Le festival du Livre à Collonge (Làc), dans le canton de Genève, réinvestira la ferme de Saint-Maurice les 1er et 2 octobre. Cette seconde édition aura pour thème la liberté. Une centaine d'auteurs seront de la partie pour des rencontres, des conférences, des débats et des dédicaces.
"Des auteurs suisses mais aussi français et belges, connus ou primo romanciers, présenteront leurs derniers livres et échangeront avec le public", se réjouit Sandrine Bourgeois, membre du comité d'organisation du Làc. Parmi les écrivains attendus figurent Pierre Assouline et Gaëlle Josse, qui président le festival, Metin Arditi, Nicolas Feuz, Sarah Jollien-Fardel, Antoine de Caunes ou encore Aude Seigne.
La thématique de la liberté sera aussi traitée sous plusieurs angles dans une série de conférences. Le directeur de la Fondation Bodmer Jacques Berchtold parlera de la liberté selon Jean-Jacques Rousseau, tandis que celui du Théâtre de Carouge Jean Liermier abordera la liberté d'interprétation des textes classiques. Les professeurs Bernard Baertschi et Axel Mauron débattront, eux, de la liberté de vivre.
Lectures musicales
Le festival littéraire fait des liens avec d'autres arts. Trois sculptures monumentales créées pour l'événement par Pierre-Marie Lejeune seront exposées, tout comme des peintures de Gaëlle Mot sur le thème du lac. Il sera aussi question de musique, avec des intermèdes musicaux et des lectures musicales.
Ce programme intense sera proposé dans deux espaces, où les événements se succèderont toutes les trente ou quarante-cinq minutes. Une grande librairie tenue par Payot permettra aux visiteurs d'acheter des livres sur place. Des stands de nourriture et de boisson sont aussi prévus.
Gratuite, la manifestation a lieu de 10h00 à 18h00 le samedi et le dimanche. Lors de sa première édition en 2021, le festival, qui a été fondé par cinq femmes unies par le goût de la lecture, a attiré plus de 2000 personnes.
www.festival-du-lac.com
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le gendarme de l'administration relève d'importantes faiblesses dans la gestion des ressources humaines de la Ville de Meyrin. L'exécutif municipal accepte les onze recommandations destinées à moderniser ce service, mais la Cour des comptes estime que le rythme prévu est trop lent.
L'audit a été réalisé à la demande du Conseil municipal de Meyrin après une rupture de collégialité au sein de l'exécutif fin 2022, en lien avec un licenciement. "Le climat était assez tendu", a rappelé mardi devant les médias Isabelle Terrier, magistrate titulaire à la Cour des comptes. Absents pour raison de santé, deux des trois magistrats ont été remplacés pendant près de cinq mois par des administrateurs provisoires.
Avec 26'624 habitants à fin 2022, Meyrin était la quatrième commune du canton. Elle employait 457 collaborateurs et avait eu recours à 345 auxiliaires au cours de l'année. Malgré la taille de son administration, la Ville n'a pas mis en place de stratégie cohérente des ressources humaines et les responsabilités en la matière sont diluées au sein de l'administration.
Pas de réflexion à long terme
De fait, aucune réflexion à long terme n'a été menée sur les besoins en matière d'emplois et de compétences ou concernant la formation des collaborateurs, pourtant prévue par le statut du personnel. La cour constate aussi que le dispositif de prévention des risques psychosociaux n'est pas conforme aux bonnes pratiques et qu'aucun collaborateur n'est formé pour la protection des lanceurs d'alerte.
Le service RH, qui est doté de 12,3 postes équivalents temps plein, a connu cinq mouvements ces trois dernières années. Le processus de recrutement d'un responsable est en cours. Satisfaits des prestations administratives des RH, les autres services de l'administration attendent aussi de ce service un support juridique et la gestion des situations conflictuelles. Que pensent les autorités meyrinoises de ce rapport? La réponse de Nathalie Leuenberger, maire de Meyrin.
Nathalie Leuenberger
Maire de Meyrin
Nathalie LeuenbergerMaire de Meyrin
Nathalie LeuenbergerMaire de Meyrin
La Cour des comptes a émis onze recommandations visant à moderniser la gestion RH. "C'est un gros chantier. Nous sommes un peu inquiets au vu des délais fixés par le Conseil administratif", a souligné Isabelle Terrier. L'exécutif prévoit qu'il faudra deux ans pour se doter d'un système informatique performant et trois ans pour mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois: le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024. Retrouvez également notre suivi en direct.
Les primes maladie 2024 vont augmenter de 8,7% en moyenne (28,70 francs) l'an prochain. La prime moyenne mensuelle atteindra 359,50 francs. Il s'agit de la 3e hausse la plus élevée depuis l'introduction de la Loi sur l'assurance maladie (LAMal) en 1996.
Trois cantons enregistrent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).
Les cantons latins connaissent parmi les hausses les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).
Genève: la prime la plus élevée
Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)
"C'est un coup de massue extrêmement violent"
La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux de Suisse avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.
La forte augmentation des coûts de la santé constitue la principale raison de l’augmentation élevée des primes, explique l'OFSP. Durant le premier semestre 2023, les coûts ont augmenté de 6,4% par rapport au premier semestre 2022. Les assureurs s'attendent à une hausse des coûts de 5,3 % pour l'année en cours et à une augmentation supplémentaire de 3,4% en 2024.
La hausse des coûts est, elle, due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu'une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'OFSP.
Double peine donc pour les genevois. Le nouveau conseiller d'Etat chargé de la santé, Pierre Maudet, réclame plus de transparence.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Prix des médicaments
L'an dernier, les médicaments représentaient 22% des coûts de l'assurance obligatoire des soins (AOS). En comparaison annuelle, les coûts liés aux médicaments grimpent toutefois plus fortement que les autres. L'augmentation la plus importante concerne les médicaments anticancéreux, les immunosuppresseurs et les antidiabétiques, qui sont à l'origine en 2023 de 50% de la hausse des coûts par personne assurée.
Les médicaments nouvellement admis et assortis à des revendications de prix très élevées, ainsi que les préparations originales, trop souvent utilisées, ont aussi une influence sur l'augmentation des coûts.
Le Conseil fédéral a transmis au Parlement deux volets de mesures visant à contenir les coûts dans le domaine de l'assurance-maladie, rappelle l'OFSP. Le Parlement discutera du deuxième volet déjà au cours de l'actuelle session parlementaire. La promotion de nouveaux modèles pour fixer le prix des médicaments constitue une question centrale.
En réponse, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet réactive sa promesse de campagne: la création d'une caisse publique cantonale.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé
Réduction des réserves
De forts effets de rattrapage liés à la pandémie ont entraîné des coûts plus élevés avec pour conséquence une perte liée aux activités d'assurance de 1,7 milliard de francs en 2022. A cela s'ajoutent des pertes sur placement de 1,8 milliard dues à une situation difficile sur les marchés des capitaux, ce qui correspond à un rendement de -11%. Les pertes ont été entièrement compensées par les réserves.
Début 2023, les réserves des assureurs se montaient à 8,5 milliards de francs pour l'ensemble de la branche. De manière générale, les assureurs disposent de réserves suffisantes, mais ils n'ont plus de marge de manœuvre pour atténuer davantage l'augmentation des primes.
L'OFSP n'est guère rassurant, il avance qu'en raison des progrès médico-techniques et de l'évolution démographique, les coûts de la santé continueront d'augmenter. Cette augmentation doit être limitée à un niveau médicalement justifiable, sans pour autant diminuer la qualité des soins, préconise-t-il.
A Genève, la travailleuse du sexe qui accuse un policier de l'avoir agressée sexuellement a déposé une plainte pénale. Cette affaire qui remonte à 2018 avait été révélée par une enquête de la RTS.
Le dépôt de la plainte pénale annoncée lundi par la RTS a été confirmé à Keystone-ATS par Olivier Peter, l'avocat de la prostituée. Ce dernier ne fait aucun autre commentaire à ce stade.
Le Ministère public genevois avait déjà ouvert une procédure pénale visant à faire la lumière sur cette affaire qui impliquerait une travailleuse du sexe et un policier genevois. Il avait décidé d'agir après la diffusion d'un reportage dans lequel la prostituée affirmait avoir été agressée par un policier en congé.
La procédure pénale ouverte par le Ministère public genevois porte "tant sur l'agression à caractère sexuel" évoquée par la travailleuse du sexe que "sur la manière dont les faits, à l'époque, ont été appréhendés par la police".
A Genève, la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil a institué une sous-commission pour faire la lumière sur l'utilisation potentielle de fonctionnaires par l'ex-conseillère d'Etat Fabienne Fischer dans le cadre de sa campagne électorale. Trois députés vont investiguer.
La socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission composée du député MCG Thierry Cerutti et de l'UDC Yves Nidegger, indique lundi la commission de contrôle de gestion dans un communiqué. La sous-commission se penchera sur les faits relayés par la presse concernant le département de l'économie et de l'emploi, qui était alors dirigé par Mme Fischer.
L'ex-magistrate écologiste, qui briguait un nouveau mandat, est soupçonnée d'avoir réquisitionné des fonctionnaires, sur leur temps de travail, pour sa campagne électorale du printemps dernier. Une procédure est aussi en cours auprès du Ministère public genevois. Si les faits sont avérés, la sous-commission étendra ses investigations à d'autres départements.
La commission de contrôle de gestion a également institué lundi une autre sous-commission qui se penchera sur le dispositif de protection des mineurs et de soutien à la parentalité. Cette décision a été prise suite aux nombreuses pétitions déposées au Grand Conseil concernant des parents en souffrance. Cette sous-commission est composée de Francisco Taboada (LJS), d'Alexis Barbey (PLR) et de Pierre Eckert (Vert-e-s).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.
"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.
Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.
La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%). Quelles sont les incivilités qui importunent le plus les Genevois? La réponse de Monica Bonfanti, Commandante de la police genevoise.
Monica Bonfanti
Commandante de la police genevoise
Monica BonfantiCommandante de la police genevoise
Monica BonfantiCommandante de la police genevoise
Espace public
Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS. Et bien souvent les forces de l'ordre sont impuissantes. Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la sécurité.
Carole-Anne Kast
Conseillère d'Etat chargée de la sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la sécurité
"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.
Interprétation des données
De son côté, Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève, estime que si on peut s'appuyer sur ce diagnostic local de sécurité, il peut manquer de précision sur certains micro-points qui demanderaient une intervention précise.
Marie Barbey-Chappuis
Conseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève
Même son de cloche chez Martin Staub, conseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier. Sa commune possède le taux d'insécurité le plus élevé des communes participant à ce DLS, pourtant la réalité du terrain est parfois différente des chiffres annoncés.
Martin Staub
Conseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier
Martin StaubConseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier
Martin StaubConseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier
Crack pas dans le rapport
Une fois le constat établi, quels sont les axes d'amélioration dans le canton? On retrouve Monica Bonfanti.
Monica Bonfanti
Commandante de la police genevoise
Monica BonfantiCommandante de la police genevoise
Monica BonfantiCommandante de la police genevoise
Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.