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Genève

Une étude évalue la capacité de Genève à résister à la crise sanitaire

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Une étude mesure la résistance de Genève à la crise du Covid. Elle a été commandée par la Chambre de commerce et la Banque cantonale genevoise. Des résultats à interpréter à la lueur des derniers développements de la situation sanitaire.

«Genève est-elle prête pour la prochaine crise ?»  C’est le titre de l’étude menée par deux chercheurs de l’Université de Genève et de la Haute école de gestion sur mandat de la CCIG et de la BCGE. Réponse: le canton a plutôt bien résisté à la crise du Covid grâce à son secteur économique diversifié, qui compte plusieurs activités de poids comme la banque, la finance et le négoce de matières premières. L’extension des RHT (réduction des horaires de travail) a également contribué à contenir les effets de la crise tout comme les crédits octroyés. Les secteurs qui ont le plus soufferts du confinement sont, sans surprise, l’Hôtellerie et la restauration.

Cette étude permet de mieux appréhender l’avenir, selon Vincent Subilia, directeur de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Genève.

Vincent SubiliaDirecteur de la Chambre de commerce d'industrie et des services de Genève

Les chercheurs relèvent que cette crise est une première dans l’histoire économique récente. D’où l’intérêt de l’analyser. Le Professeur d’économie à l’Université de Genève, l’un des auteurs, Giovanni Ferro Luzzi.

Giovanni Ferro LuzziProfesseur d'économie à l'Université de Genève

Le PIB genevois a chuté brusquement de 6% lors du confinement, puis il est remonté assez fortement. Les précisions de Vincent Subilia Directeur de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Genève.

Vincent SubiliaDirecteur de la Chambre de commerce d'industrie et des services de Genève

Les exportations genevoises ont fortement chuté au premier trimestre 2020 puis ont connu un rebond à la fin de l’année. Le commerce extérieur a été divisé par trois, mais les auteurs relèvent l’agilité du tissu économique genevois qui a pu stocker les produits, les montres et les machines-outils par exemple.

Crédits cantonaux

Les crédits octroyés par le Canton de Genève se sont élevés à 31 millions de francs, par la Fondation d’aide aux entreprises. Ceux de la Confédération à un milliard 350 millions. Ecoutez Sylvain Weber, Professeur assistant à la HEG.

Sylvain WeberProfesseur assistant à la HEG

Le directeur de la CCIG met en garde. Ce n’est pas un puit sans fond. Vincent Subilia.

Vincent SubiliaDirecteur de la Chambre de commerce d'industrie et des services de Genève

La crise a modifié les habitudes des Genevois notamment en matière de mobilité et de travail. Sylvain Weber, professeur assistant à la HEG.

Sylvain WeberProfesseur-assistant à la Haute école de gestion

L’étude suggère qu’un transfert modal s’est opéré. Des transports publics vers les transports individuels

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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Genève

Occupation d'UniMail: Le ton se durcit entre les étudiants pro-palestiniens et le rectorat

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principale du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (UNIGE) (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A UniMail, l’occupation se poursuit: une centaine d’étudiants pro-palestiniens ont passé la nuit de dimanche à lundi dans le bâtiment, malgré l’ultimatum de la rectrice qui leur a demandé de quitter les lieux dès dimanche soir, 20h.

Un nouveau bras de fer après des tensions qui se sont intensifiées tout au long du weekend. Malgré la rencontre samedi entre la rectrice et une délégation d’étudiants, les discussions sous l’égide du comité scientifique de l’UNIGE ont continué de patiner sur certaines revendications du collectif pro-palestiniens, qui jugent les engagements du rectorat insuffisants.

Autres points de crispation : le maintien de l’occupation nocturne qualifiée d’illicite par les instances de l’Université et le retrait plusieurs fois demandé de la banderole polémique «From the river to the sea», dénoncé par certains comme un appel à la destruction totale de l’Etat hébreu.

Signes de tensions aussi qui sont allées crescendo, le rectorat a d’abord limité l’accès d’UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire après les altercations de ces derniers jours, avant de sommer les étudiants de quitter les lieux. L’ultimatum n’a pas refroidi les occupants qui ont décidé de poursuivre la mobilisation, bientôt rejoints par plusieurs dizaines de manifestants venus témoigner leur solidarité sur le parvis de l’Université.

La discussion s’est toutefois prolongée par mails interposés : la Coordination étudiants Palestine propose une nouvelle rencontre avec la rectrice ce lundi matin à 9h pour des négociations plus concrètes au sujet de la banderole et de l’occupation de nuit. Ils appellent aussi à un grand rassemblement citoyen ce soir à 17h devant UniMail. 

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Genève

Palexpo se profile pour accueillir le concours de l'Eurovision

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Palexpo Genève ambitionne d'accueillir le concours de l'Eurovision 2025 (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Palexpo Genève ambitionne d'accueillir le concours de l'Eurovision 2025. Un dossier de candidature "a d'ores et déjà été déposé", indique le centre d'exposition et de congrès dans un communiqué publié dimanche.
Palexpo dit travailler "depuis plusieurs semaines" en collaboration avec les autorités genevoises pour être l'hôte d'un "des événements télévisuels planétaires les plus importants".

La structure genevoise a quelques atouts à faire valoir, notamment la capacité des lieux. "Près de 32'000 m2 peuvent accueillir près de 15'000 spectateurs". Palexpo peut aussi mettre à disposition "la totalité" de ses trois centres de congrès permettant de recevoir plus de 2000 journalistes.

Enfin, Palexpo rappelle que l'Union internationale de radiophonie (UIR), le prédécesseur de l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a été créée à Genève en 1925.

Les villes intéressées peuvent déposer leur candidature pour accueillir l'événement en 2025 au cours d'un appel d'offres. La SSR prendra alors une décision en tant qu'hôte et organisatrice du concours musical de l'Union européenne de radio-télévision (UER). Le choix du lieu, en Suisse, où se tiendra l'Eurovision 2025, interviendra cet été.

Une opportunité

Selon le porte-parole de la SSR, Edi Estermann, les villes intéressées doivent répondre à de nombreuses exigences. Il faut notamment une grande salle adaptée, la ville doit également pouvoir accueillir tous les participants et les fans.

Les retombées économiques pour la région et la ville concernées sont immenses, a déclaré le porte-parole de la SSR. Il s'agit d'une énorme communauté qui se déplace et qui stimule la gastronomie et l'hôtellerie. Il n'est pas encore possible de se prononcer sur les coûts en Suisse.

Des villes comme Zurich, Berne, Genève ou Bâle entreraient en ligne de compte pour un tel événement. Yves Schifferle, responsable du secteur Show à la SRF, avait évoqué début avril ces lieux dotés de grandes salles et d'une bonne infrastructure.

Les coûts seraient à la charge de la SSR, mais aussi de la ville organisatrice. Les pays participants devraient également contribuer. M. Schifferle n'a pas non plus précisé à combien s'élèveraient les dépenses. Des discussions sont menées avec d'autres pays.

Entre 30 et 40 millions de francs

L'UER est également restée discrète sur les chiffres. Selon les experts, les coûts de l'organisation de l'ESC 2023 à Liverpool s'élevaient entre 27 et 36 millions de livres (30 à 40 millions de francs), indiquait jeudi la "Frankfurter Allgemeine Zeitung".

La somme a été répartie entre la ville, la British Broadcasting Corporation (BBC), le gouvernement et les autres pays participants. L'ESC pourrait cependant être financièrement rentable pour la ville organisatrice concernée, comme l'a montré une étude de l'université de Liverpool.

La Suisse a pour mission d'organiser la prochaine édition de l'Eurovision, car c'est au pays gagnant d'accueillir le concours l'année suivante. Une exception a eu lieu en 2023, lorsque l'ESC a été organisée en Grande-Bretagne et non en Ukraine, pays vainqueur, en raison de la guerre d'agression russe contre le pays voisin.

La SSR s'attellera à la planification avec une task force et informera étape par étape de la suite des événements, a indiqué dimanche la radio alémanique (SRF). Une réunion extraordinaire de la direction de la SSR est prévue dès dimanche.

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Genève

La Ville de Genève veut être durable pour "touxtes"

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La campagne 2024 de la Ville de Genève contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie explore les liens entre durabilité et enjeux LGBTIQ+. Dix affiches seront visibles dès lundi et jusqu'au 26 mai (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La campagne 2024 de la Ville de Genève contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie explore les liens entre durabilité et enjeux LGBTIQ+. Dix affiches, visibles dès lundi et jusqu'au 26 mai, déclineront les LGBTIQ+ à la lumière des politiques internationales de durabilité.

Si les 17 Objectifs du développement durable de l'ONU ne mentionnent pas spécifiquement les personnes LGBTIQ+, ces dernières sont particulièrement impactées par le changement climatique et les inégalités croissantes, relève la Ville de Genève. Par exemple, les programmes d'urgence mis en place lors de catastrophes naturelles ne prennent souvent pas en compte leurs besoins spécifiques.

D'autres enjeux du développement durable concernent en particulier les personnes LGBTIQ+: les discriminations médicales ou au travail, la précarité, les violences scolaires. "Si nous ne voulons véritablement laisser personne de côté, nous devons aussi inclure les personnes LGBTIQ+, leurs enjeux, leurs besoins et leurs propositions pour une société durable", estime le Maire de Genève Alfonso Gomez.

"Ecologie queer"

La campagne s'accompagne d'une série d'événements. Le journaliste, auteur et activiste Cy Lecref Maulpoix parlera de son livre "Ecologies déviantes", sur "l'écologie queer". L'auteur et dessinateur Joseph Kai présentera sa bande-dessinée "L'Intranquille", sur la jeunesse queer de Beyrouth, tandis que la réalisatrice Juliana Curi montrera "UYRA: the rising forest", qui mêle luttes pour la forêt amazonienne, les peuples autochtones et les vies trans.

Des tables rondes porteront sur les enjeux d'inclusion dans l'aide humanitaire et la coopération internationale et sur les personnes marginalisées. Différents ateliers complètent le programme, dont une matinée sur les contes dégenrés pour les enfants dès 7 ans.

Le 17 mai, Journée internationale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie, le pont du Mont-Blanc et le Palais Eynard, siège de la Municipalité, seront pavoisés avec des drapeaux aux couleurs arc-en-ciel et des drapeaux plus inclusifs. Une cérémonie à la mémoire de Bartholomé Tecia, un homosexuel exécuté en 1566, aura lieu le matin à Bel-Air. Le Jet d'eau sera éclairé la veille au soir.

www.17mai-geneve.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève accueille la Fête du paysage et des jardins

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Le parc La Grange, à Genève, accueillera du 24 au 26 mai la Fête du paysage et des jardins. Horticulteurs, jardiniers, paysagistes, arboriculteurs, pépiniéristes ou encore floriculteurs présenteront leurs activités au public (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le parc La Grange, à Genève, accueillera du 24 au 26 mai la Fête du paysage et des jardins. Horticulteurs, jardiniers, paysagistes, arboriculteurs, pépiniéristes ou encore floriculteurs présenteront leurs activités au public. Ateliers, animations et visites figurent au programme.

La biodiversité dans un parc urbain, le jardin de roses au parc La Grange, la forêt hyrcanienne dans le parc et l'histoire du parc sont les thèmes qui seront abordés lors de ces visites gratuites. Le nombre de places étant limité, les personnes qui souhaitent y prendre part doivent s'inscrire en ligne.

Pendant les trois jours de la manifestation, qui est organisée par l'association faîtière Jardin Suisse, se déroulera le concours des apprentis romands paysagistes. Les épreuves consisteront à l'élaboration complète d'un jardin. Objectif: se qualifier pour le championnat suisse SwissSkills qui se tiendra en automne.

La précédente édition de la Fête du paysage et des jardins, qui a eu lieu à Grangeneuve (FR) en 2022, a attiré plus de 5000 visiteurs. Les métiers du paysage regroupent quinze métiers et comptent près de 1500 professionnels à Genève.

https://fete-paysage-jardins.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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