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Il y a trente ans, le mur de Berlin tombait

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Les Berlinois célèbrent samedi la chute du Mur qui a divisé leur ville durant plus de 28 ans jusqu'au soir du 9 novembre 1989 (archives). (©KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

L'Allemagne et l'Europe célèbrent samedi le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin qui avait mis fin à la division du continent. Une atmosphère de zizanie règne toutefois entre les Alliés de l'époque de la guerre froide.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a quitté le pays vendredi soir après deux jours de visite et le président français Emmanuel Macron n'arrivera que dimanche soir pour un dîner avec la chancelière Angela Merkel et le président allemand Frank-Walter Steinmeier.

Deux jours avant cet anniversaire, le chef de l'Etat français a jeté un pavé dans la mare en diagnostiquant que l'Otan était "en état de mort cérébrale". M. Macron a notamment déploré l'absence de coordination entre les Etats-Unis et les partenaires de l'Otan et le cavalier seul de la Turquie, membre de l'Alliance, intervenue récemment dans le nord de la Syrie. Abandonnant son habituel ton policé, Angela Merkel, depuis toujours très atlantiste, a assuré ne pas partager la vision "radicale" et le "jugement intempestif" de M. Macron.

Préparation du terrain

Les Berlinois célèbrent la chute du Mur qui a divisé leur ville durant plus de 28 ans jusqu'au soir du 9 novembre 1989. Temps fort, Angela Merkel doit tenir un discours dans la matinée à l'intérieur d'une chapelle érigée dans une rue chargée d'histoire, la Bernauerstrasse, qui fut le théâtre de drames lors de la construction du Mur le 13 août 1961. Des habitants s'étaient jetés des fenêtres au péril de leur vie pour passer à l'Ouest.

La chancelière, originaire d'Allemagne de l'Est, sera accompagnée des présidents de Slovaquie, de Pologne, de République tchèque et de Hongrie, des pays qui il y a 30 ans ont largement préparé le terrain à la chute du Mur. Le soir, ce sera au tour du président de la République, Frank-Walter Steinmeier, de s'adresser à la foule à la porte de Brandebourg.

Climat géopolitique pesant

Aux mésententes entre les alliées de l'époque de la fin de la guerre froide, s'ajoutent un climat géopolitique international pesant. A Berlin, Mike Pompeo a enjoint aux pays occidentaux de "défendre ce qui a été si durement gagné en 1989" et à "prendre conscience que nous sommes dans une compétition de valeurs avec les nations non-libres", montrant du doigt tout particulièrement la Chine et la Russie.

Venue aussi dans la capitale allemande vendredi, la présidente désignée de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lui a emboîté le pas. Elle a appelé à la vigilance face à Pékin et Moscou et a reconnu une certaine naïveté en 1989 quand le monde a voulu croire que "la victoire des démocraties libérales ne pourrait être stoppée".

Tension à l'intérieur

Sur le plan intérieur aussi, l'Allemagne est loin d'afficher le même optimisme qu'il y a 30 ans. Angela Merkel a d'ailleurs reconnu que "cela prendrait un demi-siècle ou plus" pour achever la réunification allemande.

La fracture politique et économique entre l'Est et l'Ouest plus riche du pays reste d'une brûlante actualité, en particulier avec le succès de l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) dans l'ex-RDA. "Les tendances nationalistes et protectionnistes gagnent du terrain dans le monde", a jugé vendredi Mme Merkel.

Le message anti-élites et anti-système de l'extrême droite fait mouche à l'Est où nombre de "Ossis" (le surnom des anciens Allemands de l'Est) estiment être traités comme des citoyens de seconde zone.

La chute du Mur de Berlin, le soir du 9 novembre 1989, s'était déroulée pacifiquement et les images des Allemands tombant dans les bras les uns des autres avaient fait le tour du monde. "Un moment de bonheur!", a d'ailleurs assuré Mme Merkel.

Source: ATS

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Sport

Super League: trois matches au programme ce soir

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Ludovic Magnin affrontera son ancien club ce soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Super League reprend ses droits ce week-end après la pause des équipes nationales et la Coupe. Trois matches figurent au programme ce soir, dont deux concernent les clubs lausannois.

Le Stade Lausanne-Ouchy (10e/4 points) se rendra dès 18h00 à Winterthour (6e/8 pts), où sa tâche ne s'annonce pas facile. Les Zurichois sont souvent redoutables devant leurs fans à la Schützenwiese.

Le match des extrêmes aura lieu simultanément à la Tuilière. Le Lausanne-Sport (12e/4 pts) y recevra le FC Zurich (1er/12 pts). L'entraîneur du LS Ludovic Magnin espère bien jouer un mauvais tour à son ancien club.

A 20h30, un Grasshopper en difficulté cette saison (11e/4 pts) sera aux prises au Letzigrund avec Saint-Gall (3e/11 pts). Les Brodeurs voudront faire oublier leur récente élimination en Coupe contre Delémont.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Lausanne gagne sur la fin, Ajoie bat Bienne

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Le défenseur Lawrence Pilut, l'un des meilleurs Lausannois, résiste à deux joueurs de Kloten. (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Lausanne a cueilli son troisième succès de rang à Kloten (3-2) et occupe la deuxième place du classement de National League, un point derrière Fribourg-Gottéron.

Les Vaudois ont été bien bousculés par Kloten, mais sont parvenus à arracher la victoire à la 59e minute sur un tir détourné du patin par Makai Holdener, auteur de son troisième but de la saison. Le succès lausannois n'est pas usurpé, mais le bon travail d'Ivars Punnenovs dans la cage a permis aux joueurs de Geoff Ward de faire la course en tête. Michael Hügli avait ouvert la marque dès la 6e minute pour le LHC. Puis une erreur de Jason Fuchs avait permis à Marc Marchon d'égaliser en infériorité numérique (10e). Fuchs s'est racheté au deuxième tiers-temps avec son but du 2-1 marqué dans un trou de souris. Le Finlandais Ojamäki a redonné l'espoir aux Zurichois (54e) avant que Holdener ne donne la victoire aux Vaudois.

Match un peu fou à Porrentruy, où Ajoie s'est imposé 6-5 tab face à Bienne. Les Ajoulots ont cru avoir fait main basse sur les trois points quand Kevin Fey a inscrit le 5-2 (28e) alors qu'une faute sur le gardien aurait pu être sifflée. Malmenés après deux périodes, les Seelandais ont marqué deux buts en 76 secondes par Yannick Rathgeb et Damien Brunner à l'entame de l'ultime période. Luca Cunti a refroidi l'ambiance avec son 5-5 à la 55e minute, Après une prolongation débridée, les Jurassiens ont gagné un deuxième point aux tirs au but grâce à Thibault Frossard et Guillaume Asselin.

La saison risque d'être longue pour les Langnau Tigers. Les Emmentalois n'ont pas existé dans le derby face à Berne. Ils sont repartis de la capitale avec un sec 7-0 dans la valise. Deux doublés de Joona Luoto et Dominik Kahun ont précipité la défaite des Tigers, qui ont encaissé 20 buts lors de leurs trois derniers matches.

A Ambri, Zoug s'est imposé 3-1 lors du derby du Gothard. Davos a pris le meilleur sur un Rapperswil-Jona mal en "points" (4-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Le tirage de vendredi de l'Euro Millions n'a pas fait de grand gagnant. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 3, 23, 24, 34 et 35, ainsi que les étoiles 5 et 8.

Lors du prochain tirage mardi, 38 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève doit cofinancer des P+R en France voisine

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Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.

Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.

Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".

Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."

"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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