être une institution tolérante et purement religieuse, sans aucun projet ou lien politique. En réalité, l'enquête montre clairement qu'(il) n'agit pas seulement sur le plan religieux", écrit le ministère de l'Intérieur.

En tant que "représentant du 'Guide suprême de la révolution' iranien, il applique de manière conséquente et catégorique les directives politiques pour l'exportation de la 'révolution islamique'", selon la même source.

Hezbollah interdit

Ses activités "montrent qu'il soutient et encourage la dimension militaire et politique du soi-disant 'axe de la résistance' (alliance politique et militaire entre l'Iran, la Syrie, des milices armées pro-Iran au Moyen-Orient, ndlr), en particulier l'alliance avec le groupe Hezbollah".

Le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays, parmi lesquels les Etats-Unis, ceux de l'Union européenne, le Royaume-Uni et une majorité des Etats membres de la Ligue arabe. En Allemagne, sa branche politique a longtemps été autorisée, avant d'être interdite en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique

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Boeing assure avoir gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, et aussi avoir mis fin aux voyages en première classe et en classe affaires, y compris pour les membres de sa direction (archives). (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".

"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.

"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".

Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".

Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.

Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.

Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.

Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".

Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.

Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian promet de ne plus s'en prendre aux femmes non voilées. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.

"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouvelles attaques sur Gaza, le Hamas jure de poursuivre le combat

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Couvertes de draps blancs ensanglantés, plusieurs victimes, dont un enfant, ont été transportées à l'hôpital al-Awda de Nousseirat, selon des images de l'AFPTV. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Au moins 18 Palestiniens ont été tués lundi dans des attaques israéliennes qui ont décimé plusieurs familles dans la bande de Gaza, ont indiqué des secouristes. Cela à l'heure où le mouvement islamiste Hamas a affirmé avoir la force de continuer à "résister" à Israël.

Sur le front nord d'Israël, avec le Hezbollah libanais, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé que la possibilité d'une solution diplomatique pour faire cesser les affrontements transfrontaliers avec le mouvement pro-iranien "s'éloigne", signe de la perte de patience d'Israël.

Près d'un an après le début d'une guerre dévastatrice à Gaza, dernier épisode du long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les opérations de représailles israéliennes ne connaissent pas de répit dans le territoire assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire et sanitaire.

Lundi matin, une frappe a touché la maison de la famille Al-Qassas à Nousseirat (centre), tuant dix personnes, a déclaré à l'AFP une source hospitalière.

"Netanyahu est un criminel"

Couvertes de draps blancs ensanglantés, plusieurs victimes, dont un enfant, ont été transportées à l'hôpital al-Awda de Nousseirat, selon des images de l'AFPTV. Là, un homme, Abou Rachad al-Qassas, pleure sur le corps d'un proche, avant d'être rejoint par d'autres Palestiniens pour prier devant trois dépouilles.

"Ils ont bombardé ma maison alors que nous dormions, sans aucun avertissement préalable (...). Mes petits-enfants sont morts", a déclaré Abou Rachad al-Qassas d'une voix tremblante. "Je dis au monde que Netanyahu (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) et son gouvernement sont des criminels (...)."

Dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville (nord), six Palestiniens ont été tués dans une frappe sur la maison de la famille Bassal, selon la Défense civile. Et à Rafah (sud), deux autres ont péri dans un raid qui a touché la maison de la famille Abou Chaar, d'après la même source.

"Comme un tremblement de terre"

"Nous étions à la maison lorsqu'un missile est tombé dans le quartier. C'était comme un tremblement de terre. Des enfants, des femmes étaient chez eux. Ils sont morts", a déclaré Mahmoud Abou Foul, un habitant, après une frappe sur le quartier de Cheikh Radwane à Gaza-ville.

La campagne de bombardements lancée par Israël sur Gaza après le 7 octobre, suivie d'une offensive terrestre le 27 octobre, lui a permis de s'emparer progressivement de vastes régions du petit territoire, occupé par Israël de 1967 à 2005.

Au moins 41'226 personnes ont péri dans l'offensive israélienne, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués. Et la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été contraints de se déplacer.

Résistance à continuer "élevée"

Après onze mois d'opérations israéliennes contre le Hamas, ses dirigeants et infrastructures à Gaza, un haut responsable du mouvement Oussama Hamdane a affirmé dimanche à l'AFP que "la capacité de la résistance à continuer" était "élevée".

"Il y a eu des martyrs et des sacrifices (...), mais en retour, il y a eu une accumulation d'expériences et le recrutement de nouvelles générations au sein de la résistance", a-t-il dit.

Disant agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, les rebelles houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban ont ouvert des fronts contre Israël après le début de la guerre.

Dimanche, un tir de missile revendiqué par les Houthis est tombé dans un terrain vague du centre d'Israël, sans faire de victimes. Israël a prévenu qu'ils payeraient "un lourd tribut".

Emissaire américain en Israël

Selon des médias israéliens, Amos Hochstein, émissaire spécial du président américain Joe Biden, est arrivé lundi en Israël pour essayer de calmer le front entre Israël et le Hezbollah, après des mois de vaines tentatives. Entretemps, les violences transfrontalières se poursuivent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Ex-présentateur star de la BBC condamné à 6 mois avec sursis

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Huw Edwards, 63 ans, indissociable des événements les plus marquants au Royaume-Uni depuis le début des années 2000, avait plaidé coupable en juillet, ce qui lui a évité un long et médiatique procès. (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

L'ex-présentateur vedette de la BBC Huw Edwards a été condamné lundi à 6 mois de prison avec sursis et à une obligation de soins pour détention d'images pédopornographiques. Ce verdict conclut une affaire embarrassante pour le groupe de média public britannique.

Huw Edwards, 63 ans, indissociable des événements les plus marquants au Royaume-Uni depuis le début des années 2000, avait plaidé coupable en juillet, ce qui lui a évité un long et médiatique procès.

Il encourrait 10 ans de prison, mais le juge de la Westminster Magistrates Court a suivi les réquisitions du parquet qui avait mis en avant ses problèmes psychologiques et les "remords sincères" exprimés.

"Votre réputation est en lambeaux"

"Votre réputation est en lambeaux", a lancé au présentateur le juge Paul Goldspring en énonçant la peine. Durant l'audience, l'avocat d'Huw Edwards, Philip Evans, a affirmé que son client reconnaissait "la nature répugnante" des images qu'il avait reçues et qu'il était "profondément désolé".

"Il a trahi la confiance inestimable de tant de gens", a-t-il insisté, tandis que Huw Edwards n'avait pris la parole en début d'audience que pour confirmer son identité.

Enorme retentissement

L'affaire a eu un énorme retentissement en Grande-Bretagne et mis la BBC dans l'embarras. Début août, le Premier ministre Keir Starmer s'est dit "choqué et épouvanté".

"Nous sommes consternés par ses crimes. Il n'a pas seulement trahi la BBC, mais aussi le public qui lui faisait confiance", a réagi un porte-parole de la BBC dans une déclaration écrite.

Père de cinq enfants

Marié et père de cinq enfants, Huw Edwards est né au Pays de Galles. Il intègre la BBC en 1984. Journaliste politique, il devient en 1994 le présentateur du journal de 18 heures, avant de devenir le visage de celui de 22 heures.

Son flegme, associé à la réputation d'impartialité du groupe audiovisuel, a fait de lui une présence fiable et rassurante pour des millions de téléspectateurs.

Du mariage du prince William et Kate Middleton (2011) à l'annonce du décès de la reine Elizabeth II (2022) : Huw Edwards était le journaliste le mieux payé avec un salaire pour l'année 2023/2024 de plus de 475'000 livres (plus de 560'000 euros).

Adolescent payé

Sa chute est intervenue brutalement, à l'été 2023, lorsque le tabloïd The Sun a affirmé qu'il avait payé un adolescent en échange de photos à caractère sexuel et avait été suspendu. Aucune poursuite n'avait alors été lancée.

Mais de nouvelles accusations amènent la justice à l'inculper en juin 2024, deux mois après sa démission.

Cette fois, l'enquête montre qu'Huw Edwards était en contact sur WhatsApp avec un homme qui lui envoyait des images pédopornographiques. Les charges retenues contre lui concernaient 41 images, certaines montrant un enfant âgé entre sept et neuf ans, reçues entre décembre 2020 et août 2021.

Ces images illégales retrouvées avaient été "clairement envoyées avec l'accord de M. Edwards", selon le parquet. L'avocat d'Huw Edwards avait lui insisté sur le fait que son client n'avait fait que recevoir ces images, sans les partager.

La BBC fragilisée

Cette affaire a porté un coup dur à la BBC. Sévèrement critiquée pour sa gestion du scandale, elle a réalisé une enquête interne concluant à des insuffisances dans ses procédures pour traiter des plaintes relatives au comportement de ses employés.

Le géant audiovisuel, qui s'est dit "choqué" par l'affaire, a annoncé chercher à récupérer les salaires versés à son ex-présentateur après son arrestation en novembre dernier.

Le groupe reste traumatisé par sa gestion de plusieurs scandales à caractère sexuel, en premier lieu l'affaire Jimmy Savile, qui a éclaté en 2012 un an après la mort de cet animateur-star, auteur de viols et d'agressions sexuelles sur des mineurs pendant des décennies.

Engagée dans un vaste plan d'économies, la BBC tire la plus grande part de ses revenus de la redevance, 169,50 livres sterling (200 euros). Mais ce modèle est critiqué et elle a lancé récemment une réflexion pour le réformer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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