Rejoignez-nous

Genève

Visite du premier foyer pour migrants mineurs à Genève

Publié

,

le

KEYSTONE/Martial Trezzini

Inauguré le 1er novembre dernier, le foyer de la Seymnaz a finalement ouvert ses portes à la presse ce jeudi. Situé sur la route de Malagnou à Thônex, le lieu de vie accueille 19 migrants mineurs non accompagnés, uniquement des hommes, pour tenter de les stabiliser avant leur majorité.

C’est le sujet qui agite la politique genevoise en ce moment. L’occupation du Grütli depuis 10 jours maintenant par le Collectif de lutte des MNA a relancé les débats sur le manque de prise en charge des mineurs non accompagnés. Inauguré le 1er novembre dernier, ce n’est que ce jeudi que le premier foyer pour migrants mineurs à ouvert ses portes à la presse.

Alors qu’il peut accueillir jusqu’à 20 personnes, l’établissement compte à ce jour 19 pensionnaires qui n’ont pas droit à l’asile, pour la plupart issus du Maghreb. Le lieu d'hébergement offre aux mineurs un accompagnement éducatif adapté à leurs besoins dans un cadre d'hébergement sûr. Chaque jeune accueilli bénéficie d'un bilan de santé complet et du suivi médical nécessaire. La prise en charge proposée permet de préparer, pour les jeunes qui le souhaitent, un projet d'avenir réaliste une fois arrivés à leur majorité. Pour rappel, ce foyer est géré par la Fondation Officielle de la Jeunesse (FOJ) sur la base d'un mandat du canton.

Situé au bout d’une longue allée de gravier au milieu d’un grand jardin, le bâtiment compte deux étages. Le rez-de-chaussée comprend les chambres des mineurs, le bureau de la direction et la cuisine. Au sous-sol se trouve une salle qui accueille entre autre les leçons de français. Au mur, un tableau blanc où sont inscrits des mots de français usuels avec leur déterminant et leur genre.

 

Vivre une vie normale

Karim* a accepté de partager son expérience et nous accueille dans sa chambre. Arrivé en Suisse en août 2019, il est présent au foyer depuis presque un mois. Il revient sur son départ d’Algérie, sur sa vie au foyer et sa nouvelle « famille » que composent les autres jeunes et les éducateurs. Il estime que le foyer a bien répondu à ses besoins. Interrogé sur son avenir, il souhaite devenir coiffeur ou informaticien. Mais ce qu’il souhaite plus que tout, c’est se stabiliser et aller de l’avant. Mener une vie normale.

Karimpensionnaire du foyer de la Seymnaz

Faire face aux difficultés

Au foyer tout est fait pour que les jeunes se sentent apaisés et en sécurité. Ils peuvent d’ailleurs profiter de la disponibilité des éducateurs pour les aider. De nombreuses activités sont à leurs dispositions, comme des ateliers de français, des ateliers de soutien en mathématiques, des forums de discussions, du sport ou encore des jeux de société.

Les éducateurs sont également présents pour apprendre aux mineurs à prendre soin d’eux. Certains jeunes sont arrivés récemment en Suisse et leur accompagnement passe parfois par l’enseignement de notions qui peuvent paraître élémentaires. Les explications de Christophe, éducateur au foyer Seymnaz pour mineurs non accompagnés.

ChristopheEducateur au foyer de la Seymnaz

 

Répondre à leurs demandes

Si de nombreuses activités leur sont proposées, il arrive que certains mineurs fassent des demandes aux éducateurs ou à la direction. Des demandes qui ne peuvent malheureusement pas toutes être acceptées. Les détails de Xavier Weller, Directeur adjoint du foyer de la Seymnaz.

Xavier WellerDirecteur adjoint du foyer de la Seymnaz

Ce nouveau foyer a été présenté à la presse au lendemain de l'annonce par le Conseil d'État de nouvelles mesures destinées aux migrants non accompagnés (MNA). Le Collectif de lutte des MNA, qui occupe depuis dix jours le Grütli pour protester contre l'absence de prise en charge digne, a multiplié les actions depuis cet été pour interpeller les autorités. Dans un communiqué, il a d’ailleurs envoyé aujourd’hui un ultimatum au Conseil d’Etat : le Collectif ne quittera pas le Grütli sans avancées conséquentes de leurs revendications.

*Prénom d'emprunt

Actualité

VIDEO - Un équipage pas comme les autres au Bol d'Or ce week-end

Publié

le

L'association Healing Joy participe au Bol d'Or ce samedi 10 juin. Image Healing Joy

Sortir de la case "malade" pour se sentir "vivante", tel est le noble objectif de l'association Healing Joy. Sa fondatrice Delphine Lubomirski-Eggly en explique les bienfaits au micro de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

"Lorsque l'on souffre d'une maladie sévère, on a tendance à s'enfermer ou à se laisser enfermer dans un statut de souffrant, et l'on oublie parfois la partie vivante de soi-même, explique Delphine Lubomirski-Eggly. Le but de Healing Joy est d'aider à se soigner aussi grâce à des moments de joie, en dehors des soins, en dehors du cadre hospitalier, et de réapprendre à vivre aussi."

 

De l'art et du sport

Chant, sport, atelier de couture, théâtre, équithérapie, danse, nutrition.. c'est toute une palette de moments de joie et de bien-être que propose Healing Joy, soutenue tout autant par ses membres que par une vingtaine de médecins convaincus et engagés auprès de l'équipe. "Des médecins nous suivent depuis le début et suggèrent à leurs patients de venir nous voir, c'est un complément essentiel pour la tête et entendre parler d'autres choses que de la maladie !" s'enthousiasme Delphine Lubomirski-Eggly.

L'idée lui est venue alors qu'elle-même luttait contre un cancer des poumons, lors d'un cours de chant. "Tout tournait autour de mon cancer, j'avais donc envie de vivre autre chose, et de faire vivre d'autres moments à ma famille. Et aujourd'hui, je peux compter sur une équipe formidable et engagée!"

Preuve que la vie peut continuer, deux patientes participent ce week-end au Bol d'Or Mirabaud, sur le bateau du "Professeur Noble, un cardiolologue formidable qui nous accompagne depuis le début."

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site Healing Joy

 

Continuer la lecture

Genève

Dépistage gratuit du diabète à la Jonction

Publié

le

Dès ce jeudi et jusqu'à samedi vous pouvez venir vous faire tester sans rendez-vous rue du Vélodrome à la Jonction, entre 9h30 et 19h.

La campagne de dépistage, organisée par diabète genève, a lieu sur trois jours. Objectif: prévenir le diabète. Nous nous sommes rendus sur place.

Reportage

Avant l’apparition du diabète, les personnes sont au stade pré-diabètique, durant 5 à 10 ans. Il est donc possible de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2 et d’améliorer sa qualité de vie par des mesures simples comme la pratique d’une activité physique régulière et l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée.

Intérêt du dépistage 

Depuis 2016, diabètegenève a testé 10’403 personnes. Plus de 3 sur 4 des personnes testées diabétiques ou pré-diabétiques ignoraient leur état. Dépisté tôt, le diabète de type 2 peut être
traité, voire même amélioré. Pris en charge à temps, l’état du pré-diabète est réversible.

Les précisions de Lauren Bouvier, Secrétaire Générale de diabète genève.

Lauren Bouvier Secrétaire Générale de diabète genève

Il est conseillé de se faire dépister chaque année dès 35 ans.

Continuer la lecture

Genève

Les pianos égarés sont de retour à Genève

Publié

le

Asseyez-vous et jouez, ils sont tout à vous. 20 pianos sont installés dans plusieurs communes du Canton depuis ce jeudi matin à l'occasion du Festival des Pianos égarés.

Si en traversant la route ou en sortant du tram, vous semblez entendre quelques notes de pianos, vous ne rêvez pas. Face au jet d'eau, sous un arbre à l'ombre du soleil au Parc des Bastions, ou entre l'arrêt de deux trams sur la place Bel-Air: des pianos oranges sont venus prendre place ici et là dans plusieurs communes Genevoises. Le Festival des pianos égarés est de retour pour quinze jours, jusqu'au 25 juin.

Le reportage de Léna Ailloud

L'idée avait été lancée lors des 20 ans de la Fête de la Musique. Les passants, amateurs ou professionnels, simple curieux ou experts des claviers peuvent se les approprier. Jean-Daniel Conus, l'un des organisateurs du festival se souvient d'une anecdote, la première fois qu'il installait un piano sur la place Bel-Air.

Jean-Daniel Conusl'un des organisateurs du festival des Pianos égarés

Au-delà des petits concerts improvisés, le festival propose des concerts gratuits, en plein air, avec un piano à queue itinérant. Le lieu de rendez-vous est donné aux intéressés, qui sont ensuite amenés dans un endroit gardé secret jusqu'au dernier moment. Tout le programme est à retrouver ici.

 

 

Continuer la lecture

Genève

Un suricate est né au Bioparc Genève, une première dans le canton

Publié

le

Un bébé suricate est né le 5 mai dernier au Bioparc Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Bioparc Genève a accueilli le 5 mai dernier la naissance d'un suricate. Après avoir passé les trois premières semaines de sa vie à l'abri dans le terrier, ce petit mammifère originaire d'Afrique passe désormais de plus en plus de temps à l'extérieur.

Le Bioparc Genève se réjouit de cette première naissance dans le canton. Le papa du petit suricate avait été recueilli par le Bioparc en mai 2022. Ce mâle adulte appelé Billy était auparavant détenu illégalement dans un appartement au Tessin. Le propriétaire avait traité l'animal comme un chat.

Billy s'est bien acclimaté à sa nouvelle vie au Bioparc Genève, notamment grâce à la présence de deux congénères, une femelle et un mâle, arrivés en même temps que lui, a précisé jeudi le Bioparc. Une année plus tard, la femelle a donné naissance à un petit suricate. La durée de gestation est d'environ 70 jours.

La femelle et Billy forment un couple dominant, mais le deuxième mâle participe aussi à l'élevage et à la survie du petit, précisent les spécialistes du Bioparc. L'équipe pense que le bébé suricate serait une femelle, mais il n'y a aucune certitude à ce stade.

Le Bioparc Genève a pour mission d'oeuvrer pour la biodiversité, à travers la conservation d'animaux, la biodiversité, la recherche, la sensibilisation à l'environnement et la zoothérapie. Le centre accueille plus de 250 animaux d'environ 85 espèces différentes. Situé à Bellevue, le Bioparc qui est actuellement à l'étroit, va déménager sur le site de Belle-Idée à Thônex.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Actualité

CHEOPS: quatre nouvelles exoplanètes découvertes

Publié

le

(© KEYSTONE/SCIENCE PHOTO LIBRARY SPL/ATG MEDIALAB/EUROPEAN SPACE AGEN)
Une équipe européenne incluant des astronomes des Universités de Genève et Berne a réussi à confirmer l'existence de quatre nouvelles exoplanètes à l'aide du téléscope spatial CHEOPS. Ces quatre mini-Neptunes sont plus petites et plus froides, et donc plus difficiles à détecter, que les Jupiters chauds, un type d'exoplanètes abondamment identifié jusqu'à présent.

Les chercheurs des deux universités ont exploité la synergie unique de CHEOPS avec le satellite TESS de la NASA afin de détecter une série d'exoplanètes jusque-là insaisissables, annonce l'UNIGE jeudi dans un communiqué. Ces planètes, nommées respectivement TOI 5678 b et HIP 9618 c, ont une taille proche de celle de Neptune avec des rayons de 4,9 et 3,4 fois celui de la Terre.

Plus petites et avec des périodes orbitales plus longues que les Jupiters chauds, les quatre planètes nouvellement détectées sont un nouveau pas vers l'observation par transits de planètes similaires à la Terre. Plusieurs hypothèses sont possibles quant à leur composition: elles peuvent soit être des planètes rocheuses avec beaucoup de gaz, soit des planètes riches en eau avec une atmosphère surchargée de vapeur, selon les scientifiques.

Autour d'étoiles brillantes

Orbitant autour d'étoiles brillantes, ces exoplanètes sont des cibles de choix pour un autre télescope spatial, le James Webb (JWST). Ce dernier pourrait permettre de résoudre l'énigme de leur composition interne.

Les articles scientifiques ont été publiés respectivement dans les journaux Astronomy & Astrophysics et Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. L'UNIGE précise que des chercheurs anglais et slovaques ont utilisé la même technique afin d'identifier deux autres planètes similaires dans d'autres systèmes planétaires.

CHEOPS est une mission conjointe de la Suisse et de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), sous la direction de l'UNIBE en collaboration avec l'UNIGE. Depuis son lancement en décembre 2019, ses mesures extrêmement précises ont contribué à de nombreuses découvertes clés dans le domaine des exoplanètes, rappelle l'UNIGE dans son communiqué.

Continuer la lecture