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Sécurité renforcée dans le préau de l'école de Pâquis-centre

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C’est une décision qui a marqué la rentrée: Le préau de l’école de Pâquis-centre ne fermera pas cette année, mais la sécurité est renforcée. Reportage.

Le préau de l’école de Pâquis-centre ne fermera pas cette année malgré des problèmes récurrents de trafic de drogue et de crack. Sa fermeture n’est pas prévue avant la rentrée 2023 selon la Ville de Genève, qui a décidé néanmoins de renforcer les contrôles de la police municipale. Judith Monfrini l’a accompagnée dans sa tournée matinale.

La Ville a également augmenté les nettoyages dans les préaux de Pâquis-centre et de l'école de Zurich, située à proximité.

Îlotiers dans les quartiers

La Ville a réintroduit les îlotiers qui sont chargés de nouer des liens avec le quartier. Les précisions de l'appointée ilotière Bianca Bran.

Bianca BranÎlotière aux Pâquis

La Ville a également renforcé les nettoyages dans les préaux des écoles de Pâquis-centre et de Zurich.

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Le sentiment d'insécurité de la population genevoise diminue

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La conseillère d'Etat genevoise Carol-Anne Kast veut renforcer la collaboration entre la police cantonale et les communes pour améliorer la sécurité dans l'espace public en particulier. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.

"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.

Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.

La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%).

Espace public

Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS.

"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.

Trottinettes problématiques

La 7e édition du DLS met aussi en évidence les craintes de la population par rapport aux trottinettes et aux vélos qui roulent dangereusement sur les trottoirs. Le sentiment d'insécurité à cause de ce type de comportement est particulièrement marqué chez les femmes âgées de plus de 64 ans. La police qui effectue régulièrement des contrôles va les renforcer et des campagnes de prévention sont prévues.

Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actif-trafiC veut réaménager le pont du Mont-Blanc, plutôt qu'une passerelle piétonne

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Image de synthèse de la variante optimale du projet "Trait d'Union" · Crédit: Collectif Affluent (image LDD)

Le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc est "dépassé" selon actif-trafiC. L'association a mandaté un collectif pour proposer trois alternatives. 

"Projet inachevé, coûteux et qui ne résout rien": c'est peu de dire que l'association actif-trafiC n'est pas convaincue par le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc récemment relancé par le Conseil administratif, qui demande un crédit de 26 millions de francs au Municipal pour réaliser l'ouvrage.

A la place, actif-trafiC plaide pour des alternatives plus écologiques et moins chères qui font la part belle aux piétons et aux deux-roues.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

L'association actif-trafiC a mandaté le Collectif Affluent pour réaliser proposer le projet «Trait d’union» qui se décline autour de trois variantes:

  • Une variante minimale qui supprime une voie de transport individuel motorisé, en direction de Chantepoulet et permet la création d’une piste cyclable bidirectionnelle côté amont qui bouclerait complètement le U lacustre cyclable jusqu'au Quai Gustave-Ador ainsi que d’une piste cyclable monodirectionnelle côté aval.
  • Une variante intermédiaire qui supprime une deuxième voie de transport individuel motorisé et permet d’ajouter une voie bus en direction des Eaux-Vives.
  • Une variante optimale qui maintient une seule voie de transport individuel motorisé dans chaque sens, des sites propres TPG dans chaque sens, des pistes cyclables de chaque côté et des séparations végétales entre les voies.
Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

D'aucuns craignent déjà que la suppression de voies dédiées au trafic motorisé sur le pont du Mont-Blanc n'entraine d'énormes bouchons. Pour actif-trafiC, il faut accompagner les gens au changement.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

Le projet de passerelle piétonne doit revenir prochainement à l'ordre du jour du Municipal. Actif-trafiC espère que les élus pourront voter en sachant que des alternatives sont possibles.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

 

 

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Un scootériste meurt après une collision avec une voiture

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Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche soir à Genève dans le quartier de l'hôpital (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un scootériste est décédé dimanche en fin de soirée à la suite d'une collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse sur l'avenue de la Roseraie à Genève. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur plusieurs mètres.

Le scootériste venait du pont de la Fontenette quand il s'est engagé sur l'avenue de la Roseraie, indique lundi la police cantonale dans un communiqué. Selon les premières constatations, le conducteur du deux-roues se serait déporté sur la gauche dans une courbe avant le choc. Il s'agit du septième décès sur les routes du canton en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi abrogée à Genève: Exit Suisse romande lance un référendum

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A Genève, l'association Exit Suisse romande a lancé le référendum contre une modification de la loi sur la santé qui remet en cause, selon elle, l'aide au suicide dans les EMS (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, Exit lance un référendum contre l'abrogation de deux dispositions de la loi sur la santé qui garantissent l'assistance au suicide sous certaines conditions dans les EMS et les hôpitaux. L'association craint de ne plus avoir accès à certains établissements.

Exit Suisse romande a jusqu'au 18 octobre pour réunir les 5479 signatures nécessaires, a-t-elle indiqué lundi. Les modifications législatives auxquelles s'oppose Exit Suisse romande ont été adoptées par la majorité de droite du Grand Conseil au début septembre. L'association dénonce une décision prise "dans la précipitation" et "en catimini".

Les députés ont voté l'abrogation d'une disposition qui instaurait une commission de surveillance en matière d'assistance au suicide ainsi que celle d'une disposition qui empêchait les institutions de refuser une assistance au suicide si certaines conditions étaient réunies. Ces articles de la loi sur la santé avaient été adoptés en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des sacs de recyclages pour éviter de jeter les puffs n'importe où

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DR Radio Lac

Si les puffs font un tabac auprès des jeunes, trop peu savent comment les recycler. Elles se retrouvent fréquemment dans la nature. Pour remédier au problème, une filière de recyclage a vu le jour il y a quelques semaines en Suisse.

Goût exotique, design coloré et faciles d’utilisation, les puffs sont un véritable phénomène chez les jeunes entre 13 et 25 ans. En marge des discussions sur les risques que posent ces vapoteuses pour la santé publique, leur impact environnemental reste, quant à lui, peu abordé.

En plastique et avec une batterie au lithium, les cigarettes électroniques jetables sont très polluantes et jonchent de plus en plus les trottoirs et les caniveaux du canton. Le détail avec Zoé Cimatti, ingénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Composées de métaux lourds, ces puffs représentent un danger pour les filières de recyclage traditionnelles si elles ne sont pas correctement recyclées.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Ces dispositifs contenant des batteries, doivent être éliminés via la filière réglementée par l’ordonnance sur la restitution, la reprise et l’élimination des appareils électriques et électroniques (OREA). En d’autres termes, cela signifie que les puffs hors d’usage doivent être retournées au point de vente ou dans un espace de récupération cantonal.

Sacs de recyclages

Face à ce problème, les consciences s'éveillent. L'entreprise zurichoise Sens eRecycling, spécialisée dans le recyclage électronique, a décidé d'agir. En partenariat avec les fabricants et les importateurs, elle propose des sacs de recyclages pour les puffs. Une solution qui se veut simple et efficace comme l'explique Sabrina Bjöörn, directrice adjointe de l'entreprise.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Comme c’est le cas pour d’autres appareils électriques et électroniques usagés, les consommateurs en Suisse paient déjà une contribution pour le recyclage ultérieur auprès de partenaires de la branche lors de l’achat de cigarettes électroniques. Cette contribution anticipée de recyclage (CAR) s’élève à 15 centimes pour les cigarettes électroniques jetables. En échange, Sens eRecycling s'occupe de tout le processus, de la collecte jusqu'au recyclage.

Objectif de recyclage: 5 millions de puffs

En 2022, dix millions de puffs ont été importées en Suisse. L'entreprise se fixe un objectif de 50% de recyclage.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Ce chiffre de 50% ne satisfait pas Zoé Cimatti. "Cela signifie que Sens eRecycling se satisfait d'avoir 5 millions de puffs qui ne sont pas éliminées correctement. En tant que représentante de l'Office cantonal de l'environnement, je ne peux pas m'en satisfaire". Pour autant, elle salue l'initiative de l'entreprise.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

En Europe, certains pays comme l'Allemagne, la Belgique ou encore l'Irlande ont d'ores et déjà interdits les puffs. La France devrait prochainement rejoindre cette liste. En Suisse, plusieurs élus fédéraux ont tenté de leur emboiter le pas, mais en vain. Le dossier n'est pas clos pour autant. En mars dernier, le conseiller national vert valaisan Christophe Clivaz a déposé une motion pour les faire interdire à cause de leur impact environnemental. Elle est en attente de traitement par le Parlement

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