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Gaza: bombes non explosées de 450 kg trouvées dans des écoles

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Ecole de l'UNRWA détruite par l'armée israélienne à Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé mardi avoir trouvé des bombes non explosées de 450 kg dans des écoles après le retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

L'armée israélienne bombarde sans relâche le territoire palestinien de Gaza depuis l'attaque du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Des agences de l'ONU ont mené une "mission d'évaluation" à Khan Younès, la grande ville du sud, après le retrait des soldats le 7 avril, a indiqué l'UNRWA dans un communiqué.

Elles ont rencontré "d'importants obstacles pour opérer en toute sécurité en raison de la présence de munitions et d'engins non explosés, notamment des bombes de 450 kg à l'intérieur des écoles et sur les routes", selon elle.

"Des milliers de déplacés ont besoin d'un large éventail d'aide vitale, notamment en matière de santé, d'eau, d'hygiène et de nourriture", a ajouté l'UNRWA.

Des millions et des années

L'ONU avait indiqué plus tôt en avril qu'il faudrait "des millions de dollars et plusieurs années pour décontaminer la bande de Gaza des munitions et engins non explosés".

"Nous partons du principe que 10% des munitions ne fonctionnent pas comme prévu", avait déclaré le chef du service de lutte antimines de l'ONU, Charles Birch. "Nous estimons que pour commencer le déminage de Gaza, nous avons besoin de 45 millions de dollars (42 millions d'euros)."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Six ans après l'incendie de Mati, six personnes jugées coupables

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Six ans après l'incendie de Mati qui avait fait plus de 100 morts, six des 21 personnes jugées ont été condamnées à des peines de prison avec sursis. (© KEYSTONE/AP/THANASSIS STAVRAKIS)

Près de six ans après l'incendie de Mati, au nord-est d'Athènes, qui avait fait plus de cent morts, six des 21 personnes poursuivies ont été condamnées à des peines de prison avec sursis et 40'000 euros chacune pour homicides involontaires et négligence criminelle.

Le tribunal correctionnel d'Athènes a annoncé la sentence lundi. Parmi les responsables condamnés à payer ces 40'000 euros et qui n'iront pas en prison figurent notamment le chef des pompiers de l'époque, mais aucun des dirigeants politiques poursuivis.

Les maires des communes locales et la gouverneure de la région de l'Attique où s'est déroulé le drame ont été relaxés, provoquant la colère des proches des victimes présents au tribunal, selon la radio Skai.

Le 23 juillet 2018, autour de la ville balnéaire de Mati, la majorité des victimes avaient été piégées par les flammes alors qu'elles se trouvaient coincées dans les embouteillages en tentant de fuir la zone. D'autres se sont noyées en s'échappant par la mer. Au total, 104 personnes sont mortes et plusieurs dizaines d'autres ont été blessées, faisant de cet incendie le pire de l'histoire de Grèce.

Le gouvernement de l'époque, alors dirigé par le leader de gauche Alexis Tsipras, avait souligné la difficulté à évacuer les victimes ce jour-là avec des vents soufflant à près de 120 km/h.

Mais la police et les pompiers avaient livré des rapports contradictoires. Et la justice avait engagé des poursuites pour "négligence criminelle" contre 21 responsables du service d'incendies, de la police portuaire et de la protection civile ainsi que des autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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BYD: croissance ralentie au 1er trimestre

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Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris le titre de premier vendeur de véhicules électriques à BYD au 1er timestre, mais ce dernier conserve la tête sur son marché national. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

La croissance du groupe chinois BYD, qui dispute à l'américain Tesla le titre de premier constructeur mondial de voitures électriques, a ralenti au premier trimestre en raison d'une guerre des prix en Chine et de la pression réglementaire sur les marchés occidentaux.

Le bénéfice net de la firme de Shenzhen (sud) a augmenté de 10,6% à 4,57 milliards de yuans (590 millions d'euros), selon des résultats publiés lundi.

Le chiffre d'affaires des trois premiers mois de l'année a progressé de seulement 4,0% - son rythme le plus lent depuis quatre ans - à 124,94 milliards de yuans (16,1 milliards d'euros), quand les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur 135,53 milliards.

BYD ("Build Your Dreams") a dépassé Tesla au quatrième trimestre 2023 pour devenir le premier vendeur mondial de véhicules électriques. Le groupe d'Elon Musk affirme avoir repris ce titre au premier trimestre cette année, mais BYD reste fermement en tête sur son marché national, avec un tiers des ventes, contre 8% pour Tesla.

BYD, qui s'implante rapidement à l'étranger, a indiqué que ses dépenses de recherche-développement et marketing avaient fortement augmenté au premier trimestre.

Le marché chinois de la voiture électrique, en pointe, voit s'affronter 129 marques, mais 20 d'entre elles seulement ont 1% de parts de marché, selon des données compilées par Bloomberg. D'où une guerre des prix, et une course pour intégrer gadgets et options de personnalisation bon marché.

L'expansion rapide de la production chinoise de véhicules électriques inquiète les pays occidentaux, qui craignent pour l'avenir de leurs propres constructeurs.

Les régulateurs européens, en particulier, dénoncent une "surcapacité" industrielle chinoise créée par des subventions publiques excessives, qui pourrait inonder les marchés mondiaux de véhicules bon marché. L'Union européenne a lancé l'année dernière une enquête sur ces subventions, qui, selon elle, ont donné aux entreprises chinoises un avantage "injuste".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Allemagne: inflation stable en avril, la voie se dégage pour la BCE

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Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis à la hausse en Allemagne. (archive) (© KEYSTONE/AP FILES/MICHAEL PROBST)

L'inflation en Allemagne est demeurée stable en avril à 2,2% sur un an, à son plus bas niveau depuis avril 2021, renforçant la perspective d'une baisse des taux d'intérêt en zone euro, selon des chiffres provisoires publiés lundi.

Le taux d'inflation hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie est de 3,0%, en recul de 0,3 point de pourcentage par rapport à mars, a ajouté l'office des statistiques Destatis dans un communiqué.

Cette "poursuite de l'apaisement du taux d'inflation dit sous-jacent ouvre la voie à la Banque centrale européenne pour réduire ses taux d'intérêt en juin", commente Ulrich Kater, économiste chez Dekabank.

Car à moins d'une mauvaise surprise sur l'inflation pour l'ensemble de la zone euro durant le printemps, une baisse des taux est acquise lors de la prochaine réunion de la BCE en juin, selon les récentes déclarations de ses dirigeants dont la présidente Christine Lagarde.

Sur un mois, les prix en Allemagne ont augmenté de 0,5%.

La date avancée de Pâques fin mars n'avait pas causé de sursaut spécifique des prix et il n'y a pas eu de contrecoup non plus en avril.

Les prix de l'énergie, premier facteur de l'inflation depuis deux ans, ont baissé de 1,2% par rapport à avril 2023, mais moins vite qu'en mars (-2,7%) sur fond de remontée des prix du carburant et de levée en avril de la réduction temporaire de TVA sur les prix du gaz et du chauffage urbain.

Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis en hausse, de 0,5% sur un mois, après la baisse de 0,7% en mars qui marquait une première depuis début 2015.

Les prix des services continuent d'évoluer au-dessus de l'indice général, gagnant 3,4% sur un mois, alors que les hausses importantes de salaires influent sur les prix finaux.

Le gouvernement allemand voit l'inflation afficher en moyenne 2,4% cette année, après 5,9% l'an dernier, grâce au reflux plus fort qu'attendu des prix de l'énergie, qui ont lésé son modèle industriel depuis la guerre russe en Ukraine.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,3% sur un an, en restant proche de l'objectif à terme de 2%.

En Espagne, l'inflation a légèrement accéléré en avril pour atteindre 3,3% sur un an, à cause des prix du gaz et de l'alimentation, selon une première estimation officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Neuf Allemands devant la justice pour avoir projeté un coup d'Etat

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Ce procès sans précédent s'est ouvert lundi sous haute surveillance. (© KEYSTONE/EPA/THOMAS LOHNES / POOL)

Théories du complot et rejet de la démocratie: le premier jour d'un procès sans précédent dans l'ère récente de neuf Allemands, suspectés d'appartenir à un groupuscule extrémiste, a donné lundi un aperçu de l'idéologie jusqu'au-boutiste de ce réseau armé.

Âgés de 42 à 60 ans, les accusés sont arrivés menottés, se cachant le visage avec des dossiers, dans la salle d'audience du tribunal de Stuttgart, protégés par d'impressionnantes mesures de sécurité.

Les neuf suspects sont les premiers des 26 membres de ce réseau extrémiste démantelé fin 2022 à comparaître devant la justice.

Deux autres procès sont prévus dans quelques semaines à Francfort et Munich pour le reste du groupe. "C'est probablement l'une des plus grandes procédures de l'histoire", a estimé le porte-parole du tribunal de Stuttgart, Lars Kremmner, citant notamment les "plus de 700 classeurs avec plus de 400'000 feuilles" rassemblés pour l'enquête.

Coup d'Etat

Le groupuscule, nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite, celles des "Reichsbürger" ("citoyens du Reich"), projetait d'envahir la chambre des députés allemands à Berlin pour y arrêter les élus et se faisait fort de renverser le gouvernement.

Les neuf hommes appelés à la barre lundi, soupçonnés pour la plupart d'avoir été chargés des opérations militaires du réseau, étaient convaincus que l'Allemagne était dirigée par une "secte conspiratrice d'élites pédophiles", selon l'acte d'accusation lu par le procureur. Une idéologie rappelant la mouvance complotiste QAnon venue des Etats-Unis.

Pour s'opposer à cette secte, ils croyaient en l'existence d'une "alliance" secrète entre différents Etats, dont la Russie et les Etats-Unis, qui les auraient aidés à libérer l'Allemagne, a expliqué le procureur.

Le cerveau présumé du réseau est un aristocrate et homme d'affaires septuagénaire, Henri XIII, dit prince Reuss, descendant d'une lignée de l'Etat de Thuringe.

Il sera jugé avec huit autres meneurs présumés, dont une ancienne députée d'extrême droite et un ex-haut gradé de l'armée, à Francfort à partir du 21 mai.

La mouvance s'était structurée fin juillet 2021, avec une organisation politique et militaire, en vue d'un coup d'Etat.

L'ombre de Moscou

Les Reichsbürger regroupe des extrémistes de droite et amateurs d'armes qui rejettent la légitimité de la République allemande moderne : ils croient en la pérennité du Reich allemand d'avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d'une monarchie, et plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.

Sur le complot plane l'ombre de Moscou. La compagne présumée de Henri XIII, une ressortissante russe nommée "Vitalia B.", est en effet suspectée d'avoir "mis en contact l'aristocrate avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Henri XIII cherchait à s'assurer du soutien de Moscou, même si, au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait démenti toute "ingérence".

Arsenal

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

Il avait également acheté d'autres équipements, y compris des casques balistiques, des gilets pare-balles, des appareils de vision nocturne et des menottes.

A Stuttgart, la majeure partie des neuf accusés sont soupçonnés d'avoir tenté de recruter d'autres personnes à leur cause dans les rangs de l'armée ou de la police allemande, ou parmi d'anciens membres de ces deux institutions.

Parmi les neuf suspects, Markus H. et Andreas M. faisaient partie des instances dirigeantes, tandis que Matthias H. et Steffen W. étaient responsables de la formation militaire.

Un autre suspect, Markus L., est en outre accusé de tentative de meurtre pour avoir tiré à bout portant sur des policiers en mars 2022.

Pour chacun des trois procès, Stuttgart, Francfort, Munich, la justice a prévu une cinquantaine de jours d'audience, jusqu'en janvier 2025 au moins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ecosse : le Premier ministre Humza Yousaf annonce sa démission

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Humza Yousaf était menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes. (© KEYSTONE/AP/Jeff J Mitchell)

Le premier ministre indépendantiste écossais Humza Yousaf a démissionné lundi pour éviter un double vote de défiance au Parlement local. Son parti, le SNP, y est plus que jamais en difficulté un an après le départ de Nicola Sturgeon.

Dépasser les divisions politiques actuelles "ne peut être fait que par quelqu'un d'autre à la barre", a déclaré M. Yousaf lors d'une conférence de presse depuis sa résidence officielle de Bute House à Edimbourg.

Il a précisé qu'il resterait en poste jusqu'à la désignation d'un successeur.

Humza Yousaf, 39 ans, avait été élu à la tête du SNP en mars 2023, après la démission surprise de l'ancienne Première ministre Nicola Sturgeon après neuf ans au pouvoir.

Premier dirigeant musulman à la tête d'un important parti politique au Royaume-Uni, il incarnait la continuité avec sa prédécesseure et avait continué de porter haut le combat pour l'indépendance de l'Ecosse malgré la popularité chancelante du SNP.

Opposition écologiste

Son départ intervient quatre jours après qu'il a mis fin à la coalition gouvernementale entre le Scottish National Party et les écologistes, sur fonds de désaccord sur la politique environnementale du pays.

Les écologistes s'étaient également opposés à la décision récente du gouvernement de suspendre la prescription de bloqueurs de puberté aux jeunes transgenres.

Sans ses alliés des Verts, le SNP, bien que dominant à Holyrood, le Parlement écossais, avec 63 sièges sur 129, se retrouvait en minorité et cherchait de nouveaux partenaires. Sans succès.

Les oppositions conservatrice et travailliste avaient déposé chacune une motion de défiance, l'une visant personnellement Humza Yousaf, et l'autre ciblant l'ensemble de son gouvernement.

Les votes étaient attendus cette semaine, et les Verts écossais avaient indiqué qu'ils voteraient contre le premier ministre, laissant peu d'espoir à Humza Yousaf de sauver sa tête.

Le parlement a désormais 28 jours pour trouver un nouveau premier ministre.

Papables

Parmi les noms évoqués figurent l'ancienne ministre des Finances sous Nicola Sturgeon, Kate Forbes, qui s'était inclinée face à Humza Yousaf l'an dernier, ou encore John Swinney, vice-premier ministre de 2014 à 2023.

La dirigeante au Parlement du parti indépendantiste Alba, Ash Regan, s'est dite prête à travailler avec le prochain premier ministre écossais, alors que Humza Yousaf avait rejeté toute alliance avec sa formation.

A Londres, un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak a affirmé que le gouvernement britannique travaillerait avec le futur dirigeant "sur les vrais sujets qui intéressent les gens", citant l'économie, l'emploi et la sécurité énergétique.

Menace travailliste

Plus jeune dirigeant à la tête du SNP, Humza Yousaf qui était salué pour ses talents de communicant susceptibles d'unir le parti, n'aura donc pas réussi à tourner la page Sturgeon.

Ses treize mois au pouvoir, en pleine crise du coût de la vie, auront surtout été marqués par ses affrontements avec Londres, par exemple sur une loi écossaise sur le changement de genre, finalement bloquée par le gouvernement britannique, sur la position du Royaume-Uni dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, ou encore sur l'autorisation d'un important projet pétrolier en mer du Nord.

L'année écoulée a aussi été particulièrement difficile pour le SNP, sous le coup d'une enquête sur ses finances, dans laquelle Nicola Sturgeon a été entendue par la police, et son mari, Peter Murrell, ancien directeur général du parti, inculpé pour détournements de fonds.

A quelques mois des élections législatives, le parti est par ailleurs menacé par le Labour, en pleine ascension en Ecosse, et qui est aussi bien placé pour prendre le pouvoir au Royaume-Uni.

Son combat pour l'autodétermination de l'Ecosse se trouve quant à lui dans l'impasse depuis que la Cour suprême britannique a statué fin 2022 que seul le gouvernement britannique pouvait autoriser un nouveau référendum.

Le dernier vote, en 2014, avait été remporté par le "non" à l'indépendance à 55%.

Dans le système politique britannique, le gouvernement écossais est compétent sur de nombreux domaines, comme l'éducation, la santé, la justice et l'environnement, tandis que le gouvernement britannique, basé à Londres, conserve notamment les pouvoirs de défense et de politique étrangère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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