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International

H&M tire les bénéfices d'une gestion serrée au premier trimestre

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Le groupe suédois est le numéro deux mondial de l'habillement derrière le groupe espagnol Inditex, propriétaire de Zara. (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

Le groupe suédois d'habillement H&M a plus que doublé son bénéfice net au premier trimestre (décembre-février) de son exercice 2023-2024 décalé, à 1,2 milliard de couronnes (102 millions de francs), grâce à une gestion serrée de ses coûts, a-t-il annoncé mercredi.

"Nous nous concentrons pleinement sur le développement d'une croissance rentable", a dit le nouveau patron du groupe, Daniel Ervér, cité dans un communiqué.

Le bénéfice d'exploitation a été multiplié par près de trois à 2,1 milliards de couronnes (179 millions de francs), un montant bien supérieur aux prévisions des analystes interrogés par Bloomberg (1,3 milliard).

"Grâce à une maîtrise continue des coûts, à une meilleure précision de nos collections et à une coopération étroite avec nos fournisseurs, nous sommes désormais mieux armés", a ajouté Daniel Ervér.

Le chiffre d'affaires trimestriel a cependant reculé de 2%, à 53,7 milliards de couronnes, mais le groupe indique que "les ventes se sont graduellement améliorées en février" et affichent une hausse de 2% sur les trois premières semaines de mars.

H&M, numéro deux mondial de l'habillement derrière le groupe espagnol Inditex, propriétaire de Zara, anticipe pour l'année "une situation difficile dans le monde qui nous entoure, où les consommateurs restent affectés par l'inflation et les taux d'intérêt".

H&M vise une marge opérationnelle de 10% sur l'ensemble de l'exercice. Elle a atteint 3,9% au premier trimestre.

Le groupe suédois a changé de PDG en début d'année après des résultats 2023 en deçà des attentes et affectés par une consommation en berne, Daniel Ervér remplaçant Helena Helmersson, qui avait passé 26 ans au sein du groupe et quatre ans à sa tête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian promet de ne plus s'en prendre aux femmes non voilées. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.

"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouvelles attaques sur Gaza, le Hamas jure de poursuivre le combat

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Couvertes de draps blancs ensanglantés, plusieurs victimes, dont un enfant, ont été transportées à l'hôpital al-Awda de Nousseirat, selon des images de l'AFPTV. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Au moins 18 Palestiniens ont été tués lundi dans des attaques israéliennes qui ont décimé plusieurs familles dans la bande de Gaza, ont indiqué des secouristes. Cela à l'heure où le mouvement islamiste Hamas a affirmé avoir la force de continuer à "résister" à Israël.

Sur le front nord d'Israël, avec le Hezbollah libanais, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé que la possibilité d'une solution diplomatique pour faire cesser les affrontements transfrontaliers avec le mouvement pro-iranien "s'éloigne", signe de la perte de patience d'Israël.

Près d'un an après le début d'une guerre dévastatrice à Gaza, dernier épisode du long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les opérations de représailles israéliennes ne connaissent pas de répit dans le territoire assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire et sanitaire.

Lundi matin, une frappe a touché la maison de la famille Al-Qassas à Nousseirat (centre), tuant dix personnes, a déclaré à l'AFP une source hospitalière.

"Netanyahu est un criminel"

Couvertes de draps blancs ensanglantés, plusieurs victimes, dont un enfant, ont été transportées à l'hôpital al-Awda de Nousseirat, selon des images de l'AFPTV. Là, un homme, Abou Rachad al-Qassas, pleure sur le corps d'un proche, avant d'être rejoint par d'autres Palestiniens pour prier devant trois dépouilles.

"Ils ont bombardé ma maison alors que nous dormions, sans aucun avertissement préalable (...). Mes petits-enfants sont morts", a déclaré Abou Rachad al-Qassas d'une voix tremblante. "Je dis au monde que Netanyahu (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) et son gouvernement sont des criminels (...)."

Dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville (nord), six Palestiniens ont été tués dans une frappe sur la maison de la famille Bassal, selon la Défense civile. Et à Rafah (sud), deux autres ont péri dans un raid qui a touché la maison de la famille Abou Chaar, d'après la même source.

"Comme un tremblement de terre"

"Nous étions à la maison lorsqu'un missile est tombé dans le quartier. C'était comme un tremblement de terre. Des enfants, des femmes étaient chez eux. Ils sont morts", a déclaré Mahmoud Abou Foul, un habitant, après une frappe sur le quartier de Cheikh Radwane à Gaza-ville.

La campagne de bombardements lancée par Israël sur Gaza après le 7 octobre, suivie d'une offensive terrestre le 27 octobre, lui a permis de s'emparer progressivement de vastes régions du petit territoire, occupé par Israël de 1967 à 2005.

Au moins 41'226 personnes ont péri dans l'offensive israélienne, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués. Et la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été contraints de se déplacer.

Résistance à continuer "élevée"

Après onze mois d'opérations israéliennes contre le Hamas, ses dirigeants et infrastructures à Gaza, un haut responsable du mouvement Oussama Hamdane a affirmé dimanche à l'AFP que "la capacité de la résistance à continuer" était "élevée".

"Il y a eu des martyrs et des sacrifices (...), mais en retour, il y a eu une accumulation d'expériences et le recrutement de nouvelles générations au sein de la résistance", a-t-il dit.

Disant agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, les rebelles houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban ont ouvert des fronts contre Israël après le début de la guerre.

Dimanche, un tir de missile revendiqué par les Houthis est tombé dans un terrain vague du centre d'Israël, sans faire de victimes. Israël a prévenu qu'ils payeraient "un lourd tribut".

Emissaire américain en Israël

Selon des médias israéliens, Amos Hochstein, émissaire spécial du président américain Joe Biden, est arrivé lundi en Israël pour essayer de calmer le front entre Israël et le Hezbollah, après des mois de vaines tentatives. Entretemps, les violences transfrontalières se poursuivent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Ex-présentateur star de la BBC condamné à 6 mois avec sursis

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Huw Edwards, 63 ans, indissociable des événements les plus marquants au Royaume-Uni depuis le début des années 2000, avait plaidé coupable en juillet, ce qui lui a évité un long et médiatique procès. (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

L'ex-présentateur vedette de la BBC Huw Edwards a été condamné lundi à 6 mois de prison avec sursis et à une obligation de soins pour détention d'images pédopornographiques. Ce verdict conclut une affaire embarrassante pour le groupe de média public britannique.

Huw Edwards, 63 ans, indissociable des événements les plus marquants au Royaume-Uni depuis le début des années 2000, avait plaidé coupable en juillet, ce qui lui a évité un long et médiatique procès.

Il encourrait 10 ans de prison, mais le juge de la Westminster Magistrates Court a suivi les réquisitions du parquet qui avait mis en avant ses problèmes psychologiques et les "remords sincères" exprimés.

"Votre réputation est en lambeaux"

"Votre réputation est en lambeaux", a lancé au présentateur le juge Paul Goldspring en énonçant la peine. Durant l'audience, l'avocat d'Huw Edwards, Philip Evans, a affirmé que son client reconnaissait "la nature répugnante" des images qu'il avait reçues et qu'il était "profondément désolé".

"Il a trahi la confiance inestimable de tant de gens", a-t-il insisté, tandis que Huw Edwards n'avait pris la parole en début d'audience que pour confirmer son identité.

Enorme retentissement

L'affaire a eu un énorme retentissement en Grande-Bretagne et mis la BBC dans l'embarras. Début août, le Premier ministre Keir Starmer s'est dit "choqué et épouvanté".

"Nous sommes consternés par ses crimes. Il n'a pas seulement trahi la BBC, mais aussi le public qui lui faisait confiance", a réagi un porte-parole de la BBC dans une déclaration écrite.

Père de cinq enfants

Marié et père de cinq enfants, Huw Edwards est né au Pays de Galles. Il intègre la BBC en 1984. Journaliste politique, il devient en 1994 le présentateur du journal de 18 heures, avant de devenir le visage de celui de 22 heures.

Son flegme, associé à la réputation d'impartialité du groupe audiovisuel, a fait de lui une présence fiable et rassurante pour des millions de téléspectateurs.

Du mariage du prince William et Kate Middleton (2011) à l'annonce du décès de la reine Elizabeth II (2022) : Huw Edwards était le journaliste le mieux payé avec un salaire pour l'année 2023/2024 de plus de 475'000 livres (plus de 560'000 euros).

Adolescent payé

Sa chute est intervenue brutalement, à l'été 2023, lorsque le tabloïd The Sun a affirmé qu'il avait payé un adolescent en échange de photos à caractère sexuel et avait été suspendu. Aucune poursuite n'avait alors été lancée.

Mais de nouvelles accusations amènent la justice à l'inculper en juin 2024, deux mois après sa démission.

Cette fois, l'enquête montre qu'Huw Edwards était en contact sur WhatsApp avec un homme qui lui envoyait des images pédopornographiques. Les charges retenues contre lui concernaient 41 images, certaines montrant un enfant âgé entre sept et neuf ans, reçues entre décembre 2020 et août 2021.

Ces images illégales retrouvées avaient été "clairement envoyées avec l'accord de M. Edwards", selon le parquet. L'avocat d'Huw Edwards avait lui insisté sur le fait que son client n'avait fait que recevoir ces images, sans les partager.

La BBC fragilisée

Cette affaire a porté un coup dur à la BBC. Sévèrement critiquée pour sa gestion du scandale, elle a réalisé une enquête interne concluant à des insuffisances dans ses procédures pour traiter des plaintes relatives au comportement de ses employés.

Le géant audiovisuel, qui s'est dit "choqué" par l'affaire, a annoncé chercher à récupérer les salaires versés à son ex-présentateur après son arrestation en novembre dernier.

Le groupe reste traumatisé par sa gestion de plusieurs scandales à caractère sexuel, en premier lieu l'affaire Jimmy Savile, qui a éclaté en 2012 un an après la mort de cet animateur-star, auteur de viols et d'agressions sexuelles sur des mineurs pendant des décennies.

Engagée dans un vaste plan d'économies, la BBC tire la plus grande part de ses revenus de la redevance, 169,50 livres sterling (200 euros). Mais ce modèle est critiqué et elle a lancé récemment une réflexion pour le réformer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation

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A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale. (© KEYSTONE/APA/APA/TOBIAS STEINMAURER)

L'Europe centrale et orientale compte les morts lundi après le passage de la dévastatrice tempête Boris. Celle-ci a fait des milliers de sinistrés et d'immenses dégâts encore difficiles à estimer.

Des pluies incessantes, gonflant les cours d'eau et rivières, secouent depuis vendredi la région, qui déplore au moins onze morts et des milliers d'habitants évacués, parfois par hélicoptère, certains s'étant réfugiés sur les toits de leur maison ou de leur voiture.

Après six décès recensés en Roumanie ce week-end, un en Pologne et un en Autriche, le pays alpin a annoncé deux nouveaux morts, des hommes âgés de 70 et 80 ans.

Côté tchèque, la police a confirmé à la radio publique le décès "d'une personne qui s'est noyée dans la rivière Krasovka près de Bruntal (nord-est)", ainsi que la disparition de "sept personnes".

Sans électricité ou sans eau

Partout des états de catastrophe naturelle ont été déclarés, des centaines de milliers de foyers se retrouvent sans électricité ou sans eau, les routes sont coupées et les transports ferroviaires interrompus.

Si la situation météorologique semble s'améliorer en plusieurs endroits, les sols restent saturés et les rivières sortent de leur lit.

Dans certaines villes comme la commune polonaise Klodzko, l'eau commence à baisser, faisant apparaître la destruction et lA désolation: rues jonchées de débris, vitres brisées, lampadaires cassés.

A une heure de route de là, la ville de Glucholazy, à la frontière polono-tchèque, a été submergée et de nombreux habitants ont trouvé refuge dans une école, comme Joanna Polacasz, d'abord réticente à quitter sa maison.

"La pire inondation connue"

"La police est venue une première fois vendredi mais nous sommes restés chez nous car nous étions persuadés qu'il n'arriverait rien", a-t-elle raconté à l'AFP. Le lendemain, elle a dû se résoudre à plier bagage face à la montée des eaux.

"Cette inondation est la pire jamais connue à Glucholazy. Nous essayons de parler aux gens, de les soutenir, de leur proposer un thé et surtout de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls", explique Paulina Grzesiowska-Nowak, secouriste de la Croix-Rouge, qui accueille les sinistrés.

Situation "critique" en Autriche

Plus au sud, en Autriche, où un pompier est mort dimanche en intervention, la situation "reste critique, dramatique", a prévenu lors d'une conférence de presse Johanna Mikl-Leitner, gouverneure de la région de Basse-Autriche. "Ce n'est pas fini", a-t-elle dit, appelant à la prudence et à "la responsabilité".

Douze digues ont rompu, 13 communes sont encore coupées du monde et environ 2000 hommes sont mobilisés pour sauver ceux qui sont menacés.

"Je suis soulagée que nous soyons tous en sécurité, ainsi que les chevaux et les animaux", confie, trempée, Jaroslawa Kauffman, une habitante de la zone visiblement choquée, citée par la chaîne de télévision ORF.

A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale.

La Hongrie se prépare

Relativement épargnée, la Hongrie se prépare elle aussi. Plus de 350 soldats ont été déployés dans le nord-ouest, tandis que le Danube devrait avoisiner son niveau record dans les jours à venir. En Roumanie, c'est la province de Galati (sud-est), qui a été la plus gravement touchée.

A Slobozia Conachi, il est impossible d'évaluer à ce stade l'étendue du désastre, selon le maire Emil Dragomir interrogé par l'AFP, évoquant 750 maisons affectées et lançant un appel aux dons pour des dizaines d'enfants sinistrés.

Dans le village voisin de Pechea, plus d'un tiers de la commune a été ravagée, assure le maire Mihai Mancilan, "y compris les terres agricoles". "Maintenant que l'eau a reflué, ce n'est plus que de la boue".

Ces catastrophes vont augmenter

Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et de l'Ouest dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, ont affirmé les experts climatiques du Giec dans un rapport de 2022.

"Nettoyons et voyons ce qui peut être sauvé", a réagi lundi matin à Bucarest le Premier ministre Marcel Ciolacu. "C'est dur de gérer une telle fureur. On ne plaisante pas avec la nature".raindre des nouveaux dégâts importants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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