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Genève

Roule-t-on mieux à Genève durant les vacances ? Bilan mitigé

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Des voitures dans les bouchons à Genève [KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi]

C'est la question que je me suis posée il y a 3 semaines: roule-t-on vraiment mieux à Genève durant les vacances scolaires ? Pour ce faire, j'ai pris ma petite voiture et je suis me lancé sur trois itinéraires pour comparer les temps de trajet. Retrouvez ci-dessous le comparatif. 

Puis comme lors de la première partie de ce test, une précision utile: le but n’était pas de prendre le chemin le plus direct. Mais les parcours ont tous été effecutés à peu près aux mêmes horaires (+/- 5 minutes), à chaque fois le jeudi. Ci-dessous, vous retrouverez en rouge mon récit de la période en vacances, en vert le récit de la période hors-vacances.

 

P+R Sous-Moulin (Thônex) – Place des Augustins

Routes empruntées: Route de Malagnou; Chemin Rieu; Route du Bout-du-Monde; Route de Veyrier; Rue de l’Aubépine

Temps de parcours en vacances: 17 minutes et 21 secondes

Temps de parcours hors vacances: 20 minutes et 28 secondes

Différence: + 3min07

Tout commence sur la route de Malagnou, bouchée dès le Centre Sportif de Sous-Moulin due à la voie entière dédiée au bus forcant les voitures à ne former qu’une seule colonne. Dès le croisement passé avec la route du Vallon, la circulation est sur deux voies et cela devient fluide. Ce sont là les seuls ralentissements vécus, du côté du Bout-du-Monde tout roulait parfaitement.

Le récit est le même qu'il y a 3 semaines, un peu plus de monde sur la Route de la Malagnou et le Chemin Rieu, justifiant ces 3 minutes de plus. 

La Pallanterie (Collonge-Bellerive) – Gare Cornavin

Routes empruntées: Route de Thonon; Quai de Cologny; Quai Gustave-Ador; Pont du Mont-Blanc; Quai du Mont-Blanc; Rue des Alpes

Temps de parcours en vacances : 21 minutes et 16 secondes

Temps de parcours hors vacances: 35 minutes et 43 secondes

Différence: + 14min27

Le pire était attendu sur le quai de Cologny mais tout se passe bien. Six petites minutes entre La Pallanterie et Genève-Plage. Mais c’est dès le quai Gustave-Ador que tout se complique avec des minutes perdues notamment le long du Jardin anglais. Sur le pont du Mont-Blanc, cela circule normalement, c’est en arrivant sur le quai du même nom que cela coince: je manque une présélection et doit passer par la Place des Alpes. Au final, je pense que c’est l’itinéraire qui sera le plus rallongé hors vacances.

Je ne me suis pas trompé en pensant que cet itinéraire serait le plus rallongé hors vacances. Les bouchons du Quai Gustave-Ador débutent à la hauteur de la plage des Eaux-Vives et s'étendent sur tout le pont du Mont-Blanc ensuite. La Rue des Alpes est passablement surchargée et le feu de circulation débouchant sur la place de Cornavin à un ryhtme passablement lent, surtout avec la fréquence soutenue du tram. 

 

Balexert – La Praille

Routes empruntées: Avenue Louis-Casaï; Route de Meyrin; Rue de la Servette; Boulevard James-Fazy; Pont de la Coulouvrenière; Boulevard Georges-Favon; Avenue du Mail; Rue de l’Ecole-de-Médecine; Rue François-Dussaud; Route des Jeunes.

Temps de parcours en vacances: 26 minutes et 43 secondes

Temps de parcours hors vacances: 19 minutes et 58 secondes

Différence: - 6min45

Forcément, la rue de la Servette est toujours bouchée et l’itinéraire commence par 5 minutes d’attente à un feu rouge. Mais ensuite, l’impression est quand même à moins de voitures, il faudra voir la semaine prochaine. Le détour par l’avenue du Mail est volontaire, cela reste une avenue bien fréquentée en temps normal.

Surprise totale! Six minutes de moins sur cet itinéraire qui passe pourtant par des points compliqués de la circulation genevoise. Oui la rue de la Servette fut bouchée mais les feux de circulation rendent l'attente moindre. Le boulevard James-Fazy roule, personne spécialement sur le pont de la Coulouvrenière et l'avenue du Mail est fluide. Il faut aussi avouer une certaine chance sur la suite des feux verts. 

En conclusion, on roule mieux en vacances, c'est un fait mais sur certains itinéraires, cela dépend plus de l'enchaînement des feux verts que du nombre de voitures.

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève doit cofinancer des P+R en France voisine

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Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.

Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.

Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".

Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."

"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

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QUEPHOTOGRAPHIQUE

Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.

Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.

L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne. 

Des cours ouverts à tous, reportage:

ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":

Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur

Les informations sont à retrouver ici.

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Genève

Le Grand Conseil veut que les HUG soient mieux dotés en personnel

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Le Grand Conseil a adopté une motion invitant le gouvernement à mieux doter les Hôpitaux universitaires de Genève en personnel soignant. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.

"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.

La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.

Loi pas appliquée

La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.

"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."

Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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