La mode durable à l’honneur ce week-end à Genève. La 1ère édition du salon GARDEROBES a lieu à l’IceBergues. Un événement organisé par la Ville dans le cadre de la Semaine du climat. Il réunit des créateurs et structures genevoises engagées autour des solutions pour une mode plus éthique.
La fast fashion n’est plus à la mode, place à la slow fashion. A Genève, la 1ère édition du salon GARDEROBES se tient ce week-end à l’IceBergues. Un événement gratuit dédié à la mode durable, organisé par la Ville de Genève et l'association Bubble Ethic dans le cadre de la Semaine du climat. Cinq thématiques ont été retenues: Respecter, Réduire, Repenser, Réparer et enfin Réutiliser.
L’industrie du textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde et la Suisse fait partie des mauvais élèves, rappelle Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Développement durable.
Alfonso Gomez
Conseiller administratif en charge du Développement durable
Alfonso GomezConseiller administratif en charge du Développement durable
Alfonso GomezConseiller administratif en charge du Développement durable
Au programme des conférences, expositions, point de collecte de vêtements et également des ateliers pour améliorer la durée de vie de ses vêtements. L'objectif étant d’informer, de sensibiliser et aussi de présenter des solutions pour se vêtir autrement.
Jeanne von Segesser, co-fondatrice de Bubble Ethic, co-organisateur de l'événement.
Jeanne von Segesser
co-fondatrice de Bubble Ethic
Jeanne von Segesserco-fondatrice de Bubble Ethic
Jeanne von Segesserco-fondatrice de Bubble Ethic
Un concours, organisé en collaboration avec le Département de l’instruction publique, mettra aussi en lumière le travail de 17 classes de 8 et 9P ainsi que du Cycle
d’Orientation du canton de Genève qui ont accepté le défi de créer une œuvre artistique en recyclant des vieux vêtements.
En moyenne, il faut 2'750 litres d'eau pour produire un t-shirt classique, soit l'équivalent de trois ans d'eau potable consommée par une personne.
GARDEROBES c’est donc samedi 23 et dimanche 24 novembre à l’IceBergues. Plus d'informations ici.
Le Salon du livre de Genève, qui aura lieu du 19 au 23 mars à Palexpo, accueillera plus de 600 auteurs et personnalités francophones. Parmi eux, trois invités d'honneur: Maïtena Biraben, Jérôme Ferrari et Eric-Emmanuel Schmitt.
Romans, essais, bande dessinée, science-fiction, poésie, jeunesse, polar, philo, voyage, fantasy, bien-être, romance: tous les genres littéraires seront représentés pendant cinq jours, a annoncé jeudi le Salon du livre dans un communiqué. Avec des invités venus de Suisse, de France, de Belgique, du Québec et d'Afrique, la manifestation met en avant l'actualité éditoriale francophone.
Une nouvelle scène abordera les grandes questions d'actualité, tandis qu'un nouvel espace, intitulé "le studio", sera dédié aux contenus en ligne sur la littérature. Le salon abritera aussi quatre expositions, dont une dédiée à Corto Maltese et son créateur Hugo Pratt. Cinq prix littéraires et artistiques seront remis durant la manifestation gratuite. Près de 250 exposants sont annoncés.
www.salondulivre.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, les organisations internationales et les ONG qui gravitent autour sont gravement affectées par le tarissement de leur financement en provenance des Etats-Unis. Le gouvernement genevois lance un plan d'action pour soutenir un domaine qui pèse 36'500 emplois.
Tout un secteur est mis en péril, a indiqué mercredi devant les médias la conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du département de l'économie et de l'emploi (DEE). Un projet de loi visant à venir temporairement en aide aux collaborateurs des ONG touchées va être transmis en urgence au Grand Conseil.
Il prévoit un soutien financier à fonds perdus de 10 millions de francs qui doit permettre à des personnes qui ne peuvent bénéficier du chômage partiel de néanmoins percevoir un salaire durant trois mois. "Il s'agit de nous donner un peu de temps", a souligné Mme Bachmann. Mais la solution a un caractère transitoire.
Des mesures à plus long terme sont aussi prévues en faveur des organisations internationales pour les accompagner dans les nouvelles réalités du monde.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, l'Union populaire lance deux initiatives constitutionnelles pour que les crèches et la prise en charge parascolaire soient gratuites. Le parti d'extrême gauche demande aussi que le nombre de places de crèche réponde aux besoins.
En 2023, en pleine campagne pour les élections au Grand Conseil, la Liste d'Union populaire (LUP) avait lancé une initiative législative pour rendre les places de crèche gratuites et obliger les communes à en créer pour répondre à la demande. Mais le texte avait été invalidé, car la constitution genevoise impose une participation financière des parents et exclut un droit des familles à une place. Raison pour laquelle le parti lance aujourd'hui deux initiatives constitutionnelles. Pablo Cruchon, membre de l'Union Populaire.
Pablo Cruchon
Membre de l'Union populaire
Pablo Cruchon Membre de l'Union populaire
Pablo Cruchon Membre de l'Union populaire
A la veille des élections municipales, la LUP propose donc de modifier la constitution pour favoriser la politique de la petite enfance. Tout comme l'école publique, l'accueil pré-scolaire doit être gratuit. "C'est un pari sur l'avenir. La socialisation et l'intégration de tous passent aussi par la petite enfance", a déclaré mercredi devant les médias Olivier Baud.
Olivier Baud
Membre de l'Union populaire
Olivier BaudMembre de l'Union populaire
Olivier BaudMembre de l'Union populaire
Soulager les familles
Chaque enfant doit ainsi pouvoir disposer d'une place. "Derrière les beaux discours sur l'égalité entre hommes et femmes, les infrastructures ne suivent pas. Il manque 4000 places de crèche dans le canton. Les mères doivent souvent sacrifier leur vie professionnelle et sociale, ainsi que leur salaire et leur future retraite pour garder les enfants", a critiqué Gabriela Bakalovic.
Dans un canton où il faut souvent deux salaires pour vivre, il s'agit de soulager le budget des familles. "Des gens renoncent à la crèche pour des questions financières, mais les gardes alternatives ne sont pas professionnelles", a relevé Pablo Cruchon. Et d'insister aussi sur l'importance de l'éducation à une alimentation saine par le biais des repas du parascolaire, qui doit être, lui aussi gratuit.
La LUP évalue le coût de l'accueil parascolaire à 120 millions de francs et celui des places de crèche à 450 millions. Ces dernières pourraient être financées par une contribution patronale qui passerait, en sept ans, de 0,07% à 0,5% de la masse salariale. Un mécanisme qui figurait dans l'initiative de 2023.
Pablo Cruchon
Membre de l'Union populaire
Pablo Cruchon Membre de l'Union populaire
Pablo Cruchon Membre de l'Union populaire
Le parti a jusqu'au 11 juin pour récolter plus de 5500 signatures valables.
(Manifestation du personnel soignant en 2020 à Genève ) KEYSTONE Byline MARTIAL TREZZINI
Ils veulent une revalorisation salariale immédiate.
A Genève, le personnel de la santé et du social se mobilise. Une manifestation est prévue ce jeudi sous les fenêtres du Grand Conseil, notamment. Les employés, qui sont plusieurs milliers concernés, appuyés par les syndicats SIT et SSP demandent une amélioration des conditions de travail. Ils veulent aussi que le Conseil d’État mette immédiatement à jour les profils des postes où la formation de base passe désormais par un Bachelor HES en revalorisant leur salaire. Joël Varone, secrétaire syndicale au syndicat des Services publics.
Joël Varone
Secrétaire syndical au SSP
Joël Varone Secrétaire syndical au SSP
Joël Varone Secrétaire syndical au SSP
Cette revalorisation devrait être mise en place depuis 20 ans déjà dans certaines professions, déplorent les syndicats SIT et SSP qui n'excluent pas de saisir la justice. Elle est d'autant plus nécessaire face à la pénurie de personnel qui frappe ces secteurs, rappelle Sandra Froidevaux, secrétaire syndicale au SIT.
Sandra Froidevaux
Secrétaire syndicale au SIT
Sandra Froidevaux Secrétaire syndicale au SIT
Sandra Froidevaux Secrétaire syndicale au SIT
Sara* est sage-femme aux HUG depuis huit ans. Selon elle, la situation doit changer rapidement:
Témoignage Sara
Témoignage Sara
Témoignage Sara
Le taux d'encadrement à l'OMP, l'Office médico-pédagogique est aussi pointé du doigt car insuffisant, déplorent ses employés selon qui la qualité des prestations éducatives est clairement mise en danger également. Marie* est éducatrice sociale à l'OMP.
Témoignage Marie
Témoignage Marie
Témoignage Marie
Une manifestation est prévue ce jeudi au Parc des Chaumettes. Le personnel se rendra ensuite sous les fenêtres du Grand Conseil. Une pétition à l’attention du parlement a aussi été lancée avec plus de 2700 signatures déjà recueillies.
Interpellé le Conseil d'Etat genevois rappelle que chaque demande d'évaluation est traitée avec diligence par l'office du personnel de l'Etat (OPE). Pour ce faire, les demandes doivent être formellement transmises par le département de tutelle. ce qui n'a pas été le cas, à ce jour, pour les filières de la santé et du social. Cependant, le Conseil d'Etat n'exclut pas d’en recevoir à l’avenir.
L'émergence de la filière HES dans certains domaines, tels que la santé ou le social, n'a pas systématiquement conduit à une modification significative des missions des métiers concernés. Cela étant, il est nécessaire d'apprécier, au cas par cas, si les compétences acquises sont effectivement requises dans l'exercice d'une fonction. Cette appréciation inclut également l'éventuel impact sur les responsabilités assumées, les activités exercées, les objectifs visés et les résultats attendus. Il est en outre important de rappeler que le projet de réforme d'évaluation des fonctions « G'Evolue » qui est en cours permettra de revoir l'évaluation de l'ensemble des fonctions, y compris celles de la santé et du social.
Les trois courts de la halle de tennis sont photographie avant la ceremonie de remise des cles de la nouvelle infrastructure de tennis du centre sportif du Bois des Freres, ce mardi 11 fevrier 2025 a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Il sera désormais possible de jouer au tennis toute l'année au centre sportif du Bois-des-Frères, à Vernier (GE). Une halle couverte comprenant trois courts a été inaugurée mardi par les représentants des autorités de la Ville de Genève et de la commune de Vernier.
Avec 9% de la population genevois pratiquant le tennis, un pourcentage bien supérieur à la moyenne nationale, le manque de terrains couverts se faisaient cruellement ressentir. C'est donc une partie du problème.
Marie Barbey-Chappuis
Conseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
La construction de ce bâtiment dédié à la petite balle jaune a coûté à la Ville de Genève un peu plus de 12,3 millions de francs. L'Association régionale Genève tennis a aussi délié les cordons de sa bourse et versé un million de francs au projet. Un écrin qui servira au développement du tennis genevois.
Filippo Veglio
Président de Genève Tennis
Filippo VeglioPrésident de Genève Tennis
Filippo VeglioPrésident de Genève Tennis
La halle est équipée de tribunes escamotables qui offrent 225 places. Pour Johan Nikles, Genevois actuellement 438e mondial, cette infrastructure est un vrai plus pour tous les pratiquants.
Johan Nikles
Joueur de tennis professionnel
Johan NiklesJoueur de tennis professionnel
Johan NiklesJoueur de tennis professionnel
Dans la continuité de la halle, trois terrains extérieurs avec des gradins ont été construits. Ils sont en terre battue artificielle, a indiqué la Ville de Genève dans un communiqué. L'inauguration de la halle s'est déroulée en présence de René Stammbach, le président de Swiss Tennis, venu spécialement de Bienne pour l'événement.
"L'enthousiasme de Genève pour le tennis est connu dans toute la Suisse. Je suis vraiment heureux de découvrir ces magnifiques infrastructures qui profiteront à tous les types de joueuses et joueurs", allant des amateurs aux sportifs de compétition, a relevé, cité dans le communiqué, M. Stammbach.
La toiture de la nouvelle halle de tennis du Bois-des-Frères est recouverte d'une installation solaire photovoltaïque de 898 m2. Elle permet de fournir une partie de l'électricité consommée par l'infrastructure. Pour son chauffage, le bâtiment a été raccordé au réseau de chauffage à distance GeniTerre des Sservices industriels de Genève.
Le centre sportif du Bois-des-Frères, bien que situé sur la commune de Vernier, a été construit par la Ville de Genève en 1987. Outre les courts de tennis, il comprend une salle omnisports, deux terrains de football, une salle de gymnastique ainsi que le stade de football des Libellules avec ses deux terrains.
La halle de tennis et les trois courts exterieurs de tennis sont photographies avant la ceremonie de remise des cles de la nouvelle infrastructure de tennis du centre sportif du Bois des Freres, ce mardi 11 fevrier 2025 a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats