Face au manque de place dans les écoles pour accueillir tous les élèves genevois, la Ville de Genève a décidé de mettre en place de nouvelles structures dès 2022. Quarante-deux classes supplémentaires seront disponibles par étapes. Cette stratégie devrait couvrir les besoins pour les années 2022-2027.
En Ville de Genève, les écoles débordent d'élèves. Pour faire face à l’augmentation constante des effectifs scolaires, la Ville va mettre en place progressivement des pavillons modulables et déplaçables à partir de la rentrée 2022.Concrètement, des pavillons scolaires modulables et déplaçables vont être installés aux Eaux-Vives et au Petit-Saconnex dès 2022. D’autres le seront aux Franchises à partir de 2023. Un projet qui a présenté certaines difficultés comme l'explique Frédérique Perler, conseillère administrative en charge de l'aménagement, des constructions et de la mobilité.
Le Conseil municipal a voté un crédit de 36 millions de francs destiné à l'achat, à l'installation et au mobilier de pavillons scolaires, ainsi qu'un deuxième crédit de 4 millions de francs pour assurer la transformation de surfaces en locaux parascolaires.
Effectifs sous-estimés
Les infrastructures scolaires existantes ne sont plus capables d'accueillir plus d'élèves chaque année. Le projet d’agrandissement de l’école de Liotard, et les projets de nouvelles écoles au Mervelet et à la Petite-Boissière, ne permettent pas de répondre à l’urgence actuelle. A la rentrée dernière, les effectifs scolaires en Ville de Genève sont passés de 11’900 à 12’200 élèves. Les effectifs parascolaires sont également en hausse. Le détail avec Frédérique Perler.
L’évolution des effectifs scolaires pour la rentrée suivante se fait grâce aux estimations du Service de la recherche en éducation (SRED), une entité du DIP. Pour établir ses prévisions, le SRED découpe le territoire des communes en de larges sous-secteurs statistiques. Il existe différents types de prévisions comme l'explique Frédérique Perler.
Quelle vision pour l'avenir?
Si cette stratégie devrait couvrir les besoins pour les années 2022-2027, le nombre d’élèves sur le canton devrait lui aussi continuer d’augmenter. Le Service de la recherche en éducation (SRED) en prévoit 39161 à l’horizon 2023. Pour Frédérique Perler, il n'y a pas lieu de s'inquiéter car le canton possède pour le moment suffisamment de terrains pour répondre aux besoins d'infrastructures.