A Genève, les révélations sur la fraude électorale du service des votations font planer un doute sur les scrutins passés mais aussi à venir comme celui du 19 mai… Une menace que temporise le président du Conseil d'Etat Antonio Hodgers.
Pour rappel, l'affaire a éclaté hier avec la perquisition au service des votations, dévoilée par 20 Minutes. Selon nos informations, c’est un auxiliaire du service des votations qui est dans le collimateur de la justice. Et, l'homme en question est un proche d'un membre de la direction du service.
Cet homme, âgé d'une trentaine d'années, aurait détruit ou ajouté des bulletins de vote. C'est en tout cas ce que lui reprochent deux employées du service des votations.
D'après nos informations, le prévenu a été confronté ce matin à ses accusatrices. Aux yeux du président du Conseil d'Etat, Antonio Hodgers, joint par nos soins, l'affaire ne constitue pas une remise en cause de tout le système de vote genevois car seule une personne est impliquée:
Les liens familiaux entre l'auxiliaire et la hiérarchie expliquent-ils que les deux femmes n'en aient pas parlé à leurs supérieurs? La réponse d'Antonio Hodgers, qui évoque la possibilité de "rancœurs interpersonnelles" entre collègues pour expliquer cette dénonciation:
Concernant les bulletins déchirés qui auraient été retrouvés dans un sac lors de la perquisition au service des votations, Antonio Hodgers, estime que cela ne constitue pas une preuve de fraude. Les explications du Président du Conseil d'Etat:
Pour assurer la sécurité des votations du 19 mai, le Conseil d'Etat a mis en place un contrôle renforcé. De plus, la chancellerie dirige une cellule de crise. Quant à l'impact de cette affaire sur les votations passées, la question se pose de savoir si les Genevois pourraient être amenés à revoter, notamment sur la LPol. La réponse d'Antonio Hodgers:
D’après les informations de la Tribune de Genève en cette fin de journée : le directeur du Service des Votations, Patrick Ascheri, a été entendu comme témoin dans cette affaire… Selon le quotidien, l’homme affirme n’avoir pas eu connaissance d’irrégularité dans son service.
@marie_prieur