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Automobile: les ventes d'électriques ont rebondi en Europe

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Les ventes de voitures électriques ont notamment progressé en Allemagne, où les immatriculations s'étaient effondrées depuis l'arrêt des bonus à l'achat fin 2023, mais aussi en Belgique, en Italie ou en Espagne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les ventes de voitures électriques ont rebondi en Europe en septembre après des mois de baisse. Elles restent cependant loin des niveaux espérés, selon les chiffres publiés mardi par le lobby des constructeurs (ACEA).

Après des mois de baisse, les voitures électriques ont représenté 17,3% des ventes de voitures neuves en Europe (+9,8% sur un an), contre 14,8% en septembre 2023.

Elles ont notamment progressé en Allemagne, où les immatriculations s'étaient effondrées depuis l'arrêt des bonus à l'achat fin 2023, mais aussi en Belgique, en Italie ou en Espagne.

Plusieurs mois faibles ont cependant enrayé la mécanique de cette transition électrique très attendue par l'industrie: les ventes d'électriques depuis le début de l'année sont inférieures de 5,8% à celles des 9 premiers mois de 2023.

"Les chiffres d'aujourd'hui montrent que nous sommes encore loin du marché électrique florissant dont l'Europe a besoin", a commenté dans un communiqué Sigrid de Vries, la directrice générale de l'ACEA.

L'hybride dépasse l'essence

"Nous devrions assister à une croissance mensuelle constante et substantielle, en particulier à ce moment crucial du développement de cette technologie", a poursuivi Sigrid de Vries. "Au lieu de cela, la part de marché des voitures électriques depuis le début de l'année est inférieure de près de 1% à celle de l'année dernière, tandis que les volumes sont toujours inférieurs de près de 6%".

De nombreux constructeurs ont averti en septembre que leurs résultats annuels seraient plus bas que prévu à cause d'un marché européen très faible, dans un contexte économique compliqué et avec des acheteurs hésitant à passer aux modèles électriques, encore trop chers.

Plusieurs constructeurs risquent des amendes de plusieurs milliards d'euros s'ils ne font pas baisser leur taux moyen d'émission de CO2 par voiture avant la fin de l'année 2024 et surtout en 2025, essentiellement en vendant plus de modèles électriques.

De nombreux industriels du secteur ont demandé à la Commission européenne une révision des objectifs d'émissions de CO2 à court terme, pour continuer à vendre des voitures thermiques plus longtemps.

Parallèlement, l'autre symbole de la transition énergétique du marché, les voitures hybrides (avec un moteur à essence et une petite batterie électrique que l'on ne branche pas), a atteint 32,8% du marché et dépassé pour la première fois les voitures à essence (29,8% du marché, -17,9%).

Le diesel en marche arrière

Les ventes (+12,5%) de ces modèles qui polluent un peu moins que les 100% moteurs thermiques mais restent bien moins chers que les électriques ont notamment explosé en France et en Espagne.

Cette hausse profite notamment au groupe Toyota, pionnier de la technologie hybride.

Les voitures diesel ont continué à s'effondrer (-23,5%) et l'ex-énergie reine ne représente plus que 10,4% du marché.

Toutes énergies confondues, le marché européen est resté faible, baissant de 6,1% sur un an, notamment à cause des marchés allemand, français et italien.

Le leader Volkswagen est resté stable en septembre (+0,3%) tandis que le groupe Stellantis a publié un fort recul de ses ventes (-27,1%, -5,9% depuis le début 2024). Le groupe aux quinze marques (Peugeot, Fiat...) a indiqué dans un communiqué que, malgré ces "conditions de marché difficiles, il restait "résilient et engagé dans sa stratégie à long terme".

Depuis le début de l'année, les immatriculations restent stables par rapport à 2023 (+0,6%), à un niveau très bas par rapport aux années d'avant-Covid 19, à près de 8 millions de véhicules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le propriétaire de Guinness et Smirnoff dévoile un plan d'économie

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Diageo estime le temps venu de se mettre à la diète. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le géant britannique des boissons alcoolisées Diageo a annoncé lundi un plan d'économie de 500 millions de dollars (416,6 millions de francs) pour réduire sa dette, tout en évaluant l'impact des droits de douane américains sur son activité à 150 millions.

Ce programme stratégique "renforcera Diageo en augmentant notre efficacité, notre agilité et notre résilience", promet Debra Crew, la directrice générale de Diageo, qui en partagera les détails "au mois d'août".

Il vise à dégager un flux de trésorerie disponible de 3 milliards de dollars par an à partir de 2026, mais aussi à réduire l'endettement de l'entreprise.

Diageo, qui possède également les marques Baileys, Kilkenny ou Johnnie Walker, estime par ailleurs que les droits de douane américains de 10% sur les produits britanniques et européens auront un impact de 150 millions de dollars sur une base annualisée.

"Nous pensons qu'étant donné les actions que nous avons déjà mises en place, avant toute tarification, nous serons en mesure d'atténuer environ la moitié de cet impact", est-il souligné dans le communiqué.

Diageo "s'appuiera probablement sur des hausses de prix pour compenser le reste", souligne Aarin Chiekrie, analyste d'Hargreaves Lansdown. "Mais la mise en oeuvre de ces mesures prendra un peu de temps."

Le groupe, qui présente un chiffre d'affaires de 4,376 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 2,9%, part du principe que les importations de spiritueux mexicains et canadiens aux États-Unis resteront exemptées et qu'il n'y aura pas d'autres modifications des droits de douane.

Il souligne par ailleurs que les taxes entre les États-Unis et la Chine n'ont pas d'impact significatif sur ses activités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Plus de 30 ans après, le buste de la tombe de Jim Morrison retrouvé

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La sculpture du chanteur des Doors avait été dérobée il y a 37 ans (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le buste de Jim Morrison, volé en 1988 au cimetière parisien du Père-Lachaise, a été retrouvé par hasard. C'est ce qu'a annoncé la police sur ses réseaux sociaux.

L'imposante sculpture du chanteur des Doors, réalisée par l'artiste croate Mladen Mikulin, avait été dérobée il y a 37 ans dans le cimetière parisien.

Ce buste, installé pour les dix ans de la mort de Jim Morrison, a été retrouvé par la brigade financière et anticorruption de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de la radio RTL.

Selon la radio, il a été découvert de manière fortuite au cours d'une perquisition diligentée dans une affaire d'escroquerie par le parquet de Paris.

Le rocker américain, chanteur mythique des Doors, est décédé à Paris en juillet 1971. Selon la version officielle, Jim Morrison est mort dans sa baignoire à 27 ans, d'un arrêt cardiaque. Mais, depuis quelques années, une autre musique se fait entendre: le journaliste et écrivain Sam Bernett affirme dans ses livres que l'icône a fait une overdose dans les toilettes d'une boîte de nuit parisienne, le "Rock'n'Roll Circus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le chef de l'OMS estime le budget de l'organisation "modeste"

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle les membres à donner à l'institution les ressources pour qu'elle honore son mandat. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront approuver mardi un budget de 4,2 milliards de dollars pour 2026 et 2027 pour l'organisation à Genève. Cette enveloppe "n'est pas ambitieuse, elle est extrêmement modeste", a dit son directeur général.

"Soit nous diminuons nos ambitions sur ce qu'est et fait l'OMS, soit nous donnons plus d'argent", a affirmé lundi Tedros Adhanom Ghebreyesus devant les Etats membres au premier jour de l'Assemblée mondiale de la santé. Les Etats-Unis, qui vont se retirer en janvier prochain et pèsent près de 20% du financement de l'institution, n'étaient pas présents.

M. Tedros a souhaité que les membres choisissent le second scénario qu'il a mentionné. "L'organisation ne peut pas faire tout ce que vous lui avez demandé de faire avec les ressources actuelles", a-t-il également dit. Et de préciser que 4,2 milliards équivalent à la combinaison des dépenses militaires injectées en huit minutes dans le monde et du prix d'un bombardier furtif.

Le directeur général a décidé de faire passer la direction de 14 à 7 personnes et le nombre de départements de 76 à 34. Outre des licenciements, l'OMS n'a pas caché que des postes seront délocalisés.

L'organisation doit trouver environ 600 millions de dollars d'ici la fin de l'année et plus d'1,6 milliard pour boucler la période 2026-2027. Ramené de 5,3 à 4,2 milliards de dollars, le projet de budget devrait être avalisé mardi par les membres qui doivent porter également la part des contributions obligatoires à 20%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nvidia promet le premier "superordinateur" de Taïwan

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Le patron de Nvidia en pleine présentation au salon Computex de Taiwan. (© KEYSTONE/AP/Chiang Ying-ying)

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a annoncé lundi projeter de construire le "premier superordinateur d'intelligence artificielle" de Taïwan, à l'occasion du salon technologique Computex à Taipei.

M. Huang a indiqué que Nvidia travaillerait avec les géants taïwanais de la technologie Foxconn et TSMC ainsi qu'avec le gouvernement local pour construire le "premier superordinateur d'IA de Taïwan [...] pour l'infrastructure d'IA et l'écosystème d'IA".

"Il est très important d'avoir une infrastructure d'IA de classe mondiale à Taïwan", a déclaré M. Huang lors d'une allocution prononcée à la veille du salon Computex.

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d'un secteur au coeur de la révolution de l'intelligence artificielle (IA) mais chahuté par les guerres commerciales de Donald Trump.

Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT.

Période charnière

Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l'industrie traverse une "période charnière".

"Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l'intelligence artificielle", et "2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l'entraînement des modèles d'IA à des applications rentables", a-t-il estimé.

Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis de l'impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d'approvisionnement perturbées.

Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.

Or, c'est après ce type d'enquête qu'avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l'acier, l'aluminium et l'automobile.

Au centre de l'écosystème

Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler des puces à l'industrie américaine et menacé d'imposer des droits de douane allant jusqu'à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l'île.

Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex "éviteront d'aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine", prédit Eric Smith, du site d'information spécialisé TechInsights.

Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s'imposant comme un maillon essentiel des chaînes d'approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.

Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un "bouclier de silicium", référence au matériau le plus utilisé dans l'industrie.

Ce bouclier est censé protéger l'île d'une invasion ou d'un blocus de la Chine -- qui la revendique comme une partie de son territoire -- en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.

Sous pression, le fleuron TSMC a d'ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un "moment historique" dans les relations entre Taipei et Washington.

Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d'augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.

Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l'avenir de Taïwan, affirmant qu'elle "resterait au centre de l'écosystème technologique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Xiaomi relance ses ambitions dans les semi-conducteurs

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Le géant chinois se relance dans la conception de puces propres, après une première tentative infructueuse. (archive) (© KEYSTONE/AP/MINGSON LAU)

Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un ambitieux plan de 50 milliards de yuans (5,8 milliards de francs) sur dix ans pour développer ses propres puces haut de gamme pour smartphone, selon une publication de son fondateur.

Les entreprises chinoises sont lancées dans une course au développement de leurs propres puces, notamment dans l'objectif de s'affranchir des fournisseurs étrangers sur fond de rivalité technologique et de tensions commerciales avec les Etats-Unis.

"Les puces sont la voie fondamentale pour que Xiaomi perce dans la technologie de pointe, et nous nous y consacrerons pleinement", a annoncé Lei Jun dans un message publié sur le réseau social Wechat, à l'occasion de l'anniversaire des 15 ans de la marque.

Pour cela, "nous avons élaboré un plan d'investissement soutenu à long terme: investir au moins 10 ans, au moins 50 milliards de yuans, avancer prudemment, étape par étape", a précisé Lei Jun.

Le fondateur de Xiaomi annonce dans son message le lancement d'une puce SoC (système sur puce) en gravure 3nm, nouveau jalon selon lui dans les ambitions de l'entreprise en la matière.

La firme basée à Pékin, connue pour ses smartphones de qualité à un prix abordable, avait amorcé ses premiers pas dans les semi-conducteurs avec le lancement de sa première puce maison, la Surge S1, en 2017.

Mais le groupe avait dû interrompre la production de cette puce face à cause d'obstacles techniques et financiers, se recentrant depuis sur des composants plus modestes et se lançant en parallèle sur le segment des voitures électriques.

"Ce n'est pas un échec honteux, mais une étape sur notre chemin", a insisté dans sa publication Lei Jun, en référence aux moqueries qui avaient suivi l'arrêt du projet initial.

Depuis 2021, Xiaomi a déjà mobilisé dans le cadre de ce projet plus de 13,5 milliards de yuans (1,7 milliards d'euros) en recherche et développement avec une équipe de plus de 2.500 ingénieurs, a révélé lundi Lei Jun.

Xiaomi fabrique une large gamme d'appareils, allant des smartphones et ordinateurs portables aux cuiseurs à riz en passant par les purificateurs d'air.

"Le rêve des puces ne nous a jamais quittés", a souligné dans son message Lei Jun. Mais "nous avons besoin de temps et de soutien pour aller au bout de cette ambition", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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