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International

Elon Musk renonce à son action en justice contre OpenAI

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La société Open AI de Sam Altman (au centre) était accusée par Elon Musk d'avoir enfreint sa mission de société à but non lucratif (archives). (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Elon Musk a renoncé mardi à son action en justice contre OpenAI et son patron Sam Altman. Il les avait assignés pour avoir notamment enfreint, selon lui, sa mission de société à but non lucratif.

L'un des avocats de l'entrepreneur, Morgan Chu, a déposé en ce sens un document, consulté par l'AFP, auprès d'un tribunal de San Francisco dépendant de la Cour supérieure de Californie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur la santé en Syrie

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus redoute un effet sur la santé dans les prochaines semaines en Syrie. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur le système de santé syrien avec le retour de réfugiés et la prise en charge des nouveaux déplacés. Environ un million de personnes ont fui leur habitation depuis le 27 novembre, a affirmé mardi à Genève son chef.

La constitution d'un nouveau gouvernement provisoire "apporte une nouvelle espérance à un pays qui a tant souffert", a ajouté le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a acheminé 11 camions avec du matériel médical ces dernières semaines vers Idleb et Alep.

Elles va étendre ses efforts, a insisté M. Tedros. Les centres de santé dans le nord du pays sont surchargés. Le directeur général appelle à garantir un accès "sûr et sans entrave" à l'assistance humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel

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"Mais ferme ta gueule !", a hurlé l'actrice Adèle Haenel contre le réalisateur Christophe Ruggia. Le verdict pour abus sexuels sera prononcé le 3 février. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le cri a figé la salle d'audience. "Ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle avait entre 12 et 14 ans.

La défense a plaidé la relaxe et le tribunal rendra sa décision le 3 février.

L'actrice qui avait péniblement contenu sa rage depuis le début du procès, se contentant de fixer Christophe Ruggia d'un regard noir qu'il évitait, l'a finalement laissée exploser en début d'après-midi.

Le cri est venu de loin et a figé un instant la salle d'audience habituellement plus policée. "Mais ferme ta gueule !", a bondi l'actrice de 35 ans, furieuse, frappant du plat de ses mains la table devant elle.

Le réalisateur venait d'expliquer qu'il avait tenté de la protéger des retombées de son film "Les Diables" en 2001, dans lequel elle avait joué des scènes de sexe à 12 ans, juste avant le début des agressions dénoncées.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel. Qui quitte ensuite la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 après la nomination de Roman Polanski, qui l'avait érigée en symbole des féministes.

La veille, Christophe Ruggia l'avait accusée de "pur mensonge", parlant d'un "#Metoo français" qui serait "tombé" sur lui, et assurant que l'actrice avait voulu se "venger" car il ne l'avait pas refaite jouer après "Les Diables".

Une "défense absurde", balaie la procureure Camille Ploch, qui a requis que la peine de prison ferme demandée soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire qu'il n'irait pas en prison.

"Il a fait le choix d'agresser sexuellement. Il avait toute sa conscience d'homme, d'adulte pour agir autrement", soutient la procureure au sujet du prévenu de 59 ans - entre 36 et 39 ans à l'époque.

"Coupable, coupable, coupable"

"Cette audience doit rappeler l'interdit, qui était l'adulte, qui était l'enfant, elle doit remettre le monde à l'endroit", martèle la magistrate, qui n'a "aucun doute" sur la réalité des agressions, décrites de manière "constante" par Adèle Haenel, "dès 2006" en privé.

"Il me reprochait l'amour qu'il avait pour moi", avait dit l'actrice. "Qu'est-ce que ça doit être lourd à porter quand on 12 ans...", commente la procureure.

Les avocats de l'actrice ont demandé 30'000 euros en réparation du préjudice moral, et 31'000 pour la prise en charge de son suivi psychologique.

Dans la salle comble, la procureure évoque les multiples témoignages du "malaise" d'adultes, les écrits d'"amoureux éconduit" de Christophe Ruggia. Et cette "incapacité" du réalisateur "à détailler ce qu'il s'est passé pendant des heures entre un homme adulte et cette pré-ado, de 24 ans sa cadette".

"120 samedis" entre 2001 et 2004, "ses mains sous le T-shirt, dans la culotte d'une petite fille", avait dénombré Yann Le Bras, l'un des avocats d'Adèle Haenel. Mais à en croire M. Ruggia, complète son autre avocate Anouck Michelin, "c'est l'enfant qui a tous les torts, qui est trop sensuelle, trop délurée, trop dangereuse".

"Adèle, vous ne l'avez pas découverte, vous l'avez volée", lance-t-elle au réalisateur dont elle ne retiendra qu'"une attitude" au procès: "votre regard vide, absent".

Les accusations d'Adèle Haenel - dans Mediapart en 2019 - "n'étaient pas spontanées", accuse en défense Me Orly Rezlan, mais celle d'une "lanceuse d'alerte d'un Metoo dans le cinéma" français.

Aux yeux de tous, Christophe Ruggia est déjà "coupable, coupable, coupable", tonne sa seconde avocate, Fanny Colin, qui craint que le tribunal ne soit tenu "de rendre justice le pistolet sur la tempe".

Adèle Haenel et son regard furieux ne tiennent plus en place.

Puisque le réalisateur est un "gros menteur et qu'on l'enjoint de fermer sa gueule", Me Colin ne veut parler que du "dossier".

Pour remettre en cause "les convictions assénées", la "fiction" qui "imprègne la réalité", dit-elle, et surtout "le souvenir" qui "resurgit" mais qui n'est pas "suffisant pour entrer en voie de condamnation".

Fin du procès. Adèle Haenel sort de la salle d'audience sans un mot, sous les applaudissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e

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L'assureur Zurich et le réassureur Swiss Re reçoivent de bonnes notes pour leur politique encadrant les énergies fossiles (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.

"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.

Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.

"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.

"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".

Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.

"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.

"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.

"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".

"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".

Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Netanyahu interrogé au tribunal à son procès pour corruption

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Benjamin Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. (© KEYSTONE/EPA/MENAHEM KAHANA / POOL)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté les accusations pour lesquelles il est poursuivi devant un tribunal où il a été interrogé pour la première fois mardi dans son procès pour corruption.

M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance.

L'audience a marqué la reprise du procès qui s'est ouvert en mai 2020. Il avait été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza, M. Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours.

Lors de l'audience mardi, M. Netanyahu s'est présenté à la barre et a répondu aux accusations et aux témoignages le visant, notamment d'anciens proches collaborateurs.

A l'extérieur du tribunal, des partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre, a constaté une journaliste de l'AFP.

Interrogé sur son sentiment vis-à-vis des accusations, il a répondu: "Dire que c'est une goutte d'eau dans l'océan serait exagéré, mais je suis occupé par des questions importantes à l'échelle mondiale".

Des députés de sa coalition gouvernementale de droite ont assisté à l'audience qui s'est tenue dans une salle souterraine du tribunal. Pour des raisons de sécurité, le procès a été délocalisé de Jérusalem à Tel-Aviv.

260'000 dollars

Dans la première affaire, M. Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260'000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de la part de milliardaires, notamment du producteur hollywoodien d'origine israélienne Arnon Milchan et l'homme d'affaires australien James Packer, en échange de faveurs politiques.

Dans la deuxième, le Premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable de la part d'Arnon Mozes, éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, premier quotidien national payant, en échange de la promesse d'une loi qui aurait entravé la circulation du journal gratuit Israel Hayom, un titre populaire en Israël.

Dans le dernier dossier, M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d'une couverture favorable de sa politique sur le site web d'information populaire Walla, également propriété de M. Elovitch.

Les détracteurs de M. Netanyahu voient dans la tenue du procès l'occasion que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour rester au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre en cours depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un jugement qui a toutes les chances de le reconnaître coupable.

"Etape importante"

La reprise du procès constitue "une étape importante", dit à l'AFP Yohanan Plesner, président du cercle de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."

Signe d'une certaine inquiétude dans le camp de M. Netanyahu, une douzaine de ministres ont envoyé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureure générale de l'Etat, pour demander un report de l'audience, en raison notamment de l'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.

Cette lettre fait suite à des appels similaires de ministres et à des demandes de l'équipe juridique du Premier ministre de reporter son audition en raison de la guerre et de son emploi du temps chargé.

L'accusation a cependant fait valoir qu'il était dans l'intérêt du public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces requêtes, consentant néanmoins à une réduction occasionnelle de la durée des audiences.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soudan: plus de 100 morts dans un raid sur un marché du Darfour-Nord

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Le Soudan est le théâtre d'une guerre meurtrière depuis plus de 20 mois (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SARA CRETA)

Plus d'une centaine de personnes ont été tuées lundi dans un bombardement de l'armée sur un marché dans une ville du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, a indiqué mardi un groupe d'avocats pro démocratie. L'attaque a aussi fait plusieurs centaines de blessées.

La frappe meurtrière, que l'armée nie avoir mené, a eu lieu à Kabkabiya, à environ 180 kilomètres à l'ouest d'El-Facher, la capitale du Darfour-Nord, assiégée depuis mai par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), a précisé dans un communiqué l'organisation Emergency Lawyers.

Ce groupe d'avocats pro démocratie documente les atrocités commises depuis le début, il y a 20 mois, de la guerre entre l'armée régulière et les FSR. Un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de onze millions de déplacés, et nourrit l'une des pires crises humanitaires récentes, selon l'ONU.

Le jour de marché hebdomadaire

"Le bombardement eu lieu le jour de marché hebdomadaire de la ville, où des habitants de divers villages voisins s'étaient rassemblés pour faire leurs courses". Il a provoqué la mort "de plus de 100 personnes" et blessé "des centaines d'autres, y compris des femmes et enfants", selon l'organisation.

"Les raids (de l'armée) se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent-ils.

L'armée nie

L'armée soudanaise a nié de son côté avoir mené cette attaque, dénonçant dans un communiqué des "mensonges" répandus par les partis politiques qui soutiennent les FSR, et ajoutant qu'elle continuerait à "exercer son droit légitime à défendre le pays".

Sur des images vidéo envoyées à l'AFP et présentées comme tournées sur le marché après le bombardement, on voit des gens fouiller dans les décombres, tandis que les restes carbonisés d'enfants gisent sur un sol brûlé.

Ces images ont été fournies par un groupe de la société civile, la Coordination générale du Darfour pour les déplacés et réfugiés, et l'AFP n'a pas été en mesure d'en vérifier l'authenticité.

"Frappes aveugles"

Emergency Lawyers a également déclaré qu'à Nyala, capitale du Darfour-Sud et deuxième ville la plus peuplée du Soudan, des "frappes aériennes aveugles" avec barils explosifs ont visé trois quartiers, sans faire état de victimes.

Ces diverses attaques font partie d'"une campagne d'escalade continue, qui contredit les affirmations" de l'armée disant que ses frappes aériennes "visent uniquement des objectifs militaires, les raids se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent les avocats.

Famine

Le Darfour, une région de la taille de la France, abrite environ un quart de la population du Soudan, mais plus de la moitié de ses 10 millions d'habitants sont déplacés.

En juillet, un rapport soutenu par les Nations unies a indiqué que la famine avait gagné un grand camp de réfugiés du Darfour-Nord après un siège de plusieurs mois des FSR qui a bloqué la quasi-totalité des échanges commerciaux et de l'accès à l'aide.

Belligérants accusés de viser les civils

Emergency Lawyers a récemment fait état de plusieurs incidents dans le pays, dont le crash d'un drone non identifié le 26 novembre au Kordofan-Nord, dans le centre du Soudan, qui a tué six personnes.

L'armée régulière, conduite par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR de son ancien allié et adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, ont été accusés de viser délibérément des civils et de bombarder sans discernement des zones résidentielles depuis le début du conflit qui les oppose, en avril 2023.

"Crimes de guerre" dénoncés

Mardi, l'ONG Human Rights Watch a accusé les FSR et ses alliés de milices arabes d'avoir commis de nombreuses exactions contre des civils dans l'État du Kordofan-Sud entre décembre 2023 et mars 2024.

HRW a dénoncé les "crimes de guerre" de ces groupes, notamment des "meurtres, viols et enlèvements de résidents de l'ethnie Nuba", ainsi que des "pillages et de destructions de maisons". Elle a exhorté les Nations unies et l'Union africaine à déployer une mission pour protéger les civils au Soudan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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