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Genève

Riche famille accusée de traite d'êtres humains: procès ajourné

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Deux membres de la famille Hinduja, soit la belle-fille et le fils de Prakash Hinduja (au centre avec la capuche et avec la casquette), arrivent au Palais de justice à Genève. (© KEYSTONE/EPA/VALENTIN FLAURAUD)

Le procès de quatre membres de la famille Hinduja, accusée de traite d'êtres humains, a été ajourné lundi matin par le Tribunal correctionnel de Genève en raison de l'absence de deux prévenus et de deux avocats. Il reprendra mercredi avec les questions préjudicielles.

Les absents ont présenté des certificats médicaux. Les prévenus recevront un mandat de comparution pour le mercredi 25 janvier, a indiqué la présidente du Tribunal correctionnel. Le procès sur le fond de l'affaire devrait donc débuter à ce moment.

Cette famille de milliardaires, à la tête d'un conglomérat industriel indien, est accusée de traite d'êtres humains et d'usure par métier. Selon le Ministère public, ils ont exploité pendant des années des employés de maison dans leur villa à Cologny. Ces personnes recrutées en Inde provenaient de milieux très pauvres.

Lundi matin, les trois plaignants étaient présents, entourés de leurs avocats. Les parents Hinduja, soit Prakash Hinduja (78 ans) et son épouse (75 ans) étaient absents. Le fils (56 ans) et la belle-fille (50 ans) étaient présents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Des crédits de plus de 27 millions pour rénover des stades

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Le centre sportif du Bout-du-Monde à Champel, qui accueille régulièrement des championnats suisses d'athlétisme, devrait être rénové (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève veut rénover ses infrastructures sportives extérieures. Il va proposer au Conseil municipal neuf crédits d'un total de plus de 27 millions de francs pour redonner une jeunesse à ses stades et à ses centres sportifs.

Les rénovations visent les centres sportifs du Bout-du-Monde, de Vessy, du Bois-des-Frères, de Varembé, les stades des Libellules, du Bois-de-la-Bâtie, de Richemont et de Belle-Idée, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Le calendrier des travaux s'étend jusqu'en 2030.

La Ville de Genève dispose actuellement de quinze terrains extérieurs en gazon synthétique, utilisés à l’année par plus de 82 associations principalement pour le football, mais aussi pour le rugby, le football américain et le hockey sur gazon. Les pistes d'athlétisme sont également très sollicitées.

Face à la forte demande, la solution du terrain synthétique s’avère être la plus optimale pour une exploitation annuelle, souligne la Municipalité. Les rénovations envisagées visent également à répondre aux exigences des différentes fédérations sportives pour accueillir des compétitions officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève va profiter du tournoi pour promouvoir le sport féminin

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Genève, qui va accueillir cinq matchs de l'Euro féminin 2025, entend profiter de cet important tournoi pour promouvoir le sport féminin. L'équipe de Suisse, ici la joueuse Lydia Andrade, sera de la partie (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève va accueillir cinq matchs de l'Euro féminin 2025 de football. Le canton et la Ville veulent profiter de ce tournoi pour promouvoir le sport féminin. La campagne "Changeons la donne!" vise à atteindre une répartition plus équitable des femmes dans le sport.

Genève fait partie des huit villes suisses qui accueilleront, du 2 au 27 juillet, le plus grand événement sportif féminin au monde, s'est réjoui jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge des Sports. Près de 100'000 spectateurs sont attendus au Stade de Genève, où se disputeront notamment un quart de finale et une demi-finale.

Pour l'Etat, la Ville et l'Association genevoise des sports (AGS), cet événement d'envergure doit être un moteur de changement durable pour les femmes. Des actions seront menées dans les écoles et dans le Village du sport qui sera installé près de la Fanzone. Et alors que les comités des clubs ne sont composés que de 27% de femmes, la campagne "Changeons la donne!" de l'AGS vise à atteindre 40% d'ici à 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève/Lausanne: manifestation des journalistes romands de Tamedia

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Les journalistes des titres romands de Tamedia ont débrayé pendant une heure jeudi en fin de matinée, à Genève et à Lausanne. L'enseigne de la Tribune de Genève a été brièvement modifiée. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le personnel des titres romands de Tamedia a débrayé pendant une heure jeudi en fin de matinée à Genève et à Lausanne. Une centaine de personnes - journalistes, syndicalistes et élus - se sont réunies devant les locaux de la Tribune de Genève et de 24 heures.

Ce débrayage intervient deux semaines après l'annonce de la restructuration du premier éditeur de Suisse, qui prévoit de supprimer 90 postes dans ses rédactions et 200 autres emplois en fermant ses imprimeries de Bussigny et Zurich.

Les titres romands, comme la Tribune de Genève, 24 heures ou le Matin Dimanche, seront particulièrement touchés. Selon les estimations du personnel, un poste sur quatre, voire sur trois passera à la trappe.

Ce plan massif de restructuration signe la mort à petit feu de la Tribune de Genève, qui a déjà perdu environ un tiers de ses forces en dix ans, a affirmé jeudi son représentant du personnel Rocco Zacheo.

Pour son homologue de 24 heures, Erwan Le Bec, il ne s'agit pas d'une nouvelle "charrette" de Tamedia, "mais d'une destruction pure et simple des rédactions". Devant "l'ampleur" de cette annonce, "la première chose à faire serait de tout arrêter et de se mettre autour d'une table pour discuter", a-t-il dit.

Interrogé par Keystone-ATS, il a expliqué que des questions avaient été adressées à la direction de Tamedia, notamment pour savoir quels étaient "les projets précis" du groupe et combien de personnes seraient licenciées.

Ces questions sont, pour l'instant, restées sans réponse alors qu'une période de consultation va démarrer. Les détails de la restructuration seront ainsi divulgués par étapes, la semaine prochaine puis dans la première semaine d'octobre.

Bouleversement "inédit"

Durant ce débrayage d'une heure, une banderole noire a été déployée sur la façade de la Tribune de Genève, avec l'inscription "Sans nous, qui parlera de vous ?". L'enseigne a aussi été brièvement modifiée en "Tribune de Zurich".

Les manifestants ont aussi brandi de nombreux panneaux, où l'on pouvait notamment lire "Tamedia condamne vos médias" ou encore "L'info romande saignée à blanc."

Les débrayages de Genève et Lausanne ont réuni des journalistes et syndicalistes. Des collaborateurs de l'imprimerie de Bussigny, condamnée à la fermeture, étaient aussi présents.

Des élus se sont aussi déplacés, à l'image de la conseillère d'Etat vaudoise Isabelle Moret. Dans son discours, elle a rappelé que le gouvernement vaudois avait rencontré la direction de Tamedia pour lui faire part de sa "très grande inquiétude pour l'avenir des médias en Suisse romande".

La ministre de l'économie a mis en garde face à "ce bouleversement inédit" pour la presse romande. "Nous voulons des médias qui puissent faire correctement leur travail", a-t-elle souligné.

"Plan de marginalisation"

Le Conseil d'Etat genevois a aussi eu l'occasion de rencontrer la directrice générale de Tamedia Jessica Peppel-Schulz. Celle-ci a notamment assuré que la Tribune de Genève continuera d'exister, tant sous format papier que digital, même si Tamedia a dit miser davantage sur la marque 24 heures pour sa croissance numérique.

Pas de quoi rassurer les rédactions romandes de Tamedia. Dans leur communiqué diffusé jeudi, elles parlent d'un "plan de marginalisation" de la Tribune de Genève.

A Lausanne, la préoccupation n'est pas moindre: "la stratégie annoncée de développement de 24 heures apparaît peu crédible vu les coupes envisagées." Les moyens du Matin Dimanche sont également "fortement menacés", poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025

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La Radio Télévision Suisse devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.

Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre

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A Genève, le projet budget 2025, défendu jeudi par la ministre des Finances Nathalie Fontanet, est à l'équilibre, pour la première fois depuis 2015 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de budget 2025 de l'Etat de Genève présenté jeudi par le gouvernement in corpore est à l'équilibre: une première depuis 2015. Il inclut déjà des baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.

"C'est un budget de consensus derrière lequel on est tous alignés", a relevé la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet. La grande argentière appelle désormais le parlement à assumer ses responsabilités par rapport à ce projet de budget qui affiche un résultat positif de 4,3 millions de francs.

Nathalie Fontanet Conseillère d'Etat chargée du Département des finances

Les revenus de fonctionnement s'élèvent à 10,891 milliards (+5,5). L'exécutif table sur une hausse des recettes fiscales de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse significative de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.

Régulièrement critiqué pour une sous-évaluation chronique des recettes fiscales et son "catastrophisme budgétaire", le Conseil d'Etat a procédé pour ce projet 2025 à des ajustements méthodologiques pour un total de 372 millions. Ces correctifs en amont étaient très attendus dans la mesure où les comptes 2023 s'étaient soldés sur un énorme excédent de 1,4 milliard.

Une augmentation des charges de 4,9% (+512,7 millions) à 10,887 milliards est prévue. Les charges contraintes (+238,3 millions) sont en forte hausse en raison notamment de la précarisation d'une partie de la population et du coût de l'asile. Les coûts de la péréquation financière intercantonale (+ 52,6 milllions) sont également importants. Les précisions de Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat chargée du département des finances.

Nathalie Fontanet Conseillère d'Etat chargée des finances

Des nouveaux postes

Au niveau des charges de personnel, le Conseil d'Etat veut octroyer l'annuité aux fonctionnaires (+63,8 millions). L'indexation des salaires sera décidée lors du processus d'amendements, a précisé Mme Fontanet. Ces deux points musclent très régulièrement les débats budgétaires en fin d'année. Le PS demande déjà une indexation pleine et entière des salaires ainsi qu'une indexation des rentes.

Autre point de friction: la création de nouveaux postes. Le projet de budget 2025 mise sur 463,9 équivalents temps plein (ETP), soit une hausse de 2,5%. Ces nouveaux postes vont principalement à la formation avec 131,1 ETP pour absorber la hausse des effectifs des élèves, à la transition numérique, à la promotion de la santé et à la sécurité.

Nathalie Fontanet Conseillère d'Etat chargée des finances

A droite, le PLR s'inquiète et appelle à faire des réformes structurelles afin de mettre un terme au "gonflement massif des effectifs de la fonction publique". Le Centre annonce que ces postes supplémentaires seront scrutés de près pendant le travail parlementaire. De son côté, Libertés et justice sociale (LJS) déplore le manque de flexibilité entre les services.

Un budget annexe

A noter que le pouvoir judiciaire n'a pas approuvé le projet de budget qui prévoit une hausse de 20,9 postes destinés à renforcer le tribunal de la protection de l'adulte et de l'enfant ainsi que les juridictions pénales. Estimant ces moyens insuffisants pour fonctionner correctement, il a déposé un projet de budget indépendant sollicitant un total de 36 postes en plus.

Au niveau des investissements (716 millions, soit +3%), le gouvernement reste dans la même ligne: il veut développer les infrastructures pour accompagner la croissance de la région. Parmi les dix projets les plus importants, figurent l'électrification de la flotte des TPG (40 millions), la rénovation énergétique des bâtiments de l'Etat (35 millions), la construction de la Haute école de santé (21 millions).

Nathalie Fontanet Présidente du Conseil d'Etat genevois

Si le projet de budget 2025 est à l'équilibre, le Plan financier quadriennal 2025-2028 prévoit des déficits de 2026 à 2028. Ils seront toutefois couverts par la réserve conjoncturelle, a souligné Mme Fontanet, qui précise dans la foulée que des mesures d'économie pourront être prises si nécessaires.

avec Source : ats

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