La guerre en Ukraine fait redouter un recours à l'arme nucléaire, scénario qui n'est plus à exclure selon les différentes populations. Un outil pour tenter de désamorcer les crises nucléaires a reçu mercredi un prix du Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP).
Intitulé "Portes de sortie", ce projet prévu sur deux ans doit rassembler des économistes, des juristes, des historiens ou des responsables politiques. Soixante ans après la crise des missiles de Cuba, cet outil doit être accompagné par un groupe d'experts pour étendre son utilisation.
Une fois les travaux préparatoires achevés, celui-ci sera testé auprès de l'OTAN et de représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, en dehors de la Russie. Des ONG et la société civile seront également associées.
Le British American Security Information Council, qui porte cette initiative, se voit attribuer les 10'000 francs du Prix annuel de l'innovation en termes de sécurité mondiale du GCSP. "'Portes de sortie' est plus que la conclusion d'accords entre des adversaires nucléaires pendant des périodes de tension aiguë et de menace élevée", fait remarquer son responsable.
"C'est une méthode d'engagement", ajoute-t-il. "Ce projet répond à un besoin critique de sécurité mondiale en garantissant que les armes nucléaires restent inutilisées", estime-t-il aussi.
Lauréate l'année dernière, l'ONG genevoise du CyberPeace Institute arrive cette année troisième. Elle a notamment lancé une plateforme face aux cyberattaques dans le conflit en Ukraine pour assister plusieurs acteurs affectés par ces assauts.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats