La Manivelle, cette bibliothèque d’objets à emprunter, étend son réseau à Genève. Elle ouvre une nouvelle antenne dans le quartier des Pâquis.
C’est une affaire qui tourne bien: la Manivelle.
La fameuse bibliothèque d’objets étend son réseau à Genève. Une nouvelle antenne vient d’ouvrir aux Pâquis. Comme celle de Thônex qui a vu le jour fin 2023, cette arcade fait environ 50m² et abrite une centaine d’objets. Les 1200 membres actifs de la Manivelle peuvent désormais emprunter dans ces deux nouvelles antennes, à la Maco aux Charmilles ainsi que dans les 7 points-relais. Il existe aussi un service de livraison à domicile.
Alors pourquoi avoir choisi de s’installer aux Pâquis?
Julien Diebolt, responsable communication à la Manivelle.
Responsable communication à la Manivelle
Responsable communication à la Manivelle
Responsable communication à la Manivelle
Quels objets trouve-t-on aux Pâquis?
Responsable communication à la Manivelle
Responsable communication à la Manivelle
Responsable communication à la Manivelle
L’antenne des Pâquis est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 19h. Elle sera inaugurée officiellement jeudi soir.
Cette année, la Manivelle voudrait ouvrir deux nouvelles antennes à Meyrin et Lancy.
Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Un jeune Genevois va courir son premier Ironman pour soutenir la recherche contre les cancers pédiatriques. Cet étudiant en deuxième année de médecine à l’UNIGE a décidé de relever ce défi après avoir été touché par l’histoire d’une jeune fille de 17 ans atteinte d’un cancer du sang.
Un Ironman pour soutenir la recherche sur les cancers pédiatriques. C’est le défi que va relever Paul Muller, un Genevois de 21 ans. Cet étudiant en deuxième année de médecine à l’Université de Genève va participer à l’Ironman de Nice en juin prochain. Un triathlon longue distance à travers lequel il compte récolter des fonds pour CANSEARCH, Fondation genevoise de recherche contre le cancer de l’enfant.
Le jeune homme a décidé de se lancer dans cet exploit sportif, touché par l'histoire de l’une de ses amies diagnostiquée d’un cancer du sang à l'âge de 17 ans. Paul Muller:
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Près de 300 enfants et adolescents reçoivent chaque année un diagnostic de cancer en Suisse. Paul Muller veut récolter 50 000 francs pour la Fondation CANSEARCH. L’argent contribuera directement aux avancées médicales et à l’amélioration des traitements pour les jeunes patients.
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon de 42 km, voilà le défi que s'apprête à réaliser Paul Muller. Ce qui demande un entraînement intense au quotidien.
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
CANSEARCH a été fondée en 2011 par le professeur Marc Ansari, en collaboration avec les HUG et l’Université de Genève. La Fondation finance notamment la plateforme de recherche CANSEARCH en oncologie et hématologie pédiatrique de l’Université de Genève.
Si vous souhaitez soutenir Paul Muller vous pouvez participer ci-dessous. Le jeune homme sera aussi l'ambassadeur de la Fondation CANSEARCH lors de la 10ème édition de la course solidaire Race for Gift, qui se tendra le 25 mai à Genève.
L'UDC Genève lancera le référendum contre l'aide de 10 millions de francs votée vendredi par le Grand Conseil en faveur des ONG de la Genève internationale fragilisées par les coupes budgétaires américaines. Le parti sera seul pour récolter les 4214 signatures nécessaires.
Opposé au plan d'aide aux ONG, l'UDC Genève a confirmé le lancement du référendum. "La Genève internationale a besoin de la neutralité de la Suisse et pas de l'argent public pour alimenter les ONG", a indiqué son président Lionel Dugerdil à Keystone-ATS.
Lionel Dugerdil
Président de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Le délai référendaire court jusqu'au 2 avril, a indiqué mardi le Département de l'économie et de l'emploi (DEE) confirmant une information du Temps. En cas d'échec du référendum, la loi pourrait entrer en vigueur au plus tôt le 12 avril. Si le référendum aboutit, la votation pourrait avoir lieu en septembre.
Dans l'intervalle, les 10 millions de francs votés par le Grand Conseil ne seront pas débloqués pour les ONG dont les emplois sont menacés par l'arrêt soudain des financements en provenance des Etats-Unis. Le DEE travaille sur d'autres mécanismes de soutien, mais il est à ce stade encore trop tôt pour les détailler.
Pour Lionel Dugerdil, ces 10 millions n'auront que peu d'effets pour les ONG et pourraient être utilisés pour d'autres priorités.
Lionel Dugerdil
Président de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Le parti n'aura ni le soutien du mouvement Libertés et justice sociale (LJS), ni celui du MCG, tous deux opposés à cette aide et à la clause d'urgence lors des débats au Grand Conseil. L'opposition de LJS portait sur l'urgence et le mécanisme de cette aide. De son côté, le MCG explique avoir d'autres priorités à l'approche des élections municipales.
Le Conseil d'Etat avait présenté mercredi dernier un plan d'urgence pour aider la Genève internationale. Ce secteur pèse un poids considérable dans le canton qui recense 40 organisations internationales et 476 ONG sur son sol.
Le Tribunal fédéral rejette les recours de deux chauffeurs de taxi contre le refus des autorités genevoises de renouveler l'autorisation d'usage accru du domaine public liée à leur profession. Une telle restriction à la liberté économique est justifiée eu égard à l'âge des intéressés.
Au printemps 2023, les recourants, nés en avril 1943 et juin 1947, ont demandé le renouvellement de leurs autorisations qui arrivaient à échéance à fin juin 2023. Ils se sont heurtés au refus de l'administration qui a indiqué qu'ils avaient dépassé la limite d'âge de 75 ans fixée par la loi genevoise sur les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (LTVC/GE).
Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral estime que cette restriction est justifiée par des objectifs légitimes. Elle vise tout d'abord à réduire le temps d'attente pour obtenir une autorisation. Il s'agit d'éviter que celles-ci ne soient "concentrées entre les mains d'un petit cercle toujours identique de bénéficiaires".
Règles cantonales supplémentaires
La caducité des autorisations dès 75 ans vise aussi à assurer la sécurité des usagers. Même si la Confédération est compétente en matière de circulation routière - ainsi, elle prévoit un examen médical tous les deux ans pour les conducteurs dès 75 ans - cela n'empêche pas les cantons d'édicter des règles supplémentaires pour les professions qu'ils règlementent, comme celle de chauffeur de taxi, relève la 2e Cour de droit public.
En outre, les taxis représentent un quasi-service public, complémentaire aux transports collectifs. L'intérêt public à garantir la fiabilité, la disponibilité et la qualité d'un tel service est évident. À cela s'ajoutent des considérations de santé des chauffeurs eux-mêmes, indiquent les juges de Mon Repos.
La cour reconnaît que cette limitation peut poser des difficultés économiques. Cependant, en disposant d'un délai de 10 ans au-delà de l'âge légal de la retraite, les chauffeurs ont le temps de prendre des dispositions. En outre, l'activité de conducteur de voitures de transport avec chauffeur (VTC) reste possible car elle n'est pas liée à une autorisation d'usage accru du domaine public. (arrêt 2C_300 et 302/2024 du 13 janvier 2025)
L’attrait économique de Genève ne se dément pas hors de nos frontières. En témoignent, les 115 000 frontaliers étrangers actifs recensés dans le canton l’an dernier. L’office cantonal de la statistique a livré ses chiffres ce mardi.
A la fin de l’année dernière, le canton comptait 114’900 frontaliers. C’est 7% de plus en un an, après une augmentation déjà de plus de 4% en 2023. Genève qui confirme ainsi son statut de 1er canton employeur de frontaliers en Suisse (28 %), loin devant le Tessin (19%).
Parmi les secteurs qui attirent le plus de frontaliers, classiquement, la santé, l'industrie manufacturière et la construction arrivent largement en tête, devant le commerce de détail et la restauration. En revanche, les assurances, la distribution du courrier ou la gestion des déchets comptent les plus petits effectifs.
Sans surprise non plus, 99 % de la main-d'œuvre frontalière du canton est domiciliée en France. Et 96 des 101 départements français métropolitains sont représentés, même si la très grande majorité vient du département voisins de la Haute-Savoie et de l’Ain. Pour le 1 % restant qui n'est pas domicilié en France, les plus lointains viennent d’Italie, d’Espagne et même de Roumanie.
À l’échelon de la Suisse, le nombre de frontaliers étrangers en activité a augmenté de 2,9 % l’an dernier, pour atteindre près de 407’000 personnes à fin décembre.