Les quatre membres d'une famille suisse ont péri dans le crash d'un hélicoptère survenu jeudi à Hawaï, a indiqué samedi la police de Kauai. L'accident a coûté la vie aux sept personnes à bord de l'appareil.
La police de Kauai confirme qu'il n'y a pas de survivant, ecrit-elle dans un communiqué diffusé sur Twitter. Outre le pilote, deux Américaines ainsi qu'une famille suisse de quatre personnes se trouvaient à bord de l'hélicoptère selon les documents de vol.
Les victimes suisses seraient une femme de 50 ans, un homme de 49 ans ainsi que deux enfants de 10 et 13 ans. Les autopsies pour identifier formellement les victimes sont en cours. Le Département des affaires étrangères (DFAE) n'a pour l'instant pas encore confirmé que des Suisses se trouvaient parmi les victimes.
" Nous exprimons nos condoléances aux familles et aux amis des victimes et prions pour elles ", a déclaré le chef adjoint de la police, Bryson Ponce, cité dans le communiqué. La police continue à chercher des indices sur le crash.
Terrain difficile
Le propriétaire avait signalé jeudi la disparition de l'hélicoptère après qu'il n'est pas revenu d'un vol touristique sur l'île de Kauai à l'heure convenue. Plus tard, il s'est avéré que l'appareil s'était écrasé dans le parc naturel de Koke'e dans une zone montagneuse et difficile d'accès.
La cause de l'accident n'était toujours pas claire samedi. La police, les pompiers et les garde-côtes ont participé à l'opération de sauvetage, qui a été compliqué par le brouillard et la mauvaise visibilité. L'opération de récupération a été suspendue samedi après-midi.
La Cour des comptes genevoise relève d'importantes faiblesses dans la gestion des ressources humaines de la Ville de Meyrin. L'exécutif municipal accepte les onze recommandations destinées à moderniser ce service, mais la Cour des comptes estime que le rythme prévu est trop lent.
L'audit a été réalisé à la demande du Conseil municipal de Meyrin après une rupture de collégialité au sein de l'exécutif fin 2022, en lien avec un licenciement. "Le climat était assez tendu", a rappelé mardi devant les médias Isabelle Terrier, magistrate titulaire à la Cour des comptes. Absents pour raison de santé, deux des trois magistrats ont été remplacés pendant près de cinq mois par des administrateurs provisoires.
Avec 26'624 habitants à fin 2022, Meyrin était la quatrième commune du canton. Elle employait 457 collaborateurs et avait eu recours à 345 auxiliaires au cours de l'année. Malgré la taille de son administration, la Ville n'a pas mis en place de stratégie cohérente des ressources humaines et les responsabilités en la matière sont diluées au sein de l'administration.
Pas de réflexion à long terme
De fait, aucune réflexion à long terme n'a été menée sur les besoins en matière d'emplois et de compétences ou concernant la formation des collaborateurs, pourtant prévue par le statut du personnel. La cour constate aussi que le dispositif de prévention des risques psychosociaux n'est pas conforme aux bonnes pratiques et qu'aucun collaborateur n'est formé pour la protection des lanceurs d'alerte.
Le service RH, qui est doté de 12,3 postes équivalents temps plein, a connu cinq mouvements ces trois dernières années. Le processus de recrutement d'un responsable est en cours. Satisfaits des prestations administratives des RH, les autres services de l'administration attendent aussi de ce service un support juridique et la gestion des situations conflictuelles.
La Cour des comptes a émis onze recommandations visant à moderniser la gestion RH. "C'est un gros chantier. Nous sommes un peu inquiets au vu des délais fixés par le Conseil administratif", a souligné Isabelle Terrier. L'exécutif prévoit qu'il faudra deux ans pour se doter d'un système informatique performant et trois ans pour mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le calcul est simple, estime la faîtière des assureurs santésuisse: des coûts plus élevés entraînent des primes plus élevées. Les coûts des médicaments, les soins, la psychothérapie et la physiothérapie ont particulièrement augmenté en 2023, ce qui justifie la hausse de 8,7% en 2024, estime-t-elle.
Reste qu'aux yeux de la faîtière, des réformes sont indispensables, par exemple la baisse des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments au niveau des autres pays européens, ainsi que le recours aux génériques. Ces mesures permettraient d'économiser bien plus d'un milliard de francs, estime santésuisse.
Les prix des analyses de laboratoire sont également trop élevés. Dans ce domaine, la même prestation coûte en Suisse plus de deux fois plus cher que dans les autres pays européens. La faîtière préconise des baisses de 10 à 15%.
De nettes améliorations sont encore nécessaires dans la planification de l'approvisionnement par les cantons auprès des hôpitaux ainsi que pour les médecins.
La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois : le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024.
Les primes maladie 2024 vont augmenter de 8,7% en moyenne (28,70 francs) l'an prochain. La prime moyenne mensuelle atteindra 359,50 francs. Il s'agit de la 3e hausse la plus élevée depuis l'introduction de la Loi sur l'assurance maladie (LAMal) en 1996.
Trois cantons enregistrent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).
Les cantons latins connaissent parmi les hausses les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).
Genève : la prime la plus élevée
Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)
La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux de Suisse avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.
La forte augmentation des coûts est due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu’une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'Office fédéral de la santé (OFSP) dans un communiqué mardi pour expliquer la hausse de prix.
Comment les assurés peuvent économiser selon les experts
Selon les experts, les ménages suisses peuvent atténuer l'augmentation attendue des primes d'assurance-maladie. Il serait possible d'économiser des centaines de francs par mois.
Si les assurés changent par exemple de prestataire d'assurance maladie et choisissent le modèle d'assurance le plus avantageux, ils peuvent amortir quelque peu le "choc", avertit ainsi par exemple le service suisse de comparaison en ligne Moneyland.ch.
Moneyland ainsi que le service de comparaison Comparis conseillent en outre aux assurés adultes de toujours choisir la franchise la plus élevée (2500 francs) ou la plus basse (300 francs) auprès de leur caisse maladie. "Une franchise qui se situe entre ces deux valeurs n'est pas rentable d'un point de vue financier".
Malgré la flambée des primes et les possibilités d'économie, seul un assuré sur trois change d'assurance maladie, comme le montre un récent sondage de la plateforme de comparaison Hellosafe. Selon ce sondage, la prime moyenne en 2023 pour l'assurance de base était de 377 francs par personne et la franchise moyenne de 1304 francs.
Résilier en courrier A Plus ou par lettre recommandée
L'annonce ce mardi des primesmaladie 2024 fait réfléchir sur l'opportunité de changer d'assurance ou non. Le cas échéant, l'OFSP recommande d'adresser sa lettre de résiliation en recommandé ou en courrier A Plus (suivi électronique des envois).
Les caisses-maladie ont jusqu'au 31 octobre pour informer les assurés des primes qui les attendent en 2023. Qu'il trouve une prime meilleur marché ou qu'il souhaite simplement changer de caisse-maladie, tout assuré est en droit de le faire.
Le délai pour l'annonce du changement auprès de la caisse-maladie est fixé au 30 novembre. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP), dans un fascicule, conseille d'effectuer la démarche au plus tard quinze jours avant l'échéance et de s'annoncer dans le même temps auprès de la nouvelle caisse.
Il n'est pas nécessaire d'obtenir une offre de la nouvelle assurance avant de migrer.
L'affiliation à la caisse que l'on quitte ne devient effective qu'au moment où la nouvelle a signifié à l'ancienne que la personne concernée est assurée auprès d'elle sans interruption de sa protection contractuelle.
Une personne assurée ne peut changer de caisse que si elle n'a pas de dettes auprès de celle-ci à la fin de l'année en cours.
En cas de résiliation de l'assurance de base, la caisse-maladie n'a pas le droit d'exiger que l'assuré résilie aussi une éventuelle couverture complémentaire qu'il pourrait aussi avoir auprès d'elle.
Pour les complémentaires, les délais de résiliation diffèrent généralement et sont contenus dans les dispositions générales du contrat.
Le site de calcul des primes de l'OFSP, www.priminfo.ch, permet d'obtenir une vue d'ensemble des offres et des primes des diverses caisses. Et de voir s'il vaut la peine ou non d'en changer.
Soyez prévenu, les primes maladie devraient à nouveau bondir l'an prochain
Le ministre de la santé Alain Berset a annoncé pour la dernière fois de sa carrière le montant des primes d'assurance maladie. Après une hausse de 6,6% cette année, les experts s'attendent à une nouvelle flambée des primes en 2024.
Selon les données de l'association des assureurs-maladie Santésuisse, les coûts de la santé ont augmenté de 7,9% au premier semestre 2023. Les coûts par assuré ont atteint 2240 francs dans l'assurance de base obligatoire, soit une hausse de 6,4% par rapport à l'année précédente. Le fait que l'augmentation par tête soit inférieure à celle des coûts totaux s'explique par la croissance démographique.
Comme les primes sont fixées au niveau cantonal, les augmentations de coûts particulièrement fortes dans les cantons d'Uri (13,3%) et de Berne (10,5%) laissent présager les hausses de primes les plus importantes dans ces cantons. Santésuisse s'attend à une explosion des primes de 8 à 9%.
La directrice de Santésuisse Verena Nold a clairement fait savoir dans des interviews que les assureurs ne pourraient pas éviter des augmentations de primes supérieures à la moyenne en 2024. Selon elle, les caisses maladie ne pourront pas amortir la hausse en raison de la réduction de leurs réserves voulue par le politique.
L'augmentation des coûts de la santé ainsi que la mise en œuvre de l'initiative sur les soins ont contribué à une hausse plus importante des coûts.
Lausanne accueille désormais une académie dédiée à la cascade. Première du genre en Suisse, elle va dispenser des cours aux professionnels du cinéma et du théâtre, mais également au grand public.
Présentée mardi à la presse, l'Académie européenne de cascade (AEC) ouvrira officiellement ses portes mercredi 4 octobre sur le site du Palais de Beaulieu, dans un espace de 450 m2. A l'origine du projet figure Pavel Jancik, Tchèque d'origine établi depuis 1980 à Lausanne.
Maître d'armes, le sexagénaire a chorégraphié des combats et mis en scène des cascades dans de nombreux films et pièces de théâtre, travaillant notamment avec des stars mondiales telles que Daniel Craig, Marion Cotillard ou Isabelle Adjani.
L'ouverture de l'AEC vise à combler un manque, les comédiens étant souvent "mal préparés" à réaliser des cascades, explique Pavel Jancik. Ils sont "démunis", "mauvais au moment de jouer leur scène". Ils prennent par ailleurs "trop de risques pour faire des choses qu'ils ne maîtrisent pas", estime-t-il, interrogé par Keystone-ATS.
Dès 12 ans
Le Lausannois d'adoption relève que s'il n'existe pas de tels centres de formation en Suisse, il y en a en France. Mais ceux-ci n'ont pas vocation à former des "généralistes". Et d'affirmer que son AEC permettra d'enseigner différents types de cascade. "En sortant de mon école, on pourra dire: je sais tomber d'un toit, me battre avec une épée ou devenir un homme-torche", assure-t-il.
Outre les professionnels - acteurs mais aussi réalisateurs ou metteurs en scène -, l'AEC s'adresse au grand public, avec des cours à partir de 12 ans. Les personnes en quête d'adrénaline sont les bienvenues, tout comme celles qui cherchent à prendre confiance en elles ou à mieux gérer leur stress, poursuit Pavel Jancik.
Self-défense
A côté de l'enseignement dédié aux chutes et acrobaties, aux combats à mains nues ou encore aux armes blanches et à feu, des formations de self-défense sont aussi proposées. S'y ajoutent des stages pour apprendre à "désamorcer des situations de violence", destinés aux écoles et entreprises, relève encore le fondateur de l'AEC.
Pavel Jancik animera lui-même les cours, épaulé par cinq autres spécialistes des arts martiaux et des scènes de combat.
L'AEC table sur un budget annuel de 250'000 francs pour assurer son fonctionnement. Les travaux d'aménagement à Beaulieu ont été en partie financés par la Loterie romande, la Fondation BCV et le Centre patronal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats