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Genève

Une vingtaine de chauffeurs Uber vont traîner la compagnie en justice

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(KEYSTONE/Laurent Gillieron)

A Genève, une vingtaine de dossiers ont été déposés contre Uber aux prud’hommes ou sont en passe de l’être. La différence entre ce qui a été offert fin mars par la compagnie et ce qui est réellement dû est énorme selon leurs avocats.

A Genève, une vingtaine de chauffeurs Uber ont décidé d’attaquer la compagnie au tribunal des prud'hommes. Ils ont refusé l’offre faite par la société américaine pour régler les arriérés de trois ans d’activité. Pour rappel fin mars, Uber a versé 3,8 millions de francs à 627 chauffeurs, ce qui représente 2'200 francs par année et par chauffeur, en moyenne.

Des montants jugés ridicules par ceux qui attaquent Uber en justice, bien en dessous de la réalité. Ecoutez leur avocat Maître Francesco La Spada, qui défend une dizaine de chauffeurs.

Me Francesco La SpadaAvocat de plusieurs chauffeurs Uber

Selon l’avocat, le coût et la longueur de la procédure ont dissuadé nombre d’entre eux à agir en justice. Ce n’est pas le cas du président de l’association VTC, Aria Jabbarpour, qui a été le premier à déposer aux prud'hommes.

Aria JabbarpourPrésident de l'association VTC - ancien chauffeur Uber

Environ 12'000 francs lui ont été proposés par Uber pour solder les cinq dernières années. Ce qui ne paie même pas les frais de leasing et d’essence, selon le président des VTC.

Aria JabbarpourPrésident de l'association VTC - ancien chauffeur Uber

Il faut signaler qu’au départ les négociations pour indemniser les chauffeurs portaient sur cinq ans, puis la durée a été réduite à trois ans, or ces années-là sont les années Covid, donc moins profitables.

Trentaine de dossiers

Entre 20 et 30 dossiers devraient être finalement déposés devant les prud'hommes. Les chauffeurs sont déterminés même si la procédure sera longue. Elle est estimée à cinq ans.

Me Francesco La SpadaAvocat de plusieurs chauffeurs Uber

Autre problématique, le coût de ces procès, même si la procédure au tribunal des prud'hommes est gratuite. Me Laspada.

Me Francesco La SpadaAvocat de plusieurs chauffeurs Uber

Les chauffeurs doivent prendre garde à respecter le délai de prescription qui est de cinq ans pour interjeter l’action, selon l'homme de loi.

Récolte de données difficile

L’aspect technique du dossier est non négligeable, notamment la difficulté à déterminer les heures de travail effectif. Aux heures de conduite s’ajoutent les heures d’attentes et ées heures de connexion. Comme dans tout travail, elles doivent être toutes rémunérées contrairement à ce que prétendait Uber. Maître Laspada.

Me Francesco La SpadaAvocat de plusieurs chauffeurs Uber

Condamnation aux Pays-Bas

Les données fournies par Uber n’ont pas été transparentes dès le départ. L’association du mathématicien Paul-Olivier Dehaye a permis de les affiner et de finaliser les dossiers. Récemment, Uber a été condamnée aux Pays-Bas, au siège de la compagnie, ce qui devrait améliorer le sort des chauffeurs en Suisse. Paul-Olivier Dehaye.

Paul-Olivier DehayeMathématicien

Le délai pour transférer les données est de 30 jours. Uber s’expose ensuite à des pénalités financières de 4'000 euros par jour s’il ne s’exécute pas. Ce jugement consacre l’unification de l’accès aux preuves en Europe. Tous les chauffeurs Uber se retrouvent soumis au RGPD, le règlement général à la protection des données.

Troisième statut ?

Selon l’avocat des chauffeurs, la compagnie exerce des pressions pour la création d’un troisième statut, entre indépendant et salarié. Et dans l’intervalle, elle retarde les paiements. Maître La Spada.

Me Francesco La SpadaAvocat de plusieurs chauffeurs Uber

Une pétition lancée par l’association VTC a récolté plus de 180 signatures pour éviter qu’un troisième statut entre indépendant et salarié ne soit appliqué. Selon l’association, Syndicom chercherait à rédiger une convention collective pour valider ce statut.

 

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Genève

Natacha Buffet-Desfayes candidate à la candidature pour le PLR

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Natacha Buffet-Desfayes estime que son expérience au Grand Conseil lui a permis d'avoir "une vision globale" sur plusieurs dossiers (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La PLR Natacha Buffet-Desfayes ambitionne de siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. La cheffe du groupe PLR au Grand Conseil a annoncé dans la Tribune de Genève être candidate à la candidature pour le PLR.

"J'ai toujours éprouvé un attachement pour la politique communale. C'est à ce niveau qu'on peut améliorer la qualité de vie des gens", indique-t-elle mercredi dans le journal genevois.

Avant d'être élue au Grand Conseil en 2018, cette enseignante au Collège et à l'Ecole de culture générale de 41 ans a siégé treize années au niveau municipal, à Corsier d'abord, puis en Ville. Elle avait déjà fait une tentative pour la Mairie de Genève en 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

SBL messieurs: les favoris en finale

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Thibaut Petit: son équipe est en finale (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Fribourg Olympic tentera dès samedi de conquérir un sixième titre national consécutif. Les hommes de Thibaut Petit ont obtenu leur billet pour la finale en battant les Lions de Genève 84-59.

Ce succès sur le parquet des Genevois leur a permis de boucler cette série best of five sur le score de 3-1. Les Fribourgeois n'ont ainsi perdu que trois rencontres cette saison en Suisse, toutes compétitions confondues. Battus samedi, ils ont cette fois parfaitement rectifié le tir et n'ont laissé aucun espoir aux Lions.

En finale, Olympic sera opposé à Massagno. Les Tessinois ont remporté leur série 3-1 contre Union Neuchâtel en allant s'imposer 86-74 à la Riveraine. Le titre se jouera ainsi entre les deux premiers de la saison régulière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Batraciens menacés par un projet d'hébergement pour migrants

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Pro Natura et le WWF ont recouru contre l'autorisation de construire du centre d'hébergement temporaire pour migrants projeté à Plan-les-Ouates (GE), qui menace un site d'importance nationale pour la protection des batraciens, dont le crapaud commun (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pro Natura et le WWF recourent contre l'autorisation de construire d'un centre d'hébergement temporaire pour migrants prévu à Plan-les-Ouates (GE). Ce projet menace un site d'importance nationale pour la protection des batraciens.

L'Hospice général veut construire cinq bâtiments provisoires à proximité de la zone villas de Drize, afin d'accueillir près de 200 personnes. Or quatre bâtiments sont situés entièrement à l'intérieur d'un périmètre protégé selon l'ordonnance sur la protection des sites de reproduction de batraciens d'importance nationale (OBat), ont indiqué mardi les sections genevoises de Pro Natura et du WWF.

Le site Bistoquette et Paradis à Plan-les-Ouates comprend deux étangs servant à la reproduction des batraciens, des habitats terrestres et des corridors de migration, comme les bois de Milly qui sont une réserve naturelle. Ces derniers abritent des crapauds communs, des grenouilles rousses et vertes et des tritons alpestres et palmés, selon le dernier recensement de 2018.

Pas conforme

"En Suisse, 80% des espèces de batraciens sont en danger d'extinction. Les zones OBat sont faites pour les protéger", a expliqué Jean-Pascal Gillig, secrétaire régional du WWF Genève. Alors que la législation fédérale exige que les sites OBat soient conservés intacts, le site en question est en partie affecté en zone à bâtir, ce qui n'est pas conforme aux prescriptions fédérales.

Pour les associations de protection de la nature, Genève doit redonner une affectation adéquate aux secteurs situés à l'intérieur de périmètres OBat, notamment à Collonge-Bellerive, où le périmètre de la Pointe à la Bise est en zone villas, et à Satigny, où le périmètre est attribué à la zone industrielle et artisanale du Bois-de-Bay. L'inventaire fédéral recense 21 sites OBat dans le canton.

Autres recours

Le recours auprès du Tribunal administratif de première instance demande la restitution de l'effet suspensif, a précisé M. Gillig. En effet, l'autorisation de construire en procédure accélérée, publiée le 7 mars dans la Feuille d'avis officiel (FAO), est "exécutoire nonobstant recours au vu de la situation d'urgence."

De son côté, Plan-les-Ouates a aussi recouru contre cette autorisation de construire au début du mois d'avril. La commune avait donné un préavis défavorable en octobre.

Un collectif de riverains a également déposé un recours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Préavis de grève de nouveau suspendu aux TPG

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(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ultimatum fixé au 24 avril pour réactiver le préavis de grève a été repoussé au 6 mai inclus, après deux nouvelles séances de discussions menées ce lundi et jeudi dernier entre le SEV et la direction des Transports Publics Genevois.

Les négociations ont permis d’aboutir à une proposition finale d’accord qui sera soumise aux membres du syndicat entre le 25 avril et le 6 mai. Chaque membre va recevoir un courrier individuel pour se prononcer.

Si le projet d’accord est accepté, le préavis de grève sera levé. En cas de refus, une date de grève sera alors déposée, précise le SEV. 

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Economie

Resolve maintient le cap de la croissance

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La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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